Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1904-02-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (VOL13,N8)-1904/03/31 (VOL13,N9). 1904/02/01 (VOL13,N8)-1904/03/31 (VOL13,N9).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56917331
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÉRAPIE 241 '
n'est d'ailleurs pas encore bien établie. Le Dr L. Wurzburg cite le cas d'un enfant
de cinq ans et demi qui, présentant tous les symptômes du typhus, fut subite-
ment atteint d'aphasie et vit eu même temps se développer des -bulles de pem-
phigus à la bouche, aux oreilles, etc. Ce cas serait -absolument en faveur de
l'origine nerveuse du pemphigus. Ces manifestations disparurent d'ailleurs dans
l'espace de huit jours. -
Dans notre cas, on employa comme traitement la lumière intensive avec lampe
à are, verre .bleu et réflecteur. L'effet thérapeutique à la lumière fut surprenant
et se manifesta déjà après la première application de la lumière bleue; Les bulles
commencèrent-à sécher, le contenu diminua rapidement dans les petites bulles;
quant aux grosses bulles, elles furent percées, avant le traitement par la lumière
bleue, avec une aiguille aseptisée. Après trois ou quatre séances, on constatait
déjà une notable amélioration. Neuf bulles, qui ne cessaient de réapparaître ré-
gulièrement, ne se montrèrent plus. Dans l'espace de douze à treize jours, ' ■
après neuf séances de lumière comme traitement, laguérison du pemphigus était
complète. ' " ,
Ce qui prouve l'effet merveilleux produit par l'application locale de la lumière
bleue, c'est la guérison rapide, survenant après une séance de vingt minutes, de
deux petites bulles qui, vraisemblablement, avaient été inoculées par le grattage
de la main droite à la main gauche. Les bulles, grosses comme un pois, qui sié-
geaient entre l'index et le médian, disparurent de même après une séance de
même durée.
La guérison rapide du pemphigus chronique dans ce cas qui, sous tous les
rapports, est identique à celui traité il y a deux ans, ne peut s'expliquer que' par
. la puissance bactéricide de la lumière. C'est en s'appuyant sur ces faits qu'on
est porté à croire que l'apparition d'un pemphigus exige la présence d'un micrq-
orgauisme. ' -
On pourrait aussi admettre, etxeci avec vraisemblance, que l'application locale
de la lumière à arc pourrait peut-être amener la guérison.de cette forme réputée
inguérissable et presque toujours mortelle de pemphigus chronique, qu'on dé-
signe sous le nom de pemphigus foliacé alors que cette affection est encore à
ses débuts. En- tous cas, un tel essai est digne d'être tenté.
(Revue clinique d'ahdrologie et de gynécologie.)
LES THÉORIES MODERNES DE LA MATIÈRE
Par M. WILLIAM CROOKES.
Le radium est un métal du même groupe que le calcium, le strontium et le
baryum. Son poids atomique, suivant C. Runge et J. Precht, est probablement
environ 258. Il occupe, dans ce cas, la troisième place, au-dessous du baryum,
dans mon échelle des éléments, deux places vides s'interposant entre les deux
métaux. Le spectre du radium a plusieurs lignes bien définies, je les ai photo-
graphiées et en ai mesuré les longueurs d'ondes. Deux particulièrement sont
caractéristiques, l'une d'une longueur d'onde de 3,649 71, l'autre d'une longueur
d'onde de 3,814 58. Ces lignes permettent de découvrir le radium à l'aide du
spectrôscope. ;
n'est d'ailleurs pas encore bien établie. Le Dr L. Wurzburg cite le cas d'un enfant
de cinq ans et demi qui, présentant tous les symptômes du typhus, fut subite-
ment atteint d'aphasie et vit eu même temps se développer des -bulles de pem-
phigus à la bouche, aux oreilles, etc. Ce cas serait -absolument en faveur de
l'origine nerveuse du pemphigus. Ces manifestations disparurent d'ailleurs dans
l'espace de huit jours. -
Dans notre cas, on employa comme traitement la lumière intensive avec lampe
à are, verre .bleu et réflecteur. L'effet thérapeutique à la lumière fut surprenant
et se manifesta déjà après la première application de la lumière bleue; Les bulles
commencèrent-à sécher, le contenu diminua rapidement dans les petites bulles;
quant aux grosses bulles, elles furent percées, avant le traitement par la lumière
bleue, avec une aiguille aseptisée. Après trois ou quatre séances, on constatait
déjà une notable amélioration. Neuf bulles, qui ne cessaient de réapparaître ré-
gulièrement, ne se montrèrent plus. Dans l'espace de douze à treize jours, ' ■
après neuf séances de lumière comme traitement, laguérison du pemphigus était
complète. ' " ,
Ce qui prouve l'effet merveilleux produit par l'application locale de la lumière
bleue, c'est la guérison rapide, survenant après une séance de vingt minutes, de
deux petites bulles qui, vraisemblablement, avaient été inoculées par le grattage
de la main droite à la main gauche. Les bulles, grosses comme un pois, qui sié-
geaient entre l'index et le médian, disparurent de même après une séance de
même durée.
La guérison rapide du pemphigus chronique dans ce cas qui, sous tous les
rapports, est identique à celui traité il y a deux ans, ne peut s'expliquer que' par
. la puissance bactéricide de la lumière. C'est en s'appuyant sur ces faits qu'on
est porté à croire que l'apparition d'un pemphigus exige la présence d'un micrq-
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On pourrait aussi admettre, etxeci avec vraisemblance, que l'application locale
de la lumière à arc pourrait peut-être amener la guérison.de cette forme réputée
inguérissable et presque toujours mortelle de pemphigus chronique, qu'on dé-
signe sous le nom de pemphigus foliacé alors que cette affection est encore à
ses débuts. En- tous cas, un tel essai est digne d'être tenté.
(Revue clinique d'ahdrologie et de gynécologie.)
LES THÉORIES MODERNES DE LA MATIÈRE
Par M. WILLIAM CROOKES.
Le radium est un métal du même groupe que le calcium, le strontium et le
baryum. Son poids atomique, suivant C. Runge et J. Precht, est probablement
environ 258. Il occupe, dans ce cas, la troisième place, au-dessous du baryum,
dans mon échelle des éléments, deux places vides s'interposant entre les deux
métaux. Le spectre du radium a plusieurs lignes bien définies, je les ai photo-
graphiées et en ai mesuré les longueurs d'ondes. Deux particulièrement sont
caractéristiques, l'une d'une longueur d'onde de 3,649 71, l'autre d'une longueur
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