Titre : La Célébrité : industrielle, artistique et littéraire : organe officiel de l'Institut polytechnique universel
Auteur : Institut polytechnique universel (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1863-09-27
Contributeur : Brodin-Collet, Achille (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Luthereau, Jean Guillaume Antoine (1811-1890). Directeur de publication
Contributeur : Chéron de Villiers, Pierre Théodore (1827-18..?). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32738422t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1242 Nombre total de vues : 1242
Description : 27 septembre 1863 27 septembre 1863
Description : 1863/09/27 (A6,N38). 1863/09/27 (A6,N38).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56540499
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-3674
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
302
LA CËLËBBITÉ
. H ne reste plus ensuite que des arrosages fré-
quents à donner si l'année est sèche, et à biner le
sel Ghaque fois qu'il se couvre de mauvaises herbes
ou,d'une croûte, .__■■■ --■- -
Par ce procédé si simple, on obtient des plants
d'une très grande vigueur et qui sont exactement
'de la même espèce que celui sur lequel les boutons
ont été pris. Des semis faits en 1860 ont donné leurs
premiers fruits 1 en 1862 et une récolte moyenne.en
1863. Sur-environ 4" ares de terrain, M. Hudelot a
semé: environ' 40,000 boutons de vigne, dont les
ceps ont maintenant 0™5.0 de hauteur.
Si la vigne peut être semée de cette façon, bien
d'autres arbres et arbustes, surtout les arbrisseaux
sarmenteux, lé pourront être également, -ce qui
grandirait encore le mérite de la découverte du
modeste M. Hudelot.
PARTIE INDUSTRIELLE
La, nouvelle École professîoimelie
FONDÉE PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE. DE PARIS.
, Onh'apprénd pas le commerce par genre, comme
on apprend à être avocat, à être médecin,' pour se
donner un titre dans le monde, sauf à ne pas exer-
cer, et pouvoir faire un beau mariage. On apprend
à-être négociant, pour vivre et' se créer une posi-
tion sérieuse dontle travail est la base, le point de
départ et le point d'arrivée. La plupart des jeunes
gens qui se livrent aux études, commerciales ap-
partiennent en général à des familles de négo-
ciants et sont destinés à remplacer leur père; quel-
ques-uns,aussi ..appartiennent à des familles pré-
voyantes, peu. fortunées et qui songent à l'avenir
.dejeurs enfants ayanttout.'Or, pour ces familles-
là, il n'y a pas d'écoles professionnelles.
' Quand je dis, il n'y a pas, je metrompe. Il y a
bien à, Paris des écoles dites de commerce, mais,
trois ou quatre sont sérieusement spéciales, comme
■VÈeole.Turgot, -et l'École centrale supérieure du com-
merce; toutefois, leurs prix sont beaucoup trop éle-
vés, puisqu'il varie entre seize cents et deux-mille
quatre cents francs par an, ce qui fait supposer
qu'il faut appartenir à.des familles,déjà aisées
pour les aborder. "..•.,,.,-.
...G.e sont ces considérations économiques qui,
jointes aux idées d'enseignement pratiques for-
ment; la complément de toutebonne éducation mo-
derne,: ont décidé là Chambre de commerce de
Paaiis k,entrer dans. une. voie nouvelle. Elle a ré-
solu de mettre l'enseignement professionnel à la
pprtéede-s, classes laborieuses, et pour cela elle a
faifconstpire, à.ses frais, des bâtiments spéciaux,
Avenue, Trudaine, 27, où, elle installera une école
réelle: de commerce, sous la direction de M. Ro-
bert.
. ' pécule del'avenu.e.Trudaine ouvrira ses portes
le premier octobre prochain et les; cours auront
lieu dehuit heures du matin à cinq heures du soir
souela, surveillance d'habiles professeurs, ad hoc.
'■". L^ rétribution, est fixée à 20 francs par mois,
payables jpiar avance- et mensuellement, afin de fa-
ciliter l'exécution, des-, versements, ce qui. fait
donc iine^omme de.deux cents francs pour les, dix
mois; d'études. C'est là, incontestablement, une
mesurelibérale qui fait le plus grand honneur à
l'initiative privée,de tous les. membres delà Gham-
b.re,de, commerce de.Paris,,
Voici le programme arrêté, dans, toute sa simpli-
cité., ■ -.-.■■.
La durée des études est fixée à trois années, plus
une quatrième année de perfectionnement.
!Les cours comprennent :
L'enseignement moral et religieux; ".
La calligraphie, l'orthographe, la langue fran-
çaise, la géographie commerciale, l'histoire com-
merciale, la technologie;
Le calcul, la, comptabilité, la connaissance des
changes et des monnaies étrangères, la tenue des
livres, la correspondance commerciale;
Le droit commercial; :
Les langues anglaise, allemande, espagnole et
italienne;
Le dessin, au, point de vue géométrique et in-
dustriel.
Une commission, prise:annuellement d.ans; le
s.ein de la Chambre de commerce, est chargée de
contrôler renseignement e.t de surveiller la mar-r
che des études.
La Chambre de commerce délivre des diplômes
aux élèves qui, dans l'année de perfectionnement,
auront donné des preuves de connaissances réel-
les et d'une solide instruction...
Des certificats, de capacité seront délivrés à ceux
qui, à l'expiration de la troisième année, auront
: subi avec succès un examen sur.toutes les parties,
de renseignement. ' • ,
.. Il est impossible de ne pas, applaudir des. deux.
mains à cet enseignement tout, pratique; il atteste
la grandeur de l'idée qui a présidé à la fondation
de cette nouvelle école et il promet à la France, dans
I sa génération future, une pépinière de jeunes hom-
j mes plus pratiques, plus audacieux, plus entre-
j prenants que nous ne l'ayons tous été,. Le senti-
| ment, des grandes affaires internationales nous
manque, il faut bien le reconnaître.;, nous, tenons
trop à nos pantoufles, et à notre clocher natal,, et
c'est précisément au développement de ce senti-,
ment de l'extérieur que nous ne possédons pas,
qu'est due la richesse et la prépondérance com-
merciale de l'Angleterre. Soyons un peu .plus an-
glais, de ce côté, sans pour cela être anglomane
quand même et toujours.
Userait à désirer que toutes les. Chambres de
commerce de France : imitassent l'exemple si libé-
ral de la Chambre de commerce dé Paris.
J--.-A. LUTHEREAU. ;' ':
Première visite '
A L'EXPOSITION DES ARTS* APPLIQUÉS
(Deuxième article.)
Suivi des Considérations générales.^ M\ Farcot'.
Les ouvrages et les produits exposés; ont été di-
visés par la commission en vingt-deux classes.
Pour faciliter notre étude, nous adopterons ces
divisions qui sont à très peu près rationelles, sans
pourtant nous astreindre à les présenter dans Tor-
dre du catalogue.
Nous commencerons notre première visite à
l'Exposition par l'examen de la dix-neuvième
classe, relative auxindusfries relevant de la scien-
ce. Elle contient les instruments d?horlogerie> de
mécanique, d'optique, de géographie, et différents
objets relatifs à l'histoire naturelle.'•
Cette classe ne nous donne que vingt-trois ex-
posants, et encore a-t-il fallu étendrebeaucoup les
attributions indiquées, par son titre. C'est ainsi
que sous prétexte d'histoire naturelle probable-,
ment, nous.y trouvons des pelleteries, deux beaux
ours faisant très gravement une partie d'échecs,, et
des tigres.se préparant au combat.
Nous, ajouteronsL encore, que ce nombre, déjà
si: restreint de vingtTtr,o,is, exposants, eût été bien
diminué si l?qn> avait fait l'application* rigoureuse
du programme, de l'exposition, actuelle.
Nous comprenons peu un pareil résultat, quand:
nous songeonsqu'à Londres, il y avait dans les
classes correspondantes plus de cent exposants
français. ■/' : :;:;;:: ::.
Pourquoi tant d'abstentions ? Pourquoi -tant
d'hommes distingués n'ont-ils pas songé qu'il s'a-
gissait au moins de montrer, dans ce musée tem-
poraire de famille, les magnificences que la plus
grande partie de nos concitoyens n'avait pu aller
admirer à Londres? Hélas ! la cause ne serait-elle
pas un peu l'absence de Prize-MedaU
Ces considérations augmentent donc à nos yeux
le mérite de ceux qui ont répondu à l'appel; et
nous sommes heureux d'y retrouver un certain
nombre des membres de l'Institut polytechnique.
; M. Farcot expose, sous le litre de pièces d'hor-
logerie, environ quinze pendules qui sont diver-
ses applications de quatre types principaux :
Le premier type est à échappement visible et
d'une grande simplicité de construction.
Le deuxième type est une sphère contenant lé
mouvement et le balancier, à la façon des réveille-
matin; sur sa face antérieure est le cadran. Cette
sphère émaillée en bleu est posée entre les ailes
déployées d'un aigle placé sur le fût d'une co-
lonne; l'ensemble est d'un assez bon effet.
Le troisième type comprend les calibres dits a
escarpolettes que leur ancienne complication avait
fait abandonner.
On sait que les balanciers.de ces pendules repré- .
sentent une escarpolette^ dans laquelle est placé
un amour. Le sens du mouvement est perpendicu-
laire au plan du cadran, et là était la grande dif-
ficulté que M. Farcot a très habilement surmon-r
tée, en employant un nouvel échappement à deux
roues qui donne une grande sécurité de marche.
Le quatrième type est une très heureuse appli-
cation du pendule conique. Ce type est surtout
remarquable par la marche silencieuse de son ba-
lancier. , ■..- '_.]
Dans sa rotation, le pendule est continuellement
en contact ayec une aiguilile horizontale solidaire
du ressort du barillet par la série des transmis-
sions ordinaires; de cette façon, j'aiguille.'maintient
le pendule dans un angle de rotation constant,
en lui restituant la force qu'il, perd à chaque oscil-
lation. ...
Dans notre numéro du J A mars dernier, : nous
donnions les détailstechniques de la fabrication dé
M. Farcot; nous y renvoyons donc ceux de nos
lecteurs que la question, pourrait intéresser.
Aujourd'hui, nous ne -parlerons-,que des pendu-
les du quatrième type, qui nous paraissent se rap-
procher le plus du programme imposé. ■
Un grand modèle, qui est la pièce principale de
l'exposition de M. Farcot, est présenté comme la
première application du pendule conique à la
statuaire.
C'est une belle jeune femme débout sur le fût
tronqué d'une colonne en marbre noir, elle relève
gracieusementle bras droit qui tient le pendule;
sa tête est légèrement inclinée vers la terre et son
regard semble suivre les oscillations de la boule
émaillée en bleu et parsemée d'étoiles d'or.
Certainement que l'ensemble est ..'tout d'abord
agréable à l'oeil; mais nous aurions préféré voir
comme dans les petits modèles, un enfant, gran-
deur naturelle, tenir le pendule; cette occupation
ne va qu'à l'inconcevable patience d'un enfant et
selon nous, même dans l'art, il faut que la rai-
son soit, satisfaite.
M. Farcot s'occupe aussi de navigation aériennes
il a construit un petit modèle très complet qui
figure également dans son exposition.
Dans son système, il emploie un ballon ayant
à peu près: la forme ellipsoïde d'un poisson, ses
moyens! de propulsion sont deux hélices placées
à l'avant; il se dirige par une voile à i'arrïère fai-
sant les fonctions de gouvernail et deux voiles h*-
térales dont l'axe est horizontal.
La manoeuvre de ces voiles présente des plaûs
inclinés qui donnent la direction du système dans
LA CËLËBBITÉ
. H ne reste plus ensuite que des arrosages fré-
quents à donner si l'année est sèche, et à biner le
sel Ghaque fois qu'il se couvre de mauvaises herbes
ou,d'une croûte, .__■■■ --■- -
Par ce procédé si simple, on obtient des plants
d'une très grande vigueur et qui sont exactement
'de la même espèce que celui sur lequel les boutons
ont été pris. Des semis faits en 1860 ont donné leurs
premiers fruits 1 en 1862 et une récolte moyenne.en
1863. Sur-environ 4" ares de terrain, M. Hudelot a
semé: environ' 40,000 boutons de vigne, dont les
ceps ont maintenant 0™5.0 de hauteur.
Si la vigne peut être semée de cette façon, bien
d'autres arbres et arbustes, surtout les arbrisseaux
sarmenteux, lé pourront être également, -ce qui
grandirait encore le mérite de la découverte du
modeste M. Hudelot.
PARTIE INDUSTRIELLE
La, nouvelle École professîoimelie
FONDÉE PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE. DE PARIS.
, Onh'apprénd pas le commerce par genre, comme
on apprend à être avocat, à être médecin,' pour se
donner un titre dans le monde, sauf à ne pas exer-
cer, et pouvoir faire un beau mariage. On apprend
à-être négociant, pour vivre et' se créer une posi-
tion sérieuse dontle travail est la base, le point de
départ et le point d'arrivée. La plupart des jeunes
gens qui se livrent aux études, commerciales ap-
partiennent en général à des familles de négo-
ciants et sont destinés à remplacer leur père; quel-
ques-uns,aussi ..appartiennent à des familles pré-
voyantes, peu. fortunées et qui songent à l'avenir
.dejeurs enfants ayanttout.'Or, pour ces familles-
là, il n'y a pas d'écoles professionnelles.
' Quand je dis, il n'y a pas, je metrompe. Il y a
bien à, Paris des écoles dites de commerce, mais,
trois ou quatre sont sérieusement spéciales, comme
■VÈeole.Turgot, -et l'École centrale supérieure du com-
merce; toutefois, leurs prix sont beaucoup trop éle-
vés, puisqu'il varie entre seize cents et deux-mille
quatre cents francs par an, ce qui fait supposer
qu'il faut appartenir à.des familles,déjà aisées
pour les aborder. "..•.,,.,-.
...G.e sont ces considérations économiques qui,
jointes aux idées d'enseignement pratiques for-
ment; la complément de toutebonne éducation mo-
derne,: ont décidé là Chambre de commerce de
Paaiis k,entrer dans. une. voie nouvelle. Elle a ré-
solu de mettre l'enseignement professionnel à la
pprtéede-s, classes laborieuses, et pour cela elle a
faifconstpire, à.ses frais, des bâtiments spéciaux,
Avenue, Trudaine, 27, où, elle installera une école
réelle: de commerce, sous la direction de M. Ro-
bert.
. ' pécule del'avenu.e.Trudaine ouvrira ses portes
le premier octobre prochain et les; cours auront
lieu dehuit heures du matin à cinq heures du soir
souela, surveillance d'habiles professeurs, ad hoc.
'■". L^ rétribution, est fixée à 20 francs par mois,
payables jpiar avance- et mensuellement, afin de fa-
ciliter l'exécution, des-, versements, ce qui. fait
donc iine^omme de.deux cents francs pour les, dix
mois; d'études. C'est là, incontestablement, une
mesurelibérale qui fait le plus grand honneur à
l'initiative privée,de tous les. membres delà Gham-
b.re,de, commerce de.Paris,,
Voici le programme arrêté, dans, toute sa simpli-
cité., ■ -.-.■■.
La durée des études est fixée à trois années, plus
une quatrième année de perfectionnement.
!Les cours comprennent :
L'enseignement moral et religieux; ".
La calligraphie, l'orthographe, la langue fran-
çaise, la géographie commerciale, l'histoire com-
merciale, la technologie;
Le calcul, la, comptabilité, la connaissance des
changes et des monnaies étrangères, la tenue des
livres, la correspondance commerciale;
Le droit commercial; :
Les langues anglaise, allemande, espagnole et
italienne;
Le dessin, au, point de vue géométrique et in-
dustriel.
Une commission, prise:annuellement d.ans; le
s.ein de la Chambre de commerce, est chargée de
contrôler renseignement e.t de surveiller la mar-r
che des études.
La Chambre de commerce délivre des diplômes
aux élèves qui, dans l'année de perfectionnement,
auront donné des preuves de connaissances réel-
les et d'une solide instruction...
Des certificats, de capacité seront délivrés à ceux
qui, à l'expiration de la troisième année, auront
: subi avec succès un examen sur.toutes les parties,
de renseignement. ' • ,
.. Il est impossible de ne pas, applaudir des. deux.
mains à cet enseignement tout, pratique; il atteste
la grandeur de l'idée qui a présidé à la fondation
de cette nouvelle école et il promet à la France, dans
I sa génération future, une pépinière de jeunes hom-
j mes plus pratiques, plus audacieux, plus entre-
j prenants que nous ne l'ayons tous été,. Le senti-
| ment, des grandes affaires internationales nous
manque, il faut bien le reconnaître.;, nous, tenons
trop à nos pantoufles, et à notre clocher natal,, et
c'est précisément au développement de ce senti-,
ment de l'extérieur que nous ne possédons pas,
qu'est due la richesse et la prépondérance com-
merciale de l'Angleterre. Soyons un peu .plus an-
glais, de ce côté, sans pour cela être anglomane
quand même et toujours.
Userait à désirer que toutes les. Chambres de
commerce de France : imitassent l'exemple si libé-
ral de la Chambre de commerce dé Paris.
J--.-A. LUTHEREAU. ;' ':
Première visite '
A L'EXPOSITION DES ARTS* APPLIQUÉS
(Deuxième article.)
Suivi des Considérations générales.^ M\ Farcot'.
Les ouvrages et les produits exposés; ont été di-
visés par la commission en vingt-deux classes.
Pour faciliter notre étude, nous adopterons ces
divisions qui sont à très peu près rationelles, sans
pourtant nous astreindre à les présenter dans Tor-
dre du catalogue.
Nous commencerons notre première visite à
l'Exposition par l'examen de la dix-neuvième
classe, relative auxindusfries relevant de la scien-
ce. Elle contient les instruments d?horlogerie> de
mécanique, d'optique, de géographie, et différents
objets relatifs à l'histoire naturelle.'•
Cette classe ne nous donne que vingt-trois ex-
posants, et encore a-t-il fallu étendrebeaucoup les
attributions indiquées, par son titre. C'est ainsi
que sous prétexte d'histoire naturelle probable-,
ment, nous.y trouvons des pelleteries, deux beaux
ours faisant très gravement une partie d'échecs,, et
des tigres.se préparant au combat.
Nous, ajouteronsL encore, que ce nombre, déjà
si: restreint de vingtTtr,o,is, exposants, eût été bien
diminué si l?qn> avait fait l'application* rigoureuse
du programme, de l'exposition, actuelle.
Nous comprenons peu un pareil résultat, quand:
nous songeonsqu'à Londres, il y avait dans les
classes correspondantes plus de cent exposants
français. ■/' : :;:;;:: ::.
Pourquoi tant d'abstentions ? Pourquoi -tant
d'hommes distingués n'ont-ils pas songé qu'il s'a-
gissait au moins de montrer, dans ce musée tem-
poraire de famille, les magnificences que la plus
grande partie de nos concitoyens n'avait pu aller
admirer à Londres? Hélas ! la cause ne serait-elle
pas un peu l'absence de Prize-MedaU
Ces considérations augmentent donc à nos yeux
le mérite de ceux qui ont répondu à l'appel; et
nous sommes heureux d'y retrouver un certain
nombre des membres de l'Institut polytechnique.
; M. Farcot expose, sous le litre de pièces d'hor-
logerie, environ quinze pendules qui sont diver-
ses applications de quatre types principaux :
Le premier type est à échappement visible et
d'une grande simplicité de construction.
Le deuxième type est une sphère contenant lé
mouvement et le balancier, à la façon des réveille-
matin; sur sa face antérieure est le cadran. Cette
sphère émaillée en bleu est posée entre les ailes
déployées d'un aigle placé sur le fût d'une co-
lonne; l'ensemble est d'un assez bon effet.
Le troisième type comprend les calibres dits a
escarpolettes que leur ancienne complication avait
fait abandonner.
On sait que les balanciers.de ces pendules repré- .
sentent une escarpolette^ dans laquelle est placé
un amour. Le sens du mouvement est perpendicu-
laire au plan du cadran, et là était la grande dif-
ficulté que M. Farcot a très habilement surmon-r
tée, en employant un nouvel échappement à deux
roues qui donne une grande sécurité de marche.
Le quatrième type est une très heureuse appli-
cation du pendule conique. Ce type est surtout
remarquable par la marche silencieuse de son ba-
lancier. , ■..- '_.]
Dans sa rotation, le pendule est continuellement
en contact ayec une aiguilile horizontale solidaire
du ressort du barillet par la série des transmis-
sions ordinaires; de cette façon, j'aiguille.'maintient
le pendule dans un angle de rotation constant,
en lui restituant la force qu'il, perd à chaque oscil-
lation. ...
Dans notre numéro du J A mars dernier, : nous
donnions les détailstechniques de la fabrication dé
M. Farcot; nous y renvoyons donc ceux de nos
lecteurs que la question, pourrait intéresser.
Aujourd'hui, nous ne -parlerons-,que des pendu-
les du quatrième type, qui nous paraissent se rap-
procher le plus du programme imposé. ■
Un grand modèle, qui est la pièce principale de
l'exposition de M. Farcot, est présenté comme la
première application du pendule conique à la
statuaire.
C'est une belle jeune femme débout sur le fût
tronqué d'une colonne en marbre noir, elle relève
gracieusementle bras droit qui tient le pendule;
sa tête est légèrement inclinée vers la terre et son
regard semble suivre les oscillations de la boule
émaillée en bleu et parsemée d'étoiles d'or.
Certainement que l'ensemble est ..'tout d'abord
agréable à l'oeil; mais nous aurions préféré voir
comme dans les petits modèles, un enfant, gran-
deur naturelle, tenir le pendule; cette occupation
ne va qu'à l'inconcevable patience d'un enfant et
selon nous, même dans l'art, il faut que la rai-
son soit, satisfaite.
M. Farcot s'occupe aussi de navigation aériennes
il a construit un petit modèle très complet qui
figure également dans son exposition.
Dans son système, il emploie un ballon ayant
à peu près: la forme ellipsoïde d'un poisson, ses
moyens! de propulsion sont deux hélices placées
à l'avant; il se dirige par une voile à i'arrïère fai-
sant les fonctions de gouvernail et deux voiles h*-
térales dont l'axe est horizontal.
La manoeuvre de ces voiles présente des plaûs
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