Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1914-12-01
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 126844 Nombre total de vues : 126844
Description : 01 décembre 1914 01 décembre 1914
Description : 1914/12/01 (Numéro 13912). 1914/12/01 (Numéro 13912).
Description : Note : Ed. de Paris. Note : Ed. de Paris.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Description : Collection numérique : BIPFPIG15 Collection numérique : BIPFPIG15
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5652717
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/07/2008
4b
'Le Petit Parisien
Sont internés au comp de Lager Lechfeld,
près d'Augsbourg
MM le docteur \un-Gérardin, rue Samt-
Placide Edouard Laurès, ii, me Cassette Ri-
chaj-d G, rue Réaumur Lucadon, 4, rue Riche-
anse Raguin, 114, avenue de Suffien Leduc,
20, rue Bourg-Thibourg Ernest Borne, 127, rue
n Reuilly' Choleou, rue Tesson Barbotin,
1i4, rue du Cherche-Midi Kouassjer, 10, rue de
Baveux Worms, 35, rue de Charenton Be-
chcreau, si, uue Taitbout Sihl, rue de Ro-
inaiuville Les Lilas.
A Gardekgeu in Altmark (ointe Ch.-Reno,
avocat à lu cour (je l'oris, sergent au U'>' tem-
1 ̃ï-ihI Dîive Elieiwie. 1. rue Letort Briotte
Louis. m< Mcynadïer Magin Emue,'7, rue
Au camp de AUtiden, VI. Blancard, flûtiste solo
au concert Colonne et aux concerts louche.
Au camp de Seunelluger (\V estphalie), le soldat
Fulbert Triquet. du d'infanterie, blessé griè-
vrment à Guise, le 28 août Léon Wittarami,
du 26e régiment d'infanterie.
A Ulm MM. Buron, Dumaigneau Alexandre,
Gabic, Lanfert, Laumonnier, G&snerie, Moreau,
Saigneau, Lefeuvrc, Ausquerre, Bourgoin, hami,
Marie Geslm, Valade, Chevilleur, Chérubin.
Heurtebise. 'Nesjours. Ch apellière Epinard, Dor-
met, tous du d'infanterie.
Au camp de Grutomvohr compagne)
M. Louis Dancher.
Au oamp il'Ingolstadt (forteresse n° 8) les
capitaines Benoit et Goumay. du 6o dragons,
Est interné a Reithaust Barack M. Gaston
Thierry, bigadiei'-fourrier au *S« régiment d'ar-
tillerie territoriale.
Est prisonnier en Bavière M. Louis Poulain,
eu d'infanterie.
Sans indication de lieu d'internement M. Théo-
̃phile Dernoncourt. du 1er régiment d'artillerie.
Est interné a Montigny, près de Metz M.
Appoliinalre Gourdin, du 67° d'infanterie.
Au camp de .Gefangenenibergar M. Louis
du fsh-asseurs à pied.
A Patenbon (WestphaiiD) par Bussdor Ni. Ai-
mable Martin, adjudant au 82e territorial. (M.
Martin est le gendre de M. B. Jouaimet, conseiller
municipal de Saint-Mandé.)
LE RAPATRIEMENT DES PRISONNIERS CIVILS
Berne, a0 novambre.
Le bureau des internés civils de Berne a
rapatrié jusqu'à ce jour 7.000 personnes. Ce
nombre s'augmente sans cesse et s'augmen-
tera notamment du fait que, par convention
passée la semaine dernière entre la France,
l'Allemagne et l'Autriche, les internés natoi-
remet impropres au service, de 45 à 60 ans,
seront désormais rapatriés. D'autre part,
M. Ador, président de la Croix de Genève,
continue ses démarches pour que les pri-
sonniers quj, par suite d'une opération, sont
devenus impropres au service, soient aussi
rapatriés.
+
Les maisons austro-allemandes
Par ordonnance de NI. le président Mo-
nier, en date d'hier, des séquestres ont été
désignés pour les maisons allemandes ou
eiKtro-hongroises dont les noms suivent
Société de l'aluminium et de produits chimi-
ques. 35, rue de Ponthieu (.Ni. Boulin, inspecteur
de l'enregistrement): Batacharri, fabricant de ci-
garettes. 9, rue Pitlet-Will (M. Lougarre); Back
de Surany, fabrique de parfumerie, 30, avenue
des Champs-Elysées, et 1G·, avenue d'Argenteuil,
à Asnières (VI. Navarre) Curt-Richter, 1. rue des
Venets, a \anterre, et boulevard Victor (MM.
Blanc het et Levieux, huissiers; Gartner Charles,
tailleur d'habits, 22. rue Cambacérès (M. Lou-
garre) articles de bureau et sacs il
main, l'un Turbigo (NI. Bourgeois) Herz Er-
nest, fabricant de meubles, 89, faubourg Saint-
Antoine, et rue d'Anjou (M. Bourgeois) Ham-
merschmitt Paul. 26, rue Ch -Beaudelatre (M. Tri-
cfreu.X: Harlof Anna, dite Hagenstroîn, 43, rue
Michel-Ange f.VI. Lougarre) société Iea-Photo,
appiireils photographiques. 42, rue de Bretagne
(M. Tricheur Jungbluth, 7. rue d'Abbeville (NI.
Lougarrei Kralli^con, laboratoire biochimique.
et 32. rue Richer.'jt St, av. delà République, à Au-
iervilliers !M. Levieux) Merck et Heine, représen-
tés par Saler, droguerie en gros (M. tfauti Per-
cer Godefroy, coiffeur pour dames. î5, avenue de
vvafrram f\I. Bourgeois) Mme Strolunayer, cou-
turière, faubourg Poissonnière (NI, Tri-
cheux) Steinhaus et Steineck, moteurs et ma-
chines outils, 18, ¡,venue Parmentier (NI. Craggs)
M. Vietmeyer. 5. rue Latran 'M. Navarre) \Vag-
genhot Krantz, homme de lettres, 15, rue d'Edim-
bourg (M. Navarre).
D'autre part, M. Levieux, huissier, a été nom-
me séqnestre des marchandises allemandes dé-
tenues par MM. Hirlet et Vous-cy, 3, rue des Dé-
àtargeurs M. Doyen; inspecteur de l'enregistre-
ment. séquestre des intérêts allemands dans la
Norddeutschpr Lloyd. transports maritimes. 9,
ne Scribe M. Bourgeois, séquestre des intérêts
allemands dans la société Periandros, commis-
sion, exportation. 49. me d'Hautevillo.
Versailles, 30 novembre.
M. Colas, inspecteur des domaines, a élé
nommé séquestre des maisons ciaprèe
A Argenteuil. Fpoûx Joseph Melcoch, 8, rue
d'Orgevat; Etienne Marack, 66. rue Gambetta;
Joseph Nachtmann. 17. rue Louis-Blanc Auguste
\Vendet. 53, rue de Sartrouville V. Demonet,
boulei ard du Général-Delambre époux Noël Dar-
nèse, rue de la Grande-Ceinture Bernard Wal-
ther, 263, rue de Sartrouville époux Maurice
Scharbert. propriétaires, traverse des Vignerol-
les Roger Barisch, propriétaire, allée Alexan-
drine; époux Ch. Ruster, 32, rue du Port: Guil-
laume Teraer, 54, rue de Sartrouville Gustave
Hauer, 10, rue de la Grande-Ceinture.
UN APPEL DES COMMERÇANTS RUSSES
On nous prie d'insérer la communication
suivante
La chambre de commearce russe de Paria, 27,
rue Tronchet, qui. depuis quatorze ans, s'efforcé
de favoriser les transactions directes entre la
France et la Russie et de supprimer les intermé-
diaires allemands et austro-hongrois, prie ins-
iarrrment les industriels et négociants français
de bien vouloir lui faire oonnaitre quels sont les
articles qu'ils sont en mesure de vendre ou d'a-
cheter en Russie et pour lesquels ils désirent en-
trer en rapports avec des maisons russes.
BOBASE DE BORDEAUX BU 30 NOVEMBRE 1914
3 0 comptant, 72 50 et 3 1/2 Si 50;
Comptoir d'escompte. 556 Crédit lyonnais,
Panama, Suez, 3975 et Extérieure
80 ,"J5 Russe consolidé. C9 50 RîiSSe 1881 61 75
Russe 1906, 88; Russes 1909, 80; Russes réunis,
50 Nord Espagne. 315 Rio Tinta. 1275.
comme s'il cherchait à se dissimuler. un
homme de la même stature et de la même
démarche que mon père.
Il D'un bond j'ai été près de lui.
A la clarté de la lune qui l'enveloppait,
bien qu'il cherchât à dissimuler son visage,
je l'ai reconnu, j'en suis certaine. J'étais ré-
veillée, bien réveillée, parfaitement conscien-
te de ce qui se passait autour de moi. Je
n'ai pas donc pu me tromper à ce point et
vivrais-je cent ans que je le verrai toujours.
C'dtait lui, c'était bien lui.
» Comme je to tendais les bras, comme
je l'appelais, j'ai eu l'impression très nette
qu'il voulait m'éviter. qu'il me fuyait.
» Alors, j'ai senti en moi un choc si dou-
loureux, si terrible que je suis tombée éva-
nouie et qu'il m'a semblé que je mourais.
Le vsage inondé de larmes. la poitrine
secouée par les sanglotes, Yvonne Richard,
ne cessait de répéter d'une voix brieée
Mon papa. mon pauvre papa
(Juant au lieutenant Vallier, il la considé-
rait d'un regard plein de compassion atten-
drie et d'amour immense.
Il songeait
Ah pourquoi le colonel m'a-t-il dé-
fendu aussi formellement. aussi absolu-
ment, de révéler à sa Hlle qu'il était vivant?
Pourquoi, se trouvant face à face avec
elle. s'est-il dérobé à ses caresses au lieu
de la rassurer d'un mot. et mettre ainsi
un terme au chagrin atroce qui l'étreint
n Pourquoi, au contraire, 1 a-t-il laissée
dans ie doute le plus cruel, dans la plus
effroyable équivoque ?
Mais le jeune officier sentait qu'en se ren-
fermant dans le silence, c'était presque
avouer à la jeune fille que lui ausei avait vu
son père.
Foncièrement honnête, fidèle avant tout
LA VIE .SPORTIVE
AUTOUR DE PARIS.
Le eomité d'éducation physique organi-
sera, dimanche prochain, une nouvelle mar-
che réservée aux jeunes gens des classes
1915, 1916 et 1917. Cette fois ce n'est pas
dans les bois de saint-Cloud que se dispu-
tera l'épreuve, mais bien sur le tour de Pa-
ris, le long des fortifications. -Il s'agit là,
d'mie épreuve de 33 kilomètres assez dure
à effectuer. Aussi les jeunes gens désirant
y prendre part feront bien de s'entraJner
un peu au cours de cette semaine. Mais
qu'ils n'oublient pas que l'entraînement ne
consiste pas à se fatiguer ontre mesure.
POUR S'ENTRAINER A LA GUERRE 1
N'oux avons déjà annoncé que, grâce au co-
mité d'éducation physique, il était loisible aux
jeunes gens de faire do la culture physique et de
s'entraîner chaque jrur, n Paris, dans de très
nombreuses salles, gymnases, vélodromes, ter-
rains rie sports, gracieusement mis à leur dis-
position.
Nous donnerons tci, chaque jour de cette se-
maine, les endroits et heures où oes séances au-
ront lieu. Pour tout le mois de décembre, le pro-
gramme restera le même.
Aujourd'hui mardi
Matin. De 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2 terrain de
la F.G.S.PF. (ancien terrain de la S.A.M.), rue
Benoît-Mal on, à Gentilly, et terrain municipal de
Montreuse, à la porte de GentiUy.
De 10 heures à midi gymnase Boisleux, 11,
rue de Malte, à Paris.
Après-midi. De 2 h. à 3 h. 1/2 gymnase
mun-icipaJ. 32. Grande-Rue, à Montrouge.
De 3 h. à 6 h. gymnase Boisieux, rue de
Malte, à Paris (11*).
Soir. De 8 h. à 9 b. Vélodrome d'Hiver, rue
Nélaton, à Paris (15<).
De 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 institut médical, 34, rue
du Colisée. à Paris
De 8 h. à 9 h. gymnase Fouard, 15, avenue
du Parc, à Sceaux.
LE CROSS COUNTRY DE SAINT. CLOUD
Le second cross country du Comité d'éducation
physique a réuni plue de quatre-vingts concur-
Ce fut une épreuve très réussie.
En voici les résultats. Le parcours compre-
nait, rappelons-le, 8 kilomètres 1. Combler, en
28 m. 21 sre. 2. Vigne, en 28 m. 21 e. 3. Geor-
ges Goraud. en 28 m. 21 s. 4. Regnault. 5. Cop-
pan, 6. Josse, 7. Reohenbaoh, 8. Porel, 9. Zemeste,
10. Aube.
L'AVIRON
Le Cercie Nautique de France, 69, quai de
Seine, Courbevoie, étant ouvert de nouveau, les
amateurs de l'aviron peuvent s'inscrire au ga-
rage les dimanches matin. Comme président pro-
soir»;, a été désigné M. Baltazard, 134, rue de
Béccm, Courbevoie, et comme .secrétaire M. Nord-
berg, 2f, rue de ChampagnP, Asnières, à qui
adresser toute correspondance.
PETITES NOUVELLES SPORTIVES
•~»~ M. Lucien Cerf. secrétaire du Wonderland
français, parti au début de la guerre comme lieu-
tenant de réserve, fut blessé à l'ennemi. Aujour-
d'hui presque grréri, il vient d'être promu capi-
Nos félicitations.
««̃ L'adjudant Gaudin. du 46 zouaves, vent
d'être blessé à la cuisse droite. En traitement à
-Pof-sur-Ternotsp (Pas-de-Calais), l'adju-
dant Gaudin était sergent instructeur à Joinville
avant la guerre,
Maes, "l'excellent footballeur, avant centre
international du C.F.I., a été grièvement blessé
à Guise. Une balle dans la poitrine. Complète-
ment rétabli. Mais repartira bientôt pour le front.
Il parle de se venger. On le comprend.
Un asile pour les jeunes mères
La Mutualité maternelle, dont le siège est 39
rue des Petits-Champs, a ouvert, 7, rue Tilsitt,
dans un hôtel particulier, mis gracieusement k
sa disposition, un a.bri temporaire de convales-
oence où eUe hospitalise les jeunes mères, qui
lui sont envoyées, avec leur nouveau-né, par les
maternités parisiennes. Plus de 300 femmes sont
venues déjà se rétablir dans cet asile.
On acceptera avec recarniaisance les dons des
personnes qui voudront bien s'intéresser à nette
œuvre, dont les ressources commencent à s'épui-
ser.
POUR NOS_SOLDATS
Un nouvel ouvroir vient d'être installé, 39, rue
Scheffer, exclusivement réservé aux femmes ha-
bitant le seizième arrondissement, et placé sous
la direction de Mme Caristie-Martel, de la Comé-
die-Française.
On demande aux ouvrières qui touchent l'allo-
cation de chômage et sont par conséquent inoc-
cupées, lew active collaboration. S'inscrire à la
mairie du seizième.
LAs marchands du Temple pensent eur.
Le « Carreau du Temple », qui a déjà envoyé des
fonds à diverses œuvres de secours militaires,
vient d'informer Mme la comtesse Joaohim Mu-
rat, présidente de « Pour le front qu'il a dé-
cidé, pour subventionner sa généreuse et inté-
ressante initiative, de lui faire parvenir une par-
tie de ses recettes.
COMMUNICATIONS DIVERSES
La Tasse de Café. Sous ce nom s'est fondée.
nous l'avons dit. sur l'initiative d'un externe de
l'Hôted-Dieu, M. Lenfernat de la Mothe, et sous le
haut patronage de nombreuses personnalités pa-
risiennes, une œuvre ayant pour objet d'assurer,
chaque jour, une excejfente tasse de café aux
blessés militaires soignés dans les hôpitaux pari-
siens.
Cette généreuse idée a obtenu tout aussitôt
l'adhésion des étudiants et du personnel hospita-
lier, qui, sans distinction de fonctions, fournit
son obole pour en assurer le fonctionnement.
Rappelons que les dons sont centralisées par
M. Coq, le dévoué directeur de l'Hôtel-Dieu.
Le syndicat national des représentants et voya-
geur.s de commerce (Bourse du travail) se met à
la disposition des industriels et commerçants
pour leur faciliter le recrutement du personnel
nécessaire à leurs relations commerciales l'or-
ganisation attire spécialement leur attention sur
les aptitudes professionnelles de ses adhérents.
Hauteur des eaux du 30 novembre 1914, à sept
heures du matin
Haute-Seine. Pont de Seine à Montereau,
1 85 écluse de Varennes, 3-40; pont de Melun,
pont de Corbeil, l-^ôg écluse de Fort-8-
l'Anglais, ^SO.
Marne. de Chalifert, Om68; écluse de
Charenton, l^â.
Basse-Seine, Austerlitz, V^O"! pont de la
Tournelle, 0m98 pont Royal, 2™66 écluse de
Suresne,c, 5m32: barrage de Bezons, écluse
de Mérioourt,
à la parole donnée, Raymond Yallier. en
adoptant une pareille attitude, se fût cru
coupable de la pire des lâchetés, de la plus
basse hypocrisie.
Car, plus il y réfléchissait, plus il se disait:
Je crois bien connaître le colonel Ri-
chard.
» Je sais toute la tendresse qu'il porte à sa
fille.
» Eh bien! pour qu'il ait agi de la sorte,
quitte à la désespérer encore davantage, il
faut qu'il ait des mobiles puissants.
D'ailleurs, ces mobiles, il me les a lais-
sé entrevoir, quand il s'est écrié
Il le faut pour l'honneur de mon nom,
pour le salut de la Patrie
» Donc, plus que jamais pour moi le si-
lence s'impose.
Et tout haut, il reprit d'une voix émue,
pleine de douceur et de charme
Yvonne, je vous en prie, calmez-vous.
» Chassez de votre cerveau toutes ces
pensées qui l'affligent et l'exaltent.
Mais enfin vous vous répétait la
jeune fille, avec l'accent d'un doute persis-
tant, vous n'avez rien vu, rien entendu ?
Si, j'ai entendu votre cri déchirant. Je
travaillais dans mon bureau, alors je suis
accouru tout de suite.
Et vous m'avez trouvée seule?
Toute seule, étendue à terre, privée de
connaissance.
Bien vrai, mon cher Raymond ?
Bien vrai, ma douce Yvonne.
Ah mon ami, mon ami, comme je suis
malheureuse
Cherchant à calmer, à maîtriser ses
nerfs, la fille de l'industriel affirmait
Je voudrais tant vous croire. mais le
le vois toujours. toujours. Ah tenez, le
ne sais plus D me semble que le malheur
LA GUERRE
n est pas une raison pour ne pas se soigner.
Bien au contraire. Jamais, il est à crain-
dre, nous n'aurons tant de bronchites, a-
tarrhes, grippes, pleurésie et hélas, phtisie.
Dans les tranchées, face à l'ennemi avec la
pluie, la neige, le froid des nuits d'hiver,
sous la bise glaciale du nord combien de nos
héroïques soldats attraperont de mauvais
rhumes, non soignés et qui dégénéreront en
maladies graves
Aussi nous ne saurions trop^conseiller à
ceux qui soignent les soldats convalescents
de leur faire prendre le remède par excel-
lence pour les affections des bronches et de
la poitrine, le Goudron-Guyot.
L'usage du Goudron-Guyot, pris à tous les
repas, à la dose d'une cuillerée à café par
verre d'eau, sutfit, en effet, pour faire dispa-
raître en peu de temps le rhume le plus
opiniâtre et la bronchite la plus invétérée.
On arrive même parfois à enrayer et à gué-
rir la phtisie bien déclarée, car le goudron
arrête la décomposition des tubercules du
poumon, en tuant les mauvais microbes,
causes de cette décomposition.
Exiger sur l'étiquette la signature en trois
couleurs violet, vert, rouge, et en biais,
ainsi que l'adresse: Maison FRERE, 19,
rue Jacob, Paris.
Prix du Goudron-Guyot 2 francs le flacon.
Le traitement revient à 19 centimes par
jour et guérit. En vente dans toutes les
pharmacies,
P.-S. Les personnes qui ne peuvent se
faire au goût de l'eau de goudron pourront
remplacer son usage par celui des Capsules-
Guyot au goudron de Norvège de pin mari-
time pur, en prenant deux ou trois capsu-
lAllWflll La rue Jacob' Paris-
H envoie à titre gracieux
CADEAU et franco par la poste,
un flacon échantillon de Goudron-GUYOT
on de Capsules-GUYOT, à toute personne
qui lui en fait la demande de la part du
Petit Parisien.
AVIS La Cuscutine Foulon, excellent laxatif, use
Al lu fait toujours. Envoi pil. 1 fr. contre bon
ou mandat-poste. Ecrire à M. Foulon, 188, Ig St-
Martin, Paris. (Le nom du demandeur très lisible.)
BONNETERIE TOUS
Chandails. Gants. Genouillères. Plastrons.
Passe-montagne. Gilets. Cache -aez.
Dépôt de Fabriques, 12, rue de Cléry.
La hernie maintenue par l'appareil du spé-
cialiste M. Glaser diminue de volume et dis-
paraît. Le cabinet ouvert de 9 à 11 h. et de
2 à 6 h. du soir, sauf dimanches, boulevard
Sébastopol, 63, Paris.
Envoi de la brochure franco sur demande.
V I 1^1 franco de tous trais votre gare.
ANOUILH, Régisseur, à Agde (Hérault!.
lîimi fin. Les 220 l.,portrégie,ettùt neuf /»a fr.
f 111 Ech. 0.60. Bey, vins, Narbonne (Aude). Q U
VIN 10 degrés, 58 fr. l" choix 68 fr., Ech.
ï 111 0 fr. 40. Chevassu, 8, r. Michel-Chastes, Paria.
1/im 10 degrés 58 fr. 1OT choix. sup. 75.
Htl Ech. grat. Besuchamp, 96, b* Diderot, Paris.
Envoi par posta recommandé sur le front contre Mandât
Ses gilets 4.75, chaussons 1.60
| | J'inibières abdominales.. 5.75
PAPIER HPEBAT6R OLEIB IIPERI.
50, Ào. de la Brandu-Ârmê», Paris
(Modèle Armée Analaiaei.
LA TEMPÉRATURE
La journée du 30 novembre 1914
Dans ia région parisienne, le temps a été nua-
geux le matin il s'est couvert rapidement et il
y eut quelques menaces de pluie vers midi; la
pluie a commencé vers 3 heures de l'après-midi.
La température s'est adoucie dès le matin elle
atteignait 9° vers 8 heures, elle était assez éle-
vée dans la journée, ou eUe était voisine de
en moyenne, elle a été un peu supérieure à celle
de cette saison.
Temps probable pour aujourd'hui
Paris et dans la région, te temps va rester
pluvieux avec ciel couvert, s'éclaircissant de
temps à autre, principalement vers le soir. La
température va rester douce la nuit et la mati-
née elle sabaissera ensuite dans la soirée; en
résumé, journée douce et encore humide et plu-
vieuse.
BULLETIN COMMERCIAL
DU LUNDI ."0 NOVEMBRE 1914
Farines de boulangerie. On cote farines su-
périeures de consommation de Paris, 65 fr. au-
tres marques, de 62 à 63 fr. le gros sac.
Marque de Corbeil: 63 fr.
Sucres. Raffinés, de 93 fr. à 93 50 surchoix,
cassé, rangé en caisses, de 95 fr. à 95 50 les
100 kilos.
IARCHE AUX BESTIAUX SE LA RLETTE
Il y avait têtes de gros bétail sous notre
halle de plus il restait 859 bœufs vivants aux
abattoirs, non rompris les animaux dans les
parcs de. réserve.
Sous l'influence cY-s offres nombreuses, la vente
a été difficile et les prix ont fléchi de 20 il. 30 fr.
par tête cependant les très bons bœufs ont
maintenu leurs prix de 1 fr. à 1 05 les sortes
plus ordinaires valaient de 90 à 95 c. et les
sortes inférieures de 85 à 90 c. ie*tlamMMto net.
Les taureaux valaient de 80 à 95 c.
11 y avait 932 veaux exposés en vente et, de
plus, il en restait ,:07 vivants aux abattoirs. La
vente a été difficile et les prix ont fléchi. Les
bons veaux valaient de 1 05 à 1 10 et les sortes
ordinaires de 60 c. à 1 fr. le demi-kilo net.
Il y avait moutons sous notre halle et
il en restait 3.116 vivants aux abattoirs. La venta
a été plus difficile et les prix ont fléchi. Les pe-
tits moutons valaient de 1 fr. à 1 05 et les sortes
ordinaires de 85 à 95 c. le demi-kilo net.
Il y avait 6.894 porcs exposés en vente. La
vente a été mauvaise et les prix ont fléchi. La
cote générale doit être vue de 38 à 45 c. le demi-
kilo vif quelques gros porcs gras ont obtenu
46 c.
Jeudi dernier l'affichage portait ô.lli porcs il
y en avait 1.000 de plus sur le marché.
rôde de plus en plus autour de nous, et que
je ne reverrai plus jamais mon père.
Yvonne, nedites pas une chose pareille
Ce monsieur Dalibert qui devait nous
donner si promptement des nouvelles ?.
Voyez, nous n'avons encore rien reçu.
Après tout. cet homme a beau avoir
l'air très bon. et très sérieux.
» Nous ne le connaissons pas.
C'est un ingénieur de l'Etat.
Pourquoi s'intéressait-il à mon père ?
D'abord parce qu'il m'a tout à fait
l'air d'un brave homme puis, il était en re-
lations avec le colonel. et lui-même. de
par ses fonctions.
Ah tenez interrompit Yvonns, inca-
pable de se maîtriser davantage, j'en arrive
à douter de tout, même de la Providence.
Et moi. au contraire, affirmait avec
force le jeune officier, plus que jamais j'ai
confiance en elle.
Et donnant à sa voix une inflexion d'une
douceur infinie, Raymond Vallier ajouta
Ne suis-je pas là'?. Et vous savez
combien je vous aime
Moi aussi, je vous aime.
Ah ma chère Yvonne, rien que ces
mots qui viennent de s'échapper de nos
lèvres ne devraient-ils pas suffire pour nous
rendre l'espérance ?
Mon ami.
Et puis, j'en ai la conviction que
dis-je, j'en ai la certitude les beaux jours
reviendront, et peut-être plus vite que vous
ne le pensez
» On a de ces intuitions. Cela s'appelle
avoir la foi. et la' foi dans l'amour, n'est-ce
pas ce qu'il y a de plus grand, de plus beau
et de ptns puissant au monde ?
» Rassurez-vous donc. ma bien-aimée,
Les Lthinés du Docteur Gtistîtl
servent à préparer soi-même
AUX PORTEURS DES POUCES DE CAPITALISATION!
Achat au comptant, pniement immédiat d. toute poli» libérée ou non Ecr.. O^SHIEL, TS, Avenue d'Iéna.
LES PETITES ANNONCES
OFFRES D'EMPLOIS
OUVRIERS DE GLACERIES. Ouvriers français
Ilet belges spécialistes de l'industrie des glaças
peuvent écrire, en indiquant nom Age, adresse
et spécialité professionnelle. à Glacerie Mont-
Çteole de obaufîeurs, la plus ancienne, reconnue la
IL plus importante, la moins chère, cours mécani
que gratuit. Belser, 144, r. li-cqueville. Paris.
rile de chauffeurs Dubois et Ci@ Ing. E. P. C.
Mais. ordre. 112, rue de Paris.
Brevet militaire et civil. Téléphone W ag.
tricoteuses possédant machines demandées pour
1 travail facile et bien rétribué. S'adresser
Sports- Agency, 42, rue Etienne-Marcel.
QûAtt fr. de revenu, sans capital par de
iùvVv petits élevages lucratifs. Ecrire à
POTERLET, Lisieux (Calvados).
On demande ouvrières ayant machines à tricoter
pour faire chaussettes et chandails, travail
très bien rétribué. Magasin 12, rue de Cléry.
nn demande des gantières ayant surjeteuses.
Se présenter avec échantillons, de 2 à 5 heures,
au Jeu de Paume (Tuileries).
On demande bon ouvrier boulanger. Ecrire de
suite Ledeul, à Parçay (Maine-et-Loire).
Court, p. c. post. tr. b. manché. Dalvy, 34,r.Chabrol.
Sucrerie de Vierzy (Aisne), dem. de ste un cuiseur.
pompagnie des Compteurs, 16, boulevard de
\j Vaugirard, Paris, demande bons ouvriers
tourneurs ou décolleteurs.
n dem. b. ouv. p. aiguives hypodermiques. M.
Meinard, 9 ter, r. Albouy, de 8 à 9 ou 2 à 3 h.
Etuis papier à faire chez soi. Pas de matériel.
Renseignements gratis. Ecrire: Fabrique Pol-
let-Cabane, Avignon (Vaucluse).
DEMANDES D'EMPLOIS
Ménage s. enf. dem. enf. marchant seul ou plus
grand. Mme L. B., p. rest. Ballancourt (S.-et-O.)
Jeune dame mus. b. éduc. fem. d'int. repr. bien,
d. pi. dir.int. ch.pers. aisée. Kalm, Nanterre,p.r.
Mécanicien dentiste dem. travail à façon, répa-
ÎH ration de dentiers. Louis, 18, r. Clignancourt.
ame dem. enf. caché ou non pr l'élever av. dot.
If Discret. Mme Leroy, 59, r. Rébeval, Paris
Dame d. enf. cac. ou non pr élev. av. dot. Discr.
MmMarne éléverait enfant caché, av. dot ou fam. ai-
sée, donn. b. soins dévoués, campagne Nièvre.
M. C. 15, rue Picot.
COURS ET LEÇONS
COMPTABILITE, STENO-DACTYLO, LANGUES
ECOLES P1G1ER 19, boulevnrd Poissonnière.
45 et 53, rue de Rivoli. 147, rue de Rennes
23, rue de Turenne, Paris. Internat et
externat. Leçons par correspondance.
EÇONS A PRIX REDUITS.
L pour ta durée de la guerre,
à l'Institut Poujade, 9, boulevard des Italiens
anglais, espagnol, italien, sténo-dactylo, compta-
biUté tenue des livre;, calligraphie, orthographe.
Les situations reviendront à ceux qui seront
prêts les premiers. Diplômes. Préparation
aux examens.
MONSIEUR AYANT AUTO
M première marque, luxueuse
et moderne, apprendrait à messieurs conduite et
mécanique pr cours spécial complets, châssis 1914.
Se charge de toutes formalités pour faire obte-
nir brevet civil et militaire même semaine. Nom-
breuses attestations de messieurs les ay. obtenus.
Forfaits de 50 à 80 francs
George, 6, rue Bellanger, entresol, à Neuilly, près
place du Marché, à 5 minutes de porte Maillot,
/VUMENTATION
urant la guerre, vente directe de tapioca A prix
D réduil E. Poincet, 44, boulevard Magenta.
car je puis à présent vous appeler ainsi,
n'est-ce pas ?
Plus que jamais
Oui, ma bien-aimée, soyez sans crainte
nous serons heureux, très heureux en-
semble.
Ensemble ?
Toujours ensemble
Yvonne Richard, retrouvant toute sa vail-
lance, s'écria, avec un accent de volonté su-
perbe
Raymond, vous avez raison, il ne s'agit
pas de se laisser abattre!
» Quand on s'aime comme nous nous ai-
mons, quand on est décidé à suivre la main
dans la main la même route, à se réjouir
des mêmes joies et à souffrir des mêmes
douleurs, on est fort. que dis-je?. on est
les plus forts.
Avec une énergie subite et victorieuse, la
fille du colonel ajouta
Désormais, quoi qu'il arrive, c'est à
vous, mon ami, mon grand ami, que je
remets mon sort, que je donne toute ma vie!
Que je suis heureux de vous entendre
parler de la sorte, s'écria le lieutenant tout
transfiguré. et que vous êtes belle ainsi.
Ah combien je vous aime
Spontanément les deux fiancés s'étaient
tendu les mains.
D'elle-même, en un geste plein de la
chasteté la plus exquise, Yvonne Richard
approcha son front des lèvres du lieutenant
qui, pour la première fois.- y déposa un long
baiser, celui des accordailles, celui qui scelle
à tout jamais les promesses d'amour les plus
sacrées.
Tous deux, ensuite, se contemplèrent en
silence.
Oh oui, combien ils s'aimaient.
Ces deux êtres si jeunes, si beaux et si
nvoyez 3.50 vous recevrez 500 escargots. Gilles,
enclos Allard, Arles (Bouches-du-Rhône).
olis Noël pour nos soldats 15 mandarines,
1 beau saucisson de ménage, 1 pâté foie gras,
1 galantine gibier, 5 bananes, 1 boite 500 gr.
dattes swfines. Exp. franco contre mandat 5 25.
Jacotet, primeurs, r. Terraube et Mont-Duplan
(Nîmes). Tél. année) La maison se charge
d'expédier directement aux soldats.
rtafé torréfié du Havre. Mélange extra Pr épice-
V ries, 4 f. kil. Colis postaux francs 5 kil., 20 f. 75
10 kil., 41 fr. Px spéciaux pr gros. Mand. ou remb»
pend. guerre. Gustave Dubois, expéditr, Le Havre.
SOMNAMBULE
Mme A1.EXANDRE. rue de Rivolt, 3S,
année de succès. Renseigne très conscien-
cieusement sur tous les événem°° de la vie. ELLE
SEULE fait réussir les choses les plus inespérées
Mlle LENORMAND, 134, rue du Bac, face ^on
Marché, Cartes. Samnambute connue. Corresp.
AVEZ-VOUS DES INQUIÉ'IUDES?
Voyez Mm» Claverie, 38, r. Saint-Quentin, face
gare Nord, qui vous dit le motif de votre vi-
site. Consulte pour tout: cartes, lignes de la
main, magnét. Tous les jours. Corresp. 5 francs.
Vous qui avez des ennuis, vous qui soutirez
consultez la voyante, professeur de sciences
occultes. Mme de St-Cbamond, 74, rue de Sèvres.
Paris. Les résultats st merveil., te Il jn et prcorr.
Mme Debard, voyante bretonne, extraord. Env.
2 Ir., cheveux, 6, r. Danycan, Çt-!ltalo (l.-et-V.),
serez surpris, précis. renseignements sur tout.
r» Sautan, célèbre cartomancienne connu
le 30, rue Saint-Antoine. 30, Paris.
un» Céline, voyante réputée, consul*. 156. rue du
Temple. 2- ét Paris, corresp quest., 2 tr
A TOUS CONTRE 0 fr 60, date de naissance, mor-
ceau d'ongle du pied gauche, recevrez destinée
écrite de ma main, essai loyal, MTRIELLA
voyante. 9 bis, rue Albouy, Paris.
HYGIENE
Sage-femme 1"' classe, toute heure, dim., 31, av.
Rapp, Champ-de-Mars, Ecole-Militaire, 2« à
Cage-femme ln et. 22, r. de la Fidélité (gare Est).
Pension. tta époque. Consultations corr. Discr.
Sage-femme 1™ cl., 0. Mm° Renaud, r. Lemer-
cier, pr. pl. Clichy. Reç. pens. Consult. Discret.
OCCASIONS
FORAINS ET MAISONS DE NOUVEAUTES
Attention il à la meilleure adresse pour
la confection de tabliers, corsages, jupons etc.
Maison fondée en 1886, demandez le cata-
logue. Adrien Bénézeth, 63. rue de Van-
ves, Paris.
On achète machines à tricoter, jauge 7, fouture
p pouvL faire chandails. Magasin, 12, r. de Cléry.
1 vendre, cause mobilisation, bon cheval breton
12 ans, à Villeron. S'adresser chez Delaplace,
maçonnerie, gare de Louvres (Seine-et-Oise).
oieries, coupons soldés au kilo velours tulle,
crêpe, mouss.. Muguet, 27, r. Blandan, Lyon'
LOCATIONS
| utos 1914 confort. et rapides avec conduct. expér
'il pour tous voyages. Roy, Bd Magenta.
Réfugiés. 2 et 3 f. pf jr, tr. j. chambre, chauf éct
gares Nord, Est. Paradis-Hôtel, 9 r. Paradis!
DIVERS
C ai les postales. Vues de la guerre d'après pho-
tos. 10 cartes échantillons f00 0 fr. 65 20 car-
tes 1 fr. 20 timbres le cent 5 fr., le mille 25 fr.
Laureys, 17, rue d'Enghien, Paris.
Achat de vieux dentiers. Pierre, rue Richer. j
Achat de vieux dentiers. Louis, 8, fg Montmartre.
Jean. Regrets, so arrivé 1 h. 1/4 et reparti 2 h. 10.
Monsieur' Paul Francfort, de Laon, prévient sa
!J clientèle et celle de Monsieur Rambach qu'il
se tient à leur disposition, à Villers-Cotterets et à
Paris, 52, rue Saint-Georges.
vibrants des mêmes sentiments de vaillance
et de générosité, semblaient avoir été créés
l'un pour l'autre.
Leur amour se révélait immense et pur,
exempt de part et d'autre de ces calculs mes-
quins qui trop souvent président aux ma-
riages.
Ils réalisaient déjà le couple idéal.
lui, le mari travaillaur, énergique, loyal,
doué de ces qualités lumineuses, qui éclai-
rent de leur rayonnement le chemin de la
vie devenu celui du bonheur. elle, la
femme. dans la plus adorable et poétique
acception du mot, compagne inlassablement
dévouée, et semant des tleurs de son sou-
rire la route à parcourir à deux
presque timidement reprenait
Ma chère Yvonne. je vous demande
mille fois pardon. mais je suis convoqué à
l'Arsenal. pour trois heures. ll est deux
heures et demi. et je craindrais d'arriver
en retard.
Oh oui, partez mon ami invitait la
fille du coloneL
» Je m'en voudrais d'être la cause d'une
négligence dans votre service.
Alors, au revoir, Yvonne, et à bientôt,
n'est-ce pas ?
A toujours!
Demeurée seule. Yvonne Richard demeu-
ra pensive.
Son front qui s'était éclairci sous le baiser
de l'étre aime s- rembrunit pe\: à peu
Ses pleurs, un moment arrêtés, recom-
mencèrent à couler.
Puis retombant sur le canapé, la pauvre
enfant s'écria
Mon papa: mon cher papa!
» Raymond a beau dire.
n Je sens bien que je ne le reverrai jamais
Pour les Familles
Les tnsertions de cette rubrique, qui «eronl
laites au (ter et mesure de leur réception, de-
vront être adressées à l'Office d"Aan:mcea.
ptace de la Bourse, d Paris. Elles devront être
accompagnées du montant en manants-poste,
bons de Poste ou bitUts de banque. {Prix de ta
ligne 2 îr^. La ligne comp/rend. SS lettres environ.
A. Juppin, 56o uiv. rés ser. reconn.
à t. pers. pouv lui donn. nouv. de sa femme, enf.
de GhauvoDcourt-St-Mihiel. et famille de Branda.
ville et de Cléry-le-Gd ;Meuse).
• Armée belge Mme Ed. Foucart, de Sous-le-
Bois, réf. 40, rue Oliileau-d'Eau. Paris. des. nouv.
mari, sald. 1« chasseurs à pied. 4. comp. rcg.
forter. Nainur. Frais remb.
Baileux, Chimav. P. Lorsignol. réfugias
Bègles, château du Dorât, dem. njuv. fam.
~~» Berthélemy Moinet, hôpital 13. Reims, déni.
nouvelles de sa femme, évacuée Caurel. prés
Reims (Marne).
Bronne-Hédon, Hédon Barbier, Petit-Fayt,
Nord, réfug. Pont-de-1' Arche (Eurei. dem. oouv.
familles et amis
»» Bel. f. Lucien W. Grandrieu, dem. n. L Rei-
ne et Mme Loniier, Beaurieux (Nord), Chartron-
ges (S.-et-M.).
Belge Mollet Rcné, serg'-major, de Il-
gne 3/U. a l'hbp. n° 58, Rennes, dés. nouv. de
Mme et Mlle Adrienne Vanaelot. réf. d'Ostende.
««•*• colonial. Prière à militaires, me donner
nouvelles de Jean Rollet. soldat réserviste,
comp., disparu vers fin août. Frais remboursés,
Secq, 104, quai de Jemmapes Pans.
Directeur Fonderie nouvelle, Ménères, dem.
nouv. ouv. et employ. 132, bd St-Germain. Paris.
» E. B. va bien, a reçu 3 1.. nov.Menà
à E. D. Esp. aller bientôt. Inf. Nantes, donnerai
adresse par même voie.
♦ Forges de Recquignjes. Les employés et
contremaîtres de la Société des forges de Recqul-
gnies sout priés d'envoyer leur adresse à M. le
directeur, 60, rue de la Victoire, Paris.
Fourmaux, Lens, chez Augoyat, 6i, Gran-
de-Rue, Sèvres.
• infanterie, 18e Cie, 1er esc. Priére &
personne pouvant renseigner sur soldat Biaise
Lucien, recrut* Nancy, disparu 25 août, Cour-
bessaux, adresser Bhise, 32, place Saint-Marc,
Rouen. Frais remboursés.
inf. Cie. Soldat (Jean;, blessé
à Vauquois (Argonne\ 30-31 octobre. Prière per-
sonnes possédant indications correspondre avec
Lejeune, 103 av. de Gravelle, St-Maurice (Seine).
Grisay A. (métall Taganrog-Russ), dem. n.
A. Grisay, rue Léopold. de Seraing (Belgique).
H. Van Hoorde, réf. belge, à Pessac (Giron-
de), dem. nr>uv. de son fils Achille Van Hoorde,
soldat au 2z« de ligne belge.
~>J. Hiçguet, 0. Ramez, Bon Abri Csgnr- CL
L. Grimbert, hrig. 30 génie 2/21 par,- yjnie,
2o corps, demande nouvelles famille Thiérache.
Lui écrire.
̃ Léon Huart, soldat au 2910 inf., à Mézières,
dem. nouvel. de sa remme habitant Anzin (Nord).
Ecrire Huart, hôpital 31. à Sens (Yonne).
«– Léon Meurisse, de Hautmont, prisonnier
Munster (Westphalie), bonne santé, renseign.
Jacquin. Nemours.
•–• La famille de M. Eeaumont. d'Avesnes-sur-
Helpe. est informée Qu'il est prisonnier à Munster
(Westphalie).
Loas Collette. du 362o d'infanterie, et Fran-
çois Ramakers, du en traitement à l'hôpital
du 38- d'artillerie, à Nimes, dem. nouvel. 'famille.
La famille de M. Beaumont. d'Avesnes-sur-
Helpe, est informée qu'il est prisonnier à Muns-
ter (Westphalie).
Lallemand Charles, 1100 de ligne, hospita-
lisé à Dourdan (Seine-et-Oise), demande nouvel-
les de sa fam. qui hab. Salomé, près La Bassée.
*»•» Les anciens de l'éc. professionnelle Reims.
peuvent demander renseignements et aide au
président, 15's. rue Vesle. Reims.
Mme Weill, 17, r. Marguerite. Paris ser
reson. à fam. de miht. tera. bles, et faits pris.
5 ou 7 oct. à Bucquoi (P.d.C.),indiq. lieu d'intern*.
-» Mme Amasse, Jussy (.Aisne), écluse Saint.
Aubin (Yonne).
M. Prot. Charbonnière, par 5=ajnt-Jean-de-
mation relative à l'adjudant Jacques Prot. 3» com-
pagnie, 131A régiment d'infanterie, blessé, disparu
dans les bois de la Chalade, près de Montfaucon
Argonne, le 29 septembre.
M. et Mme Nacry-Fourquet prient M. et
Mme Fournier-Bègue de bien vouloir leur indi-
quer leur lieu de résidence, afin de les rassurer
sur leur sort et celui du petit Maurice Narry, qui
leur a été confié. Sans nouvelles depuis le 20 août.
*•• Mage, 90 Cie. 150 terr., Verdun, prie toute
personne de renseigner sur Mmes Mage et Hu-
guet, parties Anizy-le-Château ler septembre.
Maubeuge. Le personnel de la Cie franc.
de mosaïque-céramique, est prié envoyer adresse
à M. Martin. 151, route de Dieppe, a Deville-lez-
Rouen. ou à M. Tassin, 132, r. Clignancourt, Paris
M. Day Mauvais, à Aulnay-l'Aitre (Mar-
ne), rech, sa femme.
̃•••* Morlet, Charency, Veztn, L. Guillaume,
Longwy-Bas, ém. Morley (Meuse).
Mmes Boucher, Garbc et Clément-Goguet.
de Ham (Somme), dem. nouv. fam. Clément Félix,
de St-Quentin et Goguelr-Clément. de PithotJ
(Aisne). Ecr. hôtel France, à Nonancourt (Eure).
*>• M. Michel Léger, 41, rue de la Bienfaisance,
à Vincennes (Seine), demande des nouvelles de
sa mère, Mme veuve Léger-Dehouve, à Villers-
Guislam, canton de Marcomg, arrondissement de
Cambrai, département du Nord.
«~» Paquet (metall. laganrog-Russ) dem. nouv
Eam. Joostep Gourdin. Goisse Charleroi (Belgique).
Périnard. soldat inf., comp. dis-
paru 24 août oombat de Montignies. Prière' don-
ner t. nouv. Périnard 7, r. St-Médéric (Versailles).
Prière hôpital qui soigne Salvat Pierre,
soldat infant., en mformer Salvat, Vaux-
les-Saint-Claude.
-~» Prière ofûciers, infirmiers ou camarades,
pouvant renseigner sur soldat Alcide Beleys,
mfant., ge compagnie, blessé à Camoy (Somme),
te 30 septembre, d'écrire à Mme Beleys, 9. ave-
nue Hocbe, Paris.
Prière personne pouvant donner nouvelles,
soldat Jaillette Firmin. inf., 6e oompag.. dis-
paru depuis 29 août, écr. Sordet. 65 av. Marceau.
Renaud Marcel, ajusteur du dépôt de Mo-
hon, dét. à Meaux, dem. nouv. ses parents (Ard.).
Rufflen Henri, rue du Moulin-Wagner et
Réhon, près Longwy (M. et M.), demande des nou-
t'elles de sa femme, née Félicie Muller et de ses
;nfants André et Marguerite.
Robert V., réf. Jauine, Bray-s.-Seine (S.-M
S.-lieut. belge A. Mary, 8, r. 4 D.A., d.n.fam
&-lieutt belge A. Mary, 8 R. 4 D.A. d. n. f.'
Sans nouv. dep. 21 août soldat Louis Va.1-
tareber, 129o inf. bat. 20 de, ex-music, ser.
roCOnn. à qui donn. nouv. VaJÎarcher, 41, rue
Frileuse. Gentil: (Seine).
terr. inf. Prière fournir rens. s..Alexan.
ire Mallet, Cie, matr. 7332, disp. à Longxieval-
3inchy (Somme), le 26 sept. et prés, blessé pri-
sonnier. Frais remb. Mallet, 91, r. -%daine, Paris.
lA itérant. VERDIER.
Parts. VERDIER Imprimeur, is. rue TKnrniM.
XVI
Une singulière visite
Combien de temps Yvonne demeura-t-
elle ainsi, prostré, sanglotant, toute à sa
douleur filiale?. Deux heures, trois heu-
res ?.
Elle eût été elle-même bien en peine de
le dire.
Toujours est-il qu'elle fut arrachée à sa
rêverie par un coup frappé à sa porte.
Entrez fit-elle machinalement.
La bonne Françoise apparut.
Oh ma pauvre demoiselle, s'écria-
t-elle. vous voilà encore toute en larmes.
Empressée, maternelle, la brave servante
s'écriait
« Sûr que si ça continue vous allez
tomber malade.
» Il ne faut pas vous mettre dans des
états pareils.
Avec une naïveté désarnante. l'excel-
lente fille ajouta
C'est pas -a qui fera revenir votre
papa.
C'est vrai, reconnut la jeune fille, j'ai
tort de me laisser abattre.
-r- Mais oui. faut vous secouer. et
puis qu'est-ce qui vous dit qu'il ne va pas
rentrer?. Ce soir. peut-être?. Allons, ma
petite demoiselle. essuyez vos yeux.. Ça me
fait du mal à moi qui vous aime tant de
vous voir toute retournée comme ça. Moi
qui suis en train de vous préparer un si
bon petit dtner, rien qu'avec des choses que
vous aimez, pour vous forcer à manger.
car ça va faire bientôt trois jours que vous
n'avez rien pris, et c'est pas raisonnable.
(A suivre) ARTHUR Bernêdk.
'Le Petit Parisien
Sont internés au comp de Lager Lechfeld,
près d'Augsbourg
MM le docteur \un-Gérardin, rue Samt-
Placide Edouard Laurès, ii, me Cassette Ri-
chaj-d G, rue Réaumur Lucadon, 4, rue Riche-
anse Raguin, 114, avenue de Suffien Leduc,
20, rue Bourg-Thibourg Ernest Borne, 127, rue
n Reuilly' Choleou, rue Tesson Barbotin,
1i4, rue du Cherche-Midi Kouassjer, 10, rue de
Baveux Worms, 35, rue de Charenton Be-
chcreau, si, uue Taitbout Sihl, rue de Ro-
inaiuville Les Lilas.
A Gardekgeu in Altmark (ointe Ch.-Reno,
avocat à lu cour (je l'oris, sergent au U'>' tem-
1 ̃ï-ihI Dîive Elieiwie. 1. rue Letort Briotte
Louis. m< Mcynadïer Magin Emue,'7, rue
Au camp de AUtiden, VI. Blancard, flûtiste solo
au concert Colonne et aux concerts louche.
Au camp de Seunelluger (\V estphalie), le soldat
Fulbert Triquet. du d'infanterie, blessé griè-
vrment à Guise, le 28 août Léon Wittarami,
du 26e régiment d'infanterie.
A Ulm MM. Buron, Dumaigneau Alexandre,
Gabic, Lanfert, Laumonnier, G&snerie, Moreau,
Saigneau, Lefeuvrc, Ausquerre, Bourgoin, hami,
Marie Geslm, Valade, Chevilleur, Chérubin.
Heurtebise. 'Nesjours. Ch apellière Epinard, Dor-
met, tous du d'infanterie.
Au camp de Grutomvohr compagne)
M. Louis Dancher.
Au oamp il'Ingolstadt (forteresse n° 8) les
capitaines Benoit et Goumay. du 6o dragons,
Est interné a Reithaust Barack M. Gaston
Thierry, bigadiei'-fourrier au *S« régiment d'ar-
tillerie territoriale.
Est prisonnier en Bavière M. Louis Poulain,
eu d'infanterie.
Sans indication de lieu d'internement M. Théo-
̃phile Dernoncourt. du 1er régiment d'artillerie.
Est interné a Montigny, près de Metz M.
Appoliinalre Gourdin, du 67° d'infanterie.
Au camp de .Gefangenenibergar M. Louis
du fsh-asseurs à pied.
A Patenbon (WestphaiiD) par Bussdor Ni. Ai-
mable Martin, adjudant au 82e territorial. (M.
Martin est le gendre de M. B. Jouaimet, conseiller
municipal de Saint-Mandé.)
LE RAPATRIEMENT DES PRISONNIERS CIVILS
Berne, a0 novambre.
Le bureau des internés civils de Berne a
rapatrié jusqu'à ce jour 7.000 personnes. Ce
nombre s'augmente sans cesse et s'augmen-
tera notamment du fait que, par convention
passée la semaine dernière entre la France,
l'Allemagne et l'Autriche, les internés natoi-
remet impropres au service, de 45 à 60 ans,
seront désormais rapatriés. D'autre part,
M. Ador, président de la Croix de Genève,
continue ses démarches pour que les pri-
sonniers quj, par suite d'une opération, sont
devenus impropres au service, soient aussi
rapatriés.
+
Les maisons austro-allemandes
Par ordonnance de NI. le président Mo-
nier, en date d'hier, des séquestres ont été
désignés pour les maisons allemandes ou
eiKtro-hongroises dont les noms suivent
Société de l'aluminium et de produits chimi-
ques. 35, rue de Ponthieu (.Ni. Boulin, inspecteur
de l'enregistrement): Batacharri, fabricant de ci-
garettes. 9, rue Pitlet-Will (M. Lougarre); Back
de Surany, fabrique de parfumerie, 30, avenue
des Champs-Elysées, et 1G·, avenue d'Argenteuil,
à Asnières (VI. Navarre) Curt-Richter, 1. rue des
Venets, a \anterre, et boulevard Victor (MM.
Blanc het et Levieux, huissiers; Gartner Charles,
tailleur d'habits, 22. rue Cambacérès (M. Lou-
garre) articles de bureau et sacs il
main, l'un Turbigo (NI. Bourgeois) Herz Er-
nest, fabricant de meubles, 89, faubourg Saint-
Antoine, et rue d'Anjou (M. Bourgeois) Ham-
merschmitt Paul. 26, rue Ch -Beaudelatre (M. Tri-
cfreu.X: Harlof Anna, dite Hagenstroîn, 43, rue
Michel-Ange f.VI. Lougarre) société Iea-Photo,
appiireils photographiques. 42, rue de Bretagne
(M. Tricheur Jungbluth, 7. rue d'Abbeville (NI.
Lougarrei Kralli^con, laboratoire biochimique.
et 32. rue Richer.'jt St, av. delà République, à Au-
iervilliers !M. Levieux) Merck et Heine, représen-
tés par Saler, droguerie en gros (M. tfauti Per-
cer Godefroy, coiffeur pour dames. î5, avenue de
vvafrram f\I. Bourgeois) Mme Strolunayer, cou-
turière, faubourg Poissonnière (NI, Tri-
cheux) Steinhaus et Steineck, moteurs et ma-
chines outils, 18, ¡,venue Parmentier (NI. Craggs)
M. Vietmeyer. 5. rue Latran 'M. Navarre) \Vag-
genhot Krantz, homme de lettres, 15, rue d'Edim-
bourg (M. Navarre).
D'autre part, M. Levieux, huissier, a été nom-
me séqnestre des marchandises allemandes dé-
tenues par MM. Hirlet et Vous-cy, 3, rue des Dé-
àtargeurs M. Doyen; inspecteur de l'enregistre-
ment. séquestre des intérêts allemands dans la
Norddeutschpr Lloyd. transports maritimes. 9,
ne Scribe M. Bourgeois, séquestre des intérêts
allemands dans la société Periandros, commis-
sion, exportation. 49. me d'Hautevillo.
Versailles, 30 novembre.
M. Colas, inspecteur des domaines, a élé
nommé séquestre des maisons ciaprèe
A Argenteuil. Fpoûx Joseph Melcoch, 8, rue
d'Orgevat; Etienne Marack, 66. rue Gambetta;
Joseph Nachtmann. 17. rue Louis-Blanc Auguste
\Vendet. 53, rue de Sartrouville V. Demonet,
boulei ard du Général-Delambre époux Noël Dar-
nèse, rue de la Grande-Ceinture Bernard Wal-
ther, 263, rue de Sartrouville époux Maurice
Scharbert. propriétaires, traverse des Vignerol-
les Roger Barisch, propriétaire, allée Alexan-
drine; époux Ch. Ruster, 32, rue du Port: Guil-
laume Teraer, 54, rue de Sartrouville Gustave
Hauer, 10, rue de la Grande-Ceinture.
UN APPEL DES COMMERÇANTS RUSSES
On nous prie d'insérer la communication
suivante
La chambre de commearce russe de Paria, 27,
rue Tronchet, qui. depuis quatorze ans, s'efforcé
de favoriser les transactions directes entre la
France et la Russie et de supprimer les intermé-
diaires allemands et austro-hongrois, prie ins-
iarrrment les industriels et négociants français
de bien vouloir lui faire oonnaitre quels sont les
articles qu'ils sont en mesure de vendre ou d'a-
cheter en Russie et pour lesquels ils désirent en-
trer en rapports avec des maisons russes.
BOBASE DE BORDEAUX BU 30 NOVEMBRE 1914
3 0 comptant, 72 50 et 3 1/2 Si 50;
Comptoir d'escompte. 556 Crédit lyonnais,
Panama, Suez, 3975 et Extérieure
80 ,"J5 Russe consolidé. C9 50 RîiSSe 1881 61 75
Russe 1906, 88; Russes 1909, 80; Russes réunis,
50 Nord Espagne. 315 Rio Tinta. 1275.
comme s'il cherchait à se dissimuler. un
homme de la même stature et de la même
démarche que mon père.
Il D'un bond j'ai été près de lui.
A la clarté de la lune qui l'enveloppait,
bien qu'il cherchât à dissimuler son visage,
je l'ai reconnu, j'en suis certaine. J'étais ré-
veillée, bien réveillée, parfaitement conscien-
te de ce qui se passait autour de moi. Je
n'ai pas donc pu me tromper à ce point et
vivrais-je cent ans que je le verrai toujours.
C'dtait lui, c'était bien lui.
» Comme je to tendais les bras, comme
je l'appelais, j'ai eu l'impression très nette
qu'il voulait m'éviter. qu'il me fuyait.
» Alors, j'ai senti en moi un choc si dou-
loureux, si terrible que je suis tombée éva-
nouie et qu'il m'a semblé que je mourais.
Le vsage inondé de larmes. la poitrine
secouée par les sanglotes, Yvonne Richard,
ne cessait de répéter d'une voix brieée
Mon papa. mon pauvre papa
(Juant au lieutenant Vallier, il la considé-
rait d'un regard plein de compassion atten-
drie et d'amour immense.
Il songeait
Ah pourquoi le colonel m'a-t-il dé-
fendu aussi formellement. aussi absolu-
ment, de révéler à sa Hlle qu'il était vivant?
Pourquoi, se trouvant face à face avec
elle. s'est-il dérobé à ses caresses au lieu
de la rassurer d'un mot. et mettre ainsi
un terme au chagrin atroce qui l'étreint
n Pourquoi, au contraire, 1 a-t-il laissée
dans ie doute le plus cruel, dans la plus
effroyable équivoque ?
Mais le jeune officier sentait qu'en se ren-
fermant dans le silence, c'était presque
avouer à la jeune fille que lui ausei avait vu
son père.
Foncièrement honnête, fidèle avant tout
LA VIE .SPORTIVE
AUTOUR DE PARIS.
Le eomité d'éducation physique organi-
sera, dimanche prochain, une nouvelle mar-
che réservée aux jeunes gens des classes
1915, 1916 et 1917. Cette fois ce n'est pas
dans les bois de saint-Cloud que se dispu-
tera l'épreuve, mais bien sur le tour de Pa-
ris, le long des fortifications. -Il s'agit là,
d'mie épreuve de 33 kilomètres assez dure
à effectuer. Aussi les jeunes gens désirant
y prendre part feront bien de s'entraJner
un peu au cours de cette semaine. Mais
qu'ils n'oublient pas que l'entraînement ne
consiste pas à se fatiguer ontre mesure.
POUR S'ENTRAINER A LA GUERRE 1
N'oux avons déjà annoncé que, grâce au co-
mité d'éducation physique, il était loisible aux
jeunes gens de faire do la culture physique et de
s'entraîner chaque jrur, n Paris, dans de très
nombreuses salles, gymnases, vélodromes, ter-
rains rie sports, gracieusement mis à leur dis-
position.
Nous donnerons tci, chaque jour de cette se-
maine, les endroits et heures où oes séances au-
ront lieu. Pour tout le mois de décembre, le pro-
gramme restera le même.
Aujourd'hui mardi
Matin. De 9 h. 1/2 à 10 h. 1/2 terrain de
la F.G.S.PF. (ancien terrain de la S.A.M.), rue
Benoît-Mal on, à Gentilly, et terrain municipal de
Montreuse, à la porte de GentiUy.
De 10 heures à midi gymnase Boisleux, 11,
rue de Malte, à Paris.
Après-midi. De 2 h. à 3 h. 1/2 gymnase
mun-icipaJ. 32. Grande-Rue, à Montrouge.
De 3 h. à 6 h. gymnase Boisieux, rue de
Malte, à Paris (11*).
Soir. De 8 h. à 9 b. Vélodrome d'Hiver, rue
Nélaton, à Paris (15<).
De 8 h. 1/2 à 9 h. 1/2 institut médical, 34, rue
du Colisée. à Paris
De 8 h. à 9 h. gymnase Fouard, 15, avenue
du Parc, à Sceaux.
LE CROSS COUNTRY DE SAINT. CLOUD
Le second cross country du Comité d'éducation
physique a réuni plue de quatre-vingts concur-
Ce fut une épreuve très réussie.
En voici les résultats. Le parcours compre-
nait, rappelons-le, 8 kilomètres 1. Combler, en
28 m. 21 sre. 2. Vigne, en 28 m. 21 e. 3. Geor-
ges Goraud. en 28 m. 21 s. 4. Regnault. 5. Cop-
pan, 6. Josse, 7. Reohenbaoh, 8. Porel, 9. Zemeste,
10. Aube.
L'AVIRON
Le Cercie Nautique de France, 69, quai de
Seine, Courbevoie, étant ouvert de nouveau, les
amateurs de l'aviron peuvent s'inscrire au ga-
rage les dimanches matin. Comme président pro-
soir»;, a été désigné M. Baltazard, 134, rue de
Béccm, Courbevoie, et comme .secrétaire M. Nord-
berg, 2f, rue de ChampagnP, Asnières, à qui
adresser toute correspondance.
PETITES NOUVELLES SPORTIVES
•~»~ M. Lucien Cerf. secrétaire du Wonderland
français, parti au début de la guerre comme lieu-
tenant de réserve, fut blessé à l'ennemi. Aujour-
d'hui presque grréri, il vient d'être promu capi-
Nos félicitations.
««̃ L'adjudant Gaudin. du 46 zouaves, vent
d'être blessé à la cuisse droite. En traitement à
-Pof-sur-Ternotsp (Pas-de-Calais), l'adju-
dant Gaudin était sergent instructeur à Joinville
avant la guerre,
Maes, "l'excellent footballeur, avant centre
international du C.F.I., a été grièvement blessé
à Guise. Une balle dans la poitrine. Complète-
ment rétabli. Mais repartira bientôt pour le front.
Il parle de se venger. On le comprend.
Un asile pour les jeunes mères
La Mutualité maternelle, dont le siège est 39
rue des Petits-Champs, a ouvert, 7, rue Tilsitt,
dans un hôtel particulier, mis gracieusement k
sa disposition, un a.bri temporaire de convales-
oence où eUe hospitalise les jeunes mères, qui
lui sont envoyées, avec leur nouveau-né, par les
maternités parisiennes. Plus de 300 femmes sont
venues déjà se rétablir dans cet asile.
On acceptera avec recarniaisance les dons des
personnes qui voudront bien s'intéresser à nette
œuvre, dont les ressources commencent à s'épui-
ser.
POUR NOS_SOLDATS
Un nouvel ouvroir vient d'être installé, 39, rue
Scheffer, exclusivement réservé aux femmes ha-
bitant le seizième arrondissement, et placé sous
la direction de Mme Caristie-Martel, de la Comé-
die-Française.
On demande aux ouvrières qui touchent l'allo-
cation de chômage et sont par conséquent inoc-
cupées, lew active collaboration. S'inscrire à la
mairie du seizième.
LAs marchands du Temple pensent eur.
Le « Carreau du Temple », qui a déjà envoyé des
fonds à diverses œuvres de secours militaires,
vient d'informer Mme la comtesse Joaohim Mu-
rat, présidente de « Pour le front qu'il a dé-
cidé, pour subventionner sa généreuse et inté-
ressante initiative, de lui faire parvenir une par-
tie de ses recettes.
COMMUNICATIONS DIVERSES
La Tasse de Café. Sous ce nom s'est fondée.
nous l'avons dit. sur l'initiative d'un externe de
l'Hôted-Dieu, M. Lenfernat de la Mothe, et sous le
haut patronage de nombreuses personnalités pa-
risiennes, une œuvre ayant pour objet d'assurer,
chaque jour, une excejfente tasse de café aux
blessés militaires soignés dans les hôpitaux pari-
siens.
Cette généreuse idée a obtenu tout aussitôt
l'adhésion des étudiants et du personnel hospita-
lier, qui, sans distinction de fonctions, fournit
son obole pour en assurer le fonctionnement.
Rappelons que les dons sont centralisées par
M. Coq, le dévoué directeur de l'Hôtel-Dieu.
Le syndicat national des représentants et voya-
geur.s de commerce (Bourse du travail) se met à
la disposition des industriels et commerçants
pour leur faciliter le recrutement du personnel
nécessaire à leurs relations commerciales l'or-
ganisation attire spécialement leur attention sur
les aptitudes professionnelles de ses adhérents.
Hauteur des eaux du 30 novembre 1914, à sept
heures du matin
Haute-Seine. Pont de Seine à Montereau,
1 85 écluse de Varennes, 3-40; pont de Melun,
pont de Corbeil, l-^ôg écluse de Fort-8-
l'Anglais, ^SO.
Marne. de Chalifert, Om68; écluse de
Charenton, l^â.
Basse-Seine, Austerlitz, V^O"! pont de la
Tournelle, 0m98 pont Royal, 2™66 écluse de
Suresne,c, 5m32: barrage de Bezons, écluse
de Mérioourt,
à la parole donnée, Raymond Yallier. en
adoptant une pareille attitude, se fût cru
coupable de la pire des lâchetés, de la plus
basse hypocrisie.
Car, plus il y réfléchissait, plus il se disait:
Je crois bien connaître le colonel Ri-
chard.
» Je sais toute la tendresse qu'il porte à sa
fille.
» Eh bien! pour qu'il ait agi de la sorte,
quitte à la désespérer encore davantage, il
faut qu'il ait des mobiles puissants.
D'ailleurs, ces mobiles, il me les a lais-
sé entrevoir, quand il s'est écrié
Il le faut pour l'honneur de mon nom,
pour le salut de la Patrie
» Donc, plus que jamais pour moi le si-
lence s'impose.
Et tout haut, il reprit d'une voix émue,
pleine de douceur et de charme
Yvonne, je vous en prie, calmez-vous.
» Chassez de votre cerveau toutes ces
pensées qui l'affligent et l'exaltent.
Mais enfin vous vous répétait la
jeune fille, avec l'accent d'un doute persis-
tant, vous n'avez rien vu, rien entendu ?
Si, j'ai entendu votre cri déchirant. Je
travaillais dans mon bureau, alors je suis
accouru tout de suite.
Et vous m'avez trouvée seule?
Toute seule, étendue à terre, privée de
connaissance.
Bien vrai, mon cher Raymond ?
Bien vrai, ma douce Yvonne.
Ah mon ami, mon ami, comme je suis
malheureuse
Cherchant à calmer, à maîtriser ses
nerfs, la fille de l'industriel affirmait
Je voudrais tant vous croire. mais le
le vois toujours. toujours. Ah tenez, le
ne sais plus D me semble que le malheur
LA GUERRE
n est pas une raison pour ne pas se soigner.
Bien au contraire. Jamais, il est à crain-
dre, nous n'aurons tant de bronchites, a-
tarrhes, grippes, pleurésie et hélas, phtisie.
Dans les tranchées, face à l'ennemi avec la
pluie, la neige, le froid des nuits d'hiver,
sous la bise glaciale du nord combien de nos
héroïques soldats attraperont de mauvais
rhumes, non soignés et qui dégénéreront en
maladies graves
Aussi nous ne saurions trop^conseiller à
ceux qui soignent les soldats convalescents
de leur faire prendre le remède par excel-
lence pour les affections des bronches et de
la poitrine, le Goudron-Guyot.
L'usage du Goudron-Guyot, pris à tous les
repas, à la dose d'une cuillerée à café par
verre d'eau, sutfit, en effet, pour faire dispa-
raître en peu de temps le rhume le plus
opiniâtre et la bronchite la plus invétérée.
On arrive même parfois à enrayer et à gué-
rir la phtisie bien déclarée, car le goudron
arrête la décomposition des tubercules du
poumon, en tuant les mauvais microbes,
causes de cette décomposition.
Exiger sur l'étiquette la signature en trois
couleurs violet, vert, rouge, et en biais,
ainsi que l'adresse: Maison FRERE, 19,
rue Jacob, Paris.
Prix du Goudron-Guyot 2 francs le flacon.
Le traitement revient à 19 centimes par
jour et guérit. En vente dans toutes les
pharmacies,
P.-S. Les personnes qui ne peuvent se
faire au goût de l'eau de goudron pourront
remplacer son usage par celui des Capsules-
Guyot au goudron de Norvège de pin mari-
time pur, en prenant deux ou trois capsu-
lAllWflll La rue Jacob' Paris-
H envoie à titre gracieux
CADEAU et franco par la poste,
un flacon échantillon de Goudron-GUYOT
on de Capsules-GUYOT, à toute personne
qui lui en fait la demande de la part du
Petit Parisien.
AVIS La Cuscutine Foulon, excellent laxatif, use
Al lu fait toujours. Envoi pil. 1 fr. contre bon
ou mandat-poste. Ecrire à M. Foulon, 188, Ig St-
Martin, Paris. (Le nom du demandeur très lisible.)
BONNETERIE TOUS
Chandails. Gants. Genouillères. Plastrons.
Passe-montagne. Gilets. Cache -aez.
Dépôt de Fabriques, 12, rue de Cléry.
La hernie maintenue par l'appareil du spé-
cialiste M. Glaser diminue de volume et dis-
paraît. Le cabinet ouvert de 9 à 11 h. et de
2 à 6 h. du soir, sauf dimanches, boulevard
Sébastopol, 63, Paris.
Envoi de la brochure franco sur demande.
V I 1^1 franco de tous trais votre gare.
ANOUILH, Régisseur, à Agde (Hérault!.
lîimi fin. Les 220 l.,portrégie,ettùt neuf /»a fr.
f 111 Ech. 0.60. Bey, vins, Narbonne (Aude). Q U
VIN 10 degrés, 58 fr. l" choix 68 fr., Ech.
ï 111 0 fr. 40. Chevassu, 8, r. Michel-Chastes, Paria.
1/im 10 degrés 58 fr. 1OT choix. sup. 75.
Htl Ech. grat. Besuchamp, 96, b* Diderot, Paris.
Envoi par posta recommandé sur le front contre Mandât
Ses gilets 4.75, chaussons 1.60
| | J'inibières abdominales.. 5.75
PAPIER HPEBAT6R OLEIB IIPERI.
50, Ào. de la Brandu-Ârmê», Paris
(Modèle Armée Analaiaei.
LA TEMPÉRATURE
La journée du 30 novembre 1914
Dans ia région parisienne, le temps a été nua-
geux le matin il s'est couvert rapidement et il
y eut quelques menaces de pluie vers midi; la
pluie a commencé vers 3 heures de l'après-midi.
La température s'est adoucie dès le matin elle
atteignait 9° vers 8 heures, elle était assez éle-
vée dans la journée, ou eUe était voisine de
en moyenne, elle a été un peu supérieure à celle
de cette saison.
Temps probable pour aujourd'hui
Paris et dans la région, te temps va rester
pluvieux avec ciel couvert, s'éclaircissant de
temps à autre, principalement vers le soir. La
température va rester douce la nuit et la mati-
née elle sabaissera ensuite dans la soirée; en
résumé, journée douce et encore humide et plu-
vieuse.
BULLETIN COMMERCIAL
DU LUNDI ."0 NOVEMBRE 1914
Farines de boulangerie. On cote farines su-
périeures de consommation de Paris, 65 fr. au-
tres marques, de 62 à 63 fr. le gros sac.
Marque de Corbeil: 63 fr.
Sucres. Raffinés, de 93 fr. à 93 50 surchoix,
cassé, rangé en caisses, de 95 fr. à 95 50 les
100 kilos.
IARCHE AUX BESTIAUX SE LA RLETTE
Il y avait têtes de gros bétail sous notre
halle de plus il restait 859 bœufs vivants aux
abattoirs, non rompris les animaux dans les
parcs de. réserve.
Sous l'influence cY-s offres nombreuses, la vente
a été difficile et les prix ont fléchi de 20 il. 30 fr.
par tête cependant les très bons bœufs ont
maintenu leurs prix de 1 fr. à 1 05 les sortes
plus ordinaires valaient de 90 à 95 c. et les
sortes inférieures de 85 à 90 c. ie*tlamMMto net.
Les taureaux valaient de 80 à 95 c.
11 y avait 932 veaux exposés en vente et, de
plus, il en restait ,:07 vivants aux abattoirs. La
vente a été difficile et les prix ont fléchi. Les
bons veaux valaient de 1 05 à 1 10 et les sortes
ordinaires de 60 c. à 1 fr. le demi-kilo net.
Il y avait moutons sous notre halle et
il en restait 3.116 vivants aux abattoirs. La venta
a été plus difficile et les prix ont fléchi. Les pe-
tits moutons valaient de 1 fr. à 1 05 et les sortes
ordinaires de 85 à 95 c. le demi-kilo net.
Il y avait 6.894 porcs exposés en vente. La
vente a été mauvaise et les prix ont fléchi. La
cote générale doit être vue de 38 à 45 c. le demi-
kilo vif quelques gros porcs gras ont obtenu
46 c.
Jeudi dernier l'affichage portait ô.lli porcs il
y en avait 1.000 de plus sur le marché.
rôde de plus en plus autour de nous, et que
je ne reverrai plus jamais mon père.
Yvonne, nedites pas une chose pareille
Ce monsieur Dalibert qui devait nous
donner si promptement des nouvelles ?.
Voyez, nous n'avons encore rien reçu.
Après tout. cet homme a beau avoir
l'air très bon. et très sérieux.
» Nous ne le connaissons pas.
C'est un ingénieur de l'Etat.
Pourquoi s'intéressait-il à mon père ?
D'abord parce qu'il m'a tout à fait
l'air d'un brave homme puis, il était en re-
lations avec le colonel. et lui-même. de
par ses fonctions.
Ah tenez interrompit Yvonns, inca-
pable de se maîtriser davantage, j'en arrive
à douter de tout, même de la Providence.
Et moi. au contraire, affirmait avec
force le jeune officier, plus que jamais j'ai
confiance en elle.
Et donnant à sa voix une inflexion d'une
douceur infinie, Raymond Vallier ajouta
Ne suis-je pas là'?. Et vous savez
combien je vous aime
Moi aussi, je vous aime.
Ah ma chère Yvonne, rien que ces
mots qui viennent de s'échapper de nos
lèvres ne devraient-ils pas suffire pour nous
rendre l'espérance ?
Mon ami.
Et puis, j'en ai la conviction que
dis-je, j'en ai la certitude les beaux jours
reviendront, et peut-être plus vite que vous
ne le pensez
» On a de ces intuitions. Cela s'appelle
avoir la foi. et la' foi dans l'amour, n'est-ce
pas ce qu'il y a de plus grand, de plus beau
et de ptns puissant au monde ?
» Rassurez-vous donc. ma bien-aimée,
Les Lthinés du Docteur Gtistîtl
servent à préparer soi-même
AUX PORTEURS DES POUCES DE CAPITALISATION!
Achat au comptant, pniement immédiat d. toute poli» libérée ou non Ecr.. O^SHIEL, TS, Avenue d'Iéna.
LES PETITES ANNONCES
OFFRES D'EMPLOIS
OUVRIERS DE GLACERIES. Ouvriers français
Ilet belges spécialistes de l'industrie des glaças
peuvent écrire, en indiquant nom Age, adresse
et spécialité professionnelle. à Glacerie Mont-
Çteole de obaufîeurs, la plus ancienne, reconnue la
IL plus importante, la moins chère, cours mécani
que gratuit. Belser, 144, r. li-cqueville. Paris.
rile de chauffeurs Dubois et Ci@ Ing. E. P. C.
Mais. ordre. 112, rue de Paris.
Brevet militaire et civil. Téléphone W ag.
tricoteuses possédant machines demandées pour
1 travail facile et bien rétribué. S'adresser
Sports- Agency, 42, rue Etienne-Marcel.
QûAtt fr. de revenu, sans capital par de
iùvVv petits élevages lucratifs. Ecrire à
POTERLET, Lisieux (Calvados).
On demande ouvrières ayant machines à tricoter
pour faire chaussettes et chandails, travail
très bien rétribué. Magasin 12, rue de Cléry.
nn demande des gantières ayant surjeteuses.
Se présenter avec échantillons, de 2 à 5 heures,
au Jeu de Paume (Tuileries).
On demande bon ouvrier boulanger. Ecrire de
suite Ledeul, à Parçay (Maine-et-Loire).
Court, p. c. post. tr. b. manché. Dalvy, 34,r.Chabrol.
Sucrerie de Vierzy (Aisne), dem. de ste un cuiseur.
pompagnie des Compteurs, 16, boulevard de
\j Vaugirard, Paris, demande bons ouvriers
tourneurs ou décolleteurs.
n dem. b. ouv. p. aiguives hypodermiques. M.
Meinard, 9 ter, r. Albouy, de 8 à 9 ou 2 à 3 h.
Etuis papier à faire chez soi. Pas de matériel.
Renseignements gratis. Ecrire: Fabrique Pol-
let-Cabane, Avignon (Vaucluse).
DEMANDES D'EMPLOIS
Ménage s. enf. dem. enf. marchant seul ou plus
grand. Mme L. B., p. rest. Ballancourt (S.-et-O.)
Jeune dame mus. b. éduc. fem. d'int. repr. bien,
d. pi. dir.int. ch.pers. aisée. Kalm, Nanterre,p.r.
Mécanicien dentiste dem. travail à façon, répa-
ÎH ration de dentiers. Louis, 18, r. Clignancourt.
ame dem. enf. caché ou non pr l'élever av. dot.
If Discret. Mme Leroy, 59, r. Rébeval, Paris
Dame d. enf. cac. ou non pr élev. av. dot. Discr.
MmMarne éléverait enfant caché, av. dot ou fam. ai-
sée, donn. b. soins dévoués, campagne Nièvre.
M. C. 15, rue Picot.
COURS ET LEÇONS
COMPTABILITE, STENO-DACTYLO, LANGUES
ECOLES P1G1ER 19, boulevnrd Poissonnière.
45 et 53, rue de Rivoli. 147, rue de Rennes
23, rue de Turenne, Paris. Internat et
externat. Leçons par correspondance.
EÇONS A PRIX REDUITS.
L pour ta durée de la guerre,
à l'Institut Poujade, 9, boulevard des Italiens
anglais, espagnol, italien, sténo-dactylo, compta-
biUté tenue des livre;, calligraphie, orthographe.
Les situations reviendront à ceux qui seront
prêts les premiers. Diplômes. Préparation
aux examens.
MONSIEUR AYANT AUTO
M première marque, luxueuse
et moderne, apprendrait à messieurs conduite et
mécanique pr cours spécial complets, châssis 1914.
Se charge de toutes formalités pour faire obte-
nir brevet civil et militaire même semaine. Nom-
breuses attestations de messieurs les ay. obtenus.
Forfaits de 50 à 80 francs
George, 6, rue Bellanger, entresol, à Neuilly, près
place du Marché, à 5 minutes de porte Maillot,
/VUMENTATION
urant la guerre, vente directe de tapioca A prix
D réduil E. Poincet, 44, boulevard Magenta.
car je puis à présent vous appeler ainsi,
n'est-ce pas ?
Plus que jamais
Oui, ma bien-aimée, soyez sans crainte
nous serons heureux, très heureux en-
semble.
Ensemble ?
Toujours ensemble
Yvonne Richard, retrouvant toute sa vail-
lance, s'écria, avec un accent de volonté su-
perbe
Raymond, vous avez raison, il ne s'agit
pas de se laisser abattre!
» Quand on s'aime comme nous nous ai-
mons, quand on est décidé à suivre la main
dans la main la même route, à se réjouir
des mêmes joies et à souffrir des mêmes
douleurs, on est fort. que dis-je?. on est
les plus forts.
Avec une énergie subite et victorieuse, la
fille du colonel ajouta
Désormais, quoi qu'il arrive, c'est à
vous, mon ami, mon grand ami, que je
remets mon sort, que je donne toute ma vie!
Que je suis heureux de vous entendre
parler de la sorte, s'écria le lieutenant tout
transfiguré. et que vous êtes belle ainsi.
Ah combien je vous aime
Spontanément les deux fiancés s'étaient
tendu les mains.
D'elle-même, en un geste plein de la
chasteté la plus exquise, Yvonne Richard
approcha son front des lèvres du lieutenant
qui, pour la première fois.- y déposa un long
baiser, celui des accordailles, celui qui scelle
à tout jamais les promesses d'amour les plus
sacrées.
Tous deux, ensuite, se contemplèrent en
silence.
Oh oui, combien ils s'aimaient.
Ces deux êtres si jeunes, si beaux et si
nvoyez 3.50 vous recevrez 500 escargots. Gilles,
enclos Allard, Arles (Bouches-du-Rhône).
olis Noël pour nos soldats 15 mandarines,
1 beau saucisson de ménage, 1 pâté foie gras,
1 galantine gibier, 5 bananes, 1 boite 500 gr.
dattes swfines. Exp. franco contre mandat 5 25.
Jacotet, primeurs, r. Terraube et Mont-Duplan
(Nîmes). Tél. année) La maison se charge
d'expédier directement aux soldats.
rtafé torréfié du Havre. Mélange extra Pr épice-
V ries, 4 f. kil. Colis postaux francs 5 kil., 20 f. 75
10 kil., 41 fr. Px spéciaux pr gros. Mand. ou remb»
pend. guerre. Gustave Dubois, expéditr, Le Havre.
SOMNAMBULE
Mme A1.EXANDRE. rue de Rivolt, 3S,
année de succès. Renseigne très conscien-
cieusement sur tous les événem°° de la vie. ELLE
SEULE fait réussir les choses les plus inespérées
Mlle LENORMAND, 134, rue du Bac, face ^on
Marché, Cartes. Samnambute connue. Corresp.
AVEZ-VOUS DES INQUIÉ'IUDES?
Voyez Mm» Claverie, 38, r. Saint-Quentin, face
gare Nord, qui vous dit le motif de votre vi-
site. Consulte pour tout: cartes, lignes de la
main, magnét. Tous les jours. Corresp. 5 francs.
Vous qui avez des ennuis, vous qui soutirez
consultez la voyante, professeur de sciences
occultes. Mme de St-Cbamond, 74, rue de Sèvres.
Paris. Les résultats st merveil., te Il jn et prcorr.
Mme Debard, voyante bretonne, extraord. Env.
2 Ir., cheveux, 6, r. Danycan, Çt-!ltalo (l.-et-V.),
serez surpris, précis. renseignements sur tout.
r» Sautan, célèbre cartomancienne connu
le 30, rue Saint-Antoine. 30, Paris.
un» Céline, voyante réputée, consul*. 156. rue du
Temple. 2- ét Paris, corresp quest., 2 tr
A TOUS CONTRE 0 fr 60, date de naissance, mor-
ceau d'ongle du pied gauche, recevrez destinée
écrite de ma main, essai loyal, MTRIELLA
voyante. 9 bis, rue Albouy, Paris.
HYGIENE
Sage-femme 1"' classe, toute heure, dim., 31, av.
Rapp, Champ-de-Mars, Ecole-Militaire, 2« à
Cage-femme ln et. 22, r. de la Fidélité (gare Est).
Pension. tta époque. Consultations corr. Discr.
Sage-femme 1™ cl., 0. Mm° Renaud, r. Lemer-
cier, pr. pl. Clichy. Reç. pens. Consult. Discret.
OCCASIONS
FORAINS ET MAISONS DE NOUVEAUTES
Attention il à la meilleure adresse pour
la confection de tabliers, corsages, jupons etc.
Maison fondée en 1886, demandez le cata-
logue. Adrien Bénézeth, 63. rue de Van-
ves, Paris.
On achète machines à tricoter, jauge 7, fouture
p pouvL faire chandails. Magasin, 12, r. de Cléry.
1 vendre, cause mobilisation, bon cheval breton
12 ans, à Villeron. S'adresser chez Delaplace,
maçonnerie, gare de Louvres (Seine-et-Oise).
oieries, coupons soldés au kilo velours tulle,
crêpe, mouss.. Muguet, 27, r. Blandan, Lyon'
LOCATIONS
| utos 1914 confort. et rapides avec conduct. expér
'il pour tous voyages. Roy, Bd Magenta.
Réfugiés. 2 et 3 f. pf jr, tr. j. chambre, chauf éct
gares Nord, Est. Paradis-Hôtel, 9 r. Paradis!
DIVERS
C ai les postales. Vues de la guerre d'après pho-
tos. 10 cartes échantillons f00 0 fr. 65 20 car-
tes 1 fr. 20 timbres le cent 5 fr., le mille 25 fr.
Laureys, 17, rue d'Enghien, Paris.
Achat de vieux dentiers. Pierre, rue Richer. j
Achat de vieux dentiers. Louis, 8, fg Montmartre.
Jean. Regrets, so arrivé 1 h. 1/4 et reparti 2 h. 10.
Monsieur' Paul Francfort, de Laon, prévient sa
!J clientèle et celle de Monsieur Rambach qu'il
se tient à leur disposition, à Villers-Cotterets et à
Paris, 52, rue Saint-Georges.
vibrants des mêmes sentiments de vaillance
et de générosité, semblaient avoir été créés
l'un pour l'autre.
Leur amour se révélait immense et pur,
exempt de part et d'autre de ces calculs mes-
quins qui trop souvent président aux ma-
riages.
Ils réalisaient déjà le couple idéal.
lui, le mari travaillaur, énergique, loyal,
doué de ces qualités lumineuses, qui éclai-
rent de leur rayonnement le chemin de la
vie devenu celui du bonheur. elle, la
femme. dans la plus adorable et poétique
acception du mot, compagne inlassablement
dévouée, et semant des tleurs de son sou-
rire la route à parcourir à deux
presque timidement reprenait
Ma chère Yvonne. je vous demande
mille fois pardon. mais je suis convoqué à
l'Arsenal. pour trois heures. ll est deux
heures et demi. et je craindrais d'arriver
en retard.
Oh oui, partez mon ami invitait la
fille du coloneL
» Je m'en voudrais d'être la cause d'une
négligence dans votre service.
Alors, au revoir, Yvonne, et à bientôt,
n'est-ce pas ?
A toujours!
Demeurée seule. Yvonne Richard demeu-
ra pensive.
Son front qui s'était éclairci sous le baiser
de l'étre aime s- rembrunit pe\: à peu
Ses pleurs, un moment arrêtés, recom-
mencèrent à couler.
Puis retombant sur le canapé, la pauvre
enfant s'écria
Mon papa: mon cher papa!
» Raymond a beau dire.
n Je sens bien que je ne le reverrai jamais
Pour les Familles
Les tnsertions de cette rubrique, qui «eronl
laites au (ter et mesure de leur réception, de-
vront être adressées à l'Office d"Aan:mcea.
ptace de la Bourse, d Paris. Elles devront être
accompagnées du montant en manants-poste,
bons de Poste ou bitUts de banque. {Prix de ta
ligne 2 îr^. La ligne comp/rend. SS lettres environ.
A. Juppin, 56o uiv. rés ser. reconn.
à t. pers. pouv lui donn. nouv. de sa femme, enf.
de GhauvoDcourt-St-Mihiel. et famille de Branda.
ville et de Cléry-le-Gd ;Meuse).
• Armée belge Mme Ed. Foucart, de Sous-le-
Bois, réf. 40, rue Oliileau-d'Eau. Paris. des. nouv.
mari, sald. 1« chasseurs à pied. 4. comp. rcg.
forter. Nainur. Frais remb.
Baileux, Chimav. P. Lorsignol. réfugias
Bègles, château du Dorât, dem. njuv. fam.
~~» Berthélemy Moinet, hôpital 13. Reims, déni.
nouvelles de sa femme, évacuée Caurel. prés
Reims (Marne).
Bronne-Hédon, Hédon Barbier, Petit-Fayt,
Nord, réfug. Pont-de-1' Arche (Eurei. dem. oouv.
familles et amis
»» Bel. f. Lucien W. Grandrieu, dem. n. L Rei-
ne et Mme Loniier, Beaurieux (Nord), Chartron-
ges (S.-et-M.).
Belge Mollet Rcné, serg'-major, de Il-
gne 3/U. a l'hbp. n° 58, Rennes, dés. nouv. de
Mme et Mlle Adrienne Vanaelot. réf. d'Ostende.
««•*• colonial. Prière à militaires, me donner
nouvelles de Jean Rollet. soldat réserviste,
comp., disparu vers fin août. Frais remboursés,
Secq, 104, quai de Jemmapes Pans.
Directeur Fonderie nouvelle, Ménères, dem.
nouv. ouv. et employ. 132, bd St-Germain. Paris.
» E. B. va bien, a reçu 3 1.. nov.Menà
à E. D. Esp. aller bientôt. Inf. Nantes, donnerai
adresse par même voie.
♦ Forges de Recquignjes. Les employés et
contremaîtres de la Société des forges de Recqul-
gnies sout priés d'envoyer leur adresse à M. le
directeur, 60, rue de la Victoire, Paris.
Fourmaux, Lens, chez Augoyat, 6i, Gran-
de-Rue, Sèvres.
• infanterie, 18e Cie, 1er esc. Priére &
personne pouvant renseigner sur soldat Biaise
Lucien, recrut* Nancy, disparu 25 août, Cour-
bessaux, adresser Bhise, 32, place Saint-Marc,
Rouen. Frais remboursés.
inf. Cie. Soldat (Jean;, blessé
à Vauquois (Argonne\ 30-31 octobre. Prière per-
sonnes possédant indications correspondre avec
Lejeune, 103 av. de Gravelle, St-Maurice (Seine).
Grisay A. (métall Taganrog-Russ), dem. n.
A. Grisay, rue Léopold. de Seraing (Belgique).
H. Van Hoorde, réf. belge, à Pessac (Giron-
de), dem. nr>uv. de son fils Achille Van Hoorde,
soldat au 2z« de ligne belge.
~>J. Hiçguet, 0. Ramez, Bon Abri Csgnr- CL
L. Grimbert, hrig. 30 génie 2/21 par,- yjnie,
2o corps, demande nouvelles famille Thiérache.
Lui écrire.
̃ Léon Huart, soldat au 2910 inf., à Mézières,
dem. nouvel. de sa remme habitant Anzin (Nord).
Ecrire Huart, hôpital 31. à Sens (Yonne).
«– Léon Meurisse, de Hautmont, prisonnier
Munster (Westphalie), bonne santé, renseign.
Jacquin. Nemours.
•–• La famille de M. Eeaumont. d'Avesnes-sur-
Helpe. est informée Qu'il est prisonnier à Munster
(Westphalie).
Loas Collette. du 362o d'infanterie, et Fran-
çois Ramakers, du en traitement à l'hôpital
du 38- d'artillerie, à Nimes, dem. nouvel. 'famille.
La famille de M. Beaumont. d'Avesnes-sur-
Helpe, est informée qu'il est prisonnier à Muns-
ter (Westphalie).
Lallemand Charles, 1100 de ligne, hospita-
lisé à Dourdan (Seine-et-Oise), demande nouvel-
les de sa fam. qui hab. Salomé, près La Bassée.
*»•» Les anciens de l'éc. professionnelle Reims.
peuvent demander renseignements et aide au
président, 15's. rue Vesle. Reims.
Mme Weill, 17, r. Marguerite. Paris ser
reson. à fam. de miht. tera. bles, et faits pris.
5 ou 7 oct. à Bucquoi (P.d.C.),indiq. lieu d'intern*.
-» Mme Amasse, Jussy (.Aisne), écluse Saint.
Aubin (Yonne).
M. Prot. Charbonnière, par 5=ajnt-Jean-de-
mation relative à l'adjudant Jacques Prot. 3» com-
pagnie, 131A régiment d'infanterie, blessé, disparu
dans les bois de la Chalade, près de Montfaucon
Argonne, le 29 septembre.
M. et Mme Nacry-Fourquet prient M. et
Mme Fournier-Bègue de bien vouloir leur indi-
quer leur lieu de résidence, afin de les rassurer
sur leur sort et celui du petit Maurice Narry, qui
leur a été confié. Sans nouvelles depuis le 20 août.
*•• Mage, 90 Cie. 150 terr., Verdun, prie toute
personne de renseigner sur Mmes Mage et Hu-
guet, parties Anizy-le-Château ler septembre.
Maubeuge. Le personnel de la Cie franc.
de mosaïque-céramique, est prié envoyer adresse
à M. Martin. 151, route de Dieppe, a Deville-lez-
Rouen. ou à M. Tassin, 132, r. Clignancourt, Paris
M. Day Mauvais, à Aulnay-l'Aitre (Mar-
ne), rech, sa femme.
̃•••* Morlet, Charency, Veztn, L. Guillaume,
Longwy-Bas, ém. Morley (Meuse).
Mmes Boucher, Garbc et Clément-Goguet.
de Ham (Somme), dem. nouv. fam. Clément Félix,
de St-Quentin et Goguelr-Clément. de PithotJ
(Aisne). Ecr. hôtel France, à Nonancourt (Eure).
*>• M. Michel Léger, 41, rue de la Bienfaisance,
à Vincennes (Seine), demande des nouvelles de
sa mère, Mme veuve Léger-Dehouve, à Villers-
Guislam, canton de Marcomg, arrondissement de
Cambrai, département du Nord.
«~» Paquet (metall. laganrog-Russ) dem. nouv
Eam. Joostep Gourdin. Goisse Charleroi (Belgique).
Périnard. soldat inf., comp. dis-
paru 24 août oombat de Montignies. Prière' don-
ner t. nouv. Périnard 7, r. St-Médéric (Versailles).
Prière hôpital qui soigne Salvat Pierre,
soldat infant., en mformer Salvat, Vaux-
les-Saint-Claude.
-~» Prière ofûciers, infirmiers ou camarades,
pouvant renseigner sur soldat Alcide Beleys,
mfant., ge compagnie, blessé à Camoy (Somme),
te 30 septembre, d'écrire à Mme Beleys, 9. ave-
nue Hocbe, Paris.
Prière personne pouvant donner nouvelles,
soldat Jaillette Firmin. inf., 6e oompag.. dis-
paru depuis 29 août, écr. Sordet. 65 av. Marceau.
Renaud Marcel, ajusteur du dépôt de Mo-
hon, dét. à Meaux, dem. nouv. ses parents (Ard.).
Rufflen Henri, rue du Moulin-Wagner et
Réhon, près Longwy (M. et M.), demande des nou-
t'elles de sa femme, née Félicie Muller et de ses
;nfants André et Marguerite.
Robert V., réf. Jauine, Bray-s.-Seine (S.-M
S.-lieut. belge A. Mary, 8, r. 4 D.A., d.n.fam
&-lieutt belge A. Mary, 8 R. 4 D.A. d. n. f.'
Sans nouv. dep. 21 août soldat Louis Va.1-
tareber, 129o inf. bat. 20 de, ex-music, ser.
roCOnn. à qui donn. nouv. VaJÎarcher, 41, rue
Frileuse. Gentil: (Seine).
terr. inf. Prière fournir rens. s..Alexan.
ire Mallet, Cie, matr. 7332, disp. à Longxieval-
3inchy (Somme), le 26 sept. et prés, blessé pri-
sonnier. Frais remb. Mallet, 91, r. -%daine, Paris.
lA itérant. VERDIER.
Parts. VERDIER Imprimeur, is. rue TKnrniM.
XVI
Une singulière visite
Combien de temps Yvonne demeura-t-
elle ainsi, prostré, sanglotant, toute à sa
douleur filiale?. Deux heures, trois heu-
res ?.
Elle eût été elle-même bien en peine de
le dire.
Toujours est-il qu'elle fut arrachée à sa
rêverie par un coup frappé à sa porte.
Entrez fit-elle machinalement.
La bonne Françoise apparut.
Oh ma pauvre demoiselle, s'écria-
t-elle. vous voilà encore toute en larmes.
Empressée, maternelle, la brave servante
s'écriait
« Sûr que si ça continue vous allez
tomber malade.
» Il ne faut pas vous mettre dans des
états pareils.
Avec une naïveté désarnante. l'excel-
lente fille ajouta
C'est pas -a qui fera revenir votre
papa.
C'est vrai, reconnut la jeune fille, j'ai
tort de me laisser abattre.
-r- Mais oui. faut vous secouer. et
puis qu'est-ce qui vous dit qu'il ne va pas
rentrer?. Ce soir. peut-être?. Allons, ma
petite demoiselle. essuyez vos yeux.. Ça me
fait du mal à moi qui vous aime tant de
vous voir toute retournée comme ça. Moi
qui suis en train de vous préparer un si
bon petit dtner, rien qu'avec des choses que
vous aimez, pour vous forcer à manger.
car ça va faire bientôt trois jours que vous
n'avez rien pris, et c'est pas raisonnable.
(A suivre) ARTHUR Bernêdk.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.61%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.61%.
- Collections numériques similaires Terrebasse Humbert de Terrebasse Humbert de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Terrebasse Humbert de" or dc.contributor adj "Terrebasse Humbert de")
- Auteurs similaires Terrebasse Humbert de Terrebasse Humbert de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Terrebasse Humbert de" or dc.contributor adj "Terrebasse Humbert de")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5652717/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5652717/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5652717/f4.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5652717/f4.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5652717
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5652717
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5652717/f4.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest