Presse et revues
4 pages
Titre : Le Stade : organe du Stade roubaisien : journal hebdomadaire
Auteur : Stade roubaisien. Auteur du texte
Éditeur : (Roubaix)
Date d'édition : 1913-01-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328723719
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60 Nombre total de vues : 60
Description : 24 janvier 1913 24 janvier 1913
Description : 1913/01/24 (A1,N18). 1913/01/24 (A1,N18).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5669041t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65770
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
PREMIÈRE ANNÉE — ^o 18
VENDREDI 24 JANVIER 1943
CARNET DE DEUIL
Samedi dernier ont eu lieu les funérailles de M. André
Heyndrickx-Ternynck, patron de notre ami Georges Lueq,
décédé le 35 janvier courant, en notre ville.
M. André Heyndrickx a donné trop de preuves de sa
sportivité et de sa bienveillance envers notre Club, pour
que nous ne soulignions point, comme il convient, ce dou-
loureux événement, qui enlève au. Stade un ami sincère et à
notre camarade Lucq, un patron respectueusement regretté.
Nous prions Madame André Heyndrickx-Ternynck, sa
veuve, de bien' vouloir agréer l'hommage de nos sentiments
attristés.
Résultats lies Matches ûu Dimanche 19 Janvier 1913
Victoire sur toute la ligne
La journée du 19 janvier 1913, marquera dans les annales
du Stade. Rarement, en effet, on a pu enregistrer dans notre
Club un succès aussi complet que celui de toutes nos équipes
dimanche. Cinq équipes sur 6 ont triomphé marquant
26 buts ebntre 16 dans là journée ! Ce n'est évidemment pas
un record! D'autres que nous ont totalisé dans une même
journée des résultats beaucôu'p plus élpgieux, mais il est
vrai.de dire que ceux-là 7 comptent dans leurs, équipes infé—
rieures nombre de vieilles gloires qui, avec le poids, ont
sur les jeunes l'énorme supériorité d'une longue et savante
pratiqué, - souvent même —V et il n'est pas rare de le cons-
tater: —-: ces 'unités antiques (!) forment exclusivement
lesdites équipes.
Nous n'en sommespas là! Tous nos: «onze » sont formés
de débutants* de petits jeunes gens pleins de bonne
> volonté certes, mais incapables de combler par celle-ci,
l'écart de classe qù'is les sépare des joueurs précités, et"
c'est ainsi que soûvéntës fois, nous enregistrons des défaites
qui, n'étaient ces considérations, : seraient complètement
démoralisatrices et assez 'cuisantes pour nous porter à
«laisser ça là.., » ',"','.
Nous né-nous en frappons pas, sachant bien que l'avenir
^st'ati.ix jeunes et-que notre temps viendra!
" ; &. T. (à tousses matches). ;,
. s STADE ROUBAISIEN (I),
bat UNION SPORTIVE DE MALO LES BAINS (I)
par S buts à 2, à Malo
Nous ne publierons pas de compte-rendu de ce match.
D'autres que nous ■— journaux politiques et spéciaux ■— s'en
étant charge dès le lendeuain ou depuis. Aussi nous borne-
rons-nous à émettre quelques idées générales et. quelques,
considérations qui n'ont pas été données.'
Tout d'abord, nous partîmes avec 12 équipiers, qu'accom-
pagnaient MM. Baltus, Louis Honoré et Lazon. Spriet
manquait à l'appel et cela n'était pas fait pour nous ras-
surer : Calais et le R.C.R. ayant manqué d'y laisser précé-
demment leurs trois points.
Notre pessimisme, heureusement, était déplacé. Nous
abordâmes le match avec confiance et dans un état corporel
excellent. -Nous perdîmes le toss et le vent qui soufflait
violemment fut pendant les 45 premières minutes l'allié de
Malo. La mi-temps survint sur le score de 2 à 2; avec le vent
contre, ce n'était déjà pas si mal.
Nous commençons la seconde dans d'excellentes dispo-
sitions matérielles et morales et des intentions belliqueuses
dont l'U.S.M.B: eut par trois fois à se plaindre. Dans la 1
première mi-temps Lazon et Leclercq avaient marqué cha-
cun un but, les autres avants ne voulurent pas être en
reste et de dépit Lacoste rentra même à 250 mètres — par-
don à 25"mètres -—" un but.'quë le keeper malouin. n'aperçut
que quand on le pria d'aller rechercher la balle derrière -
les filetsJ.. :.: : /
Nous 'rentrâmes même un' sixième but que Maurice
Màertens, l'arbitre, (occupé à batailler avec' un grain de
sable logé dans l'oéil): né -voulut rien savoir pour nous
accorder.;'':'. •■■■'•■ V". v;.'.' .v';':; '•. ■'"'"'V.'■■•■ ^ ;■•■■ ■' •
Et nous revînmes avec' le record contre Malo, là victoire,
les trois points, l'arbitre... -et le sourire!
C'était plus qu^il n'en fallait!
STADE R0UBAIS1EN; (II).,
Bât FOOTBALL-CLUB DÉS SPORTS (II)
par 9 buts à 0
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Le Stade encore qu'incomplet et jouant sur terrain
adverse a disposé comme il'l'a voulu de l'équipe seconde:
diiJ.C. S. E.;, bien . que celui-ci ait quitté le terrain
15 minutes av,ant la fin. , ,
Rien à dire de ce match à qui le proverbe précité s'appli-
que judicieusement. ■■•.'.
VENDREDI 24 JANVIER 1943
CARNET DE DEUIL
Samedi dernier ont eu lieu les funérailles de M. André
Heyndrickx-Ternynck, patron de notre ami Georges Lueq,
décédé le 35 janvier courant, en notre ville.
M. André Heyndrickx a donné trop de preuves de sa
sportivité et de sa bienveillance envers notre Club, pour
que nous ne soulignions point, comme il convient, ce dou-
loureux événement, qui enlève au. Stade un ami sincère et à
notre camarade Lucq, un patron respectueusement regretté.
Nous prions Madame André Heyndrickx-Ternynck, sa
veuve, de bien' vouloir agréer l'hommage de nos sentiments
attristés.
Résultats lies Matches ûu Dimanche 19 Janvier 1913
Victoire sur toute la ligne
La journée du 19 janvier 1913, marquera dans les annales
du Stade. Rarement, en effet, on a pu enregistrer dans notre
Club un succès aussi complet que celui de toutes nos équipes
dimanche. Cinq équipes sur 6 ont triomphé marquant
26 buts ebntre 16 dans là journée ! Ce n'est évidemment pas
un record! D'autres que nous ont totalisé dans une même
journée des résultats beaucôu'p plus élpgieux, mais il est
vrai.de dire que ceux-là 7 comptent dans leurs, équipes infé—
rieures nombre de vieilles gloires qui, avec le poids, ont
sur les jeunes l'énorme supériorité d'une longue et savante
pratiqué, - souvent même —V et il n'est pas rare de le cons-
tater: —-: ces 'unités antiques (!) forment exclusivement
lesdites équipes.
Nous n'en sommespas là! Tous nos: «onze » sont formés
de débutants* de petits jeunes gens pleins de bonne
> volonté certes, mais incapables de combler par celle-ci,
l'écart de classe qù'is les sépare des joueurs précités, et"
c'est ainsi que soûvéntës fois, nous enregistrons des défaites
qui, n'étaient ces considérations, : seraient complètement
démoralisatrices et assez 'cuisantes pour nous porter à
«laisser ça là.., » ',"','.
Nous né-nous en frappons pas, sachant bien que l'avenir
^st'ati.ix jeunes et-que notre temps viendra!
" ; &. T. (à tousses matches). ;,
. s STADE ROUBAISIEN (I),
bat UNION SPORTIVE DE MALO LES BAINS (I)
par S buts à 2, à Malo
Nous ne publierons pas de compte-rendu de ce match.
D'autres que nous ■— journaux politiques et spéciaux ■— s'en
étant charge dès le lendeuain ou depuis. Aussi nous borne-
rons-nous à émettre quelques idées générales et. quelques,
considérations qui n'ont pas été données.'
Tout d'abord, nous partîmes avec 12 équipiers, qu'accom-
pagnaient MM. Baltus, Louis Honoré et Lazon. Spriet
manquait à l'appel et cela n'était pas fait pour nous ras-
surer : Calais et le R.C.R. ayant manqué d'y laisser précé-
demment leurs trois points.
Notre pessimisme, heureusement, était déplacé. Nous
abordâmes le match avec confiance et dans un état corporel
excellent. -Nous perdîmes le toss et le vent qui soufflait
violemment fut pendant les 45 premières minutes l'allié de
Malo. La mi-temps survint sur le score de 2 à 2; avec le vent
contre, ce n'était déjà pas si mal.
Nous commençons la seconde dans d'excellentes dispo-
sitions matérielles et morales et des intentions belliqueuses
dont l'U.S.M.B: eut par trois fois à se plaindre. Dans la 1
première mi-temps Lazon et Leclercq avaient marqué cha-
cun un but, les autres avants ne voulurent pas être en
reste et de dépit Lacoste rentra même à 250 mètres — par-
don à 25"mètres -—" un but.'quë le keeper malouin. n'aperçut
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Nous 'rentrâmes même un' sixième but que Maurice
Màertens, l'arbitre, (occupé à batailler avec' un grain de
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Et nous revînmes avec' le record contre Malo, là victoire,
les trois points, l'arbitre... -et le sourire!
C'était plus qu^il n'en fallait!
STADE R0UBAIS1EN; (II).,
Bât FOOTBALL-CLUB DÉS SPORTS (II)
par 9 buts à 0
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Le Stade encore qu'incomplet et jouant sur terrain
adverse a disposé comme il'l'a voulu de l'équipe seconde:
diiJ.C. S. E.;, bien . que celui-ci ait quitté le terrain
15 minutes av,ant la fin. , ,
Rien à dire de ce match à qui le proverbe précité s'appli-
que judicieusement. ■■•.'.
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