Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1903-12-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 décembre 1903 01 décembre 1903
Description : 1903/12/01 (VOL13,N6)-1904/01/31 (VOL13,N7). 1903/12/01 (VOL13,N6)-1904/01/31 (VOL13,N7).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691728q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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REVUE'INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÈRAPIE 205
. M". Wagner affirme que ce traitement réussit toujours, et que jamais là plaie
ne s'infecte, à moins de pratiquer cette aérôthérapie des plaies bourgeonnantes
au voisinage d'un érysipélateux. Quant au mécanisme de ces cicatrisations,
M. Wagner l'attribue exclusivement à l'action de l'air qui exciterait les cellules
épithéliales, et, en même temps, par la dessiccation de la plaie, amènerait la-
mort des germes virulents qui s'y trouvent. .--" T
Il n'y a aucune raison de mettre en doute l'exactitude dés faits signalés par
M..Wagner, d'autant moins qu'ils se .retrouvent dans la comniunication-faite
quelques jours auparavant par M. Bloch à la Société de biologie.
M. Bloch a eu, en effet, l'idée de traiter, par l'exposition à la lumière,du jour,
des plaies ànciennes-et rebelles (brûlures, ulcères atones, plaies fi-tuleuses), peu
modifiées par les traitements classiques. Dans tous ces cas il a constaté, presque
immédiatement après l'exposition à la lumière, une amélioration notable, parfois
surprenante. Tout comme M. Wagner, il a vu ces plaies se dessécher rapidement
et se couvrir d'une pellicule mince, les bords infiltrés des ulcères s'adoucir, et la
cicatrisation marcher rapidement de la périphérie "vers -le centre. Seulement
l'explieation que M. Bloch donne de ces guérisons diffère de celle de M. Wa-
gner.
M. Bloch a, en effet, constaté que la cicatrisation se fait moins bien ou se fait
mal lorsque la lumière du jour est remplacée par de la lumière rouge, ou encore
quand la plaie est mise à l'abri de la lumière. Il en conclut donc que c'est la
lumière blanche qui avive les plaies atones et active le travail de la cicatrisation,
et que c'est elle qui, par la dessieation de la plaie et la formation d'une pellicule,
fournit une sorte de protection contre les germes de l'air.
Cette explication cadre mieux que celle de M.Wagner avec ce que nous savons
aujourd'hui sur la puissance thérapeutique de la lumière. Sans aborder ici la
question si vaste de la photothérapie, il nous sera toutefois permis de rappeler
ici un fait fort curieux rapporté dernièrement par M. Sorgo à la Société de méde-
cine interne de Vienne.
M. Sorgo avait à traiter un homme atteint d'une laryngite tuberculeuse des
mieux caractérisées. Pour tout traitement, il a eu l'idée de soumettre la lésion
à l'action de la lumière solaire dont il concentrait les rayons au moyen
du laryngoscope, sur la muqueuse ulcérée du larynx. Au bout de trente séances
de cette laryngoscopie photothérapique dont chacune avait une durée d'environ
une heure, les cordes vocales ont repris leur coloration normale, et l'ulcération
tuberculeuse s'est cicatrisée. Toutefois, le même traitement essayé dans un cas
de laryngite syphilitique a complètement échoué. (Presse médicale.)
L'énergie de croissance, par TRÉMOLIÈRE, interne des hôpitaux.
.;.,. Pour que les différents facteurs de l'énergie de croissance présentent toute
leur action dynamogénique, il faut qu'ils trouvent dans l'organisme une certaine
quantité d'eau; et cette quantité d'eau est d'autant plus grande que les besoins
du développement sont plus impérieux. La proportion d'eau contenue dans un
embryon humain de six semaines s'y élève à 97,5 % de son poids; à la nais-
sance, elle n'est plus que de 66 % ; elle s'abaisse jusqu'à 62 % chez l'adulte.
Le rôle de l'eau dans l'organisme est complexe ; elle ajoute peu à l'énergie,
. M". Wagner affirme que ce traitement réussit toujours, et que jamais là plaie
ne s'infecte, à moins de pratiquer cette aérôthérapie des plaies bourgeonnantes
au voisinage d'un érysipélateux. Quant au mécanisme de ces cicatrisations,
M. Wagner l'attribue exclusivement à l'action de l'air qui exciterait les cellules
épithéliales, et, en même temps, par la dessiccation de la plaie, amènerait la-
mort des germes virulents qui s'y trouvent. .--" T
Il n'y a aucune raison de mettre en doute l'exactitude dés faits signalés par
M..Wagner, d'autant moins qu'ils se .retrouvent dans la comniunication-faite
quelques jours auparavant par M. Bloch à la Société de biologie.
M. Bloch a eu, en effet, l'idée de traiter, par l'exposition à la lumière,du jour,
des plaies ànciennes-et rebelles (brûlures, ulcères atones, plaies fi-tuleuses), peu
modifiées par les traitements classiques. Dans tous ces cas il a constaté, presque
immédiatement après l'exposition à la lumière, une amélioration notable, parfois
surprenante. Tout comme M. Wagner, il a vu ces plaies se dessécher rapidement
et se couvrir d'une pellicule mince, les bords infiltrés des ulcères s'adoucir, et la
cicatrisation marcher rapidement de la périphérie "vers -le centre. Seulement
l'explieation que M. Bloch donne de ces guérisons diffère de celle de M. Wa-
gner.
M. Bloch a, en effet, constaté que la cicatrisation se fait moins bien ou se fait
mal lorsque la lumière du jour est remplacée par de la lumière rouge, ou encore
quand la plaie est mise à l'abri de la lumière. Il en conclut donc que c'est la
lumière blanche qui avive les plaies atones et active le travail de la cicatrisation,
et que c'est elle qui, par la dessieation de la plaie et la formation d'une pellicule,
fournit une sorte de protection contre les germes de l'air.
Cette explication cadre mieux que celle de M.Wagner avec ce que nous savons
aujourd'hui sur la puissance thérapeutique de la lumière. Sans aborder ici la
question si vaste de la photothérapie, il nous sera toutefois permis de rappeler
ici un fait fort curieux rapporté dernièrement par M. Sorgo à la Société de méde-
cine interne de Vienne.
M. Sorgo avait à traiter un homme atteint d'une laryngite tuberculeuse des
mieux caractérisées. Pour tout traitement, il a eu l'idée de soumettre la lésion
à l'action de la lumière solaire dont il concentrait les rayons au moyen
du laryngoscope, sur la muqueuse ulcérée du larynx. Au bout de trente séances
de cette laryngoscopie photothérapique dont chacune avait une durée d'environ
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tuberculeuse s'est cicatrisée. Toutefois, le même traitement essayé dans un cas
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