Titre : Le Véloce-sport : organe de la vélocipédie française
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1893-10-05
Contributeur : Lados, Fernand de. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32887197v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 27139 Nombre total de vues : 27139
Description : 05 octobre 1893 05 octobre 1893
Description : 1893/10/05 (A9,N448). 1893/10/05 (A9,N448).
Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5666988d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 4-V-2052
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
372
LE VÉLOGE-SPORT
î&mmî: -m ■' CMSIGMIID;
L'ACCIDENT
On il donné différentes versions de l'effroyable accident
qui a plongé dans le deuil la. véloçipédie française et les
nombreux amis de Georges Cassignard, el causé dans le
publie même profane une émotion telle que nous en avons
raretuonl vu de semblable.
C'est la preuve de l'immense popularité du regretté
champion et de l'unanime sympathie qu'il inspirait.
Voici les détails complets "sur ce douloureux événement :
Le mercredi soir, 21 courant, Gassignai'd, après avoir
dîné chez M. Clément, avait fini la soirée à la brasserie de
l'Espérance et s'était retiré de bonne heure. On lui avait
fait promettre qu'il ne monterait pas à cheval de la
semi««.ft. L$ lendemain matin cependant, Ghan on trouvait
un moi de lui, lui donnant rendez-vous à 8 h. 1/2 pour
laire une promenade à cheval.
Il fut convenu que Cassignard donl le cheval était devenu
boiteux, monterait celui deCharron, et ce dernier sa rendit
chez Fol, l'ancien coureur bordelais, pour lui emprunter le
.sien. Mais pendant ta courte absence de Charron, Cassignard,
changeant d'idée, enfourchait, le cheval de. Fol, et répon-
dait aux observations que lui fit Charron à son retour, qu'il
s'y trouvait très bien et qu'il le gardait. Charron dut s'in-
cliner, devant cette détermination, sans laquelle l'accident
n'aurait pas eu lieu.
'.Tous doux quittèrent alors la remise qui est située rue
Labié, et se dirigèrent vers l'avenue de la Grande-Armée,
remontant la rue Brunel. Cassignard ayant donné de l'ope-
ron au cheval qui était très vif, ee dernier partit au galop,
alors que son cav'alier ne l'avait pas bien en main; arrive
au rond-point de la place Saint-Ferdinand, il Ht un crochet
pour éviter, une voiture- de bois qui rétrécissait le chemin,
et n'ayant pas la place suffisante pour passer dut monter
sur te> trottoir; mais celui-ci étant obstrué par une maison
en. construction, l'animai, dans un brusque écart, glissa des
quatre pieds et s'abattît, entraînant le malheureux jeune
homme dont la tête port» la première- sur le pavé.
La chute avait été d'une rapidité foudroyante, mais non
sans laisser le temps a Cassignard d'appeler par deux fois :
A,« secouys !
Des passants accoururent aussitôt et relevèrent la victime
qui perdait le sang- à Ilots par plusieurs blessures, et était-
tia&s W état épouvantable. L'étrie», écrasé dans la chute,
avait coupé le soulier du cavalier.
te btessé fut transporté dans une pharmacie voisine où
il reçut les piemiers soins en présence de Charron, atterré
par ce terrible spectacle, et de MM. Clément, le docteur
Petit, Médinger,. Vigneaux, «Jules 'ferroataccourus.en toute
hâte.
Après un premier pansement, le malheureux champion
est transpoBté à l'hôpital Beaujorj. où il est admis d'urgence
salle Blandin, lit n» î.
L'AGONIE
M. Michaud, le chef de service, aidé de ses internes,
procède aussitôt à l'examen du blessé dont la ligure est
horrible à voir. Le docteur Michaud constate une fracture
a la base du crâne, une énorme plaie au milieu du front,
des- blessures aux genoux ; la lèvre inférieure est coupée,
les cartajag** du nez brisés, l'oreille droite arrachée; des
lésions internes provoquent des crachements de sang.
Cassignard n'a pas repris connaissance depuis sa chute,
et «estera d'ailleurs dans cet état comateux jusqu'au mo-
ment fatal.
, Le pansement terminé, ou ne-voit plus que les lèvres du-
blessé,, lot teste est caché sous un amas de bandages. Un
sonrauque, moitié râle, moitié gémissement, sort de la
pojlriwo oppressée.. AMI pied du lit, une- culotte de cheval
ensanglantée, et les lambeaux de la jaquette qu'on a été
obligé de fend're dans le dos pour pouvoir déshabiller le
blessé.
,Les-' médecins ne laissent aucun espoir aux amis qui
viennent en grand nombre prendre des nouvelles, car le
-. ^ .;*.-:. .■.-.■■'>'
A. 3 heures, sur l'ordre dû-docteur Michaud, on fait trans
porter Gassighard dans une chambré particulière située à
l'extrémitédè là salle Blàridin.
A 5 heui'és du; soir, l'état de;Gassighard .n'avait pas
.changé; sa température atteignait 41 degrés 3/10; le chilfre
dés inspirations arrivait à 58 à>là minute, :lâ normale de
" 16 a17 ttait dépassée de beaucoup. . ■
.,; Beaucoupi d'amis et de journalistes défilent devant le lit
:&ù^s.t\étiend'â;Câ.ssîgriafd;;V V-
■'"'..'■■' •' LA MpR*;
À 6 heures précisés, lés' râles et; les gémissements de ,
Gassignards'arrêlehtbrusquenient.On s'approche dé son ,,
lit.: Tout est; fini. Lêpauyre garçon Vient.de rendre le ders
nïèr soupir -sans avoir répris cohftaissahce, après ùtte\
' agoni^dè^rai^heùrés; . ;;?> '■*'■ y; x" ? '/""■"'""■!''■'"',
■■'•: ."Presque^^toùlela journée; ç"a été à l'hôpital Beaujori un '
déiilé d'amis du pauvre champioiij qui, tout anxieux, .-ve-
naient deînander des nouvelles. Lé personnel dé l'hôpital
s'est-rnontiéd'ailleurs d'une compiais'ançê et d'une amabi-
lité parfaites.' / 7 '■■'■ ''■'.'. ■:.' '''■■'■ .,■■,>■'-'
Les quelques personnes présentés au moment pu Cassi- ■
gnard. s'est éteint ont obtenu que son corps ne fût pas
transporté à l'amphithéâtre. C'est dans une petite salle
isolée que le malheureux-champion a été dépose ; sur le lit
où son cor f>$. tout broyé a été placé, quelques poignées de
fleurs ont été jetées .par lés amis qui depuis le matin
n'avaientpas voulu s'éloigner duChevet du blessé; ■•-,■■-:
.. LES-PARENTS; ;'.;::
'■ Jeudi demier-à 2 h. 1/?, Maurice 'Martin et inoî recei!
: vipiis un télégramme nous annonçant la fatale nouvelle,
ajoutant qu'il n'y avait aucun, espoir dé gùéi-ison et nous
priant de prévenir les parents., :Â"tterré& "par l'affreux acci-
dent qui venait, dej.frappei; ce malheureux jeune homme '
. triomphateur de ta veille, à ce.moment agonisant sur .un
lit d'hôpital, qui nous avait quittés: plein de santé: et de.
jeunesse quelques jours avantçe sympathiq.ùe camarade,
cet ami dôntnous néserreriphs plusià main loyale, nous
dûmes refouler nos larmes pour accomplir la triste mission
dont hqusetions chargés, . .'.'■."'."
M. Gassignai-d pèrefdéjà prévenu jpai? un télégramme de; :
M; Clément, mais ne sachant; pas exactement à quoi s!ën
"teniry était dans une épouvantable anxiété.-M1"» Cassignard
se trouvait malheureusement à Izori. Le pauvre père, se
raccrochant à un rayon d'espoir, crut assez facilement ce
que lui dit Martin, à savoir qûesonlils. sérieusement b) éssé,
mais cependant pas danstun éjfat désespéréj- réclamait à
Paris la présence de ses parehtsV Le père voulût d-abprd
partil- sent,.mais,'sur les instances-quï lui en furent faites,
il. se décida à prévenir M 1" 0 Cassignard et quitta Bordeaux,
par l'express' de 6 h. 45, qui t'amenait à Paris te' vendredi
matin.a5ih.i26. -' , _,'■•:
. Un de ses neveux, M.. Gabriel Ratoret, qui habite Paris,
MM. Clément; et Paul Rousseau l'attendaient a l'ard'ivee-, a
la gare d'Orléans. Ils emmenèrent- M.. Cassignard chez
M. Glément et, avec tous les ménagements possibleSjJuï
apprirent le tragiqueacciûent et ses: suites lamentables. Le
malheureux père, qui pendant le voyage s'était plus d?une
fois répété qtfil fallait que la situation de son fils: fût biéii-
alarmante pour qitfon feû,t appelé; d& suite;; ne s'attendait-
pas cependant à toute la douloureuse vérité.
Lés amis qui l'entouraient, sans chercher à lui donnei'- de-
banales, consolations, se sont efforcés de l'empêcher de voit
le corps de son enfant. Le pauvre garçon était, eii effet, si
abominablement défiguré que.sa vue- ne devait- être pour
les parents qu'une aggravation de leur douleur. On a donc
parlé S M. Cassignard des nombreuses démarches à faire
pour.le transportMu- corps a*Bordeaux eton l?à accompagné
partout; dans la crainte qu'il ne se rendit à l'hôpital avant
la mise en bière. Toutes ;ees précautions: ne devaient pas
empêcher. Cependant une scène déchirante de se produire.
M™° Cassignard, qui, je viens de le dire; se trouvait à
Izon, rentrait immédiatement à Bordeaux, où elle prenait
letraLnde.l0.h,.30jq,uiiain-iveà,Parisài7b..30du'inatdiii1
LE VÉLOGE-SPORT
î&mmî: -m ■' CMSIGMIID;
L'ACCIDENT
On il donné différentes versions de l'effroyable accident
qui a plongé dans le deuil la. véloçipédie française et les
nombreux amis de Georges Cassignard, el causé dans le
publie même profane une émotion telle que nous en avons
raretuonl vu de semblable.
C'est la preuve de l'immense popularité du regretté
champion et de l'unanime sympathie qu'il inspirait.
Voici les détails complets "sur ce douloureux événement :
Le mercredi soir, 21 courant, Gassignai'd, après avoir
dîné chez M. Clément, avait fini la soirée à la brasserie de
l'Espérance et s'était retiré de bonne heure. On lui avait
fait promettre qu'il ne monterait pas à cheval de la
semi««.ft. L$ lendemain matin cependant, Ghan on trouvait
un moi de lui, lui donnant rendez-vous à 8 h. 1/2 pour
laire une promenade à cheval.
Il fut convenu que Cassignard donl le cheval était devenu
boiteux, monterait celui deCharron, et ce dernier sa rendit
chez Fol, l'ancien coureur bordelais, pour lui emprunter le
.sien. Mais pendant ta courte absence de Charron, Cassignard,
changeant d'idée, enfourchait, le cheval de. Fol, et répon-
dait aux observations que lui fit Charron à son retour, qu'il
s'y trouvait très bien et qu'il le gardait. Charron dut s'in-
cliner, devant cette détermination, sans laquelle l'accident
n'aurait pas eu lieu.
'.Tous doux quittèrent alors la remise qui est située rue
Labié, et se dirigèrent vers l'avenue de la Grande-Armée,
remontant la rue Brunel. Cassignard ayant donné de l'ope-
ron au cheval qui était très vif, ee dernier partit au galop,
alors que son cav'alier ne l'avait pas bien en main; arrive
au rond-point de la place Saint-Ferdinand, il Ht un crochet
pour éviter, une voiture- de bois qui rétrécissait le chemin,
et n'ayant pas la place suffisante pour passer dut monter
sur te> trottoir; mais celui-ci étant obstrué par une maison
en. construction, l'animai, dans un brusque écart, glissa des
quatre pieds et s'abattît, entraînant le malheureux jeune
homme dont la tête port» la première- sur le pavé.
La chute avait été d'une rapidité foudroyante, mais non
sans laisser le temps a Cassignard d'appeler par deux fois :
A,« secouys !
Des passants accoururent aussitôt et relevèrent la victime
qui perdait le sang- à Ilots par plusieurs blessures, et était-
tia&s W état épouvantable. L'étrie», écrasé dans la chute,
avait coupé le soulier du cavalier.
te btessé fut transporté dans une pharmacie voisine où
il reçut les piemiers soins en présence de Charron, atterré
par ce terrible spectacle, et de MM. Clément, le docteur
Petit, Médinger,. Vigneaux, «Jules 'ferroataccourus.en toute
hâte.
Après un premier pansement, le malheureux champion
est transpoBté à l'hôpital Beaujorj. où il est admis d'urgence
salle Blandin, lit n» î.
L'AGONIE
M. Michaud, le chef de service, aidé de ses internes,
procède aussitôt à l'examen du blessé dont la ligure est
horrible à voir. Le docteur Michaud constate une fracture
a la base du crâne, une énorme plaie au milieu du front,
des- blessures aux genoux ; la lèvre inférieure est coupée,
les cartajag** du nez brisés, l'oreille droite arrachée; des
lésions internes provoquent des crachements de sang.
Cassignard n'a pas repris connaissance depuis sa chute,
et «estera d'ailleurs dans cet état comateux jusqu'au mo-
ment fatal.
, Le pansement terminé, ou ne-voit plus que les lèvres du-
blessé,, lot teste est caché sous un amas de bandages. Un
sonrauque, moitié râle, moitié gémissement, sort de la
pojlriwo oppressée.. AMI pied du lit, une- culotte de cheval
ensanglantée, et les lambeaux de la jaquette qu'on a été
obligé de fend're dans le dos pour pouvoir déshabiller le
blessé.
,Les-' médecins ne laissent aucun espoir aux amis qui
viennent en grand nombre prendre des nouvelles, car le
-. ^ .;*.-:. .■.-.■■'>'
A. 3 heures, sur l'ordre dû-docteur Michaud, on fait trans
porter Gassighard dans une chambré particulière située à
l'extrémitédè là salle Blàridin.
A 5 heui'és du; soir, l'état de;Gassighard .n'avait pas
.changé; sa température atteignait 41 degrés 3/10; le chilfre
dés inspirations arrivait à 58 à>là minute, :lâ normale de
" 16 a17 ttait dépassée de beaucoup. . ■
.,; Beaucoupi d'amis et de journalistes défilent devant le lit
:&ù^s.t\étiend'â;Câ.ssîgriafd;;V V-
■'"'..'■■' •' LA MpR*;
À 6 heures précisés, lés' râles et; les gémissements de ,
Gassignards'arrêlehtbrusquenient.On s'approche dé son ,,
lit.: Tout est; fini. Lêpauyre garçon Vient.de rendre le ders
nïèr soupir -sans avoir répris cohftaissahce, après ùtte\
' agoni^dè^rai^heùrés; . ;;?> '■*'■ y; x" ? '/""■"'""■!''■'"',
■■'•: ."Presque^^toùlela journée; ç"a été à l'hôpital Beaujori un '
déiilé d'amis du pauvre champioiij qui, tout anxieux, .-ve-
naient deînander des nouvelles. Lé personnel dé l'hôpital
s'est-rnontiéd'ailleurs d'une compiais'ançê et d'une amabi-
lité parfaites.' / 7 '■■'■ ''■'.'. ■:.' '''■■'■ .,■■,>■'-'
Les quelques personnes présentés au moment pu Cassi- ■
gnard. s'est éteint ont obtenu que son corps ne fût pas
transporté à l'amphithéâtre. C'est dans une petite salle
isolée que le malheureux-champion a été dépose ; sur le lit
où son cor f>$. tout broyé a été placé, quelques poignées de
fleurs ont été jetées .par lés amis qui depuis le matin
n'avaientpas voulu s'éloigner duChevet du blessé; ■•-,■■-:
.. LES-PARENTS; ;'.;::
'■ Jeudi demier-à 2 h. 1/?, Maurice 'Martin et inoî recei!
: vipiis un télégramme nous annonçant la fatale nouvelle,
ajoutant qu'il n'y avait aucun, espoir dé gùéi-ison et nous
priant de prévenir les parents., :Â"tterré& "par l'affreux acci-
dent qui venait, dej.frappei; ce malheureux jeune homme '
. triomphateur de ta veille, à ce.moment agonisant sur .un
lit d'hôpital, qui nous avait quittés: plein de santé: et de.
jeunesse quelques jours avantçe sympathiq.ùe camarade,
cet ami dôntnous néserreriphs plusià main loyale, nous
dûmes refouler nos larmes pour accomplir la triste mission
dont hqusetions chargés, . .'.'■."'."
M. Gassignai-d pèrefdéjà prévenu jpai? un télégramme de; :
M; Clément, mais ne sachant; pas exactement à quoi s!ën
"teniry était dans une épouvantable anxiété.-M1"» Cassignard
se trouvait malheureusement à Izori. Le pauvre père, se
raccrochant à un rayon d'espoir, crut assez facilement ce
que lui dit Martin, à savoir qûesonlils. sérieusement b) éssé,
mais cependant pas danstun éjfat désespéréj- réclamait à
Paris la présence de ses parehtsV Le père voulût d-abprd
partil- sent,.mais,'sur les instances-quï lui en furent faites,
il. se décida à prévenir M 1" 0 Cassignard et quitta Bordeaux,
par l'express' de 6 h. 45, qui t'amenait à Paris te' vendredi
matin.a5ih.i26. -' , _,'■•:
. Un de ses neveux, M.. Gabriel Ratoret, qui habite Paris,
MM. Clément; et Paul Rousseau l'attendaient a l'ard'ivee-, a
la gare d'Orléans. Ils emmenèrent- M.. Cassignard chez
M. Glément et, avec tous les ménagements possibleSjJuï
apprirent le tragiqueacciûent et ses: suites lamentables. Le
malheureux père, qui pendant le voyage s'était plus d?une
fois répété qtfil fallait que la situation de son fils: fût biéii-
alarmante pour qitfon feû,t appelé; d& suite;; ne s'attendait-
pas cependant à toute la douloureuse vérité.
Lés amis qui l'entouraient, sans chercher à lui donnei'- de-
banales, consolations, se sont efforcés de l'empêcher de voit
le corps de son enfant. Le pauvre garçon était, eii effet, si
abominablement défiguré que.sa vue- ne devait- être pour
les parents qu'une aggravation de leur douleur. On a donc
parlé S M. Cassignard des nombreuses démarches à faire
pour.le transportMu- corps a*Bordeaux eton l?à accompagné
partout; dans la crainte qu'il ne se rendit à l'hôpital avant
la mise en bière. Toutes ;ees précautions: ne devaient pas
empêcher. Cependant une scène déchirante de se produire.
M™° Cassignard, qui, je viens de le dire; se trouvait à
Izon, rentrait immédiatement à Bordeaux, où elle prenait
letraLnde.l0.h,.30jq,uiiain-iveà,Parisài7b..30du'inatdiii1
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.99%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 82.99%.
- Collections numériques similaires Bénédictins Bénédictins /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Bénédictins "Correspondance Correspondance /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Correspondance " Lettre Lettre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Lettre " Laparre Dom Guillaume Laparre Dom Guillaume /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Laparre Dom Guillaume "
- Auteurs similaires Bénédictins Bénédictins /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Bénédictins "Correspondance Correspondance /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Correspondance " Lettre Lettre /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Lettre " Laparre Dom Guillaume Laparre Dom Guillaume /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=dc.subject adj "Laparre Dom Guillaume "
-
-
Page
chiffre de pagination vue 20/58
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5666988d/f20.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5666988d/f20.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5666988d/f20.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5666988d/f20.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5666988d
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5666988d
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5666988d/f20.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest