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- LISTE DES CARTES
- A) Hors texte, en couleurs:
- Carte économique du Haut-Tell au 1/50.000 e avec répartition des types de régions naturelles.
- B) Dans le texte, en noir:
- .......... Page(s) .......... 8
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- .......... Page(s) .......... 349
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- FIGURES DANS LE TEXTE
- TABLEAUX HORS TEXTE
- 1. Tableau des pluies à Mactar et dans le Haut-Tell.
- 2. Tableau des pertes d'animaux causées par la neige en 1906.
- TABLE DES MATIERES
- .......... Page(s) .......... I-XIV
- INTRODUCTION
- CHAPITRE PREMIER Le Tell Tunisien, ses Divisions et ses Limites
- I. LA FRIGUIA, LE TELL ET LES GRANDES DIVISIONS NATURELLES DE LA TUNISIE. - 1° Ifriqia et Friguia: Diverses significations du mot Ifriqia dans les auteurs arabes. La Friguia chez les voyageurs européens et chez les indigènes. La Friguia lato sensu et la Friguia propre. - 2° Tell, Sahel et Sahara: sens réel du vocable "tell". Les sols agricoles de Tunisie. Les origines du terrain tell. Influence essentielle du climat. Les sraouate. Définition du Tell. Identité de la Friguia et du Tell. Sens du mot "Sahel". La zone sahélienne. Signification et extension du terme "Sahara". - 3° Les grandes divisions rationnelles: Tell, Steppe, Désert. La deuxième zone de Berbérie dans Hérodote et Ibn Khaldoun. Critique de l'expression "Hauts Plateaux". Nécessité de lui substituer le terme de Steppe. Combinaison des régions distinguées par les indigènes avec les autres éléments de différenciation
- .......... Page(s) .......... 22-33
- .......... Page(s) .......... 33-50
- PREMIERE PARTIE LA NATURE PHYSIQUE DU HAUT TELL
- CHAPITRE DEUXIEME Multiplicité et Différenciation des petites Régions naturelles
- CHAPITRE TROISIEME Vue générale du Haut-Tell: la partie située en Friguia
- CHAPITRE QUATRIEME Vue générale du Haut-Tell: la partie située hors de la Friguia
- CHAPITRE CINQUIEME Variabilité du climat
- CHAPITRE SIXIEME Le régime des eaux
- CHAPITRE SEPTIEME La vie végétale et animale
- DEUXIEME PARTIE LES POPULATIONS ET LEUR VIE
- CHAPITRE HUITIEME Coup d'oeil sur les vicissitudes des tribus et des villes
- CHAPITRE NEUVIEME Les groupements ethniques et religieux
- CHAPITRE DIXIEME L'exploitation du pays par les indigènes
- CHAPITRE ONZIEME Les mouvements de la population indigène
- CHAPITRE DOUZIEME L'habitat des Populations indigènes
- CHAPITRE TREIZIEME Les Européens dans le Haut Tell
- .......... Page(s) .......... 425-446
- .......... Page(s) .......... 446-460
- IV. LES CENTRES RECENTS. - 1° Camps militaires et villages administratifs: Souk-el-Djema. Mactar, sa création, son développement. - 2° Centres miniers et Gares: la population minière. Comment elle s'abrite. Le village de Zrissa. Tableau de la population des principales mines par nationalités. Importance des agglomérations minières dans le total de l'effectif des Européens. Prépondérance des étrangers. Le village de Gafour. Caractère exclusif de ces centres. - 3° Les Marchés: répartition et importance des marchés du Haut-Tell. Valeur commerciale de la zone des plaines centrales. Déplacements de souks. Création spontanée de villages autour des marchés. Leur fragilité. Les villages d'Ebba-Ksour, du Sers et de Siliana. Les noms des marchés: explication des termes Sicca Veneria et Thibursicum.
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séinite offraient une base exclusivement ethnique et par suite
de l'extrême dispersion de leurs membres ils constituaient une
mosaïque des plus bariolées. Reaucoup cle tribus ne possé-
daient pas de domaine propre. Le caïd des Drid avait une foule
cle dépendants, mais pas un pouce cle territoire administratif
spécial. Les Arab-Majour du Haut-Tell obéissaient à un caïd
résidant à Réja. Les villages cle Kalaat-Senane et d'EUès rele-
vaient du caïdat clu Kef, mais en étaient séparés par d'autres
caïdats.Le caïdat cle Kessera-Oulecl-Yahia se déchirait en deux
tronçons distincts entre lesquels sur toute la longueur du Serdj
s'étendaient les Ouled-Aoun. Les Ouled-Mraboth situés chez
les Ouled-Ayar-Dahara ressortissaient des Ouled-Yahia, etc.
Certains cheikhs se glorifiaient cle plus de contribuables que
tel ou tel caïd. D'autres, en revanche, n'en comptaient que
quelques douzaines.
Le Gouvernement, du Protectorat s'attacha à mettre de l'or-
dre dans ce chaos. Au lendemain de l'occupation, le Haut-Tell
et ses abords furent divisés en Cercles militaires ayant leurs
sièges à Téboursouk, au Kef, sur la Hamaclat des Ouled-Ayar,
à Djilma et à. Fériana (1). Peu après on organisa des Contrôles
civils. L'agent consulaire cle France au Kef devint, en novem-
bre 1884, Contrôleur civil faisant fonction cle Vice-Consul. En
décembre 1886 est institué le Contrôle civil de Mactar. En août
1895, le caïdat cle Téboursouk est érigé en annexe du Contrôle
du Kef et le Bureau cle Renseignements militaire qui cle Fé-
riana surveillait les Fréchich s'efface devant un Contrôle ci-
vil dit cle Kasserine, bien que sont siège fût à Fériana. Cette
circonscription s'augmente en décembre des Majeur ôtés au
Contrôle cle Kairouan et transporte provisoirement, en 1896,
son chef-lieu à Thala qui devient capitale officielle en 1897. En
même temps, à partir cle 1887, on remolaca cle plus en plus les
circonscriptions ethniques indigènes par des circonscriptions
territoriales et on restreignit leur nombre. Les seize groupes
autonomes que renfermait en 1887 le Contrôle du Kef ne com-
prenaient pas moins de 250 cheikhats. En 1901 cette quantité
était réduite à 3 caïdats et 65 cheikhats et ces derniers, dotés
(1) A Fériana il y avait une annexe clu Cercle cle Galsa.
séinite offraient une base exclusivement ethnique et par suite
de l'extrême dispersion de leurs membres ils constituaient une
mosaïque des plus bariolées. Reaucoup cle tribus ne possé-
daient pas de domaine propre. Le caïd des Drid avait une foule
cle dépendants, mais pas un pouce cle territoire administratif
spécial. Les Arab-Majour du Haut-Tell obéissaient à un caïd
résidant à Réja. Les villages cle Kalaat-Senane et d'EUès rele-
vaient du caïdat clu Kef, mais en étaient séparés par d'autres
caïdats.Le caïdat cle Kessera-Oulecl-Yahia se déchirait en deux
tronçons distincts entre lesquels sur toute la longueur du Serdj
s'étendaient les Ouled-Aoun. Les Ouled-Mraboth situés chez
les Ouled-Ayar-Dahara ressortissaient des Ouled-Yahia, etc.
Certains cheikhs se glorifiaient cle plus de contribuables que
tel ou tel caïd. D'autres, en revanche, n'en comptaient que
quelques douzaines.
Le Gouvernement, du Protectorat s'attacha à mettre de l'or-
dre dans ce chaos. Au lendemain de l'occupation, le Haut-Tell
et ses abords furent divisés en Cercles militaires ayant leurs
sièges à Téboursouk, au Kef, sur la Hamaclat des Ouled-Ayar,
à Djilma et à. Fériana (1). Peu après on organisa des Contrôles
civils. L'agent consulaire cle France au Kef devint, en novem-
bre 1884, Contrôleur civil faisant fonction cle Vice-Consul. En
décembre 1886 est institué le Contrôle civil de Mactar. En août
1895, le caïdat cle Téboursouk est érigé en annexe du Contrôle
du Kef et le Bureau cle Renseignements militaire qui cle Fé-
riana surveillait les Fréchich s'efface devant un Contrôle ci-
vil dit cle Kasserine, bien que sont siège fût à Fériana. Cette
circonscription s'augmente en décembre des Majeur ôtés au
Contrôle cle Kairouan et transporte provisoirement, en 1896,
son chef-lieu à Thala qui devient capitale officielle en 1897. En
même temps, à partir cle 1887, on remolaca cle plus en plus les
circonscriptions ethniques indigènes par des circonscriptions
territoriales et on restreignit leur nombre. Les seize groupes
autonomes que renfermait en 1887 le Contrôle du Kef ne com-
prenaient pas moins de 250 cheikhats. En 1901 cette quantité
était réduite à 3 caïdats et 65 cheikhats et ces derniers, dotés
(1) A Fériana il y avait une annexe clu Cercle cle Galsa.
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