Titre : Revue internationale d'électrothérapie / par le Docteur Georges Gautier, ...
Éditeur : M. Maloine (Paris)
Date d'édition : 1903-12-01
Contributeur : Gautier, Georges (1857-19..). Directeur de publication
Contributeur : Larat, Jules (1857-19..). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860173r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6199 Nombre total de vues : 6199
Description : 01 décembre 1903 01 décembre 1903
Description : 1903/12/01 (VOL13,N6)-1904/01/31 (VOL13,N7). 1903/12/01 (VOL13,N6)-1904/01/31 (VOL13,N7).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5691728q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T42-32
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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. . REVUE INTERNATIONALE D'ÉLECTROTHÈRAPIE 199
la guérison définitive. Tout ee que l'on sait, c'est que les cicatrices se sont main-
tenues dans leur état. Il n'est, d'ailleurs, pas douteux que la méthode d'applica-
tion-doive encore être longtemps étudiée et subir-des modifications que peut
seule indiquer l'observation.'
■' On peut objecter à la méthode la difficulté d'application-qui résulte^ des prix
élevés du radium; évidemment, Il faut attendre que les progrès de l'industrie
chimique nous le donnent à meilleur compte. Les dangers qui sont signalés
n'ont rien d'inquiétant ; toute méthode nouvelle est sujette à des tâtonnements,
à des accidents dont on n'ehténd presque plus parler une fois qu'on sait manier
l'agent;
Le traitement du lupus par le radium présente un progrès très notable sur le
traitement photothérapique ; de plus, il est d'une application facile, fort simple,
non douloureux et d'un résultat relativement rapide. Le traitement pourra peut^
être encore être simplifié, et la guérison activée par les applications courtes et
répétées. ("Revue de thérapeutique, 15 oct. 1903.)
LES RAYONS RADIO-ACTIFS
Le radium, par M. LAVERUNE.
Lorsqu'un rayon de soleil traverse un prisme, il se décompose en rayons de
réfrangibilité variable : rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo, violet. Notre
rétine, sensible à ces couleurs de l'arc-en-ciel, les perçoit. Si, au delà des radia-
tions rouges, on place un thermomètre, sa température s'élève, nue plaque pho-
tographique placée en deçà du violet est impressionnée. Ces deux expériences et
nombre d'autres démontrent qu'il existe dans la lumière blanche des radiations
physiquement et chimiquement actives qui ne donnent pas à notre rétine une
impression de lumière.
Ces radiations ne sont pas les seules; certaines d'entre elles ont la propriété
de traverser les corps opaques. La transparence et l'opacité deviennent, à l'heure
actuelle, choses tout à fait relatives. Le verre est transparent pour les rayons
lumineux, il est opaque pour d'autres radiations. La plaque photographique ne
sera pas protégée par une lame de cuivre, de bois ou même de plomb contre
certaines radiations qui l'impressionneront à travers les enveloppes qui arrêtent
les rayons auxquels notre rétine est sensible.
Les rayons X ou rayons Roentgen .sont très connus aujourd'hui. Ils prennent
naissance dans une ampoule dans laquelle on a fait le vide presque parfait et qui
est traversée par une décharge électrique. En même lemps que les rayons X, qui
traversent nombre de corps opaques, prennent naissance des rayons étudiés
antérieurement à ces derniers, et qu'où a nommés rayons cathodiques; ce sont
même les rayons cathodiques qui donneraient naissance aux rayons X. Mais
n'anticipons pas sur les explications qui viendront après l'exposé des faits.
Ces radiations ne se distinguent pas seulement par le fait qu'elles impres-
sionnent ou non la rétine en traversant les corps opaques. Les rayons lumineux
se réfléchissent et se réfractent. Les rayons cathodiques et les rayons Roentgen
ne se réfléchissent ni no se réfractent, mais l'aimant agit sur les rayons catho-
diques et ne modifie pas la marche des rayons X.
la guérison définitive. Tout ee que l'on sait, c'est que les cicatrices se sont main-
tenues dans leur état. Il n'est, d'ailleurs, pas douteux que la méthode d'applica-
tion-doive encore être longtemps étudiée et subir-des modifications que peut
seule indiquer l'observation.'
■' On peut objecter à la méthode la difficulté d'application-qui résulte^ des prix
élevés du radium; évidemment, Il faut attendre que les progrès de l'industrie
chimique nous le donnent à meilleur compte. Les dangers qui sont signalés
n'ont rien d'inquiétant ; toute méthode nouvelle est sujette à des tâtonnements,
à des accidents dont on n'ehténd presque plus parler une fois qu'on sait manier
l'agent;
Le traitement du lupus par le radium présente un progrès très notable sur le
traitement photothérapique ; de plus, il est d'une application facile, fort simple,
non douloureux et d'un résultat relativement rapide. Le traitement pourra peut^
être encore être simplifié, et la guérison activée par les applications courtes et
répétées. ("Revue de thérapeutique, 15 oct. 1903.)
LES RAYONS RADIO-ACTIFS
Le radium, par M. LAVERUNE.
Lorsqu'un rayon de soleil traverse un prisme, il se décompose en rayons de
réfrangibilité variable : rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo, violet. Notre
rétine, sensible à ces couleurs de l'arc-en-ciel, les perçoit. Si, au delà des radia-
tions rouges, on place un thermomètre, sa température s'élève, nue plaque pho-
tographique placée en deçà du violet est impressionnée. Ces deux expériences et
nombre d'autres démontrent qu'il existe dans la lumière blanche des radiations
physiquement et chimiquement actives qui ne donnent pas à notre rétine une
impression de lumière.
Ces radiations ne sont pas les seules; certaines d'entre elles ont la propriété
de traverser les corps opaques. La transparence et l'opacité deviennent, à l'heure
actuelle, choses tout à fait relatives. Le verre est transparent pour les rayons
lumineux, il est opaque pour d'autres radiations. La plaque photographique ne
sera pas protégée par une lame de cuivre, de bois ou même de plomb contre
certaines radiations qui l'impressionneront à travers les enveloppes qui arrêtent
les rayons auxquels notre rétine est sensible.
Les rayons X ou rayons Roentgen .sont très connus aujourd'hui. Ils prennent
naissance dans une ampoule dans laquelle on a fait le vide presque parfait et qui
est traversée par une décharge électrique. En même lemps que les rayons X, qui
traversent nombre de corps opaques, prennent naissance des rayons étudiés
antérieurement à ces derniers, et qu'où a nommés rayons cathodiques; ce sont
même les rayons cathodiques qui donneraient naissance aux rayons X. Mais
n'anticipons pas sur les explications qui viendront après l'exposé des faits.
Ces radiations ne se distinguent pas seulement par le fait qu'elles impres-
sionnent ou non la rétine en traversant les corps opaques. Les rayons lumineux
se réfléchissent et se réfractent. Les rayons cathodiques et les rayons Roentgen
ne se réfléchissent ni no se réfractent, mais l'aimant agit sur les rayons catho-
diques et ne modifie pas la marche des rayons X.
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