Presse et revues
4 pages
Titre : Le Stade : organe du Stade roubaisien : journal hebdomadaire
Auteur : Stade roubaisien. Auteur du texte
Éditeur : (Roubaix)
Date d'édition : 1912-11-22
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328723719
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 novembre 1912 22 novembre 1912
Description : 1912/11/22 (A1,N10). 1912/11/22 (A1,N10).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56690353
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-65770
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
PREMIÈRE ANNÉE — N» iO VENDREDI 22 NOVEMBRE 191*
à 2'heures■ if/'4 tires précises
MATCH D B C H A^* I@1SI:p AT
TERRAIN M S, >R-$ W OiWonnier)
Arbitre : M GhVANDEVEAGATE.
"LA; 'SAISON iy ASSQCIATION ■
;; (Siaite)
On. ne peut se rappeler sans étonnement que là Ligue
entre seulement dans sa troisième année d'existence et
qu'elle comptait seulement deux clubs, le Cercle Athlétique
de ,Paris et l'TJnion. Sportive Suisse, lorsque; ce pauvre
:Oàizàc; Mac Oabe,. V'aury, Henri Beau, Robert Desmarets
:ët Michel Fontaine, la fondèrent pour renouer les relations
internationales que la fameuse gaffe avait fait définitive-
ment perdre à TII. S, F. S. A.' '
/D'ailleurs, l'idée des fondateurs de la Ligue était plus
large encore. Ils voulaient aussi avoir une Ligue q.uij. tout
comme en Angleterre, ne s'occupât que du seul football-
association et que ce ne fussent pas dés dirigeants du
croquet ou, pour parler plus sérieusement, dé la course à
pièd;et du tennis qui puissent gouverner,souverainement les
fervents du ballon rond.
Il faut croire d'ailleurs que l'idée n'était pas si mauvaise
et qu'elle fut bien, défendue, puisqu'à la fin de la première
année, la Ligue comptait dix-huit clubs sous son drapeau.
. A ;la vérité,, cette première année n'avait pas: été ultra
sensationnelle, surtout en ce qui concernait la qualité des
équipés, et notamment de l'équipe, de sélection. Le graM
Tecrûtenierit manquait; encore,
Mais il' devait se faire beaucoup plus large dès là secondé
année, c'est-à-dire pendant la dernière saison; qui voyait
la Ligue commencer avec vingt-huit clubs.
Le contact permanent avec les grandes équipes étrangè-
res, la bonne entente avec les autres; groupements du
Comité interfédéral, tout çelàipermit à'laLiguent à l'équipe
de "France du .0. F î. d'accomplir cette fois des progrès
énormes qui nous valurent enfin les premiers succès intêr-
> nationaux, vraiment,.-....^t^làssàiits^^le.^p^r^^ranplej la
victoire de■ l'a. France sur l'Italie, sur le spï italien^ après
une magnifique bataille qui fit vivre quelques minutes
d'angoisse peu ordinaire à tous les spectateurs transalpins*
venus avec la conviction d'assister au triomphe des couleurs
nationales.
Cette année, la-Ligue qui, avec lés patronages, sera
\" encore là principale force du C. F. ï., ouvre sa saison aVec
42 clubs adhérents;
Son programme particulier est. très riche en promet
puisque, sans parler des. matchès nationaux, elle doit sUc- '
cessivement màtcher son équipe de sélection contre l'équipe •
de sélection dés grandes villes suivantes : Bruxelles, Colo-
gne,. Berlin, Londres et Turin. D'autre part, ses principaux
clubs rencontreront dé nombreux clubs anglais, belges*
allemands, etc.
lien sera d'ailleurs de môme pour les principales équipes
. des Patronages. Et, de cette façon, par ce contact perma-
nent avec les grands joueurs de football, la.qualité de nos
hommes montera, elle aussi. Il faut pratiquer contré plus
fort que soi pour faire des progrès.
S'il n'y a pas entente, que fera l'IJ. S. F. S. A-?
Toiit l^ntérêt dé sa saison se concentrera ùnef ois de plus
sur son championnat de France. C'est dire que ce sera
encore le piétinement sur place.
Côté international, èh bien ! ce seront encore îès deux seuls
matches possibles, contré l'équipe des puristes britanni-
ques, isolés, eux aussi, dans leur île, et contre la fameuse
équipe de Catalogne.
Au fond, c'est un peu-maigre^ et vois-tu, bonne Uv S. F.
S. A., dont je fais partie, si j'étais roi... non; si j'étais toi,
je ne m'entêterai pas plus longtemps.
La plus grande erreurj c'est de persister dans: une erreur l
à 2'heures■ if/'4 tires précises
MATCH D B C H A^* I@1SI:p AT
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qu'elle comptait seulement deux clubs, le Cercle Athlétique
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:Oàizàc; Mac Oabe,. V'aury, Henri Beau, Robert Desmarets
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/D'ailleurs, l'idée des fondateurs de la Ligue était plus
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comme en Angleterre, ne s'occupât que du seul football-
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fervents du ballon rond.
Il faut croire d'ailleurs que l'idée n'était pas si mauvaise
et qu'elle fut bien, défendue, puisqu'à la fin de la première
année, la Ligue comptait dix-huit clubs sous son drapeau.
. A ;la vérité,, cette première année n'avait pas: été ultra
sensationnelle, surtout en ce qui concernait la qualité des
équipés, et notamment de l'équipe, de sélection. Le graM
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Cette année, la-Ligue qui, avec lés patronages, sera
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42 clubs adhérents;
Son programme particulier est. très riche en promet
puisque, sans parler des. matchès nationaux, elle doit sUc- '
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de sélection dés grandes villes suivantes : Bruxelles, Colo-
gne,. Berlin, Londres et Turin. D'autre part, ses principaux
clubs rencontreront dé nombreux clubs anglais, belges*
allemands, etc.
lien sera d'ailleurs de môme pour les principales équipes
. des Patronages. Et, de cette façon, par ce contact perma-
nent avec les grands joueurs de football, la.qualité de nos
hommes montera, elle aussi. Il faut pratiquer contré plus
fort que soi pour faire des progrès.
S'il n'y a pas entente, que fera l'IJ. S. F. S. A-?
Toiit l^ntérêt dé sa saison se concentrera ùnef ois de plus
sur son championnat de France. C'est dire que ce sera
encore le piétinement sur place.
Côté international, èh bien ! ce seront encore îès deux seuls
matches possibles, contré l'équipe des puristes britanni-
ques, isolés, eux aussi, dans leur île, et contre la fameuse
équipe de Catalogne.
Au fond, c'est un peu-maigre^ et vois-tu, bonne Uv S. F.
S. A., dont je fais partie, si j'étais roi... non; si j'étais toi,
je ne m'entêterai pas plus longtemps.
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