Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1903-12-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 décembre 1903 01 décembre 1903
Description : 1903/12/01 (VOL13,N6)-1904/01/31 (VOL13,N7). 1903/12/01 (VOL13,N6)-1904/01/31 (VOL13,N7).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691728q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 161
- .......... Page(s) .......... 178
- .......... Page(s) .......... 195
- .......... Page(s) .......... 199
- .......... Page(s) .......... 201
- .......... Page(s) .......... 204
- .......... Page(s) .......... 205
- .......... Page(s) .......... 208
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 219
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
204
REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÈRAPIE
souffrant énormément et se cachectisant rapidement depuis janvier 1903, est,
après une trentaine à peine d'expositions aux rayons X, grandement améliorée.
L'appétit revient, les forces s'accroissent, le poids augmente, une portion impor-.
tante du néoplasme semble disparue.
Est-ce une simple coïncidence? Nous ne le pensons pas, et, en toute cons--
cienee, nous estimons que la transformation de notre malade est le fait de la
radiothérapie.
C'est pour amorcer de pareilles recherches-que nous avons tenu à faire
connaître notre première observation personnelle.
La dessiccation et la photothérapie dans le traitement
des plaies bourgeonnantes, par M. R. ROMME.
«Rien n'est, aussi fastidieux que le traitement des plaies bourgeonnantes, rien
n'est aussi difficile à obtenir que la prompte cicatrisation des ulcères variqueux
ou de ces vastes délabrements comme on en observe à la suite de brûlures ou de
traumatismes irréguliers. Pansements secs et humides, antiseptiques et asep-
tiques, poudres et pommades, — tout échoue contre les bourgeons charnus dont
l'épidermisation se fait avec une lenteur désespérante. Quant aux greffes épider-
miques ou à la Thiersch destinées à hâter la cicatrisation, on sait q u'elles ne réus-
sissent guère. D'où vient cet état de choses ?
M. Wagner, qui s'occupe de cette question dans le Centralblatt fur Chirurgie,
incrimine le pansement. A son avis, le pansement, quelle que soit la façon dont
il est fait, est toujours un pansement occlusif dont le principal effet est de rete-
nir sous le topique textile ou gras, ou pulvérulent, les sécrétions des i ourgeons
charnus ainsi que celles des glandes sudoripares et sébacées. Or, pour lui, cette
rétention réalise, sous le pansement, les conditions d'une chambre humide ou
d'une étuve, conditions éminemment propres à exalter la virulence des germes
et à stimuler la vitalité des bourgeons charnus.
Que faudrait-il donc pour amener la cicatrisation de ces plaies couvertes de
bourgeons charnus? Annihiler, ou du moins réduire au minimum l'action nocive du
pansement. Et c'est pour arriver à ce résultat que M. Wagner a eu l'idée de garder
le pansement (une poudre absorbante quelconque) pour la nuit seulement, et
d'exposer ensuite les plaies pendant toute la journée à l'action de l'air. Les ré-
sultats de ce traitement — pansement pour la nuit, exposition à l'air libre pen-
dant le jour — furent très satisfaisants.
« Le premier effet de celte exposition, nous dit M. Wagner, est une diminu-
tion de la sécrétion qui, bientôt, se tarit complètement. Les bourgeons se ré-
tractent, s'aplatissent et deviennent de moins en moins encombrants, cependant
que les bords indurés, infiltrés, taillés à pic, s'amincissent pour se continuer
insensiblement avec la surface de la plaie. Bientôt à leur niveau apparaît une
bordure épithéliale, une pellicule, dont la marche concentrique devient mani-
feste au bout de deux jours. En même temps, dans les parties centrales de la
plaie, un peu partout, se forment des îlots épidermiques provenant de l'épilhé-
lium des glandes sudoripares et sébacées, et qui constituent autant de centres de
cicatrisation. De jour en jour cette épidermisalion fait des progrès, si bien quo
pour des plaies larges comme la paume de la main, la cicatrisation est terminée
dans l'espace de huit à dix jours. Un délai plus grand est nécessaire quand il:
s'agit de vieux ulcères variqueux. »
REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÈRAPIE
souffrant énormément et se cachectisant rapidement depuis janvier 1903, est,
après une trentaine à peine d'expositions aux rayons X, grandement améliorée.
L'appétit revient, les forces s'accroissent, le poids augmente, une portion impor-.
tante du néoplasme semble disparue.
Est-ce une simple coïncidence? Nous ne le pensons pas, et, en toute cons--
cienee, nous estimons que la transformation de notre malade est le fait de la
radiothérapie.
C'est pour amorcer de pareilles recherches-que nous avons tenu à faire
connaître notre première observation personnelle.
La dessiccation et la photothérapie dans le traitement
des plaies bourgeonnantes, par M. R. ROMME.
«Rien n'est, aussi fastidieux que le traitement des plaies bourgeonnantes, rien
n'est aussi difficile à obtenir que la prompte cicatrisation des ulcères variqueux
ou de ces vastes délabrements comme on en observe à la suite de brûlures ou de
traumatismes irréguliers. Pansements secs et humides, antiseptiques et asep-
tiques, poudres et pommades, — tout échoue contre les bourgeons charnus dont
l'épidermisation se fait avec une lenteur désespérante. Quant aux greffes épider-
miques ou à la Thiersch destinées à hâter la cicatrisation, on sait q u'elles ne réus-
sissent guère. D'où vient cet état de choses ?
M. Wagner, qui s'occupe de cette question dans le Centralblatt fur Chirurgie,
incrimine le pansement. A son avis, le pansement, quelle que soit la façon dont
il est fait, est toujours un pansement occlusif dont le principal effet est de rete-
nir sous le topique textile ou gras, ou pulvérulent, les sécrétions des i ourgeons
charnus ainsi que celles des glandes sudoripares et sébacées. Or, pour lui, cette
rétention réalise, sous le pansement, les conditions d'une chambre humide ou
d'une étuve, conditions éminemment propres à exalter la virulence des germes
et à stimuler la vitalité des bourgeons charnus.
Que faudrait-il donc pour amener la cicatrisation de ces plaies couvertes de
bourgeons charnus? Annihiler, ou du moins réduire au minimum l'action nocive du
pansement. Et c'est pour arriver à ce résultat que M. Wagner a eu l'idée de garder
le pansement (une poudre absorbante quelconque) pour la nuit seulement, et
d'exposer ensuite les plaies pendant toute la journée à l'action de l'air. Les ré-
sultats de ce traitement — pansement pour la nuit, exposition à l'air libre pen-
dant le jour — furent très satisfaisants.
« Le premier effet de celte exposition, nous dit M. Wagner, est une diminu-
tion de la sécrétion qui, bientôt, se tarit complètement. Les bourgeons se ré-
tractent, s'aplatissent et deviennent de moins en moins encombrants, cependant
que les bords indurés, infiltrés, taillés à pic, s'amincissent pour se continuer
insensiblement avec la surface de la plaie. Bientôt à leur niveau apparaît une
bordure épithéliale, une pellicule, dont la marche concentrique devient mani-
feste au bout de deux jours. En même temps, dans les parties centrales de la
plaie, un peu partout, se forment des îlots épidermiques provenant de l'épilhé-
lium des glandes sudoripares et sébacées, et qui constituent autant de centres de
cicatrisation. De jour en jour cette épidermisalion fait des progrès, si bien quo
pour des plaies larges comme la paume de la main, la cicatrisation est terminée
dans l'espace de huit à dix jours. Un délai plus grand est nécessaire quand il:
s'agit de vieux ulcères variqueux. »
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.82%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.82%.
- Auteurs similaires Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1"Paris, Sèvres, Saint-Cloud, Versailles, Saint-Germain, Fontainebleau, Saint-Denis, Chantilly : avec la liste des rues de Paris / par Paul Joanne... /ark:/12148/bd6t5774757r.highres La comédie à la cour : les théâtres de société royale pendant le siècle dernier, la duchesse du Maine et les grandes nuits de Sceaux, Mme de Pompadour et le théâtre des petits cabinets, le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon / Adolphe Jullien /ark:/12148/bd6t5773930r.highresFrance-Japon France-Japon /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "FranceJp0" Bibliothèque Rosalis (Toulouse) Bibliothèque Rosalis (Toulouse) /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "RsAlis000"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 46/68
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5691728q/f46.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5691728q/f46.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5691728q/f46.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5691728q/f46.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5691728q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5691728q
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5691728q/f46.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest