Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-07-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 juillet 1904 01 juillet 1904
Description : 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2). 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691748g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE INTERNATIONALE D ELECTROTHÉRAPIE 55
Des chiens.de 10 kilogrammes ont pu recevoir dans les veines, dans l'espace
de huit heures, 6, 8, et même 10 kilos d'eau de mer, — ce qui, chez l'homme,
équivaudrait à 60, 80 et 100 litres d'eau, — les chiens, dis-je, ont pu recevoir ces
quantités énormes d'eau de mer sans présenter rien de particulier, grâce à ce fait
que les reins éliminaient à la vitesse de l'injection l'eau injectée dans les veines.
Pendant la durée de l'expérience, les animaux n'ont presque pas présenté de
troubles: aucune agitation, aucune albuminurie, ou une albuminurie impercep-
tible; des troubles digestifs nuls ou in=ignifiants. Dès le lendemain, le rétablis-
sement était complet, et, d'après ce que nous dit M. Quinton, les animaux pré-
sentaient même un aspect plus vif qu'avant l'expérience. Dans une autre
expérience, deux chiens sont saignés à blanc par l'artère fémorale, — saignée
qui entraîné la mort de l'animal s'il est abandonné à lui-même, — puis aussitôt
injectés d'eau de mer d'une quantité égale à celle du sang soustrait. Au bout de
vingt-quatre heures, les animaux trottent dans le laboratoire,"reconstituant peu
à peu l'hémoglobine perdue. Quelques jours plus tard, leur rétablissement est
complet.
Ressemblance au point de vue de la composition chimique, possibilité pour
les leucocytes de vivre dans l'eau de mer, innocuité des injections massives de
cette eau, et, ajouterons-nous, respiration branchiale pendant une période de la
vie foetale, — tels sont, en résumé, les arguments invoqués par M. Quinton en
faveur de sa théorie relative à l'origine marine de tout être vivant, corroborée
par l'identité physiologique.de l'eau de mer et du plasma, milieu vital.
Force nous est donc d'accepter la comparaison établie par M. Quinton et de
considérer notre organisme comme une éprouvette remplie d'eau de mer, dans
laquelle nagent les cellulesde nos tissus. C'est même très important au point de
vue thérapeutique, car si cette eau de mer, je veux dire notre plasma,-notre mi-
lieu intérieur, venait à être vicié par un empoisonnement chimique ou micro-
bien, par une insuffisance des émonctoires ou par tout autre chose, quoi de plus
facile que de remplacer ce milieu, devenu impropre à la vie, par de l'eau do
mer ?
M. Quinton l'a pensé, et les expériences sur les chiens lui ayant montré l'inno-
cuité de l'eau de mer, il a fait des essais thérapeutiques dans les services de
MM. Vasquez, Achard, Brault, Vidal, Babinsky, lesquels essais ont consisté en
injections sous-cutanées, plusieurs- fois répétées d'eau de mer — dose miuima :
700 grammes, — ramenée à l'isotonie par addition d'eau distillée. Il a obtenu de
cette façon des succès tout à fait remarquables, dans trois cas de gastro-entérite
infectieuse, dans un autre d'empoisonnement par l'acide oxalique, dans un
troisième de « cyrrhose-érysipôle » (Vaquez), dans deux cas de syphilides ma-
lignes.
Cette thérapeutique offre pourtant certains inconvénients.
Tout d'abord, l'injection sous-cutanée d'eau de mer est généralement suivie
d'une réaction, qui, parfois, est assez violente. Quelquefois pendant l'injection,
quelquefois deux ou trois heures après, le malade est pris de frissons violents,
avec claquements de dents et soif très vive, en même temps que sa température
s'élève do 1 ou 2°. L'inappétence et des maux de tête et de coeur complètent le
tableau. Cela dure ainsi vingt-quatre heures. L'amélioration se manifeste au plus
tard le deuxième jour. « Dans certains cas, écrit M. Quinton, on assiste à une vé-
ritable résurrection du malade, saisissante par sa brusquerie; toutes les douleurs
Des chiens.de 10 kilogrammes ont pu recevoir dans les veines, dans l'espace
de huit heures, 6, 8, et même 10 kilos d'eau de mer, — ce qui, chez l'homme,
équivaudrait à 60, 80 et 100 litres d'eau, — les chiens, dis-je, ont pu recevoir ces
quantités énormes d'eau de mer sans présenter rien de particulier, grâce à ce fait
que les reins éliminaient à la vitesse de l'injection l'eau injectée dans les veines.
Pendant la durée de l'expérience, les animaux n'ont presque pas présenté de
troubles: aucune agitation, aucune albuminurie, ou une albuminurie impercep-
tible; des troubles digestifs nuls ou in=ignifiants. Dès le lendemain, le rétablis-
sement était complet, et, d'après ce que nous dit M. Quinton, les animaux pré-
sentaient même un aspect plus vif qu'avant l'expérience. Dans une autre
expérience, deux chiens sont saignés à blanc par l'artère fémorale, — saignée
qui entraîné la mort de l'animal s'il est abandonné à lui-même, — puis aussitôt
injectés d'eau de mer d'une quantité égale à celle du sang soustrait. Au bout de
vingt-quatre heures, les animaux trottent dans le laboratoire,"reconstituant peu
à peu l'hémoglobine perdue. Quelques jours plus tard, leur rétablissement est
complet.
Ressemblance au point de vue de la composition chimique, possibilité pour
les leucocytes de vivre dans l'eau de mer, innocuité des injections massives de
cette eau, et, ajouterons-nous, respiration branchiale pendant une période de la
vie foetale, — tels sont, en résumé, les arguments invoqués par M. Quinton en
faveur de sa théorie relative à l'origine marine de tout être vivant, corroborée
par l'identité physiologique.de l'eau de mer et du plasma, milieu vital.
Force nous est donc d'accepter la comparaison établie par M. Quinton et de
considérer notre organisme comme une éprouvette remplie d'eau de mer, dans
laquelle nagent les cellulesde nos tissus. C'est même très important au point de
vue thérapeutique, car si cette eau de mer, je veux dire notre plasma,-notre mi-
lieu intérieur, venait à être vicié par un empoisonnement chimique ou micro-
bien, par une insuffisance des émonctoires ou par tout autre chose, quoi de plus
facile que de remplacer ce milieu, devenu impropre à la vie, par de l'eau do
mer ?
M. Quinton l'a pensé, et les expériences sur les chiens lui ayant montré l'inno-
cuité de l'eau de mer, il a fait des essais thérapeutiques dans les services de
MM. Vasquez, Achard, Brault, Vidal, Babinsky, lesquels essais ont consisté en
injections sous-cutanées, plusieurs- fois répétées d'eau de mer — dose miuima :
700 grammes, — ramenée à l'isotonie par addition d'eau distillée. Il a obtenu de
cette façon des succès tout à fait remarquables, dans trois cas de gastro-entérite
infectieuse, dans un autre d'empoisonnement par l'acide oxalique, dans un
troisième de « cyrrhose-érysipôle » (Vaquez), dans deux cas de syphilides ma-
lignes.
Cette thérapeutique offre pourtant certains inconvénients.
Tout d'abord, l'injection sous-cutanée d'eau de mer est généralement suivie
d'une réaction, qui, parfois, est assez violente. Quelquefois pendant l'injection,
quelquefois deux ou trois heures après, le malade est pris de frissons violents,
avec claquements de dents et soif très vive, en même temps que sa température
s'élève do 1 ou 2°. L'inappétence et des maux de tête et de coeur complètent le
tableau. Cela dure ainsi vingt-quatre heures. L'amélioration se manifeste au plus
tard le deuxième jour. « Dans certains cas, écrit M. Quinton, on assiste à une vé-
ritable résurrection du malade, saisissante par sa brusquerie; toutes les douleurs
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