Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-07-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 juillet 1904 01 juillet 1904
Description : 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2). 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691748g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIK 31,
riences. viennent de montrer que tout autour du corps humain, à des distances de
quelques centimètres, il existe des ondes nerveuses stationnaires. Ces ondes se
rencontrent en moyenne vers 3 centimètres 1/2 de la peau. En-lui-même, le.
phénomène est très intéressant,.et sans même chercher à le rapprocher des zones
sensibles signalées par M. de Rochas, il peut ouyrir la voie à des recherches
nouvelles. Il a "été découvert toujours au moyen des fameux rayons N.En.rédui-
sant l'expérience à sa plus simple expression, M. Charpentier trouve que, en se
plaçant devant un corps réflecteur avec un petit écran phosphorescent (tache de
sulfure sur carton noir), on peut mettre en évidence cesondes stationnaires dans
le voisinage du corps. On constate des maxima et des minimade luminosité. On
les constate dans beaucoup de régions du corps : région hypogastrique,
abdomen, etc. ■ \ ■ . .
Les maxima, dit M. Charpentier, sont plus ou moins nets suivant les jours. Il
a pu compter dans un essai jusqu'à 14 maxima qui ont une situation, limitée
dans l'espace, et qui s'accusent par un ressaut a sez brusque d'intensité quand
l'écran révélateur phosphorescent passe devant eux. Ce qu'il y a de remarquable,
c'est que l'intervalle de ces maxima est précisément égal en moyenne à la lon-
gueur d'onde des nerfs. . ■ -
M. Charpentier s'est posé l'interrogation suivante : s'il se produit en dehors
du corps des sortes d'ondes ttationnâires correspondant aux ondes nerveuses et
de même longueur qu'elles, on p.e it s'attendre à retrouver le même phénomèae
pour les autres ondes nerveuses connues. Or, M. Charpentier a antérieurement
mesuré les ondes nerveuses qui sortent de l'appareil rétinien.. Pour un système
de ces oridus, la longueur d'onde atteint 2mm05; elle peut être retrouvée dans
Pair, si elle existe. Il l'a cherchée au-devant de l'oeil, chez plusieurs personnes.;
Et il a trouvé ainsi précisément pour l'écart des maxima. .2 millimètres. La coïnci-
dence est donc aussi parfaite que possible.
Bref, sans insister sur ces détails un peu spéciaux, M. Charpentier dit : « Ces
phénomènes nerveux tendent à faire admettre la transmission au dehors et par
un milieu commun d'ondes créées dans des points spéciaux de l'organisme. » ;
Evidemment le rapprochement entre les ondes extérieures au corps humain et
l'extériorisation de la sensibilité de M. A. de Rochas peut paraître un peu forcé.
Mais il ne s'ensuit pas moins que c'est une probabilité en faveur de la possibilité
de l'extériorisation de la force nerveuse.
Les occultistes vont naturellement partir de là pour chercher à expliquer les
faits si problématiques des actions à distance. Pour eux, aujourd'hui, il n'est pas
douteux, après des observations qu'ils considèrent comme certaines, que l'orga-
nisme humain, dans certaines conditions biologiques, peut agir matériellement à
distance et déplacer des objets, Ilya extériorisation, dit-on; donc, possibilité
d'action. Ce petit raisonnement vaut son poids d'or. L'électricité qui met en
mouvement les feuilles de Péiectroseope à distancé n'est-elle pas la même force
qui met en mouvement les grosses dynamos? Pourquoi l'influx nerveux ne dépla-
cerait-il pas les corps pesants? Et nous voilà en plein domaine des médiums et
des tables tournantes. La chaleur aidant, nous entrons de plain-pied dans le
domaine fantaisiste. Laissons çoujer Peau!
M. le D1- P. Joire, président de la Société universelle d'études psychiques, n'en
a pasmoins longuement abordé.le problème de l'extériorisation d'une force ner-
veuse, et, pour démontrer son ex.is,tonce, il a inventé un-appareil, le « sténo-
mètre ». L'appareil nouveau est destiné à prouver absolument l'existence d'une
force émanant du système nerveux et s'exerçant à distance.
riences. viennent de montrer que tout autour du corps humain, à des distances de
quelques centimètres, il existe des ondes nerveuses stationnaires. Ces ondes se
rencontrent en moyenne vers 3 centimètres 1/2 de la peau. En-lui-même, le.
phénomène est très intéressant,.et sans même chercher à le rapprocher des zones
sensibles signalées par M. de Rochas, il peut ouyrir la voie à des recherches
nouvelles. Il a "été découvert toujours au moyen des fameux rayons N.En.rédui-
sant l'expérience à sa plus simple expression, M. Charpentier trouve que, en se
plaçant devant un corps réflecteur avec un petit écran phosphorescent (tache de
sulfure sur carton noir), on peut mettre en évidence cesondes stationnaires dans
le voisinage du corps. On constate des maxima et des minimade luminosité. On
les constate dans beaucoup de régions du corps : région hypogastrique,
abdomen, etc. ■ \ ■ . .
Les maxima, dit M. Charpentier, sont plus ou moins nets suivant les jours. Il
a pu compter dans un essai jusqu'à 14 maxima qui ont une situation, limitée
dans l'espace, et qui s'accusent par un ressaut a sez brusque d'intensité quand
l'écran révélateur phosphorescent passe devant eux. Ce qu'il y a de remarquable,
c'est que l'intervalle de ces maxima est précisément égal en moyenne à la lon-
gueur d'onde des nerfs. . ■ -
M. Charpentier s'est posé l'interrogation suivante : s'il se produit en dehors
du corps des sortes d'ondes ttationnâires correspondant aux ondes nerveuses et
de même longueur qu'elles, on p.e it s'attendre à retrouver le même phénomèae
pour les autres ondes nerveuses connues. Or, M. Charpentier a antérieurement
mesuré les ondes nerveuses qui sortent de l'appareil rétinien.. Pour un système
de ces oridus, la longueur d'onde atteint 2mm05; elle peut être retrouvée dans
Pair, si elle existe. Il l'a cherchée au-devant de l'oeil, chez plusieurs personnes.;
Et il a trouvé ainsi précisément pour l'écart des maxima. .2 millimètres. La coïnci-
dence est donc aussi parfaite que possible.
Bref, sans insister sur ces détails un peu spéciaux, M. Charpentier dit : « Ces
phénomènes nerveux tendent à faire admettre la transmission au dehors et par
un milieu commun d'ondes créées dans des points spéciaux de l'organisme. » ;
Evidemment le rapprochement entre les ondes extérieures au corps humain et
l'extériorisation de la sensibilité de M. A. de Rochas peut paraître un peu forcé.
Mais il ne s'ensuit pas moins que c'est une probabilité en faveur de la possibilité
de l'extériorisation de la force nerveuse.
Les occultistes vont naturellement partir de là pour chercher à expliquer les
faits si problématiques des actions à distance. Pour eux, aujourd'hui, il n'est pas
douteux, après des observations qu'ils considèrent comme certaines, que l'orga-
nisme humain, dans certaines conditions biologiques, peut agir matériellement à
distance et déplacer des objets, Ilya extériorisation, dit-on; donc, possibilité
d'action. Ce petit raisonnement vaut son poids d'or. L'électricité qui met en
mouvement les feuilles de Péiectroseope à distancé n'est-elle pas la même force
qui met en mouvement les grosses dynamos? Pourquoi l'influx nerveux ne dépla-
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M. le D1- P. Joire, président de la Société universelle d'études psychiques, n'en
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veuse, et, pour démontrer son ex.is,tonce, il a inventé un-appareil, le « sténo-
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