Titre : Revue africaine : journal des travaux de la Société historique algérienne
Auteur : Société historique algérienne. Auteur du texte
Éditeur : Bastide (Alger)
Éditeur : Adolphe JourdanAdolphe Jourdan (Alger)
Éditeur : Jules CarbonelJules Carbonel (Alger)
Date d'édition : 1857-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328562033
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 31921 Nombre total de vues : 31921
Description : 01 juin 1857 01 juin 1857
Description : 1857/06/01 (A1,N5)-1857/06/30. 1857/06/01 (A1,N5)-1857/06/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient
Description : Collection numérique : Thème : Les échanges Collection numérique : Thème : Les échanges
Description : Collection numérique : Histoire et géographie Collection numérique : Histoire et géographie
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56890132
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC19-53
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
— 405 —
fois la même idée , mais en d'autres termes ; ces répétitions , ces
pléonasmes , ce parallélisme et ces assonnances sont intraduisibles
en français, et choqueraient, d'ailleurs, notre bon goût. Je me
suis pourtant tenu , dans ma version, aussi près du texte arabe
que possible.
Le bey Mohammed , ordinairement désigné par les Arabes sous
le nom de Mohammed'Lekh'al (le Noir), et qui, par ses brillantes
qualités et ses nombreux faits d'armes , mérite le surnom glorieux
de Mohammed le Grand, était fils d'un bey de Titeri, appelé
Osman le Kurde.
Son père avait d'abord été caïd de Miliana et. plus tard , nommé
au gouvernement de la province de Titeri.
Les Beys de cette province étaient considérés comme les digni-
taires les plus élevés après le Dey. Ils avaient le pas sur tous leurs
collègues dans les cérémonies publiques. Les Turcs avaient voulu
que le territoire soumis le premier à leur puissance fût administré
par un fonctionnaire occupant le premier rang après le représenta nt
de l'autorité souveraine.
Le territoire de la province de Titeri était peu étendu . en com-
paraison de celui qui formait les Beyliks de l'Est »;t de l'Ouest.
Le nombre des ra'yas, les ressources du pays, les produits des
impôts étaient moindres que partout ailleurs. Les Beys sans rési-
dence fixe, trop voisins d'Alger et, pour ainsi dire, sous les regards ,
du Dey, s'y sentaient peu à Taise. Us ne pouvaient s'y créer, en
peu de temps , une de ces fortunes énormes qui, dans un pays de vé-
nalité , consolidaient la puissance et faisaient tolérer tous les excès.
Aussi, malgré une préséance toute honorifique , les Beys de Titeri
échangeaient volontiers leur poste contre une nomination de Bey de
l'Est ou de l'Ouest. Osman le Kurde aurait sans doute sollicité bien-
tôt ce déplacement pour lui-même ; en attendant, pour augmenter
ses ressources pécuniaires, dans le cas où il lui faudrait, acheter la
faveur du divan , il faisait expédition sur expédition contre les tri-
bus toujours turbulentes de ces contrées, et leur imposait des con-
tributions considérables. Il était d'ailleurs d humeur guerrière et
impatient du repos; à force de guerroyer, il finit par êlre tué
dans une r'azia dirigée contre les Oulâd Nml.
fois la même idée , mais en d'autres termes ; ces répétitions , ces
pléonasmes , ce parallélisme et ces assonnances sont intraduisibles
en français, et choqueraient, d'ailleurs, notre bon goût. Je me
suis pourtant tenu , dans ma version, aussi près du texte arabe
que possible.
Le bey Mohammed , ordinairement désigné par les Arabes sous
le nom de Mohammed'Lekh'al (le Noir), et qui, par ses brillantes
qualités et ses nombreux faits d'armes , mérite le surnom glorieux
de Mohammed le Grand, était fils d'un bey de Titeri, appelé
Osman le Kurde.
Son père avait d'abord été caïd de Miliana et. plus tard , nommé
au gouvernement de la province de Titeri.
Les Beys de cette province étaient considérés comme les digni-
taires les plus élevés après le Dey. Ils avaient le pas sur tous leurs
collègues dans les cérémonies publiques. Les Turcs avaient voulu
que le territoire soumis le premier à leur puissance fût administré
par un fonctionnaire occupant le premier rang après le représenta nt
de l'autorité souveraine.
Le territoire de la province de Titeri était peu étendu . en com-
paraison de celui qui formait les Beyliks de l'Est »;t de l'Ouest.
Le nombre des ra'yas, les ressources du pays, les produits des
impôts étaient moindres que partout ailleurs. Les Beys sans rési-
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bus toujours turbulentes de ces contrées, et leur imposait des con-
tributions considérables. Il était d'ailleurs d humeur guerrière et
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