Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-07-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 juillet 1904 01 juillet 1904
Description : 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2). 1904/07/01 (VOL14,N1)-1904/08/31 (VOL14,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691748g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE -INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉE APIB 29
Les cancers du sein récidives diminuent de volume, les douleurs s'atténuent,
mais le processus n'est pas,arrêté; il en est de même pour le'cancer de l'utérus.
Bien qu'incomplets, les résultats sont encourageants et la sédation dès dou-
leurs, la simple diminution de volume sont déjà de* bienfaits dont on ne peut
priver les malheureux cancéreux. M. Destot conclut que, malgré les réels
dangers de cette thérapeutique et ses effets inconstants, on a le devoir d'y
recourir, mais avec prudence et modération. ' •
M. Villard, appuyant les conclusions de M. Destot, a présenté des cancéreux
très améliorés, mais en insistant aussi sur la généralisation gauglionnaire consé-
cutive à là guérison de l'épithélioma cutané.
M. Bondet relate-brièvement l'histoire .d'un malade de son service, présentant
tous les signes d'un cancer de l'estomac y compris la tumeur, qui, après onze
séances dé radiothérapie d'une durée totale de soixante-deux minutes ne présen-
tait plus ni douleurs, ni vomissements, ni" même do tumeur, le poids ayant aùg»
. mente de plus de 6 kilogrammes. Deux tentatives analogues n'ont,- d'ai'leurs,
depuis donné à M. Bondet que des échecs. ' -
M. Lépine, rappelant que les tumeurs malignes possèdent une réserve de gl.y-
cogône, insiste sur l'action des rayons X sur la glycogënie et la glycolyse. Ses
expériences lui ont montré que l'exposition de la pulpe du foie aux rayons X
peut, suivant la durée de l'action, provoquer une exagération ou une diminution
de la glycogénie et de la glycolyse; Dès lors, le coup de fouet donné à certains
cancers par la radiothérapie doit être attribué à cette excitation de la fonction
glycogénique qu'une expositon prolongée aux rayons X pourrait au contraire
supprimer.
M. Mayet ne croit pas comme M; Lépine que le glycogène joue un rôle cap: al
dans la multiplication des éléments cancéreux, ce corps lui paraissant surtout
un. résultat secondaire du travail nutritif. A propos des faits de généralisation
ou même d'intoxication très grave consécutifs aux séances do radiothérapie et
signalés par M. Destot, M. Mayet rapporte un certain nombre d'expériences
faites par lui sur des rats,et démontrant que les extraits de cancer même filtrés
à la bougie contiennent des substances très toxiques. Ce sont ces dernières dont -
il faut vraisemblablement incriminer la mise en liberté par cytolyse, après les
séances de radiothérapie.
*
* *
Gomme suite à celte discussion, MM. Barjon.Cade et Nogier ont relaté l'obser-
vation d'Un cas de leucémie traité par la radiothérapie. Leur malade, âgé de
vingt-quatre ans, atteint de myélocythéuiie avec splénomégalie, fut soumis à uu
traitement radiothérapique d'une durée totale de deux cent soixante-cinq minutes
espacées sur vingt et une séances, l'ampoule étant placée à 20 centimètres
environ de la paroi abdominale au-des-us de la tumeur spléniqué. Le nombre
des leucocyte?, qui était au début du traitement de 147.000, était passé à la fin
de celui-ci à 309.000, soit en trois mois environ. La mort est survenue deux
mois après la cessalion du traitement.
Ce résultat absolument négatif, rapproché du caractère imprécis et superficiel
de beaucoup des observations publiées jusqu'à ce jour, amène MM. Barjon, Cade
et Nogier à considérer comme un peu factice l'enthousiasme dont outfail preuve
les premiers auteurs qui ont préconisé cette thérapeutique nouve'le de la leu-
cémie.
Les cancers du sein récidives diminuent de volume, les douleurs s'atténuent,
mais le processus n'est pas,arrêté; il en est de même pour le'cancer de l'utérus.
Bien qu'incomplets, les résultats sont encourageants et la sédation dès dou-
leurs, la simple diminution de volume sont déjà de* bienfaits dont on ne peut
priver les malheureux cancéreux. M. Destot conclut que, malgré les réels
dangers de cette thérapeutique et ses effets inconstants, on a le devoir d'y
recourir, mais avec prudence et modération. ' •
M. Villard, appuyant les conclusions de M. Destot, a présenté des cancéreux
très améliorés, mais en insistant aussi sur la généralisation gauglionnaire consé-
cutive à là guérison de l'épithélioma cutané.
M. Bondet relate-brièvement l'histoire .d'un malade de son service, présentant
tous les signes d'un cancer de l'estomac y compris la tumeur, qui, après onze
séances dé radiothérapie d'une durée totale de soixante-deux minutes ne présen-
tait plus ni douleurs, ni vomissements, ni" même do tumeur, le poids ayant aùg»
. mente de plus de 6 kilogrammes. Deux tentatives analogues n'ont,- d'ai'leurs,
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cogône, insiste sur l'action des rayons X sur la glycogënie et la glycolyse. Ses
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peut, suivant la durée de l'action, provoquer une exagération ou une diminution
de la glycogénie et de la glycolyse; Dès lors, le coup de fouet donné à certains
cancers par la radiothérapie doit être attribué à cette excitation de la fonction
glycogénique qu'une expositon prolongée aux rayons X pourrait au contraire
supprimer.
M. Mayet ne croit pas comme M; Lépine que le glycogène joue un rôle cap: al
dans la multiplication des éléments cancéreux, ce corps lui paraissant surtout
un. résultat secondaire du travail nutritif. A propos des faits de généralisation
ou même d'intoxication très grave consécutifs aux séances do radiothérapie et
signalés par M. Destot, M. Mayet rapporte un certain nombre d'expériences
faites par lui sur des rats,et démontrant que les extraits de cancer même filtrés
à la bougie contiennent des substances très toxiques. Ce sont ces dernières dont -
il faut vraisemblablement incriminer la mise en liberté par cytolyse, après les
séances de radiothérapie.
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Gomme suite à celte discussion, MM. Barjon.Cade et Nogier ont relaté l'obser-
vation d'Un cas de leucémie traité par la radiothérapie. Leur malade, âgé de
vingt-quatre ans, atteint de myélocythéuiie avec splénomégalie, fut soumis à uu
traitement radiothérapique d'une durée totale de deux cent soixante-cinq minutes
espacées sur vingt et une séances, l'ampoule étant placée à 20 centimètres
environ de la paroi abdominale au-des-us de la tumeur spléniqué. Le nombre
des leucocyte?, qui était au début du traitement de 147.000, était passé à la fin
de celui-ci à 309.000, soit en trois mois environ. La mort est survenue deux
mois après la cessalion du traitement.
Ce résultat absolument négatif, rapproché du caractère imprécis et superficiel
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