Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1839-03-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 24 mars 1839 24 mars 1839
Description : 1839/03/24 (A6,N17)-1839/03/30. 1839/03/24 (A6,N17)-1839/03/30.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5621690s
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
TC 0 277.
DIMANCHE 24 MARS 1839.
Paris,
10 fr. par an.
Déparlemens,12 fr.
— Etranger, 13 fr.
— t Abonnement au petit
formât de guitare, 7 fr. pour
Paris, 9 fr. pour la province,
40 fr. pour l'étran-
ger. — On sous-
crit à Paris,
rue
Neuve-des-Petits-Cbamps, 61;
en province, chez les libraires, les
directeurs de postes, et dans les
bureaux des messageries royales,
ou de celles de MM. Ladite et
Gaillard, ou enfin par une lettre
adressée au Directeur du Ménes-
trel, et accompagnée d'un man-
dat sur la poste ou sur une
maison de Paris. — On s'abonne
du 1er d'un mois quelconque,
ou du Ie' décembre de chaque an-
née , époque anniversaire de la fon-
dation du journal le Ménestrel.
N 017.
SIXIÈME ANNÉE.
Il est
indispensable
de désigner si l'on
veut l'accompagnement
de piano ou celui dti guitare.
— Les lettres et envois doivent
être affranchis. — Toute
demande d'abonnement
non suivie 'de l'en-
voi des fonds,
sera,
considérée comme non avenue.
On ne reçoit pas de demande d'a-
bonnement pour moins d'une
année. — On traite de gré à
gré pour les insertions d'an-
nonces. — Les numéros se ven-
dent séparément dans les bureaux
du journal , où l'on trouve
aussi tous les morceaux de
chant détachés du texte, et
les collections complètes des cinq
années révolues,jbrochées ou reliées,
avec accomp 1 de Jiiano ou de guitare.
PUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
DK Mil. ADAM, ADIIÉMAB, DP. BEAUPLAN, BRBGUIERES, CHOLLBT, CLAPISSON, DOCHE, M™« DOCHAMBGE, DUFORT, ELWABT, GRAST,LABARKE, LAGOANRRE , L. LENOKMAND,
C. KASÏNER, ED. HACKER, HA1MIO.MEL, MASIKI, MERLE, MONPOC, PAKSEKOK, P1LATI, PLAMTADE , M,le L. PUGET, QUIDANT, RAVINA, TIIÏS, YIMEUX, VOGÈL,ETC.
f c/bccoutpaqucuteut àe< XKMU> OU. Cjiutxto'. J
Les Bureaux y rue Neuve-des-Petits-Champs , 61.
AVIS.—Ceux de nos Souscripteurs dont l'abonnement
expire au 1" avril, sont invités à le renouveler im-
médiatement , en s1 adressant directement à Vadministra-
tion du journal.
Nos abonnés des départemens peuvent se réabonner par
l'entremise des Libraires, des Directeurs de Postes ou
des Messageries. '
La production de M. Adolphe Adam, que nous avions
promise à nos abonnés, paraîtra dimanche prochain dans
le MÉNESTREL.
Nous avons une autre bonne fortune à annoncer à nos
lecteurs. L'illustre auteur de ROBERT-LE-DIABLE et des
HUGUENOTS , M. nieyerbeep, a bien voulu nous don-
ner l'assurance qu'il nous consacrerait très-prochainement
une de ses inspirations. Les souscripteurs du MÉNESTREL
trouveront dans cette promesse un sujet d'orgueil et de
joie; car elle témoigne en môme temps de l'estime dont
jouit notre modeste feuille hebdomadaire auprès de nos
premières notabilités musicales.
SAliONDE 483».
Comment voudrait-on qu'un simple mortel qui est myope fut en état
■de formuler en quelques heures, une opinion consciencieuse et impar-
tiale sur ces amas de couleurs qui scintillent à vous éblouir? Comment
se reconnaître au milieu de tous ces pourpoints chamarrés, de ces por-
tions bourgeois et de ces paysages si verts?
«t^^n^' avec,Ia meilleure volonté du monde, il serait impossible de
??7 u".seuI inslant d«ant un tableau qui vous aurait séduit. Car
innt il' mlraense s,el'Pent et vo,,f nnn 6 De \™lJam P?,lUe.la foule vous saisit, vous enveloppe,
~frP1 ? rr'?" 5 V°.US d "? Vout a r™tre «es galeries, sans vou
permettre de satisfaire votre curiosité.
Au milieu de tous les inconvéniens, nous n'avons pu faire qu'une
seule: remarque; cette année, le salon est supérieur à celui de 1838.
Tant mieux I
Les peintures que le public semble prendre sous son haut patronage
sont ducs à M. H. Scheffer, Gudin, Isabey, Biard, Decamps et de
Caisnes.
Parmi le fruit des travaux d'une année entière, nous comptons choisir
tous les sujets se rattachant principalement à la musique et au théâtre.
Nous commencerons par le grand-prêtre du théâtre Lepelletier; Du-
prez pose en pied, celte année, dans la grande galerie. M. Louis Marti-
net, qui s'est chargé de reproduire le premier ténor de l'Académie
royale de Musique, n'a pas toujours été heureux dans l'exécution de son
oeuvre.
La physionomie nous a paru dépourvue d'expression; on l'a peinte
avec son rouge de théâtre; la tête est mal posée, les jambes s'avancent
prétentieusement, et le fond est occupé par une masse de meubles go-
thiques, de portières, de vases, de tapis, qui menacent de tomber comme
une avalanche sur le dos du Guillaume Tell en bourgeois.
Un peu plus haut, puisque nous parlons du drame helvétique, se
trouve le portrait de M. de Jouy, ce spirituel ermite de la Chaussée-
d'Antin, qui a doté le grand Opéra de plusieurs ouvrages dont le mérite
littéraire n'est pas toujours étouffé par la musique, Moïse et Guillaume
Tell sont deux exemples à citer.
Presque vis-à-vis deDuprez, on a placé un fort grand portrait qu'aidé
du livret nous avons su reconnaître : c'est celui de M. Mario de Candia,
ou plutôt celui de son gilet. M. Mario de Candia, le ténor-gentilhomme,
par M"" Coraly de Fourmond, est peint avec une finesse de touche fort
remarquable, les lignes du dessin sont d'une belle pureté, le coloris est
chaud et bien nuancé; malheureusement la ressemblance est loin d'être
fidèle. Si MUe Coraly de Fourmond n'est pas parvenue à faire un por-
trait exact, au moins a-t-elle peint une jolie toile, et c'est déjà beaucoup.
MUP. Amigo, du Théâtre-Italien, figure au Salon. M. Salabert a rendu
les traits-de cette jeune cantatrice avec tout le bonheur qui préside d'or-
dinaire à ses compositions.
Tamburin'i est un des portraits le plus exactement rendus que nous
ayions vus cette année : il est vraiment fâcheux, que, par un accident
déplorable, la toile ait été crevée. Heureusement le fond seul a été atta-
qué, et la tête de Tamburini a été sauvée.
M"c Serret a retracé les traits de Levasseur si joyeux et si aimable
quand il a quitté sa physionomie méphistophélique. Mlle Serret l'a
reproduit avec cet air bon diable qui lui est si particulier. C'est sans
DIMANCHE 24 MARS 1839.
Paris,
10 fr. par an.
Déparlemens,12 fr.
— Etranger, 13 fr.
— t Abonnement au petit
formât de guitare, 7 fr. pour
Paris, 9 fr. pour la province,
40 fr. pour l'étran-
ger. — On sous-
crit à Paris,
rue
Neuve-des-Petits-Cbamps, 61;
en province, chez les libraires, les
directeurs de postes, et dans les
bureaux des messageries royales,
ou de celles de MM. Ladite et
Gaillard, ou enfin par une lettre
adressée au Directeur du Ménes-
trel, et accompagnée d'un man-
dat sur la poste ou sur une
maison de Paris. — On s'abonne
du 1er d'un mois quelconque,
ou du Ie' décembre de chaque an-
née , époque anniversaire de la fon-
dation du journal le Ménestrel.
N 017.
SIXIÈME ANNÉE.
Il est
indispensable
de désigner si l'on
veut l'accompagnement
de piano ou celui dti guitare.
— Les lettres et envois doivent
être affranchis. — Toute
demande d'abonnement
non suivie 'de l'en-
voi des fonds,
sera,
considérée comme non avenue.
On ne reçoit pas de demande d'a-
bonnement pour moins d'une
année. — On traite de gré à
gré pour les insertions d'an-
nonces. — Les numéros se ven-
dent séparément dans les bureaux
du journal , où l'on trouve
aussi tous les morceaux de
chant détachés du texte, et
les collections complètes des cinq
années révolues,jbrochées ou reliées,
avec accomp 1 de Jiiano ou de guitare.
PUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
DK Mil. ADAM, ADIIÉMAB, DP. BEAUPLAN, BRBGUIERES, CHOLLBT, CLAPISSON, DOCHE, M™« DOCHAMBGE, DUFORT, ELWABT, GRAST,LABARKE, LAGOANRRE , L. LENOKMAND,
C. KASÏNER, ED. HACKER, HA1MIO.MEL, MASIKI, MERLE, MONPOC, PAKSEKOK, P1LATI, PLAMTADE , M,le L. PUGET, QUIDANT, RAVINA, TIIÏS, YIMEUX, VOGÈL,ETC.
f c/bccoutpaqucuteut àe< XKMU> OU. Cjiutxto'. J
Les Bureaux y rue Neuve-des-Petits-Champs , 61.
AVIS.—Ceux de nos Souscripteurs dont l'abonnement
expire au 1" avril, sont invités à le renouveler im-
médiatement , en s1 adressant directement à Vadministra-
tion du journal.
Nos abonnés des départemens peuvent se réabonner par
l'entremise des Libraires, des Directeurs de Postes ou
des Messageries. '
La production de M. Adolphe Adam, que nous avions
promise à nos abonnés, paraîtra dimanche prochain dans
le MÉNESTREL.
Nous avons une autre bonne fortune à annoncer à nos
lecteurs. L'illustre auteur de ROBERT-LE-DIABLE et des
HUGUENOTS , M. nieyerbeep, a bien voulu nous don-
ner l'assurance qu'il nous consacrerait très-prochainement
une de ses inspirations. Les souscripteurs du MÉNESTREL
trouveront dans cette promesse un sujet d'orgueil et de
joie; car elle témoigne en môme temps de l'estime dont
jouit notre modeste feuille hebdomadaire auprès de nos
premières notabilités musicales.
SAliONDE 483».
Comment voudrait-on qu'un simple mortel qui est myope fut en état
■de formuler en quelques heures, une opinion consciencieuse et impar-
tiale sur ces amas de couleurs qui scintillent à vous éblouir? Comment
se reconnaître au milieu de tous ces pourpoints chamarrés, de ces por-
tions bourgeois et de ces paysages si verts?
«t^^n^' avec,Ia meilleure volonté du monde, il serait impossible de
??7 u".seuI inslant d«ant un tableau qui vous aurait séduit. Car
innt il' mlraense s,el'Pent
~frP1 ? rr'?" 5 V°.US d "? Vout a r™tre «es galeries, sans vou
permettre de satisfaire votre curiosité.
Au milieu de tous les inconvéniens, nous n'avons pu faire qu'une
seule: remarque; cette année, le salon est supérieur à celui de 1838.
Tant mieux I
Les peintures que le public semble prendre sous son haut patronage
sont ducs à M. H. Scheffer, Gudin, Isabey, Biard, Decamps et de
Caisnes.
Parmi le fruit des travaux d'une année entière, nous comptons choisir
tous les sujets se rattachant principalement à la musique et au théâtre.
Nous commencerons par le grand-prêtre du théâtre Lepelletier; Du-
prez pose en pied, celte année, dans la grande galerie. M. Louis Marti-
net, qui s'est chargé de reproduire le premier ténor de l'Académie
royale de Musique, n'a pas toujours été heureux dans l'exécution de son
oeuvre.
La physionomie nous a paru dépourvue d'expression; on l'a peinte
avec son rouge de théâtre; la tête est mal posée, les jambes s'avancent
prétentieusement, et le fond est occupé par une masse de meubles go-
thiques, de portières, de vases, de tapis, qui menacent de tomber comme
une avalanche sur le dos du Guillaume Tell en bourgeois.
Un peu plus haut, puisque nous parlons du drame helvétique, se
trouve le portrait de M. de Jouy, ce spirituel ermite de la Chaussée-
d'Antin, qui a doté le grand Opéra de plusieurs ouvrages dont le mérite
littéraire n'est pas toujours étouffé par la musique, Moïse et Guillaume
Tell sont deux exemples à citer.
Presque vis-à-vis deDuprez, on a placé un fort grand portrait qu'aidé
du livret nous avons su reconnaître : c'est celui de M. Mario de Candia,
ou plutôt celui de son gilet. M. Mario de Candia, le ténor-gentilhomme,
par M"" Coraly de Fourmond, est peint avec une finesse de touche fort
remarquable, les lignes du dessin sont d'une belle pureté, le coloris est
chaud et bien nuancé; malheureusement la ressemblance est loin d'être
fidèle. Si MUe Coraly de Fourmond n'est pas parvenue à faire un por-
trait exact, au moins a-t-elle peint une jolie toile, et c'est déjà beaucoup.
MUP. Amigo, du Théâtre-Italien, figure au Salon. M. Salabert a rendu
les traits-de cette jeune cantatrice avec tout le bonheur qui préside d'or-
dinaire à ses compositions.
Tamburin'i est un des portraits le plus exactement rendus que nous
ayions vus cette année : il est vraiment fâcheux, que, par un accident
déplorable, la toile ait été crevée. Heureusement le fond seul a été atta-
qué, et la tête de Tamburini a été sauvée.
M"c Serret a retracé les traits de Levasseur si joyeux et si aimable
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