Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1935-10-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 25 octobre 1935 25 octobre 1935
Description : 1935/10/25 (A97,N43)-1935/10/31. 1935/10/25 (A97,N43)-1935/10/31.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5621813p
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE • MÉNESTREL
valeur au texte de M. Jean-Jacques Bernard sans jamais
cesser d'être naturelle. Elle est beaucoup mieux qu'une
comédienne ; elle est une artiste (et une belle pièce, ne
l'oublions pas, est avant tout une oeuvre d'art).
La mise en scène et le décor de Mme Paulette Pax
créent autour de Nationale 6 l'atmosphère de poésie et
de vie où les rêves de Francine peuvent le mieux
s'épanouir...
M. B.
Théâtre du Petit-Monde (au Théâtre Sarah-Bernhardt). —
Prosper l'Ours, de MUe Thérèse LENÔTRE et A. de MONT-
GON, d'après les personnages de M. Alain SAINT-OGAN.
Tandis que l'humanité adulte, ou mûre, ou pire, a lieu
d'être si morose et inquiète, du moins que le « petit
d'homme » prenne; à la vie, quelque agrément et peuple
son imagination de fantasmagories aimables ! Merci à
Pierre Humble, animateur et parrain de leurs réjouissances,
de leur en fournir et renouveler les heureuses occasions.
Voici Prosper l'Ours, avec sa chaîne pendant au bout de
son nez. Pour peu que nous soyons maman ou grand'mère,
nous le connaissons toutes, nous en avons toutes orné la
cheminée ou la commode de nos bambins. Il est conduit
par Tontonne, tendre garnement au fond de culotte rapiécé,
qui le fait danser sur la place des villages pour gagner leur
dîner. Mais Prosper a un amour au coeur : la petite chatte
Rosamina. Il la retrouvera au « royaume des Animaux »
où elle est reine, avec, comme prétendants à sa main, le
Boeuf, le Tigre et le Crocodile. C'est tout naturel. Celui
qu'elle aime n'est autre que Prosper, vous le pensez bien.
Donc, qu'il sorte vainqueur d'un combat dont Rosamina
est le prix. Elle appartiendra au héros qui aura accompli
l'acte le plus dangereux et le plus sublime.
Aucun doute. Malgré les embûches du diabolique Chat
borgne, qui en sera bien puni, Prosper, l'humble etvaillant
ami du « petit d'homme » sera le plus valeureux et gagnera
la victoire. En effet, il capte, civilise et ramène, à la Cour
de sa féline bien-aimée, le monstre de Loch-Ness qui
dévorait tous les oiseaux de la contrée.
Prosper l'Ours va-t-il donc être roi, au côté de la reine-
chatte ? Eh, non. Le Lion, qui voyageait, est de retour.
Sacrant, bondissant, il reprend son immémoriale souverai-
neté. Tant mieux. L'amour court moins de risques, caché
que sur un trône. Prosper et Rosamina, accompagnés de
Tontonne, recommenceront donc de courir la grand'route
et de coucher dans la grange.
On perçoit la moralité rose de cette ceuvrette qui, d'un
peu loin, s'apparente à La Fontaine et à Edmond Rostand.
Rien de la jungle. Rien non plus de l'amer champ des
hommes. De la bonté, de la patience, de la modestie, de la
grâce, et tout s'arrange. Ah! que c'est, en même temps
qu'adorable pour les petits, reposant pour les grands !
Louanges à Mauricette Cébron, maîtresse de ballet !
Jamais elle ne réalisa rien d'aussi enchanteur que ses
« danses des Rêves », surtout ses « danses des Mouettes »,
et bravo pour les stars en herbe, Régine Monlur, Janine
Boldès, Miemelti, Monique Poidell et Jacqueline Fernan-
dez, vedette incontestée. En tête de l'interprétation, il faut
bien entendu nommer Morriss, roi de l'hilarité. MM. Léonin,
Ferréol, Garry, Raine, Girardin forment une faune impo-
sante. Parmi la troupe enfantine, François Rodon, Michel
Monda, Serge Grave et la petite Manès sont déjà des as.
Jane CATULLE-MENDÈS.
NOTRE SUPPLÉMENT MUSICAL
(pour les seuls abonnés à la musique)
—■■■ ■ «»»
Nos abonnés à la musique trouveront, encarté dans ce numéro,
à' Nocturne (fa majeur), de Francis POULENC.
LES GRANDS CONCERTS
Société des Concerts du Conservatoire
La saison, commencée par un choix d'oeuvres du seul
Saint-Saëns, se poursuit avec des groupements analogues
pour différents maîtres. Cette fois, c'est Bach, puis Beetho-
ven; la prochaine, ce sera Berlioz et Wagner; quelque
autre jour, sans doute, ce sera Mozart et Weber, Schubert
et Mendelssohn... Cette méthode est intéressante et instruc-
tive ; le choix seul embarrasse.
La séance de dimanche dernier a commencé par l'un des
Concertos brandebourgeois de Bach, pour instruments à
cordes, en deux parties remplies d'une vie allègre et bouil-
lonnante. Les exécutions sont des triomphes pour la
Société, par la parfaite unité des archets entre eux. Même
compliment pour le Concerto en ré mineur pour deux vio-
lons et instruments à cordes, en trois parties. MM. Charmy
et Pascal ont dialogué avec le style le plus pur et, dans la
délicieuse seconde partie, des accents d'un timbre émou-
vant. Enfin la séduisante pastorale de YOratorio de Noël,
qui joint aux cordes deux flûtes et quatre hautbois divers,
a terminé ce premier petit cycle. Beethoven a été représenté
ensuite par la charmante Symphonie en ré, la seconde, si
jeune, si alerte et pleine d'espoir, si vivante d'idées ; et par
le magnifique Concerto de piano en ut mineur, que Mme Pi-
gnari-Salles a rendu avec la plus belle couleur musicale,
d'un jeu ferme et délicat tout ensemble, aux nuances pleines
de finesse, aux notes légèrement détachées. Elle a été accla-
mée, et M. Philippe Gaubert avec elle.
H. DE CURZON.
Concerts-Colonne
Samedi ig et dimanche 20 octobre. — Ces deux séances
manifestent, à peu de temps de la rentrée, de l'excellente
forme où est parvenu l'orchestre Colonne sous la direction
de M. Paul Paray. Fluidité et beauté de la matière sonore,
précision et homogénéité des timbres, équilibre des plans
musicaux, tout y est et, de surcroît, Yimpetus lyrique qui
seul déchaîne l'enthousiasme.
L'exécution, samedi, de la Symphonie en la, dimanche,
de l'Inachevée, du Capriccio espagnol ont démontré qu'il
ne s'agit pas de purs mots. Le résultat est là, indiscutable
et éclatant. Ceci dit dans l'intérêt de l'objective vérité, nous
ne nous en sentirons que plus à l'aise pour relever que
l'interprétation des Préludes (samedi), haute et belle dans
son ensemble, eût gagné à aviver davantage dans la seconde
partie de l'oeuvre le maestoso initial, pour relever aussi, et
surtout, que dans la Mer il n'y a pas eu pleine maîtrise du
sujet.
Signalons, pour n'y plus revenir, le vif succès remporté
par MUe Louise Waeksman dans la difficile Fantaisie en ut
de Schubert, version orchestrale de Liszt. Il s'en faut que
toutes ces transcriptions soient heureuses. Celle-ci dégage
toute la poétique grandeur recelée par l'oeuvre. M"e Waeks-
man a des dons certains de phrasé et de force. Peut-être
eussions-nous souhaité moins de monotone puissance dans
les passages où il échut au clavier de tisser un voile de
notes bruissantes au-dessus du chant du quatuor.
La première audition au concert des Chansons perpé-
tuelles d'Henri Busser, écrites il y a quarante ans sur des
poèmes de Charles Cros, et récemment instrumentées, ne
pouvait constituer une révélation. Mais il n'est pas de joie
que dans l'initiation. Chantées par M. Singher d'un accent
ferme, les trois mélodies que comporte le recueil : Ronde
flamande, Rendez-vous, Chanson Arya, se sont imposées
sans discussion par la franchise de l'inspiration, la clarté et
la sûreté de la facture. La seconde de ces mélodies, qui
achève dans la mort l'union promise des amants :
Ma belle amie est morte,
Et voilà qu'on la porte
En terre, ce matin,
En souliers de satin..>
3ai
valeur au texte de M. Jean-Jacques Bernard sans jamais
cesser d'être naturelle. Elle est beaucoup mieux qu'une
comédienne ; elle est une artiste (et une belle pièce, ne
l'oublions pas, est avant tout une oeuvre d'art).
La mise en scène et le décor de Mme Paulette Pax
créent autour de Nationale 6 l'atmosphère de poésie et
de vie où les rêves de Francine peuvent le mieux
s'épanouir...
M. B.
Théâtre du Petit-Monde (au Théâtre Sarah-Bernhardt). —
Prosper l'Ours, de MUe Thérèse LENÔTRE et A. de MONT-
GON, d'après les personnages de M. Alain SAINT-OGAN.
Tandis que l'humanité adulte, ou mûre, ou pire, a lieu
d'être si morose et inquiète, du moins que le « petit
d'homme » prenne; à la vie, quelque agrément et peuple
son imagination de fantasmagories aimables ! Merci à
Pierre Humble, animateur et parrain de leurs réjouissances,
de leur en fournir et renouveler les heureuses occasions.
Voici Prosper l'Ours, avec sa chaîne pendant au bout de
son nez. Pour peu que nous soyons maman ou grand'mère,
nous le connaissons toutes, nous en avons toutes orné la
cheminée ou la commode de nos bambins. Il est conduit
par Tontonne, tendre garnement au fond de culotte rapiécé,
qui le fait danser sur la place des villages pour gagner leur
dîner. Mais Prosper a un amour au coeur : la petite chatte
Rosamina. Il la retrouvera au « royaume des Animaux »
où elle est reine, avec, comme prétendants à sa main, le
Boeuf, le Tigre et le Crocodile. C'est tout naturel. Celui
qu'elle aime n'est autre que Prosper, vous le pensez bien.
Donc, qu'il sorte vainqueur d'un combat dont Rosamina
est le prix. Elle appartiendra au héros qui aura accompli
l'acte le plus dangereux et le plus sublime.
Aucun doute. Malgré les embûches du diabolique Chat
borgne, qui en sera bien puni, Prosper, l'humble etvaillant
ami du « petit d'homme » sera le plus valeureux et gagnera
la victoire. En effet, il capte, civilise et ramène, à la Cour
de sa féline bien-aimée, le monstre de Loch-Ness qui
dévorait tous les oiseaux de la contrée.
Prosper l'Ours va-t-il donc être roi, au côté de la reine-
chatte ? Eh, non. Le Lion, qui voyageait, est de retour.
Sacrant, bondissant, il reprend son immémoriale souverai-
neté. Tant mieux. L'amour court moins de risques, caché
que sur un trône. Prosper et Rosamina, accompagnés de
Tontonne, recommenceront donc de courir la grand'route
et de coucher dans la grange.
On perçoit la moralité rose de cette ceuvrette qui, d'un
peu loin, s'apparente à La Fontaine et à Edmond Rostand.
Rien de la jungle. Rien non plus de l'amer champ des
hommes. De la bonté, de la patience, de la modestie, de la
grâce, et tout s'arrange. Ah! que c'est, en même temps
qu'adorable pour les petits, reposant pour les grands !
Louanges à Mauricette Cébron, maîtresse de ballet !
Jamais elle ne réalisa rien d'aussi enchanteur que ses
« danses des Rêves », surtout ses « danses des Mouettes »,
et bravo pour les stars en herbe, Régine Monlur, Janine
Boldès, Miemelti, Monique Poidell et Jacqueline Fernan-
dez, vedette incontestée. En tête de l'interprétation, il faut
bien entendu nommer Morriss, roi de l'hilarité. MM. Léonin,
Ferréol, Garry, Raine, Girardin forment une faune impo-
sante. Parmi la troupe enfantine, François Rodon, Michel
Monda, Serge Grave et la petite Manès sont déjà des as.
Jane CATULLE-MENDÈS.
NOTRE SUPPLÉMENT MUSICAL
(pour les seuls abonnés à la musique)
—■■■ ■ «»»
Nos abonnés à la musique trouveront, encarté dans ce numéro,
à' Nocturne (fa majeur), de Francis POULENC.
LES GRANDS CONCERTS
Société des Concerts du Conservatoire
La saison, commencée par un choix d'oeuvres du seul
Saint-Saëns, se poursuit avec des groupements analogues
pour différents maîtres. Cette fois, c'est Bach, puis Beetho-
ven; la prochaine, ce sera Berlioz et Wagner; quelque
autre jour, sans doute, ce sera Mozart et Weber, Schubert
et Mendelssohn... Cette méthode est intéressante et instruc-
tive ; le choix seul embarrasse.
La séance de dimanche dernier a commencé par l'un des
Concertos brandebourgeois de Bach, pour instruments à
cordes, en deux parties remplies d'une vie allègre et bouil-
lonnante. Les exécutions sont des triomphes pour la
Société, par la parfaite unité des archets entre eux. Même
compliment pour le Concerto en ré mineur pour deux vio-
lons et instruments à cordes, en trois parties. MM. Charmy
et Pascal ont dialogué avec le style le plus pur et, dans la
délicieuse seconde partie, des accents d'un timbre émou-
vant. Enfin la séduisante pastorale de YOratorio de Noël,
qui joint aux cordes deux flûtes et quatre hautbois divers,
a terminé ce premier petit cycle. Beethoven a été représenté
ensuite par la charmante Symphonie en ré, la seconde, si
jeune, si alerte et pleine d'espoir, si vivante d'idées ; et par
le magnifique Concerto de piano en ut mineur, que Mme Pi-
gnari-Salles a rendu avec la plus belle couleur musicale,
d'un jeu ferme et délicat tout ensemble, aux nuances pleines
de finesse, aux notes légèrement détachées. Elle a été accla-
mée, et M. Philippe Gaubert avec elle.
H. DE CURZON.
Concerts-Colonne
Samedi ig et dimanche 20 octobre. — Ces deux séances
manifestent, à peu de temps de la rentrée, de l'excellente
forme où est parvenu l'orchestre Colonne sous la direction
de M. Paul Paray. Fluidité et beauté de la matière sonore,
précision et homogénéité des timbres, équilibre des plans
musicaux, tout y est et, de surcroît, Yimpetus lyrique qui
seul déchaîne l'enthousiasme.
L'exécution, samedi, de la Symphonie en la, dimanche,
de l'Inachevée, du Capriccio espagnol ont démontré qu'il
ne s'agit pas de purs mots. Le résultat est là, indiscutable
et éclatant. Ceci dit dans l'intérêt de l'objective vérité, nous
ne nous en sentirons que plus à l'aise pour relever que
l'interprétation des Préludes (samedi), haute et belle dans
son ensemble, eût gagné à aviver davantage dans la seconde
partie de l'oeuvre le maestoso initial, pour relever aussi, et
surtout, que dans la Mer il n'y a pas eu pleine maîtrise du
sujet.
Signalons, pour n'y plus revenir, le vif succès remporté
par MUe Louise Waeksman dans la difficile Fantaisie en ut
de Schubert, version orchestrale de Liszt. Il s'en faut que
toutes ces transcriptions soient heureuses. Celle-ci dégage
toute la poétique grandeur recelée par l'oeuvre. M"e Waeks-
man a des dons certains de phrasé et de force. Peut-être
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La première audition au concert des Chansons perpé-
tuelles d'Henri Busser, écrites il y a quarante ans sur des
poèmes de Charles Cros, et récemment instrumentées, ne
pouvait constituer une révélation. Mais il n'est pas de joie
que dans l'initiation. Chantées par M. Singher d'un accent
ferme, les trois mélodies que comporte le recueil : Ronde
flamande, Rendez-vous, Chanson Arya, se sont imposées
sans discussion par la franchise de l'inspiration, la clarté et
la sûreté de la facture. La seconde de ces mélodies, qui
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