Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1913-07-25
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 juillet 1913 25 juillet 1913
Description : 1913/07/25 (Numéro 13418). 1913/07/25 (Numéro 13418).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/07/2008
La 4
Le Petit £P&xriaieix
vœu solennel de rester fidèle à sa race
éparse et à sa religion persécutée.
Prends garde, insista la vierge
musulmane je sais par mon père que
-les massacres vont commencer aujour-
'd'hui, à l'aube. Les troupes régulière,
venues d'Europe, se joindront aux
Kurdes pour égorger tous les Armé-
niens d'Adana et de la province. Les ba-
zars seront détruite par l'incendie et ta
maison ne sera pas épargnée. Ton
mcnt tes chansons, ne si langoureuse-,
dre contre la fureur des fanatiques,
Mon amour m'a dicté cette décision j
pour te sauver. Il est temps encore.
C'est à peine si à l'horizon une faible
lueur annonce l'aurore. Tout à l'heure,
ce sera trop tard.
Qu'importe répliqua avec un fata-
lisme bien oriental Hagop. je mourra)
heureux puisque mes lèvres ont caressé j
tes joues et que j'ai admiré sans voile la
splendeur de ton visage. Si nous devons
périr, nous les chrétiens, toi, musul-
mane, ne te compromets pas davantage
en demeurant auprès d'une des victimes
désignées aux balles des mausers ou aux
couteaux des montagnards. Rentre chez
ton père. Mon dernier soupir sera un
milrmure d'amour, et mon saz, avant de
se briser, célébrera la belle et douce
Baria.
Cependant, une clameur stridente
montait vers eux des bazars. La fille du
maître de police était exactement ren-
seignée. La guerre civile commençait.
De longues flammes couraient là-bas sur
le quartier des Arméniens. La rue où
donnait la maison d'Hagop était mamte-
nant envahie par une soldatesque dégue-
nilléc et ivre, qui brisait les portes. Des
perches à incendie » rénandalent le pé-
trole sur les murs un Kurde épaula en
apercevant le couple sur la terrasse une
b;rlle siffla il l'oreille du qui en-
traîna jusque dans l'intérieur de* la case
déjà fumante sa bien-aimée.
Que faire? Nous sommes perdus
s'écriait Hagop en serrant Baria dans ses
bras.
Puisque je n'ai pu t'arracher au
supplice, du moins je le partagerai avec
toi, répondit la vaillante jeune fille.
Non, cela n'est pas juste. moi seul,
je subirai le sort abominable qui pèse
sur ma nation.
Les escaliers résonnaient du pas lourd
des massacreurs. Hagop saisit un poi-
gnard qui brillait sur sa table, à côté des
« chants d'amour » du célèbre poète
arménien Nahabed Koutchak il s'en
frappa deux fois, puis, arrachant la lame
sanglante, il l'inséra violemment dans la
main glacée de la Turque. tln irrégulier
était déjà devant eux, les menaçant de
son pistolet
Avant toi, cette musulmane a fait
justice, râla le martyr dans un effort
d'agonie qui teignait de salive rouge ses
dents la fille du maître de police t'a
devancé; elle a tué avec ce poignard
Hagop, l'achough arménien.
Puis es yeux se fermèrent, et ses traits
se détendirent avec une extraordinaire
,sérénité, car, par ce mensonge suprême,
le poète était certain d'avoir sauvé la vie
et l'honneur de celle qu'il aimait et qui,
pour lui. avait voulu se perdre.
JULES BOIS.
Les antimilitaristes persistent
à ne rien vouloir dire
C'était, hier, au toui' de M. Pierre Viau
de comparaître devant, M. Drioux, juge
d'instruction. Le prévenu, qui est secrétai-
• re de ta etiannire syndicale de lamaçonne-
trie (pierre et parties similaires) de la.Seiçe,
est. un le sait, en liBerté provisoire pour rai-
sons de santé.
On lui reproche deux circuiairos l'une du
Uer janvier 1913, où, en envoyani la somme
;de 10 francs à des syndicalistes soldats, il
les invitait à répandre l'idée antimilitariste
et il refuser d'exécuter les ordres des chefs,
'ordre8 qu'il qualifiait de «condamnables»
et réprouvés par le bon sens et la raison ».
La seconde circulaire, datée du 27 avril
1913, était conçue dans le même esprit.
M. Pierre Viau, qu'assistait NI' Oustry, a
refusé Ve répondre aux questions du magis-
trat.
Celui-ci a alors fait subir l'interrogatoire
d'identité à M. Emniànueï- Capjriarty, secré-
taire de la -section de Salnt-Ouen de ltc fé-
'dération communiste anarchiste.
Un lui fait grief d'avoir dit, le 5 juillet, il
Saint-Ouen, au cours d'une conférence « Si
jBarthou et Poincaré ne comprennent pas
'que le peuple ne veut pas de la loi de trois
) ans et n'empêchent pas Je la voter, il faut
espérer qu'il se trouvera parmi nous un nou-
1 veau Caserio qui fera le geste nécessaire. Il
Le 12 juillet,. à Paris, il 'disait II faut
empêcher les jeunes gens de partir pour trois
fans, se soumettre à une corvée aussi abjecte
,'qu'ignoble, même en se servant des armes.
Certes, il faut verser de l'argent à son syn
dicat, mais il faut surtout compter sur soi-
'meme et faire des économies pour s'acheter
'un browning. »
M. Caprnarty a été écrou6 la Santé.
Par contre, 'le magistrat a mis en liberté
provisoire. Maddeu, arrêté' le -.5 juin, parce
qu'on avat trouvé chez, lui, passage Cham-
•pluin, des tracts semblables à ceux jetés
dans la cour de la caserne des Toiirelles.
M&dden affirme qu'il n'a jeté aucun de ces
factums.
Non, en vérité, ce nom-là ne lui disait
rien mais rien du tout!
Quand, tout à coup, du fond de sa mé-
moire troublée, une mince lueur de vague
ressouvenir brilla.
Il répéta
Robin! M0 Robin notaire. Chaussée
d'Antin.
Cela sé précisait, maintenant, à son es-
prit.
La lueur du souvenir grandissait
Mais oui. il avait déjà vu ce nom-là. dans
des circonstances particulières
Voyons Oû ? Quand ?
Il tit un effort. concentra sa pensée en
arrière sur les faits passés
Il se récria, tout à coup
Mais, j'y suis C'est cela! C'est parfai-
tement cela
Il était sûr de ne point se tromper!
Robin, étude de M0 Hobm. Il voyait en-
core le nom s étaler sur les grandes affiches
jaunes. placardées à la porte de l'hôtel de
la marquise de Larive, boulevard de Mont-
notaire,
rue de La Chaussée-d' Antin.
Et au-dessous, en grandes lettres, ces
mots qui lavaient rendu si triste, un matin
qu passait par là, par hasard, voilà déjà un
an.
Adjudication volontaire.
Puis, à côté, d'autres affiches vertes, qu'il
avait déchiffrées, le cœur serré.
Vente l'hôtel Drouol du mobilier de
Madame -le
Il se rappelait maintenant tl s'était enfui,
le cœur serré. et n'avait jamais eu le cou-
La nouvelle ordonnance de police
concernant la circulation
Le préfet de police vient de signer la nou-
%-elle ordonnance concernait la circulation.
Cette ordonnance reproduit en partie les pres-
criptions de celle du 28 juillet 1910, mais elle
contient de nouvelles dispositions qu'il con-
vient de signaler
En prenier lieu, elle réglemente les condi-
lions imposées aux cochers et conducteurs
de voilures de place, aux abords des stations
axiales et des petits stationnements récem-
ment installés. Les conducteurs ne pour-
runl circuler pendant lu semaine qu'à l'all-
lure normale et en suivant le Ilot des voi-
turfs. I)c 2 heures à 8 heures du soir, dans
les voies où existent des stationnements
axi.m.v, ils potin ont m'culer daus les mêmes
conditions, mais sous la condition que le
taximètre seia recouvert d'une gaine noire
indiquant qu'ils ne prennent pas de voya-
geurs.
A partir du 15 octobre prochain, toutes les
voitures devront étre éclairées à l'arrière.
Elles porteront au inoins une lanterne allu-
mée. Chaque lanlerne sera pourvue, sur la
face postérieure, d une pastille lumineuse co-
lorée en rouge, visible cle l'arriéra du véht-
cule. Si la forme et les dispositions du char-
gement s'y opposent, lout véhicule devra
être éclairé il l'arriére par une lanterne à
feu rouge.
L'article 31 contient des dispositions vive-
ment réclamées par le public en ce qui con-
cerne les signaux avertisseurs des automo-
btles. Lew conducteurs de ces voitures ne
devront faire usage de la trompe que pour
avertir les cochers, les chauffeurs, les cy-
clisles ou piétons. Ils ne pourront en faire
un usage abusif, surtout pendant la nuit-
Mais la disposition la plus importante con-
siste dans l'inlerdictnn absolue d'employer
ù 1 avenir comme signal avertisseur les
sirènes et les appareils à gammes eomplé-
tés et à plusieurs tons. L'emploi de la
trompe automobile est interdit pour les cy-
cles, tandems pt tri-porteurs.
Les articles 2i;, 29 et 30 sont spécialement
applicables aux autobus. Les conducteurs
de ces voitures devront désormais effectuer
leurs arrêts le long et le plus près possible
du trottoir. Les conducteurs devront régler
la marche des autobus de façon à maintenir
en toates circonstances un intervalle de
30 mètres entre leur voiture et celle qui la
précède. Toutefois, cet intervalle pourra
être réduit à un mètre aux points d'arrêt
fixes et dans le cas de barrage. Tout excès
de vitesse est formellement interdit, soit
pendant le service normal, soit pendant les
parcours haut le pied. Enfin, les receveurs
ne devront donner le signal du départ que
lorsque les voyageurs auront quitté le mar-
chepied de la yoiture ou lorsque ceux qui
montent ont pris place dans la voiture.
D'autre part, les autres véhicules de toute
nature ne pourront stationner devant les
points d'arrêts facultatifs ou obligatoires.
Aux termes de l'article premier de l'or-
donnante qui portera la date du juillet,
les attelages de bœufs ou de vaches seront
désormais interdits dans Paris.
Enfin, des ordonnances spéciales sont
actuellement en préparation pour indiquer
les voies dans lesquelles la circulation des
voitures de charge ou de livraison et des
voitures il bras sera interdite de heures
à 8 heures du soir, celles aux abords des
gares où les cochers et conducteurs de voi-
tures de place ne pourront circuler en quête
de clients.
L'ATTENTAT DE LOUVRES
Elise Pans transférée en Belgique
Pontoise, juillet.
L'instruction de l'affaire de Louvres étant
close et M. Doreau, juge d'instruction à
Pontoise, ayant rendu une ordonnance de
non-lien en faveur d'Elise Pans, la mattres-
se de Duvignon a été dirigée vers la Belgi-
que.
La jeune femme a été conduite jusqu'à
Lille et sera mise, à la frontière, entre les
mains de la justice belge, qui la poursuit
comme complice du vol commis par Duvi-
gnon au préjudice de son père.
'COMMENT LE TEINT S'ABINlE
Un savon composé de graisses impures et
d'huiles rances et contenant a l'excès des sels
alcalins abîmera infailliblement la peau chez
toule femme. Il privera les pores de leur sécré-
tion naturelle. indispensable à la vitalité de la
peau. Le $avon Cadum. préparé avec les élé-
ments les meilleurs et les plus purs. est parfai-
tement, calcnant et curatif, car il a pour base la
fameuse pommade Cadum. Toutes Ph> 1 fr.
UNI HOTELIER! FAlT FEU SIR SON MARI
Beauvais, 24 juillet.
la suite d'une scène conjugale d'une
extrême violence et ne voulant pas accep-
ter les reproches que son mari lui adressait
au sujet de ses rapports avec un ouvrier po-
lisseur, la femme Pierron, âgée de trente-
trois ans, hôtelière à Bornel, a tiré sur son
I mari un coup de fusil à bout portant.
M. Pierron a été grièvement blessé à la
tête. La meurtrière a été arrêtée.
Une fabrique de meubles incendiée
Vemon, 24 juillet.
Un violent incendie a éclaté rue des Mou-
lins, dans la fabrique de meubles apparte-
nant à M. Gaston Foubert, ébéniste, rue
aux Iiuiliers, à Vernon.
Malgré les secours prnmptement organisés
par les pompiers de .Sainte-Marcel, Saint-
Just, Vernon et le piquet d'incendie du S"
escadron du train des équipages, l'atelier
qui mesurait 1; mètres de long et 7 de lar-
geur est entièrement détruit, ainsi que les
meubles, dont certains de grand prix. Une
maison contiguë est fortement éprouvée.
rage de s'informer de ce qu'était devenue sa
bienfaitrice
Alurs, 1 esprit entraîné vers le passé, vers
son passe qui ressuscitait peu à peu, depuis
le matin, associant aux images de Suzanne
et de fiburce. la troisième image de la
marquise, il raisonna.
Mais, alors ?. Cette convocation de
Me Robin. qui me dit qu elle ne se rattache
pas madame de Larive ? Ce ne peut être
qu'elle ou à cause d'elle Je ne vois pas
autre chose
Et, rompant sa décision, il commanda au
chauffeur de changer d'itinéraire et de -as
ser Chaussée d'Antin, avant de le déposer à
l'Aéro-Club.
Il ne pouvait prévoir, certes, le jeune et
élégant sportsman, le petit mécano d'autre
fui. <\u~- cet ordre à un chauffeur, ce <• :anje-
ment de route, sans importance à ses veux,
allait brusquement changer son destin, et
plus sûrement encore, celui de tous
III
La proposition de lie Robin
Dans l'étude froide et sévère, c'est à peine
si les têtes curieuses des clercs, penchés sur
leur besogne, se levèrent à l'entrée de Pierre
Doizy
11 fut obligé de demander à l'un d'eux.
M* Robin, s'il vous plalt?
C'est le principal clerc que vous deman-
dez ?
Non! C'est 'le Robin qui m'a convoque.
Pour quelle affaire ?
Pour une affaire que j'ignore!
Et, ce disant, il sortait de sa poche la tet-
f'.1 'u n >taire pt la lui tendait.
L'autre aussitôt se leva de sa chaise, et sa
froide nonchalance faisant immédiatement
place à un empressement presque singulier.
LES SUITES DE L'AFFAIRE LEPREUX
On se rappelle qu'en octohre 1912, le
chef du bureau du portefeuille de la com-
pagnie de Suez, Lépreux, fut eondamné à
sept ans de rcclusion pour avoir détourné
deux milliuns an préjudice de la compagnie.
Plus de la moitié de celle somme avait
été perdue par Lépreux dans des opérations
de Bourse faites par l'interrnédiaire de
ci banauiers, MM. Lucien Sée et Paul
Mii-c, il la rotiuète de la compagnie, la
lre chambre, estimant que les deux ban-
quiers ont commis une faute lourde, en ne
s'enquérant pas suffisamment des ressour-
ces personnelles de Lépreux, les a con-
damnés il. payer à la compagnie, il titre de
l'autre ÎSÛ.ÙOÛ.
ALLEMANDS FAUX MONNAYEURS
Les Allemands Dobérenz et Grossmann
étaient venus de Dresde à Paris pour. y
écouler de faux billets de la Banque de-
France, fabriqués uar Dobérenz qui est ou-
vrier lithographe.
Mais, dès leur premier essai, la falsifica-
tion fut découverte et on arrêta Dobérenz.
Grossmann réussit à s'enfuir, pas pour
longtemps toutefois, car il fut pris a son re-
tour a Dresde et condamné à deux ans et
trois mois de prison.
Son complice Dobérenz a été jugé, hier,
par la cour d'assises de la Seine, et con-
damné à cinq ans de réclusion.
REJET DE POURVOI
Le nommé Louis-Emile Vandevorth, soldat
au lot régiment de ligne à Cambrai, avait été
traduit en conseil de guerre pour désertion
à l'élranger en temps de paix ».
Mais il soutenait qu'il était sujet belge, né
en Fiance de parents étrangers, n'ayant pas
son domicile en France sa majorité et qu'il
n'avait jamais été inscrit sur les tableaux de
recensement et de recrutement.
Il demanda donc au conseil de guerre de
surseoir jusqu'à ce que t autorite compé-
tente eût statué sur l'exception qu'il soule-
i vait. Le conseil de guerre rejeta ses con-
i clusions et le condamna à un an de prison.
Vandevorth forma alors un pourvoi
devant la cour de cassation.
Celle-ci, dans son audience d'hier, a rejeté
sa requête.
Le tribunal correctionnel de Versailles a con.
damné à huit mois de prison. avec sursis, un ter-
rassier noh syndiqué, Louis Couturier, qui avatt,
blessé à coups de barre de fer un contremaible
nommé Pommier, qui lui avait refusé du travail,
sur les chantiers de la gare de parce
qu'il n'était pas affilié à une organisation ou-
vrière.
La cour d'aèsises de Seine-et-Oise, présidée par
M. Pottier, conseiller à la cour d'appel de Paris,
a jugé M. Gaston Delaplace, trente et un ans,
libraire à Sannois, qui était accusé d'attentats à
la pudeur sur des petits garçons de dix ans. A
l'audience, M. Delaplace, qui étnit défendu par
M« Doi!t, a protesté contre les accusations
portée contre lui. Il a'été acquitte.
La cour d'assises de Seine-et-Marne a juge, au-
jourd'hui, à huis clos, le nommé Edouard-Al-
fred Aubin, âgé de trente-quatre ans, né a Saint-
Soupplets, près de Meaux, accusé d'avoir, à dif-
férentes reprises, depuis le mois de janvier 1913,
commis des attentats sur la fille de sa femme,
la jeune Louise Lamolte, âgée de moins de treize
ans. L accusè, qui, d'ailleurs, a avoué les faits,
a é\A condamné à six ans de travaux forcés et
dix ans d'interdiction de séjour.
Dans la même audience, Georges Bontemps,
âgé de trente-sept ans, maréchal ferrant à Saint-
Leu-Taverny, pour vols, faux en écritures pu-
bliques et bigamie, a été condamné à deux ans
de prison et cent francs d'amende.
Cet individu avait, en prenant l'état civil d'un
mort, Pétrus dont il avait pu se procu-
rer le livret militaire, contracté mariage avec
une demoiselle Mérat, à la mairie de Jouarre.
Le tribunal correctionnel de Versailles a jugé,
hier, deux mécaniciens, René Charles, vingt-trois
ans, et Fernand Périer, domiciliés à Paris, 87,
rue Traversière, qui s'étaient présentés chez un
ancien officier ministériel de Versailles et avaient
tenté de lui extorquer une forte somme en le
menaçant de chantage et de mort-
Charles a été condamne à trois ans de prison
et Périer à six mois.
La cour d'assises du Nord a condamné à dix
ans de travaux forcés et à la relégation un réci-
diviste, Victor Dutilleut, dit le Grand Mac-
quart » il était poursuivi pour vols qualifiés et
pour tentatives d'homicide volontaire, à Wattre-
los et à Herscaux. Dutilleul avait déjà subi qua-
torze condamnations.
Une auto en flammes
menace d'incendier une forêt
Compiègne, 24 juillet.
.NI. Jacques Tournadour d'Albay, infir-
mier-major au 72e de ligne, détaché au
d'artillerie, à la Fère, revenait de Paris en
auto quand après avoir dépassé la Croix-
Saint-Ouen, au lieu dit le Fond-de-Pernant,
sa voiture prit feu par suite d'une fuite d'es-
sense, déterminée elle-même par un court-
circuit.
NI. d'Albav n'eût que le temps de ranger
sa machine et de sauter à terre, les flammes
l'avant déjà quelque peu brûlé.
Sans la prompte intervention des pom-
piers de la Croix, la machine, qui a été en-
tièrement détruite, eût communiqué le feu
à la forêt.
MISE A JOUR D'Uij VIEUX CIMETIÈRE
Provins, 24 juillet.
Au cours des travaux exécutés sur la
place Saint-Ayoul, à Provins, pour la cons-
truction d'un égout, les terrassiers ont mis
à découvert, à soixante centimètres du sol,
une grande quantité de squelettes humains
d'une conservation parfaite.
cet endroit, se trouvait le cimetière
d'un couvent de bénédictins, qui existait
avant la Révolution.
FILTRE MALLIÉ INDISPENSABLE A TOUS LES MÉNAGES
Sï vous voulez vous donner la peine de
me suivre, je vous prie
Et il '<> conduisit an cabinet du inncipai.
pour le mettre au courant.
Là, l'empressement devint franchement
obséquieux.
Robin n'est pas l'étude, déclara le
principal à Pierre Doizy. Il y est, d'ail-
leurs rarement Mais il m chargé de vous
conduire à son domicile privé.
Bigre pensa Pierre. en voilà un luxe
de précautions
E». le cTc. le traitant en pers -nnage ii im-
portance, comme un client habituel de la
maison, l'invita avec une politesse ext. '-me.
C'est -dans l'immeuble Nous n'avons
qu'à redescendre l'escalier et prendre l'as-
censeur, dans l'escalier de gauche! K.
Le clerc et le client improvisé de VIe Robin
traversèrent l'étude, mais, cette fois, l'ar-
mée des scribes, comme un seul homme, fut
tout entière distraite.
Chacun leva le nez de sur son rôle pour
jeter un coup d'oeil furtif du côté de Pierre
Uoizy, le célèbre aviateur, le héros du jour,
l'homme en vedette!
Et le petit mécano pensa fort amusé.
voilà ce que c est que la gloire
Lorsqu'il fut introduit dans l'apparte-
ment de Me Robin, le principal, le pria d'at-
tendre dans le grand salon somptueux le
notaire qu'il allait prévenir.
Pierre n'eut pas longtemps à attendre, ni
à se demander ce que signifiaient ces mar-
ques Je particulière attention
M» Robin entra presque aussitôt et le sa-
lua, avec 'me déférence marquée.
C'était un petit homme. déjà âgé, aux favo-
ris blancs et aux yeux perçants derrière un
binocle à monture d'^r.
Il dévisagea, d'un rapide coup d'oeil exercé,
HORS_PARIS
CHATSAUDUN. Mine Moussu, née Marie Le-
sage, ùg«e de quarante et un ans, cultivatrice a
Daney, en lavant son linge à une mare, est tom-
bée dans l'eau et s'est neyée.
CHATEAU-THIERRY. Ou vient d'écrouer le
nommé Léon Uucrinet. âge de quarante-neuf ans,
manouvner, demeurant à Charly, qui, à la suite
d'une discussion, a tiré un coup de fusil sur l'un
due ses voisins, M. Eugène Gautier. Ce dernier,
heureusement, n'a pas été atteint.
COGNAC. Le cirque Ancillotti-Plège don-
nerx, œ soir, sa dernière représentation. La po-
[ pulation cognaçaise lui a fait un succès mérite.
il trouvera certainement le même accueil à Ait-
goqlème, où il débute demain, car son spectacle,
nouveau, original et varié, dépasse en intérêt
tout ce que.nous avons vu jusqu'à ce jour.
CORBEIL. Le cocher Georges Dielrich, em-
ployé chez M. Boully, voiturier à Brunoy, dont
nous xvons annoncé la disparition avec son
attelage, s'est présenté chez M. Lousserl, nour-
rdsseur, 21. boulevard de Charonne, à Paris, et
à laissé son attelage chez lui, en le priant d'en
prendre soin.
Comme i! n'est pas revenu, on a ouvert le
eolîne et l'on a constaté, par des papiers au
nom d#Âi. Boully, que le cheval et la voiture
étaient oèux recherchés.
Dielnclraen est pas à sa première fugue.
FONTAINEBLEAU. NI. Joseph Villard. agent
de police de Fontainebleau, âge de quarante-
deux ans. mis en congé pour cause de maladie,
sest rendu dans sa famille, é Grez-sur-Loing,
et s est pendu dans un petit bois, près de sa de-
meure.
Le fils de M. Benauet, chef de chantier
chez M. Maire, à Avon. âgé de onze ans, Pn cou-
rant sur un bateau, est tombé dans la Seine et
s'est noyé.
CENTILLY. M. Gustave Limon, âgé de tren-
te-huit ans, ancien conseiller municipal de Gen-
ttlly, qui, récemment, avait été tamponné par
une automobile, vient de mourir des suites de
ses btessures. à l'hospice de Bicètre.
LA COURNEUVE. La concierge de l'usine
Lwnerle et Homont, :i2, rue Emile-Zola, Mme
Louise Comment, âgée de vingt-six ans, a été
:.<3rr6e entre la porte coclière de l'établissement
et un camion vide qui en sortait.
La malheureuse, qui a eu le thorax défoncé,
a ét6 tuee sur le coup.
LA FRETTE. Le corps d'un homme de cin-
quante ans environ a été retiré de la Seine, au
port à plâtre. Le c'éfunt. qui semble être un ou-
vrier, avait sur lui un ticket aller et retour du
Métropolitain délivré le 19 juillet par la station
Barbes,- Rochechouart.
MANTES, Une fillette de neuf ans, Maurice
Leclero, dont les parents habitent Gommecourt,
était allée laver son tablier sur la berge de la
Seine Le tablier lui ayant échappé des mains,
e!le voujut le rattraper et se porta en avant,
mais elle se noya.
Un chauffeur de l'usine gaz. NI. Pierre
Ho«izot. âgé de trente-huit ans, a été très griè-
vement brûlé au visage et au cou par un retour
de flammes.
Un aiguilleur, M. Alexan-
dre Eloy, surpris, en gare de Noisy, par un wa-
gon descendant sur la voie a eu les deux
jambes coupées et a succombé à ses terribles
blessures.
PALAISEAC. En jouant avec des camarades
dans une sablière, un garçonnet de sept ans,
Marcel Delieu, est tombé dans une mare et s'est
noyé. 4
SOISSONS. A Cuiry-Housse, canton de
i Rraisne, un nommé Lebceuf a été frappé d'un
coup de binette sur la tète. La victime, dont les
jours sont en danger, a été transportée à l'ho-
pilal de Château-Thierry. On connaît l'agres-
seur.
A Craonne, la dame Martin, préposée à
la gare du chemin de fer départemental, a dis-
paru. hier, emportant deux mille cinq cents
francs. Son mari, inculpé de complicité, a élé
arrête. La femme Martin serait en Belgique.
VERNON. Parce que son père, qu'il recon-
duisait au train, refusait de lui serrer la main
et lui déclarait qu'il ne le reverrait jamais, un
domestiqua agricole de Gasny, Joseph Savaile,
îtgé de vingt-quatre ans, courut se pendre. Des
témoins ayant coupé la corde, il alla se jeter
dans l'Epte. d'où on !e retira.
VILLEMQISON-StlE-ORGE. Un journalier
âge de cinquante-trois ans, M. Louis Demergers.
t,lani à bicyclette, a été renversé et grièvement
blessé par une automobile.
I.e chauffeur, qui s'est enfui, est activement
recherché.
EXIGER LE NOM DE
A L'INSTRUCTION
Deux jeunes voleurs
M. de Oellardo, juge d'instruction, a in-
terrogé, hier, deux jeunes gens, Robert
Grosse, seize ans, et Faut Deline, dix-huit
ans, 'arrêtés pour vol avec violence.
Ils avaient emmené chez eur, rue des
Trois-Frères, deux bonnes, les sœurs Anna
et Fanny T. à qui ils prirent 35 francs.
Comme les deux sœurs protestaient, ils les
frappèrent avec des coups-de-poing améri-
cains.
Le, prévenus ont avoué avoir volé dix
francs aux deux domestiques.
L'entôleuse a des remords
Jeanne Bouchot, qui compte vingt-deux
printemps, rencontrait, boulevard Sébasto-
pot, un bijoutier du quartier d'Amérique,
M. -Nathan B. qu'elle emmenait dans un
hôtel de la rue Quincampoix.
Elle lui volait 700 francs en or et argent
et 2.800 francs de bijoux et de pierres pré-
Elle prenait aussitôt une auto et se
rendait dans un grand magasin de la rive
gauche ou elle achetait un costume de 350
francs.
Prise alors de remords, elle revenait chez
le logeur de la rue Quincampoix et lui re-
mettait les 350 francs qui lui restaient et les
bijoux.
L'hôtelier s'empressa d'aller porter le tout
au commissaire de police.
Jeanne Bouchot fut arrêtée et, hier, elle
était conduite devant M. Kastler, juge d'ins-
truction, qui l'a inculpée de vol et l'a en-
voyée à la- prison Saint-Lazare, malgré ses
remords et se's regrets.
le célèbre pilote des frères Harmand et
s'excusa, en quelques mots aimables, du dé-
rangement qu'il lui causait et le remercia
d'avoir répondu à son appel.
M0 Robin était le parfait homme d'affaires
au verbe précis, à la parole froide, au re-
gard inquisiteur.
L'impression qu'il avait de Pierre Doizy
devait être excellente, car il l'invita à s'as-
seoir, auprès de lui, avec une amabilité en-
jouée qui plut fort au visiteur.
Monsieur, commença-t-iL, je suis en-
chanté de faire votre conuaissance.
Ce n est point pour vous faire des com-
pliments sur lesquels vous êtes sûrement
blasé que je vous ai prié de venir causer
avec moi.
» Ç'est une affaire sérieuse et fort déli-
cate qui nous met en relations, et je vous
serais fort obligé de m'accorder votre con-
fiance entière, absolue, sans crainte qu elle
soit trahie, pour répondre, si vous me jugez
digne de recevoir vos confidences, aux ques-
tions très épineuses que j'ai à vous poser.
Je vous écoute, monsieur, répondit
l'aviateur un peu abasourdi de ce préam-
bule pompeux et désuet.
Et il se demanda, intrigué, quelles confi-
dences on pouvait réclamer de lui.
Voyons, commença %le Robin, procé-
dons avec méthode
Je sais comme tout le monde que vous
êtes désigné comme le vainqueur moral et
à peu près certain du fameux Circuit Latin,
dont le montant du prix est de.
Cinq cent mille francs! appuya Pierre.
Bien Mais ce que je ne sais pas, c est
la part effective et réelle que vous touchez
sur ce demi-million, en cas de succès ?
Pierre fronça si brusquement le sourcil,
cette demande indiscrète, que son mo-
Les régates internationales du Havre
(DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)
Le Havre, 2i juillet.
Le temps est un grand coupable, dont lu
responsabilité vis-à-vis du Yachting de
France sera sévèrement jugée. Déjà il a fait
remettre hier quelques courses, et voie) que,
aujourd'hui, à cause de lui on me 1 as-
sure tout au moins la revue navale des'
yachts, qui devait avoir lieu en grande rade,
s'est passée tout prosaïquement dans les
bassins du port.
Le ministre de la Marine. M. Baudin, est
aurivé à 10 heures et demie, à bord de la
vedette du croiseur Gloire,
Suivi de plusieurs yachts, notamment de
VFJcda, de VElsie-d'aire, de l'Ariane, M.
Baudin a traversé les bassins de et
de la Citadelle, où il a été salué par l'équi-
page du contre-torpilleur Etendard. Le mi-
nistre s'est rendu au bassin du Commerce,
Par le bassin du Roi, le minislre est ar-
rivé ensuite au port, où il s'est embarqué à
bord du Gloire, amarré au quai de l'Escale.
Le ministre était accompagné de MM. For-
tier. Brindau, Quesnel, sénateurs Aneel,
député Monprottt. Benoit, sous-préfet Ta-
ccnnet, président des régates, et du directeur
de la Ligue maritime.
A son arrivée à bord, le ministre a été sa-
lué de 21 coups de canon et reçut par ie
commandant Bardin.
Le ministre a assisté aux courses de cha-
loupes, de baleinières et aux courses de ca-
r.ots Berthon.
ll h quitté le Uloire il. midi et a débarqué
à l'escalier au Sémaphore, aprè.s avoir tra-
versé l'avant-port
Les coursas d'auto-oanots
Le temps s'est enfin mis au beau au cours
de J'après-midi et quelques canots automo-
biles en ont profité pour disputer les épreu-
ves à eux réservées.
Ces épreuves ont donné les résutiats que
voici
Cruisers de jiius de si mètres (6i kilomètres).
1. Alice, en 4 h. 5: 2. Xedda, 3. No:helt>.
Handicap, tre série (12 kilomètres): t. Toi-
Von, en 1 h. 2. Ilosa 2° série (24 kilomètres)
1. Crevette, en î h. l.i 2. Flâneuse, 3. La Mo-
netl"
Cruisers de 21 pieds '36 kilomètres). 1. ït'o-
nelle, en 2 h. 9, 2. Apache (abandonné).
Cruisers de moins de S mètres 3ti kilomètres).
1. Marie-Madeleine, en 2 h. 1: 2. G'o/, moto-
godille 3. Amarille.
Les grandes éprouve*
Peu de spectateurs se sont intéressés aux
courses d'auto-canots.
D'ailleurs, le palais des Régates n'était
pas aujourd'hui disposé pour recevoir la
foule, des équipes de tapissiers et de fleu-
ristes en ayant pris possession pour prépa-
rer le grand bal de la Société des régates,
Et puis, nous sommes à une journée un peu
creuse.
Demain, en effet, se disputeront les gran-
des courses intetnationales, lesquelles met-
tront en présence les plus beaux yachts de
l'heure actuelle. Le bateau du roi d'Espagne,
Hispania, qui avait dû relâcher en Vendée,
est attendu cette nuit au Havre. Déjà un
autre bateau appartenant à Alphonse XIII,
le Torino, est entré dans les bassins.
La rencontre de ces yachts avec leurs ad-
versaires anglais est impatiemment atten-
due par tous les connaisseurs.
Dans la course des dix mètres anglais,
nous verrons Virex, qui a emmené outre-
Manche, voici deux ans, la Coupe de Fran-
ce, et Pamnero, à M. Hennesy. L'un de ces
deux yachts courra, le mois prochain, en
Angleterre, contre le nouveau challenger
français Eleda, que M. Péreire a fait cons-
truire pour tenter de reprendre la Coupe de
France.
Max AVENAY.
des véritables Comprimés d'Aspirine Bayer est
leur dissolution rapide au contact de l'eau. Si
vous souffrez de rhumatisme, grippe, névralgies,
maux de tête ou de dents, exigez les véritables
Comprimés d'Aspirine Bayer.
Après avoir tué une femme
une auto risque de tuer un aviateur
Une ménagère de cinquante-cinq ans,
Mme Jeanne Jacob, demeurant Porchefon-
taine, traversait ce matin la rue du Plessis,
à Versailles, lorsqu'elle fut atteinte par l'aile
droite d'une automobile de livraison, pilotée
par le chauffeur Henri Gaseert, au service
de MM. Guibert et C°, industriels, avenue
de la Reine, 85, à Boulogne-sur-Seine. Pro-
jetée avec violence sur le sol, la pauvre fem-
me fut relevée avec une fracture du crâne
et conduite à l'hôpital où elle n'a pas tardé
à .succomber.
Le chauffeur Gassert a été consigné la
disposition de M. Debeauchey, commissaire
de police, car, en cherchant à éviter la vic-
time, il a failli culbuter un cycliste, le lieu-
tenant aviateur Perret, du centre de Bue.
Ce dernier put descendre à ternps de bi-
cyclette pendant que J'auto conduite à vive
allure sautait sur le trottoir au grand effroi
des passants.
nocle sauta et qu'il eut juste le temps d'a-
droitement le rattraper.
Oh je sais, corrigea M" Robin, ce que
ma question a de délicat et je comprends
que vous en soyez estomaqué.
» Mais je vous répète que vous pouvez
avoir en moi une absolue confiance et que
ma discrétion professionnelle vous est ga-
rante de mes bonnes intentions.
C'est-à-dire, répondit Pierre Doizy en
souriant, déjà conquis par les manières af-
fables de l'homme d affaires, que vous me
demandez les termes du contrat qui me lie
aux frères Harmand ?
Je peux satisfaire votre curiosité La moi-
tié du prix seulement m'est allouée, soit
deux cent cinquante mille francs.
Et cest tout ?
Non Il y a ce que nous appelons le
retour du bâton, diverses primes qu'il serait
trop long de vous expliquer
Mais qui se montent en chiffre rond ?
A une centaine de mille francs
Eh bien, monsieur, ma proposition va
vous paraître extrêmement bizarre et ma
curiosité plus indiscrète encore
» Mais je vous supplierai à nouveau
d'écouter 1 une et de satisfaire l'autre
» Je vous parle carrément, en hon.me
d'affaires Pouvez-vous, si vous êtes
vainqueur du circuit, disposer de deux cent
mille francs
Cette fois, Pierre eut un haut-le-corps.
Disposer ? bredouilla-t-il. Pourquoi ?
Comment ? En faveur de qui ?
Suivez-moi bien, je vous prie. Ce n'est
pas un prêt que nous sollicitons. C'est un
secours.
Un secours de deux cent mille francs
fit Pierre, En écarquillant des yeux stupé-
faits. J
LA ViE SPORTIVE
laES COURSES
LE TREMBLA Y
Au!, > ena-edi juillet 1H1S
̃> l'uu.Nusncs
Prix VVisàom. francs, mètres.
Paraberc, Tutfia.
Prix Queen iVlary. francs, 2,300 mètres.
Gavroclie 11l, Rade Bec.
1" Prix ue Ciavalens. 4,000 fr., 1,000 mètres..
Minuit tapant, Corona.
Prix Blink Bonny. i,uuû fr., 1,000 mètres.
Fruncinet, Diderot'.
Prix Blai Athol. Handicap, 4.000 francs,
2,wu mètru?. Quorum Il, Bobèche Il.
Prix Boraalis. 4,oou [runes, 1,400 mètres.
liai ne lie waik over;.
MAiSONS-CAFFITTl
liésuUals du jeudi ii juillet
Prix de Crespières. j.oou lr., mètres.
1. Modeste, a \1. Ed. Kann (liarner) t. NortlitTeet
(O'Ntiill, 3. Le Cieiiiier (1. Hobinson).
on placés Petite Gosse. Finette,
Ma Lili, Puebla, h'requenibelte, Ludy BeUliam,
'l'art le Haut, Bassnia.
Gagné d'une longueur et demie, le troisième à
trois quarts de lungueur.
Prix Kilt, ô.ouo ii-af-B ;(»*) mètres
1. Le à il \1. J.-C. aUon (0'Neill);
2. Formium (Hoobs, 3. L'Impétueux (J. Reiff).
Non places Le Nicoter, Wolazi, Lord Slavey,
Marjolin.
Gagné de trois longueurs, le troisième à une
encoirre.
Prix de Rambouillet. 5.000 fr.. 1,000 mètres.
1. Highly. a \1. Edmond Blanc ..G. Stem);
Salanio (O'Neill) 3. Reine de loisy (J. Reiff).
Ncn placés Wampum, Jordaens, Keady
Money. Gastonnette, lledulla, La Pan^oie. Mas-
troquet !il. Marioni, Orcliard Thief, The Spinner,
Duncan 11. Dacier, Monmouth. Le Bitto, Lot.
Gagné de trois longueurs, le troisième à deux
longueurs.
Prix Enguerrande 5,000 fr., mètres.
1. Kigunne. à M. Thibault Cahn ;.I. Reiff) i. Co-
lomba (Garner) 3. Reine des Félibres (Barat).
Non placés Entente, l'apugena, Mabrouka,
Premier Choix, Maranga, Sonaja, Pmtadine, Vi-
vina.
Gagné d'uni» longueur et demie, le truisième à
deux longueurs.
Prix de Jardy. Handicap, 10.000 fr.. 3.200 mè-
tres 1. rasoir, a M. TU. Rey (Belltiousel;
2 Lucknow (Gainer; 3 Lavandon (Legros).
Ncn placés Lynx Eyed. Palme d'Or, Cyprine,
Kabrerolles. Cynni^. Ramatfe, Flor Fina, Lady
Agnès. Eihérée IL Tribun III.
Gagné de trois quarts de longueur, le troisième
à une longueur et demie.
Prix de Courteitles. francs. 1.000 mè-
tres.– 1. Joseline Il. a M. A. Veil-Picard ;O'Neill);
2 Sourdine ;J. Reiff' 3. Jarnac (\1, Henry),
Non placés La Vaucressonnière, Nickel, Ma
Fille H. sioi'x. Gui. Marozia. Auri Sacra, Le Bec-
uuet. Tartarm. Petit Carrabi, Traditu.
Gagné 'une deiri-lorgueur, le troisième à une
courtc encolure.
RÉSULTATS DO PAJU MUTUEL
Northfleet .P 17 6 50 K.d.Kélibre.'P 9..
Le Crémier, 20 Rasoir. G 70.. 45 5 Lt-MonastèrG 27 P 23 U
p ia b Lucknow.P » 5u
Formium.P 32 se ) t I.avandon..P 43 23
Hizhiy 23 10 E.V.-PicardG 30 50 15 b»
P 15.. B 50 Jo3s..lineII.P 17.. 8..
Salanio 20.. a.. Sourdine P 29.. M 60
R de Noisy. P 24 Jurmic P 16.. 7..
F*j:uruK'G lié 50 111 -.1
NOUVELLES HIPPIQUES
Le meeting de Deauville s'ouvre le août, cette
année. Rappelons que le chiffre des allocations
est en sensible augmentation sur celui des
années précédentes et que l'intérêt du meeting
sen accroitra d'autant.
Les dites des réunions sont fixées ainsi qu il
Samedi 2 août (obstacles) mercredi 6 'plates)
vendredi 8 (plates) dimanche 10 (plates! mar-
di f3 'plates! vendredi 15 (plates) samedi 16
(obstacles) dimanche 17 (plates1. Grand Prix de
Deauville, fr. lundi 18 (plates) mercredi
20 (plates) jeudi 21 (plates).
CYCLISME
LE TOUR DE FRANCE
Les coureurs du Tour de France auront à cou-
vrir aujourd'hui ravant-dernière étape Longwy-
Dunkerque kil.
Voici l'itinéraire et l'horaire probable
Longvy (départi 3 h. 30 matin Sedan (90 kil.)
6 Il. 35 Charb. Ue (114 kU.) ? h. 30; Hirson
(173 kil. 9 h. 30: Maubeuge kil.; 11 h. 10;
Valenciennes (2b3 midi Lille (306 KiL>
2 h. 5 Hazebrouck kil.) 3 h. 30 Dunkerque
kil.) 5 h.
Lire demain dans L'ECHO la
compte-rendu le plus vivant et le plus documenté de
TOUR DE FRANCE. par ses envoyé» «oéciaux Victor
8REYER et Robert COQUELLE.
Demaiu Les Enseignements du Circuit
d'Amiens, par DRANEM.
AIHGM_^ «SME
LE GRAND PRIX DE FRANCE
La liste des engagements du Grand Prix de
France qui, organisé par l'Automobile-Club de
la Sarthe, doit se disputer les -i et 5 août pro-
chain, est déjà des plus importantes. Outre les
i deux voitures Peugot et les trois Mercedes, il
faut enregistrer l'inscription de quatre Schnei-
der tros Uelage. une Opel, deux Vinot-Deguin-
gand et une Crespeiles, suit au total seize voi-
tures. Un attend encore les engagements de trois
Fiat et probablement de deux ou trois Sunbeam.
PETITES NOUVELLES SPORTIVES
L'aéroplane offert par l'Union des Socfétés
de préparation militaire de France, affecté à Ver-
dun, sera prochainement livré Il Verdun, car la
voie des airs. NI' Choron, président de la Société,
effectuera le voyage Paris-Verdun à bord de l'ap-
pareil.
UN BATEAU COULË EN JWARflE
tiry-sui -Marne, »i juillet.
sur In Marne, a élé abui-dé .-t coupé en deux
par le vapeur ViW>i'y 'uml qui n'avait pu
l'éviter.
Il n'v a eu aucun accident
de personne, l'équipage du bateau de \>t-
tre ayant pu gagner la rive dans un canot
du bord.
Je m'explique poursuivit Me Robin.
Je suppose que vous ne gagniez pas le Cir-
cuit Latin. contre toute prévision. Cela
peut arriver, n'est-ce pas ?
Non dit orgueilleusement le petit mé-
cano. Mais, supposons-le, quand même
Et puis ?
Vous en seriez fort ennuyé, sans doute,
mais votre carrière n'en serait pas, pour
cela, entravée
Sûrement Où voulez-vous en venir, je
vous prie
A savoir si le sacrifice qui vous est de-
mandé est possible.
Pierre Doizy sembla profondément réflé-
chir et, après un silence, répondit:
Votre émgmatique demande est bizar-
re, monsieur, en effet
n Mais non point tant en elle-méme que
par l'étrange similitude avec une offre que
je viens de faire à l'instant a quelqu'un.
Une offre pareille
Oui Et qui a été repoussée
Ce fut au tour de M» Robin de ne plus com-
prendre.
Il allait demander une explication. Mais
Pierre [>oizy ne lui en laissa pas le temps!
Voyons, reprit-il de sa voix claire, et
sur un ton familier, nous n'allons pas da-
vantai? jouer à cache-cacne.
Il s'agit bien de madame la marquise de
Larive. ma bienfaitrice.
Me Robin s'inclina, et dit
Il ne s'agit pas uniquement de madame
de Larive, ma cliente, qui ne jouit que d'une
rente viagère de deux mille francsi
» Mmede Larive est tout à fait étrangère
à ma proposition. Elle l'ignore et ne me l'eùt
point laissé faire sûrement.
(A suirore.) Albert Boissièbs.
Le Petit £P&xriaieix
vœu solennel de rester fidèle à sa race
éparse et à sa religion persécutée.
Prends garde, insista la vierge
musulmane je sais par mon père que
-les massacres vont commencer aujour-
'd'hui, à l'aube. Les troupes régulière,
venues d'Europe, se joindront aux
Kurdes pour égorger tous les Armé-
niens d'Adana et de la province. Les ba-
zars seront détruite par l'incendie et ta
maison ne sera pas épargnée. Ton
mcnt tes chansons, ne si langoureuse-,
dre contre la fureur des fanatiques,
Mon amour m'a dicté cette décision j
pour te sauver. Il est temps encore.
C'est à peine si à l'horizon une faible
lueur annonce l'aurore. Tout à l'heure,
ce sera trop tard.
Qu'importe répliqua avec un fata-
lisme bien oriental Hagop. je mourra)
heureux puisque mes lèvres ont caressé j
tes joues et que j'ai admiré sans voile la
splendeur de ton visage. Si nous devons
périr, nous les chrétiens, toi, musul-
mane, ne te compromets pas davantage
en demeurant auprès d'une des victimes
désignées aux balles des mausers ou aux
couteaux des montagnards. Rentre chez
ton père. Mon dernier soupir sera un
milrmure d'amour, et mon saz, avant de
se briser, célébrera la belle et douce
Baria.
Cependant, une clameur stridente
montait vers eux des bazars. La fille du
maître de police était exactement ren-
seignée. La guerre civile commençait.
De longues flammes couraient là-bas sur
le quartier des Arméniens. La rue où
donnait la maison d'Hagop était mamte-
nant envahie par une soldatesque dégue-
nilléc et ivre, qui brisait les portes. Des
perches à incendie » rénandalent le pé-
trole sur les murs un Kurde épaula en
apercevant le couple sur la terrasse une
b;rlle siffla il l'oreille du qui en-
traîna jusque dans l'intérieur de* la case
déjà fumante sa bien-aimée.
Que faire? Nous sommes perdus
s'écriait Hagop en serrant Baria dans ses
bras.
Puisque je n'ai pu t'arracher au
supplice, du moins je le partagerai avec
toi, répondit la vaillante jeune fille.
Non, cela n'est pas juste. moi seul,
je subirai le sort abominable qui pèse
sur ma nation.
Les escaliers résonnaient du pas lourd
des massacreurs. Hagop saisit un poi-
gnard qui brillait sur sa table, à côté des
« chants d'amour » du célèbre poète
arménien Nahabed Koutchak il s'en
frappa deux fois, puis, arrachant la lame
sanglante, il l'inséra violemment dans la
main glacée de la Turque. tln irrégulier
était déjà devant eux, les menaçant de
son pistolet
Avant toi, cette musulmane a fait
justice, râla le martyr dans un effort
d'agonie qui teignait de salive rouge ses
dents la fille du maître de police t'a
devancé; elle a tué avec ce poignard
Hagop, l'achough arménien.
Puis es yeux se fermèrent, et ses traits
se détendirent avec une extraordinaire
,sérénité, car, par ce mensonge suprême,
le poète était certain d'avoir sauvé la vie
et l'honneur de celle qu'il aimait et qui,
pour lui. avait voulu se perdre.
JULES BOIS.
Les antimilitaristes persistent
à ne rien vouloir dire
C'était, hier, au toui' de M. Pierre Viau
de comparaître devant, M. Drioux, juge
d'instruction. Le prévenu, qui est secrétai-
• re de ta etiannire syndicale de lamaçonne-
trie (pierre et parties similaires) de la.Seiçe,
est. un le sait, en liBerté provisoire pour rai-
sons de santé.
On lui reproche deux circuiairos l'une du
Uer janvier 1913, où, en envoyani la somme
;de 10 francs à des syndicalistes soldats, il
les invitait à répandre l'idée antimilitariste
et il refuser d'exécuter les ordres des chefs,
'ordre8 qu'il qualifiait de «condamnables»
et réprouvés par le bon sens et la raison ».
La seconde circulaire, datée du 27 avril
1913, était conçue dans le même esprit.
M. Pierre Viau, qu'assistait NI' Oustry, a
refusé Ve répondre aux questions du magis-
trat.
Celui-ci a alors fait subir l'interrogatoire
d'identité à M. Emniànueï- Capjriarty, secré-
taire de la -section de Salnt-Ouen de ltc fé-
'dération communiste anarchiste.
Un lui fait grief d'avoir dit, le 5 juillet, il
Saint-Ouen, au cours d'une conférence « Si
jBarthou et Poincaré ne comprennent pas
'que le peuple ne veut pas de la loi de trois
) ans et n'empêchent pas Je la voter, il faut
espérer qu'il se trouvera parmi nous un nou-
1 veau Caserio qui fera le geste nécessaire. Il
Le 12 juillet,. à Paris, il 'disait II faut
empêcher les jeunes gens de partir pour trois
fans, se soumettre à une corvée aussi abjecte
,'qu'ignoble, même en se servant des armes.
Certes, il faut verser de l'argent à son syn
dicat, mais il faut surtout compter sur soi-
'meme et faire des économies pour s'acheter
'un browning. »
M. Caprnarty a été écrou6 la Santé.
Par contre, 'le magistrat a mis en liberté
provisoire. Maddeu, arrêté' le -.5 juin, parce
qu'on avat trouvé chez, lui, passage Cham-
•pluin, des tracts semblables à ceux jetés
dans la cour de la caserne des Toiirelles.
M&dden affirme qu'il n'a jeté aucun de ces
factums.
Non, en vérité, ce nom-là ne lui disait
rien mais rien du tout!
Quand, tout à coup, du fond de sa mé-
moire troublée, une mince lueur de vague
ressouvenir brilla.
Il répéta
Robin! M0 Robin notaire. Chaussée
d'Antin.
Cela sé précisait, maintenant, à son es-
prit.
La lueur du souvenir grandissait
Mais oui. il avait déjà vu ce nom-là. dans
des circonstances particulières
Voyons Oû ? Quand ?
Il tit un effort. concentra sa pensée en
arrière sur les faits passés
Il se récria, tout à coup
Mais, j'y suis C'est cela! C'est parfai-
tement cela
Il était sûr de ne point se tromper!
Robin, étude de M0 Hobm. Il voyait en-
core le nom s étaler sur les grandes affiches
jaunes. placardées à la porte de l'hôtel de
la marquise de Larive, boulevard de Mont-
notaire,
rue de La Chaussée-d' Antin.
Et au-dessous, en grandes lettres, ces
mots qui lavaient rendu si triste, un matin
qu passait par là, par hasard, voilà déjà un
an.
Adjudication volontaire.
Puis, à côté, d'autres affiches vertes, qu'il
avait déchiffrées, le cœur serré.
Vente l'hôtel Drouol du mobilier de
Madame -le
Il se rappelait maintenant tl s'était enfui,
le cœur serré. et n'avait jamais eu le cou-
La nouvelle ordonnance de police
concernant la circulation
Le préfet de police vient de signer la nou-
%-elle ordonnance concernait la circulation.
Cette ordonnance reproduit en partie les pres-
criptions de celle du 28 juillet 1910, mais elle
contient de nouvelles dispositions qu'il con-
vient de signaler
En prenier lieu, elle réglemente les condi-
lions imposées aux cochers et conducteurs
de voilures de place, aux abords des stations
axiales et des petits stationnements récem-
ment installés. Les conducteurs ne pour-
runl circuler pendant lu semaine qu'à l'all-
lure normale et en suivant le Ilot des voi-
turfs. I)c 2 heures à 8 heures du soir, dans
les voies où existent des stationnements
axi.m.v, ils potin ont m'culer daus les mêmes
conditions, mais sous la condition que le
taximètre seia recouvert d'une gaine noire
indiquant qu'ils ne prennent pas de voya-
geurs.
A partir du 15 octobre prochain, toutes les
voitures devront étre éclairées à l'arrière.
Elles porteront au inoins une lanterne allu-
mée. Chaque lanlerne sera pourvue, sur la
face postérieure, d une pastille lumineuse co-
lorée en rouge, visible cle l'arriéra du véht-
cule. Si la forme et les dispositions du char-
gement s'y opposent, lout véhicule devra
être éclairé il l'arriére par une lanterne à
feu rouge.
L'article 31 contient des dispositions vive-
ment réclamées par le public en ce qui con-
cerne les signaux avertisseurs des automo-
btles. Lew conducteurs de ces voitures ne
devront faire usage de la trompe que pour
avertir les cochers, les chauffeurs, les cy-
clisles ou piétons. Ils ne pourront en faire
un usage abusif, surtout pendant la nuit-
Mais la disposition la plus importante con-
siste dans l'inlerdictnn absolue d'employer
ù 1 avenir comme signal avertisseur les
sirènes et les appareils à gammes eomplé-
tés et à plusieurs tons. L'emploi de la
trompe automobile est interdit pour les cy-
cles, tandems pt tri-porteurs.
Les articles 2i;, 29 et 30 sont spécialement
applicables aux autobus. Les conducteurs
de ces voitures devront désormais effectuer
leurs arrêts le long et le plus près possible
du trottoir. Les conducteurs devront régler
la marche des autobus de façon à maintenir
en toates circonstances un intervalle de
30 mètres entre leur voiture et celle qui la
précède. Toutefois, cet intervalle pourra
être réduit à un mètre aux points d'arrêt
fixes et dans le cas de barrage. Tout excès
de vitesse est formellement interdit, soit
pendant le service normal, soit pendant les
parcours haut le pied. Enfin, les receveurs
ne devront donner le signal du départ que
lorsque les voyageurs auront quitté le mar-
chepied de la yoiture ou lorsque ceux qui
montent ont pris place dans la voiture.
D'autre part, les autres véhicules de toute
nature ne pourront stationner devant les
points d'arrêts facultatifs ou obligatoires.
Aux termes de l'article premier de l'or-
donnante qui portera la date du juillet,
les attelages de bœufs ou de vaches seront
désormais interdits dans Paris.
Enfin, des ordonnances spéciales sont
actuellement en préparation pour indiquer
les voies dans lesquelles la circulation des
voitures de charge ou de livraison et des
voitures il bras sera interdite de heures
à 8 heures du soir, celles aux abords des
gares où les cochers et conducteurs de voi-
tures de place ne pourront circuler en quête
de clients.
L'ATTENTAT DE LOUVRES
Elise Pans transférée en Belgique
Pontoise, juillet.
L'instruction de l'affaire de Louvres étant
close et M. Doreau, juge d'instruction à
Pontoise, ayant rendu une ordonnance de
non-lien en faveur d'Elise Pans, la mattres-
se de Duvignon a été dirigée vers la Belgi-
que.
La jeune femme a été conduite jusqu'à
Lille et sera mise, à la frontière, entre les
mains de la justice belge, qui la poursuit
comme complice du vol commis par Duvi-
gnon au préjudice de son père.
'COMMENT LE TEINT S'ABINlE
Un savon composé de graisses impures et
d'huiles rances et contenant a l'excès des sels
alcalins abîmera infailliblement la peau chez
toule femme. Il privera les pores de leur sécré-
tion naturelle. indispensable à la vitalité de la
peau. Le $avon Cadum. préparé avec les élé-
ments les meilleurs et les plus purs. est parfai-
tement, calcnant et curatif, car il a pour base la
fameuse pommade Cadum. Toutes Ph> 1 fr.
UNI HOTELIER! FAlT FEU SIR SON MARI
Beauvais, 24 juillet.
la suite d'une scène conjugale d'une
extrême violence et ne voulant pas accep-
ter les reproches que son mari lui adressait
au sujet de ses rapports avec un ouvrier po-
lisseur, la femme Pierron, âgée de trente-
trois ans, hôtelière à Bornel, a tiré sur son
I mari un coup de fusil à bout portant.
M. Pierron a été grièvement blessé à la
tête. La meurtrière a été arrêtée.
Une fabrique de meubles incendiée
Vemon, 24 juillet.
Un violent incendie a éclaté rue des Mou-
lins, dans la fabrique de meubles apparte-
nant à M. Gaston Foubert, ébéniste, rue
aux Iiuiliers, à Vernon.
Malgré les secours prnmptement organisés
par les pompiers de .Sainte-Marcel, Saint-
Just, Vernon et le piquet d'incendie du S"
escadron du train des équipages, l'atelier
qui mesurait 1; mètres de long et 7 de lar-
geur est entièrement détruit, ainsi que les
meubles, dont certains de grand prix. Une
maison contiguë est fortement éprouvée.
rage de s'informer de ce qu'était devenue sa
bienfaitrice
Alurs, 1 esprit entraîné vers le passé, vers
son passe qui ressuscitait peu à peu, depuis
le matin, associant aux images de Suzanne
et de fiburce. la troisième image de la
marquise, il raisonna.
Mais, alors ?. Cette convocation de
Me Robin. qui me dit qu elle ne se rattache
pas madame de Larive ? Ce ne peut être
qu'elle ou à cause d'elle Je ne vois pas
autre chose
Et, rompant sa décision, il commanda au
chauffeur de changer d'itinéraire et de -as
ser Chaussée d'Antin, avant de le déposer à
l'Aéro-Club.
Il ne pouvait prévoir, certes, le jeune et
élégant sportsman, le petit mécano d'autre
fui. <\u~- cet ordre à un chauffeur, ce <• :anje-
ment de route, sans importance à ses veux,
allait brusquement changer son destin, et
plus sûrement encore, celui de tous
III
La proposition de lie Robin
Dans l'étude froide et sévère, c'est à peine
si les têtes curieuses des clercs, penchés sur
leur besogne, se levèrent à l'entrée de Pierre
Doizy
11 fut obligé de demander à l'un d'eux.
M* Robin, s'il vous plalt?
C'est le principal clerc que vous deman-
dez ?
Non! C'est 'le Robin qui m'a convoque.
Pour quelle affaire ?
Pour une affaire que j'ignore!
Et, ce disant, il sortait de sa poche la tet-
f'.1 'u n >taire pt la lui tendait.
L'autre aussitôt se leva de sa chaise, et sa
froide nonchalance faisant immédiatement
place à un empressement presque singulier.
LES SUITES DE L'AFFAIRE LEPREUX
On se rappelle qu'en octohre 1912, le
chef du bureau du portefeuille de la com-
pagnie de Suez, Lépreux, fut eondamné à
sept ans de rcclusion pour avoir détourné
deux milliuns an préjudice de la compagnie.
Plus de la moitié de celle somme avait
été perdue par Lépreux dans des opérations
de Bourse faites par l'interrnédiaire de
ci banauiers, MM. Lucien Sée et Paul
Mii-c, il la rotiuète de la compagnie, la
lre chambre, estimant que les deux ban-
quiers ont commis une faute lourde, en ne
s'enquérant pas suffisamment des ressour-
ces personnelles de Lépreux, les a con-
damnés il. payer à la compagnie, il titre de
l'autre ÎSÛ.ÙOÛ.
ALLEMANDS FAUX MONNAYEURS
Les Allemands Dobérenz et Grossmann
étaient venus de Dresde à Paris pour. y
écouler de faux billets de la Banque de-
France, fabriqués uar Dobérenz qui est ou-
vrier lithographe.
Mais, dès leur premier essai, la falsifica-
tion fut découverte et on arrêta Dobérenz.
Grossmann réussit à s'enfuir, pas pour
longtemps toutefois, car il fut pris a son re-
tour a Dresde et condamné à deux ans et
trois mois de prison.
Son complice Dobérenz a été jugé, hier,
par la cour d'assises de la Seine, et con-
damné à cinq ans de réclusion.
REJET DE POURVOI
Le nommé Louis-Emile Vandevorth, soldat
au lot régiment de ligne à Cambrai, avait été
traduit en conseil de guerre pour désertion
à l'élranger en temps de paix ».
Mais il soutenait qu'il était sujet belge, né
en Fiance de parents étrangers, n'ayant pas
son domicile en France sa majorité et qu'il
n'avait jamais été inscrit sur les tableaux de
recensement et de recrutement.
Il demanda donc au conseil de guerre de
surseoir jusqu'à ce que t autorite compé-
tente eût statué sur l'exception qu'il soule-
i vait. Le conseil de guerre rejeta ses con-
i clusions et le condamna à un an de prison.
Vandevorth forma alors un pourvoi
devant la cour de cassation.
Celle-ci, dans son audience d'hier, a rejeté
sa requête.
Le tribunal correctionnel de Versailles a con.
damné à huit mois de prison. avec sursis, un ter-
rassier noh syndiqué, Louis Couturier, qui avatt,
blessé à coups de barre de fer un contremaible
nommé Pommier, qui lui avait refusé du travail,
sur les chantiers de la gare de parce
qu'il n'était pas affilié à une organisation ou-
vrière.
La cour d'aèsises de Seine-et-Oise, présidée par
M. Pottier, conseiller à la cour d'appel de Paris,
a jugé M. Gaston Delaplace, trente et un ans,
libraire à Sannois, qui était accusé d'attentats à
la pudeur sur des petits garçons de dix ans. A
l'audience, M. Delaplace, qui étnit défendu par
M« Doi!t, a protesté contre les accusations
portée contre lui. Il a'été acquitte.
La cour d'assises de Seine-et-Marne a juge, au-
jourd'hui, à huis clos, le nommé Edouard-Al-
fred Aubin, âgé de trente-quatre ans, né a Saint-
Soupplets, près de Meaux, accusé d'avoir, à dif-
férentes reprises, depuis le mois de janvier 1913,
commis des attentats sur la fille de sa femme,
la jeune Louise Lamolte, âgée de moins de treize
ans. L accusè, qui, d'ailleurs, a avoué les faits,
a é\A condamné à six ans de travaux forcés et
dix ans d'interdiction de séjour.
Dans la même audience, Georges Bontemps,
âgé de trente-sept ans, maréchal ferrant à Saint-
Leu-Taverny, pour vols, faux en écritures pu-
bliques et bigamie, a été condamné à deux ans
de prison et cent francs d'amende.
Cet individu avait, en prenant l'état civil d'un
mort, Pétrus dont il avait pu se procu-
rer le livret militaire, contracté mariage avec
une demoiselle Mérat, à la mairie de Jouarre.
Le tribunal correctionnel de Versailles a jugé,
hier, deux mécaniciens, René Charles, vingt-trois
ans, et Fernand Périer, domiciliés à Paris, 87,
rue Traversière, qui s'étaient présentés chez un
ancien officier ministériel de Versailles et avaient
tenté de lui extorquer une forte somme en le
menaçant de chantage et de mort-
Charles a été condamne à trois ans de prison
et Périer à six mois.
La cour d'assises du Nord a condamné à dix
ans de travaux forcés et à la relégation un réci-
diviste, Victor Dutilleut, dit le Grand Mac-
quart » il était poursuivi pour vols qualifiés et
pour tentatives d'homicide volontaire, à Wattre-
los et à Herscaux. Dutilleul avait déjà subi qua-
torze condamnations.
Une auto en flammes
menace d'incendier une forêt
Compiègne, 24 juillet.
.NI. Jacques Tournadour d'Albay, infir-
mier-major au 72e de ligne, détaché au
d'artillerie, à la Fère, revenait de Paris en
auto quand après avoir dépassé la Croix-
Saint-Ouen, au lieu dit le Fond-de-Pernant,
sa voiture prit feu par suite d'une fuite d'es-
sense, déterminée elle-même par un court-
circuit.
NI. d'Albav n'eût que le temps de ranger
sa machine et de sauter à terre, les flammes
l'avant déjà quelque peu brûlé.
Sans la prompte intervention des pom-
piers de la Croix, la machine, qui a été en-
tièrement détruite, eût communiqué le feu
à la forêt.
MISE A JOUR D'Uij VIEUX CIMETIÈRE
Provins, 24 juillet.
Au cours des travaux exécutés sur la
place Saint-Ayoul, à Provins, pour la cons-
truction d'un égout, les terrassiers ont mis
à découvert, à soixante centimètres du sol,
une grande quantité de squelettes humains
d'une conservation parfaite.
cet endroit, se trouvait le cimetière
d'un couvent de bénédictins, qui existait
avant la Révolution.
FILTRE MALLIÉ INDISPENSABLE A TOUS LES MÉNAGES
Sï vous voulez vous donner la peine de
me suivre, je vous prie
Et il '<> conduisit an cabinet du inncipai.
pour le mettre au courant.
Là, l'empressement devint franchement
obséquieux.
Robin n'est pas l'étude, déclara le
principal à Pierre Doizy. Il y est, d'ail-
leurs rarement Mais il m chargé de vous
conduire à son domicile privé.
Bigre pensa Pierre. en voilà un luxe
de précautions
E». le cTc. le traitant en pers -nnage ii im-
portance, comme un client habituel de la
maison, l'invita avec une politesse ext. '-me.
C'est -dans l'immeuble Nous n'avons
qu'à redescendre l'escalier et prendre l'as-
censeur, dans l'escalier de gauche! K.
Le clerc et le client improvisé de VIe Robin
traversèrent l'étude, mais, cette fois, l'ar-
mée des scribes, comme un seul homme, fut
tout entière distraite.
Chacun leva le nez de sur son rôle pour
jeter un coup d'oeil furtif du côté de Pierre
Uoizy, le célèbre aviateur, le héros du jour,
l'homme en vedette!
Et le petit mécano pensa fort amusé.
voilà ce que c est que la gloire
Lorsqu'il fut introduit dans l'apparte-
ment de Me Robin, le principal, le pria d'at-
tendre dans le grand salon somptueux le
notaire qu'il allait prévenir.
Pierre n'eut pas longtemps à attendre, ni
à se demander ce que signifiaient ces mar-
ques Je particulière attention
M» Robin entra presque aussitôt et le sa-
lua, avec 'me déférence marquée.
C'était un petit homme. déjà âgé, aux favo-
ris blancs et aux yeux perçants derrière un
binocle à monture d'^r.
Il dévisagea, d'un rapide coup d'oeil exercé,
HORS_PARIS
CHATSAUDUN. Mine Moussu, née Marie Le-
sage, ùg«e de quarante et un ans, cultivatrice a
Daney, en lavant son linge à une mare, est tom-
bée dans l'eau et s'est neyée.
CHATEAU-THIERRY. Ou vient d'écrouer le
nommé Léon Uucrinet. âge de quarante-neuf ans,
manouvner, demeurant à Charly, qui, à la suite
d'une discussion, a tiré un coup de fusil sur l'un
due ses voisins, M. Eugène Gautier. Ce dernier,
heureusement, n'a pas été atteint.
COGNAC. Le cirque Ancillotti-Plège don-
nerx, œ soir, sa dernière représentation. La po-
[ pulation cognaçaise lui a fait un succès mérite.
il trouvera certainement le même accueil à Ait-
goqlème, où il débute demain, car son spectacle,
nouveau, original et varié, dépasse en intérêt
tout ce que.nous avons vu jusqu'à ce jour.
CORBEIL. Le cocher Georges Dielrich, em-
ployé chez M. Boully, voiturier à Brunoy, dont
nous xvons annoncé la disparition avec son
attelage, s'est présenté chez M. Lousserl, nour-
rdsseur, 21. boulevard de Charonne, à Paris, et
à laissé son attelage chez lui, en le priant d'en
prendre soin.
Comme i! n'est pas revenu, on a ouvert le
eolîne et l'on a constaté, par des papiers au
nom d#Âi. Boully, que le cheval et la voiture
étaient oèux recherchés.
Dielnclraen est pas à sa première fugue.
FONTAINEBLEAU. NI. Joseph Villard. agent
de police de Fontainebleau, âge de quarante-
deux ans. mis en congé pour cause de maladie,
sest rendu dans sa famille, é Grez-sur-Loing,
et s est pendu dans un petit bois, près de sa de-
meure.
Le fils de M. Benauet, chef de chantier
chez M. Maire, à Avon. âgé de onze ans, Pn cou-
rant sur un bateau, est tombé dans la Seine et
s'est noyé.
CENTILLY. M. Gustave Limon, âgé de tren-
te-huit ans, ancien conseiller municipal de Gen-
ttlly, qui, récemment, avait été tamponné par
une automobile, vient de mourir des suites de
ses btessures. à l'hospice de Bicètre.
LA COURNEUVE. La concierge de l'usine
Lwnerle et Homont, :i2, rue Emile-Zola, Mme
Louise Comment, âgée de vingt-six ans, a été
:.<3rr6e entre la porte coclière de l'établissement
et un camion vide qui en sortait.
La malheureuse, qui a eu le thorax défoncé,
a ét6 tuee sur le coup.
LA FRETTE. Le corps d'un homme de cin-
quante ans environ a été retiré de la Seine, au
port à plâtre. Le c'éfunt. qui semble être un ou-
vrier, avait sur lui un ticket aller et retour du
Métropolitain délivré le 19 juillet par la station
Barbes,- Rochechouart.
MANTES, Une fillette de neuf ans, Maurice
Leclero, dont les parents habitent Gommecourt,
était allée laver son tablier sur la berge de la
Seine Le tablier lui ayant échappé des mains,
e!le voujut le rattraper et se porta en avant,
mais elle se noya.
Un chauffeur de l'usine gaz. NI. Pierre
Ho«izot. âgé de trente-huit ans, a été très griè-
vement brûlé au visage et au cou par un retour
de flammes.
Un aiguilleur, M. Alexan-
dre Eloy, surpris, en gare de Noisy, par un wa-
gon descendant sur la voie a eu les deux
jambes coupées et a succombé à ses terribles
blessures.
PALAISEAC. En jouant avec des camarades
dans une sablière, un garçonnet de sept ans,
Marcel Delieu, est tombé dans une mare et s'est
noyé. 4
SOISSONS. A Cuiry-Housse, canton de
i Rraisne, un nommé Lebceuf a été frappé d'un
coup de binette sur la tète. La victime, dont les
jours sont en danger, a été transportée à l'ho-
pilal de Château-Thierry. On connaît l'agres-
seur.
A Craonne, la dame Martin, préposée à
la gare du chemin de fer départemental, a dis-
paru. hier, emportant deux mille cinq cents
francs. Son mari, inculpé de complicité, a élé
arrête. La femme Martin serait en Belgique.
VERNON. Parce que son père, qu'il recon-
duisait au train, refusait de lui serrer la main
et lui déclarait qu'il ne le reverrait jamais, un
domestiqua agricole de Gasny, Joseph Savaile,
îtgé de vingt-quatre ans, courut se pendre. Des
témoins ayant coupé la corde, il alla se jeter
dans l'Epte. d'où on !e retira.
VILLEMQISON-StlE-ORGE. Un journalier
âge de cinquante-trois ans, M. Louis Demergers.
t,lani à bicyclette, a été renversé et grièvement
blessé par une automobile.
I.e chauffeur, qui s'est enfui, est activement
recherché.
EXIGER LE NOM DE
A L'INSTRUCTION
Deux jeunes voleurs
M. de Oellardo, juge d'instruction, a in-
terrogé, hier, deux jeunes gens, Robert
Grosse, seize ans, et Faut Deline, dix-huit
ans, 'arrêtés pour vol avec violence.
Ils avaient emmené chez eur, rue des
Trois-Frères, deux bonnes, les sœurs Anna
et Fanny T. à qui ils prirent 35 francs.
Comme les deux sœurs protestaient, ils les
frappèrent avec des coups-de-poing améri-
cains.
Le, prévenus ont avoué avoir volé dix
francs aux deux domestiques.
L'entôleuse a des remords
Jeanne Bouchot, qui compte vingt-deux
printemps, rencontrait, boulevard Sébasto-
pot, un bijoutier du quartier d'Amérique,
M. -Nathan B. qu'elle emmenait dans un
hôtel de la rue Quincampoix.
Elle lui volait 700 francs en or et argent
et 2.800 francs de bijoux et de pierres pré-
Elle prenait aussitôt une auto et se
rendait dans un grand magasin de la rive
gauche ou elle achetait un costume de 350
francs.
Prise alors de remords, elle revenait chez
le logeur de la rue Quincampoix et lui re-
mettait les 350 francs qui lui restaient et les
bijoux.
L'hôtelier s'empressa d'aller porter le tout
au commissaire de police.
Jeanne Bouchot fut arrêtée et, hier, elle
était conduite devant M. Kastler, juge d'ins-
truction, qui l'a inculpée de vol et l'a en-
voyée à la- prison Saint-Lazare, malgré ses
remords et se's regrets.
le célèbre pilote des frères Harmand et
s'excusa, en quelques mots aimables, du dé-
rangement qu'il lui causait et le remercia
d'avoir répondu à son appel.
M0 Robin était le parfait homme d'affaires
au verbe précis, à la parole froide, au re-
gard inquisiteur.
L'impression qu'il avait de Pierre Doizy
devait être excellente, car il l'invita à s'as-
seoir, auprès de lui, avec une amabilité en-
jouée qui plut fort au visiteur.
Monsieur, commença-t-iL, je suis en-
chanté de faire votre conuaissance.
Ce n est point pour vous faire des com-
pliments sur lesquels vous êtes sûrement
blasé que je vous ai prié de venir causer
avec moi.
» Ç'est une affaire sérieuse et fort déli-
cate qui nous met en relations, et je vous
serais fort obligé de m'accorder votre con-
fiance entière, absolue, sans crainte qu elle
soit trahie, pour répondre, si vous me jugez
digne de recevoir vos confidences, aux ques-
tions très épineuses que j'ai à vous poser.
Je vous écoute, monsieur, répondit
l'aviateur un peu abasourdi de ce préam-
bule pompeux et désuet.
Et il se demanda, intrigué, quelles confi-
dences on pouvait réclamer de lui.
Voyons, commença %le Robin, procé-
dons avec méthode
Je sais comme tout le monde que vous
êtes désigné comme le vainqueur moral et
à peu près certain du fameux Circuit Latin,
dont le montant du prix est de.
Cinq cent mille francs! appuya Pierre.
Bien Mais ce que je ne sais pas, c est
la part effective et réelle que vous touchez
sur ce demi-million, en cas de succès ?
Pierre fronça si brusquement le sourcil,
cette demande indiscrète, que son mo-
Les régates internationales du Havre
(DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)
Le Havre, 2i juillet.
Le temps est un grand coupable, dont lu
responsabilité vis-à-vis du Yachting de
France sera sévèrement jugée. Déjà il a fait
remettre hier quelques courses, et voie) que,
aujourd'hui, à cause de lui on me 1 as-
sure tout au moins la revue navale des'
yachts, qui devait avoir lieu en grande rade,
s'est passée tout prosaïquement dans les
bassins du port.
Le ministre de la Marine. M. Baudin, est
aurivé à 10 heures et demie, à bord de la
vedette du croiseur Gloire,
Suivi de plusieurs yachts, notamment de
VFJcda, de VElsie-d'aire, de l'Ariane, M.
Baudin a traversé les bassins de et
de la Citadelle, où il a été salué par l'équi-
page du contre-torpilleur Etendard. Le mi-
nistre s'est rendu au bassin du Commerce,
Par le bassin du Roi, le minislre est ar-
rivé ensuite au port, où il s'est embarqué à
bord du Gloire, amarré au quai de l'Escale.
Le ministre était accompagné de MM. For-
tier. Brindau, Quesnel, sénateurs Aneel,
député Monprottt. Benoit, sous-préfet Ta-
ccnnet, président des régates, et du directeur
de la Ligue maritime.
A son arrivée à bord, le ministre a été sa-
lué de 21 coups de canon et reçut par ie
commandant Bardin.
Le ministre a assisté aux courses de cha-
loupes, de baleinières et aux courses de ca-
r.ots Berthon.
ll h quitté le Uloire il. midi et a débarqué
à l'escalier au Sémaphore, aprè.s avoir tra-
versé l'avant-port
Les coursas d'auto-oanots
Le temps s'est enfin mis au beau au cours
de J'après-midi et quelques canots automo-
biles en ont profité pour disputer les épreu-
ves à eux réservées.
Ces épreuves ont donné les résutiats que
voici
Cruisers de jiius de si mètres (6i kilomètres).
1. Alice, en 4 h. 5: 2. Xedda, 3. No:helt>.
Handicap, tre série (12 kilomètres): t. Toi-
Von, en 1 h. 2. Ilosa 2° série (24 kilomètres)
1. Crevette, en î h. l.i 2. Flâneuse, 3. La Mo-
netl"
Cruisers de 21 pieds '36 kilomètres). 1. ït'o-
nelle, en 2 h. 9, 2. Apache (abandonné).
Cruisers de moins de S mètres 3ti kilomètres).
1. Marie-Madeleine, en 2 h. 1: 2. G'o/, moto-
godille 3. Amarille.
Les grandes éprouve*
Peu de spectateurs se sont intéressés aux
courses d'auto-canots.
D'ailleurs, le palais des Régates n'était
pas aujourd'hui disposé pour recevoir la
foule, des équipes de tapissiers et de fleu-
ristes en ayant pris possession pour prépa-
rer le grand bal de la Société des régates,
Et puis, nous sommes à une journée un peu
creuse.
Demain, en effet, se disputeront les gran-
des courses intetnationales, lesquelles met-
tront en présence les plus beaux yachts de
l'heure actuelle. Le bateau du roi d'Espagne,
Hispania, qui avait dû relâcher en Vendée,
est attendu cette nuit au Havre. Déjà un
autre bateau appartenant à Alphonse XIII,
le Torino, est entré dans les bassins.
La rencontre de ces yachts avec leurs ad-
versaires anglais est impatiemment atten-
due par tous les connaisseurs.
Dans la course des dix mètres anglais,
nous verrons Virex, qui a emmené outre-
Manche, voici deux ans, la Coupe de Fran-
ce, et Pamnero, à M. Hennesy. L'un de ces
deux yachts courra, le mois prochain, en
Angleterre, contre le nouveau challenger
français Eleda, que M. Péreire a fait cons-
truire pour tenter de reprendre la Coupe de
France.
Max AVENAY.
des véritables Comprimés d'Aspirine Bayer est
leur dissolution rapide au contact de l'eau. Si
vous souffrez de rhumatisme, grippe, névralgies,
maux de tête ou de dents, exigez les véritables
Comprimés d'Aspirine Bayer.
Après avoir tué une femme
une auto risque de tuer un aviateur
Une ménagère de cinquante-cinq ans,
Mme Jeanne Jacob, demeurant Porchefon-
taine, traversait ce matin la rue du Plessis,
à Versailles, lorsqu'elle fut atteinte par l'aile
droite d'une automobile de livraison, pilotée
par le chauffeur Henri Gaseert, au service
de MM. Guibert et C°, industriels, avenue
de la Reine, 85, à Boulogne-sur-Seine. Pro-
jetée avec violence sur le sol, la pauvre fem-
me fut relevée avec une fracture du crâne
et conduite à l'hôpital où elle n'a pas tardé
à .succomber.
Le chauffeur Gassert a été consigné la
disposition de M. Debeauchey, commissaire
de police, car, en cherchant à éviter la vic-
time, il a failli culbuter un cycliste, le lieu-
tenant aviateur Perret, du centre de Bue.
Ce dernier put descendre à ternps de bi-
cyclette pendant que J'auto conduite à vive
allure sautait sur le trottoir au grand effroi
des passants.
nocle sauta et qu'il eut juste le temps d'a-
droitement le rattraper.
Oh je sais, corrigea M" Robin, ce que
ma question a de délicat et je comprends
que vous en soyez estomaqué.
» Mais je vous répète que vous pouvez
avoir en moi une absolue confiance et que
ma discrétion professionnelle vous est ga-
rante de mes bonnes intentions.
C'est-à-dire, répondit Pierre Doizy en
souriant, déjà conquis par les manières af-
fables de l'homme d affaires, que vous me
demandez les termes du contrat qui me lie
aux frères Harmand ?
Je peux satisfaire votre curiosité La moi-
tié du prix seulement m'est allouée, soit
deux cent cinquante mille francs.
Et cest tout ?
Non Il y a ce que nous appelons le
retour du bâton, diverses primes qu'il serait
trop long de vous expliquer
Mais qui se montent en chiffre rond ?
A une centaine de mille francs
Eh bien, monsieur, ma proposition va
vous paraître extrêmement bizarre et ma
curiosité plus indiscrète encore
» Mais je vous supplierai à nouveau
d'écouter 1 une et de satisfaire l'autre
» Je vous parle carrément, en hon.me
d'affaires Pouvez-vous, si vous êtes
vainqueur du circuit, disposer de deux cent
mille francs
Cette fois, Pierre eut un haut-le-corps.
Disposer ? bredouilla-t-il. Pourquoi ?
Comment ? En faveur de qui ?
Suivez-moi bien, je vous prie. Ce n'est
pas un prêt que nous sollicitons. C'est un
secours.
Un secours de deux cent mille francs
fit Pierre, En écarquillant des yeux stupé-
faits. J
LA ViE SPORTIVE
laES COURSES
LE TREMBLA Y
Au!, > ena-edi juillet 1H1S
̃> l'uu.Nusncs
Prix VVisàom. francs, mètres.
Paraberc, Tutfia.
Prix Queen iVlary. francs, 2,300 mètres.
Gavroclie 11l, Rade Bec.
1" Prix ue Ciavalens. 4,000 fr., 1,000 mètres..
Minuit tapant, Corona.
Prix Blink Bonny. i,uuû fr., 1,000 mètres.
Fruncinet, Diderot'.
Prix Blai Athol. Handicap, 4.000 francs,
2,wu mètru?. Quorum Il, Bobèche Il.
Prix Boraalis. 4,oou [runes, 1,400 mètres.
liai ne lie waik over;.
MAiSONS-CAFFITTl
liésuUals du jeudi ii juillet
Prix de Crespières. j.oou lr., mètres.
1. Modeste, a \1. Ed. Kann (liarner) t. NortlitTeet
(O'Ntiill, 3. Le Cieiiiier (1. Hobinson).
on placés Petite Gosse. Finette,
Ma Lili, Puebla, h'requenibelte, Ludy BeUliam,
'l'art le Haut, Bassnia.
Gagné d'une longueur et demie, le troisième à
trois quarts de lungueur.
Prix Kilt, ô.ouo ii-af-B ;(»*) mètres
1. Le à il \1. J.-C. aUon (0'Neill);
2. Formium (Hoobs, 3. L'Impétueux (J. Reiff).
Non places Le Nicoter, Wolazi, Lord Slavey,
Marjolin.
Gagné de trois longueurs, le troisième à une
encoirre.
Prix de Rambouillet. 5.000 fr.. 1,000 mètres.
1. Highly. a \1. Edmond Blanc ..G. Stem);
Salanio (O'Neill) 3. Reine de loisy (J. Reiff).
Ncn placés Wampum, Jordaens, Keady
Money. Gastonnette, lledulla, La Pan^oie. Mas-
troquet !il. Marioni, Orcliard Thief, The Spinner,
Duncan 11. Dacier, Monmouth. Le Bitto, Lot.
Gagné de trois longueurs, le troisième à deux
longueurs.
Prix Enguerrande 5,000 fr., mètres.
1. Kigunne. à M. Thibault Cahn ;.I. Reiff) i. Co-
lomba (Garner) 3. Reine des Félibres (Barat).
Non placés Entente, l'apugena, Mabrouka,
Premier Choix, Maranga, Sonaja, Pmtadine, Vi-
vina.
Gagné d'uni» longueur et demie, le truisième à
deux longueurs.
Prix de Jardy. Handicap, 10.000 fr.. 3.200 mè-
tres 1. rasoir, a M. TU. Rey (Belltiousel;
2 Lucknow (Gainer; 3 Lavandon (Legros).
Ncn placés Lynx Eyed. Palme d'Or, Cyprine,
Kabrerolles. Cynni^. Ramatfe, Flor Fina, Lady
Agnès. Eihérée IL Tribun III.
Gagné de trois quarts de longueur, le troisième
à une longueur et demie.
Prix de Courteitles. francs. 1.000 mè-
tres.– 1. Joseline Il. a M. A. Veil-Picard ;O'Neill);
2 Sourdine ;J. Reiff' 3. Jarnac (\1, Henry),
Non placés La Vaucressonnière, Nickel, Ma
Fille H. sioi'x. Gui. Marozia. Auri Sacra, Le Bec-
uuet. Tartarm. Petit Carrabi, Traditu.
Gagné 'une deiri-lorgueur, le troisième à une
courtc encolure.
RÉSULTATS DO PAJU MUTUEL
Northfleet .P 17 6 50 K.d.Kélibre.'P 9..
Le Crémier, 20 Rasoir. G 70.. 45 5
p ia b Lucknow.P » 5u
Formium.P 32 se ) t I.avandon..P 43 23
Hizhiy 23 10 E.V.-PicardG 30 50 15 b»
P 15.. B 50 Jo3s..lineII.P 17.. 8..
Salanio 20.. a.. Sourdine P 29.. M 60
R de Noisy. P 24 Jurmic P 16.. 7..
F*j:uruK'G lié 50 111 -.1
NOUVELLES HIPPIQUES
Le meeting de Deauville s'ouvre le août, cette
année. Rappelons que le chiffre des allocations
est en sensible augmentation sur celui des
années précédentes et que l'intérêt du meeting
sen accroitra d'autant.
Les dites des réunions sont fixées ainsi qu il
Samedi 2 août (obstacles) mercredi 6 'plates)
vendredi 8 (plates) dimanche 10 (plates! mar-
di f3 'plates! vendredi 15 (plates) samedi 16
(obstacles) dimanche 17 (plates1. Grand Prix de
Deauville, fr. lundi 18 (plates) mercredi
20 (plates) jeudi 21 (plates).
CYCLISME
LE TOUR DE FRANCE
Les coureurs du Tour de France auront à cou-
vrir aujourd'hui ravant-dernière étape Longwy-
Dunkerque kil.
Voici l'itinéraire et l'horaire probable
Longvy (départi 3 h. 30 matin Sedan (90 kil.)
6 Il. 35 Charb. Ue (114 kU.) ? h. 30; Hirson
(173 kil. 9 h. 30: Maubeuge kil.; 11 h. 10;
Valenciennes (2b3 midi Lille (306 KiL>
2 h. 5 Hazebrouck kil.) 3 h. 30 Dunkerque
kil.) 5 h.
Lire demain dans L'ECHO la
compte-rendu le plus vivant et le plus documenté de
TOUR DE FRANCE. par ses envoyé» «oéciaux Victor
8REYER et Robert COQUELLE.
Demaiu Les Enseignements du Circuit
d'Amiens, par DRANEM.
AIHGM_^ «SME
LE GRAND PRIX DE FRANCE
La liste des engagements du Grand Prix de
France qui, organisé par l'Automobile-Club de
la Sarthe, doit se disputer les -i et 5 août pro-
chain, est déjà des plus importantes. Outre les
i deux voitures Peugot et les trois Mercedes, il
faut enregistrer l'inscription de quatre Schnei-
der tros Uelage. une Opel, deux Vinot-Deguin-
gand et une Crespeiles, suit au total seize voi-
tures. Un attend encore les engagements de trois
Fiat et probablement de deux ou trois Sunbeam.
PETITES NOUVELLES SPORTIVES
L'aéroplane offert par l'Union des Socfétés
de préparation militaire de France, affecté à Ver-
dun, sera prochainement livré Il Verdun, car la
voie des airs. NI' Choron, président de la Société,
effectuera le voyage Paris-Verdun à bord de l'ap-
pareil.
UN BATEAU COULË EN JWARflE
tiry-sui -Marne, »i juillet.
sur In Marne, a élé abui-dé .-t coupé en deux
par le vapeur ViW>i'y 'uml qui n'avait pu
l'éviter.
Il n'v a eu aucun accident
de personne, l'équipage du bateau de \>t-
tre ayant pu gagner la rive dans un canot
du bord.
Je m'explique poursuivit Me Robin.
Je suppose que vous ne gagniez pas le Cir-
cuit Latin. contre toute prévision. Cela
peut arriver, n'est-ce pas ?
Non dit orgueilleusement le petit mé-
cano. Mais, supposons-le, quand même
Et puis ?
Vous en seriez fort ennuyé, sans doute,
mais votre carrière n'en serait pas, pour
cela, entravée
Sûrement Où voulez-vous en venir, je
vous prie
A savoir si le sacrifice qui vous est de-
mandé est possible.
Pierre Doizy sembla profondément réflé-
chir et, après un silence, répondit:
Votre émgmatique demande est bizar-
re, monsieur, en effet
n Mais non point tant en elle-méme que
par l'étrange similitude avec une offre que
je viens de faire à l'instant a quelqu'un.
Une offre pareille
Oui Et qui a été repoussée
Ce fut au tour de M» Robin de ne plus com-
prendre.
Il allait demander une explication. Mais
Pierre [>oizy ne lui en laissa pas le temps!
Voyons, reprit-il de sa voix claire, et
sur un ton familier, nous n'allons pas da-
vantai? jouer à cache-cacne.
Il s'agit bien de madame la marquise de
Larive. ma bienfaitrice.
Me Robin s'inclina, et dit
Il ne s'agit pas uniquement de madame
de Larive, ma cliente, qui ne jouit que d'une
rente viagère de deux mille francsi
» Mmede Larive est tout à fait étrangère
à ma proposition. Elle l'ignore et ne me l'eùt
point laissé faire sûrement.
(A suirore.) Albert Boissièbs.
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