Presse et revues
8 pages
Titre : La Chanson : revue mensuelle : archives de la chanson : écho des sociétés lyriques / rédacteur en chef : L.-Henry Lecomte ; directeur-gérant : A. Patay
Éditeur : Librairie ancienne et moderne A. Patay (Paris)
Date d'édition : 1880-12-12
Contributeur : Lecomte, Louis-Henry (1844-1914). Éditeur scientifique
Contributeur : Patay, Adolphe (1825-1923). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32739946f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 675 Nombre total de vues : 675
Description : 12 décembre 1880 12 décembre 1880
Description : 1880/12/12 (A3,N31). 1880/12/12 (A3,N31).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5668360w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-2235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
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ËÂ^&ÏÈNS©!!!
CHROppflK;Ç01iCEpS ■
Eldorado. — Les répétitions de la revue de fin
d'année, pour laquelle plusieurs engagements ont
été contractés, viennent de .commencer.- Elles peu^'<
vent être menées sans hâte, car le spectacle actuel
attire tous les soirs une foule nombreuse.
On applaudit Coco Bel-oeil, joué avec une verve ir- ,
résistible par Perfih,''Gaillard,' Antqny et Mme L.
Roland, ainsi que les chansons interprétées aveeau-
tant de talent que de succès par Mlles Amiati (la
Chanson d'autrefois, le Bon temps), Borma.ive-{Une
femme timide, Mon père,était gendarme), Juana (Sous
un tableau, Te souviens-tu 'ma belle ?), MM. Mathieu
(Je l'suis), Ducastel (l'Homme aux. grands iras], Vic-
torin Armand, etc.: ■■ : . > '■< ■ ."..
Scala.— Jules Quidaht, l'auteur bien connu de
tant de gracieuses mspirâtionSi;. vient d'obtenir .un
nouveau et très légitime succès, avec Pat/sans,, '■, res-
tez paysans, paroles de Fuc'hs. Cette chanson, d'une
couleur rustique très réussie, et d'où le. charme mé-
lodique n'est point exelu, est magistralement inter-
prétée par Mme Kaiser., que'le public rappelle tous
les soirs. — Vialla lâchante également avee beau-
coup de succès au grand coneert de là rue de Lyon.
Grand concept Parisien. — Ainsi que nous
l'avons annoncé, la première représentation de la
revue Pstl Pst! Pst! de MM. *E. -Hérmil et A. Nuinôs,
a eu lieu le 2 courant.
Nous n'essaierons pas de faire l'analyse de cette
pièce ; une revue est toujours... une-revue. La seule
grande difficulté consiste, àiamener le défilé despriu-
cipaux faits de l'année, sans se servir du compère
traditionnel. Les auteurs ont su s'en passer et ont
employé un procédé plus ingénieux. Accompagnée
du temps, l'année 1880 va franchir la barrière qui
conduit à l'éternité, lorsque le douanier de garde lui
demande si elle n'a rien à déclarer. Le Temps • dé-
boucle alors les valises et L'on entre dans l'action.
Les auteurs ont fait une revue amusante, gaie et
bourrée — trop bourrée même, — de rondeaux et de
couplets très spirituels.
L'interprétation est "excellente.
Le petit Norbert est charmant en gommeux et
compose fort bien le personnage de Bazile, en com-
pagnie de MM. Révalet Brunin.
Ce trio de tartuffes qui produit beaucoup d'effet
est un des principaux clous de la revue.
M. Pacra détaille le rondeau du VieilHôteldes Postes
avee tout le talent et la finesse qu'on lui eonnait. M.
Teste, compère malgré toi, tient fort bien son rôle
de douanier.
MM. Farville et Marquetty sont très amusants
dans les différents personnages qu'ils représentent.
N'oublions pas non plus M. Berger qui, en Temps,
l'ait le déballage du bagage de l'année 1880.
Mme Deniay représente la femme du docteur Tan-
ner et chante le pot-pourri de BibicJie avec beaucoup
d'entrain.
Le rôle de l'année 1880 est joué avee autorité par
Mlle Albertine Fabre. Mme Dubrée est charmante
dans ses rondeaux du Taquin et de la Chanson à dic-
tion.
Citons aussi Mmes Clotilde, Satler, Petit et Dalby,
qui se font remarquer dans des rôles secondaires.
Les costumes, dessinés par M. Bournay et exécutés
par la maison Landolf, sont fort beaux.
- Le décor de la place de la-République, avec sa sta-
tue, brossé par M. Bournay, déjà nommé, est splen-
clide, mais l'exiguité de. la scène lui empêche de
rendre tout l'effet qu'il devrait faire.
Les différents compositeurs qui ont signé la mu-
sique se nomment: Massage, F. Barbier, Thony et
Tefte. ')-"??'"?■<■) r""j:f\ j /"?)' f f\
\ Folieis Sàii^-lfljatrtin.i—j'Là: prerâière repré-
sentation .de. là lèrm'Ouvrons. Ûoeïl},&ét& donnée sa-
medi dernier.
La pièce débute par un scandale :
s-wL&iPégi'Sseur-annence au public que l'artiste belge
qui devait jouer le rôle du compère vient de rompre
son engagement, et que, par conséquent, la revue ne
peut être représentée. Un marchand de fromages, de
Bruxelles,, qui sStWuvé dâns:;la[sallè, en attendant
le-d-épart, du train de minuit, s'offre ;pour remplacer
le. pflmpère-absemt. rSa.;propositi«n iest,.acceptée' -etrle-
tquKest-jaué: f;:fîAjji^ï?: :: '•'•'■ YiY-V ■ Y '; vin
"MM. Bôrde.t 'èt'ËYÂùpto' ont écrit plusieurs'ron-
deaux et couplets fort bien tournés, ;parmi lesquels
nous citerons: Un coup de balai, la Marseillaise fémi-
nine, Il est en plâtre, et deux ou trois autres encore,
comme étant les plus saillants. La musique entraî-
nante de M; Ch. Lefay a-beaucoup contribué au. suc-
cès de ces différents morceaux.
Le cinquième tableau, la nuit du k décembre, et
le sixième, la place de la République le 'jour du 14 '
juillet, ont produit.un ■ effet 'me^eiUèùxJ'et^pnt été
redemandés trois fois., Au.dernierirappélVIes noms
des auteurs ont été acclamés par une salve d'applau-
dissements. ■ -: ■--:.. :::-;;v::xJ
Il ne nous reste maintenant-'qu'à adresser nos sin-
cères félicitations à'Mlle d'Èstrée qui a appris-le rôle
de. la Folie Saint^Martin en. deux jours,-, et qui l'a
joué sans défaillance ;', à M.- ATbeTti;^
un , compère très amusant ; à Mme. Riyoire qui a
chanté la Marseillaise féminine avec '•entrain ; puis,
à MM. Denneville,-Darville,/Fernand Kelrn ; à Mmes
Domergûe, Hémar, Roger," Bétly, etc.,etc., ainsiqu'à
une quantité de charmantes; personnes, aux formes
plus ou moins arrondies, qui ne craignent - pas de
montrer... qu'elles ont été vaccinées. 'xvY--'"^'-" Y"
Un dernier mot. sur les, costumes.de là maison
■Landolf, qui sont superbes, ainsi que sur les décors
brossés par M. Cornil", et. dont "plusieurs, sont d'un
effet saisissant. ":. . "'' " '-"•"-- ■"■■'-'-"- -..-"■
Le Coïjcért dé la Pépinière est un des plus
suivis et des mieux fréquentés ;.cela .tient au quar-
tier et au voisinage de la garé Saint-Lazare.-Il -faut
dire que la Pépinière est autant théâtre que con-
cert; les meilleures pièces en un acte du.répertoire
dramatique, y sont représentées par dès artistes
aimés du public. La salle, est coquette et fraîche-
ment décorée ; ajoutez à cela un programme choisi
et varié, voire même des créations : A ta santé.
Frangin! de 0. Pradels et F. Barbier. La famille à
Camille, de E. Durafour, interprétées par Gaudieux;
Entre les. deux mon coeur balance., tyrolienne de
E. Durafour' et X Barbier, chantée par.. Luidgi.
Mme Victorine Ben tient un nouveau'succès avec:
Je remporte la pendule; et M. Albin avec: Etes-vous
comme moi"!- paroles de L.-Henry Lecornte,.musique
dé Jules. Raux. Pauvres amours, romancé-dè" E."-Chè-
broux, interprétée par Mlle Lenoble,a fait égale-
ment plaisir. ,,"■-..•';■
, M. Chevallier, comique danseur excentrique, MM.
Francis,., Bârdou^ Mireille ; Mmes Jani'er, Juliette,
Léona, Suzanne et Berhard obtiennent leur part de
succès dans des genres différents.
Un bon orchestre, sous l'habile direction du com-
positeur Frédéric - Barbier, complète cette troupe
excellente. C'est sans doute pour cela que bon
nombre de directeurs de théâtres où de grands con-
certs viennent faire leur choix parmi les artistes da
la Pépinière. C'est ainsi que le ténor Vergnet fut en-
gagé a l'Opéra.
Une grande part .d'éloges revient à Emile Dura-
¬four, dont notre journal publié.aujourd'hui la bio-
graphie in léressânte. ' ;' .... ', . ; .'"'. Y Y
ËÂ^&ÏÈNS©!!!
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Eldorado. — Les répétitions de la revue de fin
d'année, pour laquelle plusieurs engagements ont
été contractés, viennent de .commencer.- Elles peu^'<
vent être menées sans hâte, car le spectacle actuel
attire tous les soirs une foule nombreuse.
On applaudit Coco Bel-oeil, joué avec une verve ir- ,
résistible par Perfih,''Gaillard,' Antqny et Mme L.
Roland, ainsi que les chansons interprétées aveeau-
tant de talent que de succès par Mlles Amiati (la
Chanson d'autrefois, le Bon temps), Borma.ive-{Une
femme timide, Mon père,était gendarme), Juana (Sous
un tableau, Te souviens-tu 'ma belle ?), MM. Mathieu
(Je l'suis), Ducastel (l'Homme aux. grands iras], Vic-
torin Armand, etc.: ■■ : . > '■< ■ ."..
Scala.— Jules Quidaht, l'auteur bien connu de
tant de gracieuses mspirâtionSi;. vient d'obtenir .un
nouveau et très légitime succès, avec Pat/sans,, '■, res-
tez paysans, paroles de Fuc'hs. Cette chanson, d'une
couleur rustique très réussie, et d'où le. charme mé-
lodique n'est point exelu, est magistralement inter-
prétée par Mme Kaiser., que'le public rappelle tous
les soirs. — Vialla lâchante également avee beau-
coup de succès au grand coneert de là rue de Lyon.
Grand concept Parisien. — Ainsi que nous
l'avons annoncé, la première représentation de la
revue Pstl Pst! Pst! de MM. *E. -Hérmil et A. Nuinôs,
a eu lieu le 2 courant.
Nous n'essaierons pas de faire l'analyse de cette
pièce ; une revue est toujours... une-revue. La seule
grande difficulté consiste, àiamener le défilé despriu-
cipaux faits de l'année, sans se servir du compère
traditionnel. Les auteurs ont su s'en passer et ont
employé un procédé plus ingénieux. Accompagnée
du temps, l'année 1880 va franchir la barrière qui
conduit à l'éternité, lorsque le douanier de garde lui
demande si elle n'a rien à déclarer. Le Temps • dé-
boucle alors les valises et L'on entre dans l'action.
Les auteurs ont fait une revue amusante, gaie et
bourrée — trop bourrée même, — de rondeaux et de
couplets très spirituels.
L'interprétation est "excellente.
Le petit Norbert est charmant en gommeux et
compose fort bien le personnage de Bazile, en com-
pagnie de MM. Révalet Brunin.
Ce trio de tartuffes qui produit beaucoup d'effet
est un des principaux clous de la revue.
M. Pacra détaille le rondeau du VieilHôteldes Postes
avee tout le talent et la finesse qu'on lui eonnait. M.
Teste, compère malgré toi, tient fort bien son rôle
de douanier.
MM. Farville et Marquetty sont très amusants
dans les différents personnages qu'ils représentent.
N'oublions pas non plus M. Berger qui, en Temps,
l'ait le déballage du bagage de l'année 1880.
Mme Deniay représente la femme du docteur Tan-
ner et chante le pot-pourri de BibicJie avec beaucoup
d'entrain.
Le rôle de l'année 1880 est joué avee autorité par
Mlle Albertine Fabre. Mme Dubrée est charmante
dans ses rondeaux du Taquin et de la Chanson à dic-
tion.
Citons aussi Mmes Clotilde, Satler, Petit et Dalby,
qui se font remarquer dans des rôles secondaires.
Les costumes, dessinés par M. Bournay et exécutés
par la maison Landolf, sont fort beaux.
- Le décor de la place de la-République, avec sa sta-
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Les différents compositeurs qui ont signé la mu-
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Bruxelles,, qui sStWuvé dâns:;la[sallè, en attendant
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le. pflmpère-absemt. rSa.;propositi«n iest,.acceptée' -etrle-
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comme étant les plus saillants. La musique entraî-
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et varié, voire même des créations : A ta santé.
Frangin! de 0. Pradels et F. Barbier. La famille à
Camille, de E. Durafour, interprétées par Gaudieux;
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E. Durafour' et X Barbier, chantée par.. Luidgi.
Mme Victorine Ben tient un nouveau'succès avec:
Je remporte la pendule; et M. Albin avec: Etes-vous
comme moi"!- paroles de L.-Henry Lecornte,.musique
dé Jules. Raux. Pauvres amours, romancé-dè" E."-Chè-
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ment plaisir. ,,"■-..•';■
, M. Chevallier, comique danseur excentrique, MM.
Francis,., Bârdou^ Mireille ; Mmes Jani'er, Juliette,
Léona, Suzanne et Berhard obtiennent leur part de
succès dans des genres différents.
Un bon orchestre, sous l'habile direction du com-
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la Pépinière. C'est ainsi que le ténor Vergnet fut en-
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