Presse et revues
8 pages
Titre : La Chanson : revue mensuelle : archives de la chanson : écho des sociétés lyriques / rédacteur en chef : L.-Henry Lecomte ; directeur-gérant : A. Patay
Éditeur : Librairie ancienne et moderne A. Patay (Paris)
Date d'édition : 1879-06-16
Contributeur : Lecomte, Louis-Henry (1844-1914). Éditeur scientifique
Contributeur : Patay, Adolphe (1825-1923). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32739946f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 675 Nombre total de vues : 675
Description : 16 juin 1879 16 juin 1879
Description : 1879/06/16 (A2,N22). 1879/06/16 (A2,N22).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5668295r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-2235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
•LA CHANSON'
31
isaillir d'aise dans ' sa: tombe le * vieux Bôririèfoncl.
Buvons! dit M. Miniot; Buvons! chanté. Picard.
.Sujet banal, couplets nouveaux. Puis vient Dùrafour,
qui d'une voix vibrante entonne un refrain plein de
joyeuse humeur..
' On peut mourir quand on a bien vécu! ■(.*)
Puisque je suis en si beau chemin, et que j'ai
nommé,,sans y penser, presque tous les chanteurs
"de,la soirée, pourquoi rie coiriplèterais-'je pas mon
"énûmération?, Donnons donc un bon souvenir à:
Flachat : lés Conseils d'une mère à sa fille se résument;
par ce refrain plein de finesse : . ..,,.,,.
, .3; Ouvrei'oeil... et baisse les yeux. :., -,:.f;;:;;v
Lès Laborieux, de Gabriel de Gonet, couplets bien
'pensés, rirais bien nombreux, expririiënt'"de bons'
•seritimerits. M. Asse, en naviguant"sur'ie Fleuve
■bleu, unit la forme à la couleur ; et Adéline, qui nous
avait lu au commencement'un toast poétique de ce
pauvre Echalié, toujours'clbuë sur sa chaise, a repris
:sà voix grave pour rioris redire : On n'a jamais pu
savoir, gaudriole tout 'à fait grivoise.
;' "CbristàtonSj en finissant, que personne n'a lancé le
moindre lâfdoh contre les belles-mères, et espérons
qu'au prochain: banquet nous ne serons plus exposés
avoir la bar-bue qui s'avance.r
',.'.-""• . ,- •' Eus. IMBERT.
CHRONIQUE DES SOCIETES LYRIQUES
sh Là gra'rid-è: soirée du samedi 24 mai à l'Union et
'Gaîfé à été -e'e que Sont toujours les représentations
.:extraordinaires de cette charmante société. Nous
avons::applaudi tout ' particulièrement M™ Rosine;
dans' J' suis toute chose; qu'elle' a .chanté- en dessous ;?:
M.Lefèvre, de la Fauvette Parisienne, comme flûtiste;
MM;.vBerlioz etLucianni, deux comiques qui, chacun;
'dans.'.leur;-genre,: méritent des: bravos; MUe Mar-,
guérite', '.urieitoùte mignonne jeune fille, à'-qui. il ne
-manque que,".de l'aplomb, c'est-à-dire l'habitude de
-la; scèitè.sSqwoMS rencontrez ma femme, nous dit Jomain,
ssïidçôlqmerit qu'on rit: M. Marpus obtient: aussi unf
grandisùccèsi M 110 Julia se fait bisser ; M. Brémont,
«du t©oriservatoire; :récife:./;â Robe en comédien
#avenir.Y.'N.ous'te"rminons ce .procès-verbalen remer-
ïeiaïït .les smembres 'du bureau, de 'la façon toute
gracieuse avec laquelle ils accueillent le; chroniqueur
ûeiLa^Chanson.;^:- :--<-'.\-J -:."■"-;.
,5j;La! s^ireë'cle;clôture du cercle Musset a. été on ne
Jieut ...pius; intéressante;,'.on. y a joué. Brelan de
Moutards et 'Voiture à vendre. ..Les . interprètes.;
,;MM3 Emilie,. Berlioz, Klojz et Rueil ont été ce qu'ils
Jph^pujbùrs, pleins de verve' et': d'entrain, Somme,
.lp^-te,;.ybônrie, soirée,, précurseur: de., grands, succès.
p.oùria^ . ".' '
SL Jusqu'au dernier moment,j'ai cru.pouvoir assister
•à- la,'représentation extraordinaire/ que la Cordiale
donnait le ;5 juin. Je regrette sincèrement de n'avoir,
pu tenir ma promesse' d'autant plus' que malgré la
Chaleur tropicale dont nous jouissons depuis quelque
temps,.les amateurs:sociétaires et autres qui s'y
sont fait entendre .ont trouvé le moyen de se faire -
applaudir aussi chaleurèiisèment que la température
le permettait.
L'Union Artistique ferme ses, portes. La dernière
représentation de la saison a été donnée,le.7*juin.
Inutile de dire qu'on s'y épongeait consciencieu-
sement. Toutefois chacun ■ s'y est montré à la
hauteur de la lourde tâche qui lui incombait et la
pièce On demande des domestiques, interprétée par
nos amis Cherville-, Georges et Gabriel, a été enlevée
à la satisfaction générale. C'est le grand succès de
la soirée. Il enest d'autres que nous serions heureux
de signaler "àî'rios'lecteurs, mais notre cadre a des
limites qui îious'fofcërit à la discrétion. Ne quittons
pas cette société sàns:àririoncer qu'elle se propose de
rouvrir à la saison .prochaine, sur des bases toutes .
nouvelles qui feront ..époque. dans les annales
lyriques. Nous.eri reparier.onsflongnement dans notre
prochain numéro. , ..;-■•
.-•-.- : A.. LEROY.
Samedi 24 mai, au 106 de la route de la. Révolte
(salle Fournier), l'Union Chorale de .£%% à organisé,
sous la direction de M. André Vig'nat, ûir concert
populaire au bénéfice d'un sociétaire blessé : cette
généreuse entreprise' a reçu 'sa 'récompense..
L'élément féminin était représenté ' par Mme X,.
étoile en villégiature qui' a filé incognito*.au travers
dé ce petit ciel'artistique,'et par M 110 de Genest,
mignonne débutante, dont làsmôdestié s'est gracieu-
sement marquée dans ' « C'est bête, j'ose'pas., » —
Osez, Mademoiselle, et tout ira bien. -.,:
Les'interprètes du sexe 'fort étaient' MM, Maufay,
.Meunier, Hardy, Victor, comiques; Sa-ftor et Linck,
romahçiers. —-'Hyâ'ëu.pèù ou point dé faiblesse.—
Unev'jttention spéciale à M. Maufay, qui daiis 1 Une
Dràle de soirée, s'est montré plus qu'un amateur, et
à; M. Sartor, dans Ne touchez pas à la République
"(paroles dé MM. René Asse et-J. Jalmey, rédacteurs
au Monde plaisant). .,' ; *'•'..
L. Demortreux tenait le piano. — Les choeurs,
dirigés par M. Mondain, avaient entrain et tonalité.
.Mercredi28mai, aurestaurantNotta.(2,boulevard
Poissonnière),., la. société «' la Pomme »;donnait
son ,18e dîner,,le.dernier ayant les vacances. . :
Ce. dîner a .été, le. plus, gai, peut-être, de la saison :
n'était-il pas prës.idé,:par ,M. Charles Monselet, qui a
émailîé le-dessert de ses,inimitables sonnets? C'était
un vrai feu d'artifice, dans lequel de petits pommiers
audacieux ont mélangé d'humblps pétards. — De
plus, on a jeté les bases d'une fête littéraire semblable
à celle qui" mit les Çaennais ëîi émoi, Tan dernier.
Nantes, patrie du président, sera vraisemblablement
le théâtre, d'une agape intellectuelle dont nous ferons.
connaître ultérieurement le programme.
.. ._ ,.., 4,. PROSPER TIBIA.
Ily a deux ou trois mois, un groupe de jeunes
gens'," amateurs-artistes de Rueil, formaient une
société sous" ce nom': La Pomponnette. Le dimanche
25; mai, cette .■■■ société offrait gratuitement une
première, solennité au théâtre, de la Renaissance à
Rueil. Plus de. 600 personnes assistaient à cette fête.
Des artistes de divers théâtres-et concerts parisiens
avalent apporté leur, concours. Nous aurons l'occa-
sion de reparler de, cette société.
Le- dimanche 1er juin, la-Fauvette Parisienne, sous
la présidence' de- M. Thonzery, donnait' sa dernière
(**}- Cette-cnâuson' à. été-publiée' dans' notre n» 12.
31
isaillir d'aise dans ' sa: tombe le * vieux Bôririèfoncl.
Buvons! dit M. Miniot; Buvons! chanté. Picard.
.Sujet banal, couplets nouveaux. Puis vient Dùrafour,
qui d'une voix vibrante entonne un refrain plein de
joyeuse humeur..
' On peut mourir quand on a bien vécu! ■(.*)
Puisque je suis en si beau chemin, et que j'ai
nommé,,sans y penser, presque tous les chanteurs
"de,la soirée, pourquoi rie coiriplèterais-'je pas mon
"énûmération?, Donnons donc un bon souvenir à:
Flachat : lés Conseils d'une mère à sa fille se résument;
par ce refrain plein de finesse : . ..,,.,,.
, .3; Ouvrei'oeil... et baisse les yeux. :., -,:.f;;:;;v
Lès Laborieux, de Gabriel de Gonet, couplets bien
'pensés, rirais bien nombreux, expririiënt'"de bons'
•seritimerits. M. Asse, en naviguant"sur'ie Fleuve
■bleu, unit la forme à la couleur ; et Adéline, qui nous
avait lu au commencement'un toast poétique de ce
pauvre Echalié, toujours'clbuë sur sa chaise, a repris
:sà voix grave pour rioris redire : On n'a jamais pu
savoir, gaudriole tout 'à fait grivoise.
;' "CbristàtonSj en finissant, que personne n'a lancé le
moindre lâfdoh contre les belles-mères, et espérons
qu'au prochain: banquet nous ne serons plus exposés
avoir la bar-bue qui s'avance.r
',.'.-""• . ,- •' Eus. IMBERT.
CHRONIQUE DES SOCIETES LYRIQUES
sh Là gra'rid-è: soirée du samedi 24 mai à l'Union et
'Gaîfé à été -e'e que Sont toujours les représentations
.:extraordinaires de cette charmante société. Nous
avons::applaudi tout ' particulièrement M™ Rosine;
dans' J' suis toute chose; qu'elle' a .chanté- en dessous ;?:
M.Lefèvre, de la Fauvette Parisienne, comme flûtiste;
MM;.vBerlioz etLucianni, deux comiques qui, chacun;
'dans.'.leur;-genre,: méritent des: bravos; MUe Mar-,
guérite', '.urieitoùte mignonne jeune fille, à'-qui. il ne
-manque que,".de l'aplomb, c'est-à-dire l'habitude de
-la; scèitè.sSqwoMS rencontrez ma femme, nous dit Jomain,
ssïidçôlqmerit qu'on rit: M. Marpus obtient: aussi unf
grandisùccèsi M 110 Julia se fait bisser ; M. Brémont,
«du t©oriservatoire; :récife:./;â Robe en comédien
#avenir.Y.'N.ous'te"rminons ce .procès-verbalen remer-
ïeiaïït .les smembres 'du bureau, de 'la façon toute
gracieuse avec laquelle ils accueillent le; chroniqueur
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,;MM3 Emilie,. Berlioz, Klojz et Rueil ont été ce qu'ils
Jph^pujbùrs, pleins de verve' et': d'entrain, Somme,
.lp^-te,;.ybônrie, soirée,, précurseur: de., grands, succès.
p.oùria^ . ".' '
SL Jusqu'au dernier moment,j'ai cru.pouvoir assister
•à- la,'représentation extraordinaire/ que la Cordiale
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pu tenir ma promesse' d'autant plus' que malgré la
Chaleur tropicale dont nous jouissons depuis quelque
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sont fait entendre .ont trouvé le moyen de se faire -
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le permettait.
L'Union Artistique ferme ses, portes. La dernière
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Inutile de dire qu'on s'y épongeait consciencieu-
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pièce On demande des domestiques, interprétée par
nos amis Cherville-, Georges et Gabriel, a été enlevée
à la satisfaction générale. C'est le grand succès de
la soirée. Il enest d'autres que nous serions heureux
de signaler "àî'rios'lecteurs, mais notre cadre a des
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pas cette société sàns:àririoncer qu'elle se propose de
rouvrir à la saison .prochaine, sur des bases toutes .
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prochain numéro. , ..;-■•
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Samedi 24 mai, au 106 de la route de la. Révolte
(salle Fournier), l'Union Chorale de .£%% à organisé,
sous la direction de M. André Vig'nat, ûir concert
populaire au bénéfice d'un sociétaire blessé : cette
généreuse entreprise' a reçu 'sa 'récompense..
L'élément féminin était représenté ' par Mme X,.
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dé ce petit ciel'artistique,'et par M 110 de Genest,
mignonne débutante, dont làsmôdestié s'est gracieu-
sement marquée dans ' « C'est bête, j'ose'pas., » —
Osez, Mademoiselle, et tout ira bien. -.,:
Les'interprètes du sexe 'fort étaient' MM, Maufay,
.Meunier, Hardy, Victor, comiques; Sa-ftor et Linck,
romahçiers. —-'Hyâ'ëu.pèù ou point dé faiblesse.—
Unev'jttention spéciale à M. Maufay, qui daiis 1 Une
Dràle de soirée, s'est montré plus qu'un amateur, et
à; M. Sartor, dans Ne touchez pas à la République
"(paroles dé MM. René Asse et-J. Jalmey, rédacteurs
au Monde plaisant). .,' ; *'•'..
L. Demortreux tenait le piano. — Les choeurs,
dirigés par M. Mondain, avaient entrain et tonalité.
.Mercredi28mai, aurestaurantNotta.(2,boulevard
Poissonnière),., la. société «' la Pomme »;donnait
son ,18e dîner,,le.dernier ayant les vacances. . :
Ce. dîner a .été, le. plus, gai, peut-être, de la saison :
n'était-il pas prës.idé,:par ,M. Charles Monselet, qui a
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un vrai feu d'artifice, dans lequel de petits pommiers
audacieux ont mélangé d'humblps pétards. — De
plus, on a jeté les bases d'une fête littéraire semblable
à celle qui" mit les Çaennais ëîi émoi, Tan dernier.
Nantes, patrie du président, sera vraisemblablement
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.. ._ ,.., 4,. PROSPER TIBIA.
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25; mai, cette .■■■ société offrait gratuitement une
première, solennité au théâtre, de la Renaissance à
Rueil. Plus de. 600 personnes assistaient à cette fête.
Des artistes de divers théâtres-et concerts parisiens
avalent apporté leur, concours. Nous aurons l'occa-
sion de reparler de, cette société.
Le- dimanche 1er juin, la-Fauvette Parisienne, sous
la présidence' de- M. Thonzery, donnait' sa dernière
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