Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1921-06-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 24 juin 1921 24 juin 1921
Description : 1921/06/24 (A83,N25)-1921/06/30. 1921/06/24 (A83,N25)-1921/06/30.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5622169z
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE • MÉNESTREL
que la ville puisse, pour son plus grand profit, conti-
nuer paisiblement à empoisonner les baigneurs. Et la
« majorité compacte », sur laquelle il croyait pouvoir
s'appuyer avec confiance, se laisse, au contraire, ameu-
ter contre lui. Il est déclaré a ennemi du peuple »,
perd sa clientèle, sa fortune, celle des siens, se trouve
réduit à végéter, méprisé, haï, abandonné... c'est-à-dire
plus fort que jamais, car, comme il le proclame dans
un dernier et magnifique sursaut d'orgueil vision-
naire, tandis qu'un rayon de soleil revient éclairer
son foyer dévasté, « l'homme le plus fort qu'il y ait au
monde est celui qui est le plus seul ».
Cette oeuvre, dont l'amour se trouve banni, est d'une
sobriété de conception et de développement digne de
la tragédie classique. Les caractères, sont tracés avec
une vigueur incisive, et le dialogue y est d'une âpreté,
d'une ironie aiguë et parfois terrible. Mais elle est sur-
tout animée d'une vie intense, et traversée d'un souffle
d'idéalisme qui glorifie le courage de l'action indivi-
duelle contre les erreurs, les préjugés, les mensonges
dont aime à se satisfaire l'opinion moyenne des hommes.
Une grandeur shakespearienne anime le personnage
central, rayonnant symbole de celui qui sait rester
grand, même aux heures d'injustice, en servant, quoi
qu'il puisse advenir, la vérité; qui sait bien qu'un sort
différent est réservé aux pharisiens habiles et aux
hommes de conscience et de devoir. Pourtant son choix
est fait : aux uns les enivrements de la popularité, les
honneurs, la richesse; aux autres l'amertume du sacri-
fice inutile, les trahisons, les injures, les coups... et cette
fierté de soi qui fait toute la beauté de la vie!
Dans le rôle principal, M. de Féraudy, très longue-
ment acclamé, a été incomparable de simplicité et de
sincérité émouvantes. M. Grandval fait du bourgeois
« modérément tempéré » Aslaksen une création extra-
ordinaire d'observation justement nuancée. M. Jacques
Fenoux a été un sous-préfet éblouissant d'officielle
sottise. M. Croué a composé une pittoresque silhouette
du vieux Martin Kill. M. Jean Hervé, moins heureux
que de coutume, a chargé exagérément le rôle du jour-
naliste Hovstad. Les rôles de femmes, un peu effacés,
sont excellemment tenus par M,res Dux et Valpreux.
P. SAEGEL.
CONCERTS DIVERS
Société Nationale des Beaux-Arts (i y juin). — Une Sonate
de M. Jean Cras (et non Gras, ainsi que l'indique fautive-
ment le programme) ouvre la séance. Le début rappelle
un peu celle de la « Neuvième ». C'est un morceau pathé-
tique, sorte de duo — et même quelquefois de duel — entre
le violoncelle et le piano. Le second mouvement, grave et
solennel, est d'une noble et sévère tenue. Un finale animé
complète cette composition un peu ardue, mais véritable-
ment intéressante et digne de retenir l'attention. MM. Louis
Fournier et Jean Courbin l'exécutèrent d'irréprochable
façon et avec une louable unité de style.
Le même éloge peut être adressé à M. Henri Dumont et
à M,lc Marcelle Soulage, pour la Sonate dont cette dernière
est l'auteur. Moins sombre que la précédente — il est vrai
que le violon s'élève à des hauteurs ensoleillées où n'atteint
pas le violoncelle, — cette oeuvre est tour à tour empreinte
de charme et de vivace allégresse. Un mouvement lent, placé
entre un piquant scherzo et un finale à la rapide allure, donne
une impression de paix à la fois sereine et nostalgique.
Il y a beaucoup de force et d'ampleur mystérieuses dans
les mélodies de M. Fernand Le Borne : Printemps de
guerre et Plainte d'outre-tombe, et beaucoup de passion
véhémente en ses fragments de l'Amour trahi. Il est regret-
table seulement que Mlle Hélène Mirey, de l'Opéra-
Comique, qui les interprétait, ne possède pas une voix
plus souple et une prononciation plus nette. Ni la qualité
de l'organe, ni celle de l'intelligence ne peuvent suppléera
l'absence de ces indispensables éléments.
La Petite Suite dans le style ancien, écrite pour violon
alto et violoncelle par M. Charles Berlandier, a plu par
son aimable grâce et sa claire bonne humeur. Un menuet
une gavotte, une sarabande, une gigue, voilà qui nous
repose des danses ineptes trop souvent subies! Cette jolie
fantaisie, à la manière du xviir 3 siècle, fut exécutée le mieux
du monde par MM. Paul Viardot, Pierre Pasquier et René
Schidenhelm.
Deux mélodies de Mme Dedieu-Peters furent, pour ter-
miner, chantées avec un goût très sûr par M. Ch. Panzéra,
de l'Opéra-Comique. R. B.
M,,e Cariathys. — Curieuse tentative au théâtre du Coli-
sée. MIle Cariathys, qui avait autrefois débuté par la danse
classique, s'essaye aujourd'hui, par ses attitudes, ses mou-
vements, à nous peindre quelques types modernes; elle
prend le geste de nos tilis, de nos excentriques, et les
reproduit sous une forme rythmique. Elle a fort joliment
mimé quelques danses espagnoles et s'est montrée d'un réa-
lisme frappant dans Paris-Sport et le Jongleur. La musique
qui l'accompagnait était amusante et souvent facétieuse.
E. L.
Concert des « Bruiteurs futuristes italiens » (Théâtre
des Champs-Elysées). — Je m'attendais à mieux, — à
quelque chose de plus énorme, ou de plus piquant, ou de
plus étrange. L'invention de M. Luigi Russolo, que patronne
l'habile et séduisant M. Marinetti, est d'une pauvreté diffi-
cilement imaginable, aussi pauvre en vérité, — et ce n'est
pas peu dire, — que les puériles compositions de son frère
Antonio. Une imitation, — comme en feraient des enfants
en bas âge, — du vent, de la mer, des autos ou des ména-
geries, toujours la même, déplorablement monotone, et
ennuyeuse ! c'est tout ce que nous apportent trois hulu-
leurs, trois glouglouteurs, quatre froufrouteurs, et une
quantité innombrable de grondeurs, de crépiteurs, de stri-
deurs, de croasseurs (sans compter tous les chahuteurs dis-
séminés dans la salle). C'est peu. Les bruits de scène dans
les plus petits théâtres de province ne sont ni plus anodins
ni plus mornes. On a l'impression d'une profonde impuis-
sance à rien créer de nouveau, d'une fatigue cérébrale irré-
médiable. L'inventeur écrit : « Dans l'atmosphère retentis-
sante des grandes villes aussi bien que dans les campagnes
autrefois silencieuses, la machine crée aujourd'hui un si
grand nombre de bruits variés que le son pur, par sa peti-
tesse et sa monotonie, ne suscite plus aucune émotion. »
L'infernal bruit des horribles grandes villes, ce serait donc
là pour M. Russolo le divin sommet de l'art musical ?...
O forêts! bois profonds! solitudes! asiles!
J. H.
Festival Armande de Polignac-Louis Vierne. — Un con-
cert réunissait le 16 juin des oeuvres de Mme Armande de
Polignac et de M. Louis Vierne. Les unes et les autres
témoignaient combien durables sans doute seront, sur notre
musique, les influences de Debussy et de Franck : toutes
deux répondent à deux ordres de préoccupations qui ont
divisé au cours du xixe siècle la littérature et l'art français
— le premier, traduisant de la nature les aspects les plus
subtils ou les plus fugitifs, en un style lui-même ténu jus-
qu'à la désagrégation moléculaire; le second, se détournant
de la fantasia éphémère des couleurs pour exprimer le
vertige d'un être en proie à des aspirations tumultueuses.
De Mme A. de Polignac, la Sonate pour piano et violon
et le recueil de mélodies intitulé la Flûte de jade, par de
savoureux contrastes de modulations, par des procèdes
d'esprit oriental (gamme par tons, etc.), par une certaine
vivacité d'insecte, nous offrirent de délicates estampes d'un
japonisme sans mièvrerie. Tout au contraire, la Sonate en
— 264
que la ville puisse, pour son plus grand profit, conti-
nuer paisiblement à empoisonner les baigneurs. Et la
« majorité compacte », sur laquelle il croyait pouvoir
s'appuyer avec confiance, se laisse, au contraire, ameu-
ter contre lui. Il est déclaré a ennemi du peuple »,
perd sa clientèle, sa fortune, celle des siens, se trouve
réduit à végéter, méprisé, haï, abandonné... c'est-à-dire
plus fort que jamais, car, comme il le proclame dans
un dernier et magnifique sursaut d'orgueil vision-
naire, tandis qu'un rayon de soleil revient éclairer
son foyer dévasté, « l'homme le plus fort qu'il y ait au
monde est celui qui est le plus seul ».
Cette oeuvre, dont l'amour se trouve banni, est d'une
sobriété de conception et de développement digne de
la tragédie classique. Les caractères, sont tracés avec
une vigueur incisive, et le dialogue y est d'une âpreté,
d'une ironie aiguë et parfois terrible. Mais elle est sur-
tout animée d'une vie intense, et traversée d'un souffle
d'idéalisme qui glorifie le courage de l'action indivi-
duelle contre les erreurs, les préjugés, les mensonges
dont aime à se satisfaire l'opinion moyenne des hommes.
Une grandeur shakespearienne anime le personnage
central, rayonnant symbole de celui qui sait rester
grand, même aux heures d'injustice, en servant, quoi
qu'il puisse advenir, la vérité; qui sait bien qu'un sort
différent est réservé aux pharisiens habiles et aux
hommes de conscience et de devoir. Pourtant son choix
est fait : aux uns les enivrements de la popularité, les
honneurs, la richesse; aux autres l'amertume du sacri-
fice inutile, les trahisons, les injures, les coups... et cette
fierté de soi qui fait toute la beauté de la vie!
Dans le rôle principal, M. de Féraudy, très longue-
ment acclamé, a été incomparable de simplicité et de
sincérité émouvantes. M. Grandval fait du bourgeois
« modérément tempéré » Aslaksen une création extra-
ordinaire d'observation justement nuancée. M. Jacques
Fenoux a été un sous-préfet éblouissant d'officielle
sottise. M. Croué a composé une pittoresque silhouette
du vieux Martin Kill. M. Jean Hervé, moins heureux
que de coutume, a chargé exagérément le rôle du jour-
naliste Hovstad. Les rôles de femmes, un peu effacés,
sont excellemment tenus par M,res Dux et Valpreux.
P. SAEGEL.
CONCERTS DIVERS
Société Nationale des Beaux-Arts (i y juin). — Une Sonate
de M. Jean Cras (et non Gras, ainsi que l'indique fautive-
ment le programme) ouvre la séance. Le début rappelle
un peu celle de la « Neuvième ». C'est un morceau pathé-
tique, sorte de duo — et même quelquefois de duel — entre
le violoncelle et le piano. Le second mouvement, grave et
solennel, est d'une noble et sévère tenue. Un finale animé
complète cette composition un peu ardue, mais véritable-
ment intéressante et digne de retenir l'attention. MM. Louis
Fournier et Jean Courbin l'exécutèrent d'irréprochable
façon et avec une louable unité de style.
Le même éloge peut être adressé à M. Henri Dumont et
à M,lc Marcelle Soulage, pour la Sonate dont cette dernière
est l'auteur. Moins sombre que la précédente — il est vrai
que le violon s'élève à des hauteurs ensoleillées où n'atteint
pas le violoncelle, — cette oeuvre est tour à tour empreinte
de charme et de vivace allégresse. Un mouvement lent, placé
entre un piquant scherzo et un finale à la rapide allure, donne
une impression de paix à la fois sereine et nostalgique.
Il y a beaucoup de force et d'ampleur mystérieuses dans
les mélodies de M. Fernand Le Borne : Printemps de
guerre et Plainte d'outre-tombe, et beaucoup de passion
véhémente en ses fragments de l'Amour trahi. Il est regret-
table seulement que Mlle Hélène Mirey, de l'Opéra-
Comique, qui les interprétait, ne possède pas une voix
plus souple et une prononciation plus nette. Ni la qualité
de l'organe, ni celle de l'intelligence ne peuvent suppléera
l'absence de ces indispensables éléments.
La Petite Suite dans le style ancien, écrite pour violon
alto et violoncelle par M. Charles Berlandier, a plu par
son aimable grâce et sa claire bonne humeur. Un menuet
une gavotte, une sarabande, une gigue, voilà qui nous
repose des danses ineptes trop souvent subies! Cette jolie
fantaisie, à la manière du xviir 3 siècle, fut exécutée le mieux
du monde par MM. Paul Viardot, Pierre Pasquier et René
Schidenhelm.
Deux mélodies de Mme Dedieu-Peters furent, pour ter-
miner, chantées avec un goût très sûr par M. Ch. Panzéra,
de l'Opéra-Comique. R. B.
M,,e Cariathys. — Curieuse tentative au théâtre du Coli-
sée. MIle Cariathys, qui avait autrefois débuté par la danse
classique, s'essaye aujourd'hui, par ses attitudes, ses mou-
vements, à nous peindre quelques types modernes; elle
prend le geste de nos tilis, de nos excentriques, et les
reproduit sous une forme rythmique. Elle a fort joliment
mimé quelques danses espagnoles et s'est montrée d'un réa-
lisme frappant dans Paris-Sport et le Jongleur. La musique
qui l'accompagnait était amusante et souvent facétieuse.
E. L.
Concert des « Bruiteurs futuristes italiens » (Théâtre
des Champs-Elysées). — Je m'attendais à mieux, — à
quelque chose de plus énorme, ou de plus piquant, ou de
plus étrange. L'invention de M. Luigi Russolo, que patronne
l'habile et séduisant M. Marinetti, est d'une pauvreté diffi-
cilement imaginable, aussi pauvre en vérité, — et ce n'est
pas peu dire, — que les puériles compositions de son frère
Antonio. Une imitation, — comme en feraient des enfants
en bas âge, — du vent, de la mer, des autos ou des ména-
geries, toujours la même, déplorablement monotone, et
ennuyeuse ! c'est tout ce que nous apportent trois hulu-
leurs, trois glouglouteurs, quatre froufrouteurs, et une
quantité innombrable de grondeurs, de crépiteurs, de stri-
deurs, de croasseurs (sans compter tous les chahuteurs dis-
séminés dans la salle). C'est peu. Les bruits de scène dans
les plus petits théâtres de province ne sont ni plus anodins
ni plus mornes. On a l'impression d'une profonde impuis-
sance à rien créer de nouveau, d'une fatigue cérébrale irré-
médiable. L'inventeur écrit : « Dans l'atmosphère retentis-
sante des grandes villes aussi bien que dans les campagnes
autrefois silencieuses, la machine crée aujourd'hui un si
grand nombre de bruits variés que le son pur, par sa peti-
tesse et sa monotonie, ne suscite plus aucune émotion. »
L'infernal bruit des horribles grandes villes, ce serait donc
là pour M. Russolo le divin sommet de l'art musical ?...
O forêts! bois profonds! solitudes! asiles!
J. H.
Festival Armande de Polignac-Louis Vierne. — Un con-
cert réunissait le 16 juin des oeuvres de Mme Armande de
Polignac et de M. Louis Vierne. Les unes et les autres
témoignaient combien durables sans doute seront, sur notre
musique, les influences de Debussy et de Franck : toutes
deux répondent à deux ordres de préoccupations qui ont
divisé au cours du xixe siècle la littérature et l'art français
— le premier, traduisant de la nature les aspects les plus
subtils ou les plus fugitifs, en un style lui-même ténu jus-
qu'à la désagrégation moléculaire; le second, se détournant
de la fantasia éphémère des couleurs pour exprimer le
vertige d'un être en proie à des aspirations tumultueuses.
De Mme A. de Polignac, la Sonate pour piano et violon
et le recueil de mélodies intitulé la Flûte de jade, par de
savoureux contrastes de modulations, par des procèdes
d'esprit oriental (gamme par tons, etc.), par une certaine
vivacité d'insecte, nous offrirent de délicates estampes d'un
japonisme sans mièvrerie. Tout au contraire, la Sonate en
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