Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1839-03-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 10 mars 1839 10 mars 1839
Description : 1839/03/10 (A6,N15)-1839/03/16. 1839/03/10 (A6,N15)-1839/03/16.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56216879
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
N° 275-
DIMANCHE 10 MARS 1839.
Paris,
10 fr. par an.
Départemens,12fr.
— Etranger, 13 fr.
— Abonnement au petit
'format de guitare, 7 fr. pour
Paris, 9 fr. pour la province,
10 fr. pour l'étran-
ger. — On sous-
crit à Paris,
rue
Neuve-dcs-Petits-Champs, 61;
en province , chez les libraires, les
directeurs de postes, et dans les
bureaux des messageries royales,
ou de celles de MM. Lafitte et
'Caillant, ou enfin par une lettre
adresséeau Directeur du Ménes-
trel, et accompagnée d'un man-
dat sur la poste ou sur une
■maison de Paris. — On s'abonne
du 1" d'un mois quelconque,
ou du 1er décembre de chaque an-
née , époque anniversaire de la fon-
dation du journal le Ménestrel.
N°45.
SIXIÈME ANNÉE.
Il est
indispensable
de désigner si l'on
veut l'accompagnement
de piano ou celui de guitare.
— Les lettres et envois doivent
être affranchis. — Toute
demande d'abonnement
non suivie de l'en-
voi des fonds,
sera
considéréecomme non avenue.
On ne reçoit pas de demande d'a-
bonnement pour moins d'une
année. — On traite de ;gré à
gré pour les insertions d'an-
nonces. — Les numéros se ven-
dent séparément dans les bureaux
du journal, où l'on trouve
aussi tous les morceaux de
chant détachés du texte, et
les collections complètes des cinq
années révolues, brochées ou reliées,
avec accomp'de piano ou de guitare.
OUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
DE Mil. ADAM, ADHÉMAR, DEBBAOPLAN, BRUGUIÈRES, CHOLLET, CLAPISSON, DOCHE, Mm,DUCUAMBGE, D0FORT,ELWART, GRAST.LABAIIRE, LAOOANÈRE , L. LENORHAND,
6. KASTNER , ED. MAGNER, MARMONTEL, MASINI, MERLE, MONPOC, PANSBRON, PILATI, PLANTADE, MUe L. PCGEI, QUIDANT, RAVINA , IHYS, VIMEOX, VOGEL, ETC.
( cAoccoiupaaiieiiiettt 3© ÎSia-uo on uuitocc-'. )
Les Bureaux, rue Neuve-des-Petits-Champs, 61.
Nous avons reçu, cette semaine, une lettre signée de
■l'un de nosubonnh, dans laquelle on accuse le MÉNESTREL
d'être inexact, ou pour le moins lent à tenir ses pro-
messes. « Où sont les romances d'Amédée de Beauplan et
autres bons faiseurs, que vous nous aviez promises au
commencement de l'année ? » nous -demande le corres-
pondant d'un air sardoniquë.
De deux choses l'une : ou le correspondant n'est pas
notre abonné-, ou il ne se donne pas la peine de regarder
son journal ; car le MÉNESTREL a publié récemment, et
à peu dé jours de distance, deux nouvelles productions
d'Amédée de Beauplan : Sois à moi, romance, et
l'Etoile du malheur, mélodie épilepUque; toutes
deux déjà connues dans nos salons et chantées avec le
plus grand succès, comme tout ce qui sort de la plume
de M. de Beauplan.
MM. Halévy, Adolphe Adam, Clapisson, Masini se sont
également engagés à consacrer au MÉNESTREL quelques-
unes de leurs inspirations. La romance de M. Adolphe
Adam sera publiée très-incessamment. -—Indépendant
ment de l'attrait que nous saurons donner à notre partie
musicale, nous sommes à la veille de réaliser les impor-
tantes améliorations que nous projetions depuis long-
temps dans l'intérêt de la partie littéraire du MÉNESTREL.
En vérité, le correspondant anonyme a fort mal pris son
temps pour lancer sa maligne réprimande : elle contraste
d'une manière frappante avec les marques de contente-
ment que nous recevons de toutes parts à propos des jo-
lies productions publiées par le MÉNESTREL depuis un mois
Tout le monde connaît la mort précoce du jeune poète à qui nous
devons les strophes remarquables publiées dans le numéro de ce' jour.
C'est sous les aùpices de ce nouveau Gilbert, si digne de nos regrets et
de nos larmes, que l'auteur de la musique se présente aujourd'hui au
suffrage de nos abonnés : sa mélodie se recommande sous plus d'un rap-
port, et les connaisseurs lui feront bon accueil.
Fondée en 1828, la Société des Concerts compte aujourd'hui douze
années d'honorable existence. Grâce à M. Habeneck aîné et aux artistes
distingués qui l'ont constamment secondé avec un zèle aussi désintéressé
que digne d'éloges, l'orchestre de la rue Bergère est placé depuis long-
temps à la tête de tous ceux de l'Europe musicale.
" Cette année, quatre concerts ont déjà été donnés par là société. Beetho-
ven, comme par le passé, a eu les honneurs de ces quatre solennités,
auxquelles tout ce que Paris renferme d'artistes et d'amateurs éclairés
s'est empressé de se rendre avec une religieuse exactitude. Outre Beetho-
ven, Haydn, Mozart et Haendel ont augmenté l'intérêt excité parle
programme, et quelques exécutants étrangers et français ont été admis à
consolider oui commencer leur réputation d'instrumentistes et de chan-
teurs.
Les clarinettistes allemands, Baermann père et fils, ainsi que
Mllu Guelton, cantau-ice pleine d'avenir, ont obtenu un succès bien légi-
time aux premier et troisième concerts. Le quatrième concert a été, sans
contredit, le plus intéressant de la saison. Nous avons été heureux d'y
entendre un andante extrait d'une symphonie composée par M. Schneïts-
hoeffer. Ce fragment donne la plus haute idée du talent eérieux de l'ex-
cellent artiste qui l'a écrit II est fâcheux que l'auteur de la musique des
ballets de Proserpine, des Filets de Vulcain et de la Sylphide, n'ait
jamais pu parvenir à faire représenter" un grand opéra à l'Académie-
Royale : nul doute qu'il n'eût inscrit son nom à côté de ceux des Auber
et des Halévy. ,
Le comité de la Société des Concerts, non content d'exhumer les
oeuvres de grands maîtres de toutes les écoles, tend aussi une main secou-
rante à ceux de nos jeunes compositeurs qui, ayant fait de fortes et sé-
rieuses éludes, soumettent à son jugement impartial leurs oeuvres vocales
ou instrumentales inédites.
Déjà, l'an passé, un Credo de M. A. Elwart, l'un de nos collabora-
teurs , a été exécuté au Conservatoire avec succès : cette année, c'est par
DIMANCHE 10 MARS 1839.
Paris,
10 fr. par an.
Départemens,12fr.
— Etranger, 13 fr.
— Abonnement au petit
'format de guitare, 7 fr. pour
Paris, 9 fr. pour la province,
10 fr. pour l'étran-
ger. — On sous-
crit à Paris,
rue
Neuve-dcs-Petits-Champs, 61;
en province , chez les libraires, les
directeurs de postes, et dans les
bureaux des messageries royales,
ou de celles de MM. Lafitte et
'Caillant, ou enfin par une lettre
adresséeau Directeur du Ménes-
trel, et accompagnée d'un man-
dat sur la poste ou sur une
■maison de Paris. — On s'abonne
du 1" d'un mois quelconque,
ou du 1er décembre de chaque an-
née , époque anniversaire de la fon-
dation du journal le Ménestrel.
N°45.
SIXIÈME ANNÉE.
Il est
indispensable
de désigner si l'on
veut l'accompagnement
de piano ou celui de guitare.
— Les lettres et envois doivent
être affranchis. — Toute
demande d'abonnement
non suivie de l'en-
voi des fonds,
sera
considéréecomme non avenue.
On ne reçoit pas de demande d'a-
bonnement pour moins d'une
année. — On traite de ;gré à
gré pour les insertions d'an-
nonces. — Les numéros se ven-
dent séparément dans les bureaux
du journal, où l'on trouve
aussi tous les morceaux de
chant détachés du texte, et
les collections complètes des cinq
années révolues, brochées ou reliées,
avec accomp'de piano ou de guitare.
OUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
DE Mil. ADAM, ADHÉMAR, DEBBAOPLAN, BRUGUIÈRES, CHOLLET, CLAPISSON, DOCHE, Mm,DUCUAMBGE, D0FORT,ELWART, GRAST.LABAIIRE, LAOOANÈRE , L. LENORHAND,
6. KASTNER , ED. MAGNER, MARMONTEL, MASINI, MERLE, MONPOC, PANSBRON, PILATI, PLANTADE, MUe L. PCGEI, QUIDANT, RAVINA , IHYS, VIMEOX, VOGEL, ETC.
( cAoccoiupaaiieiiiettt 3© ÎSia-uo on uuitocc-'. )
Les Bureaux, rue Neuve-des-Petits-Champs, 61.
Nous avons reçu, cette semaine, une lettre signée de
■l'un de nosubonnh, dans laquelle on accuse le MÉNESTREL
d'être inexact, ou pour le moins lent à tenir ses pro-
messes. « Où sont les romances d'Amédée de Beauplan et
autres bons faiseurs, que vous nous aviez promises au
commencement de l'année ? » nous -demande le corres-
pondant d'un air sardoniquë.
De deux choses l'une : ou le correspondant n'est pas
notre abonné-, ou il ne se donne pas la peine de regarder
son journal ; car le MÉNESTREL a publié récemment, et
à peu dé jours de distance, deux nouvelles productions
d'Amédée de Beauplan : Sois à moi, romance, et
l'Etoile du malheur, mélodie épilepUque; toutes
deux déjà connues dans nos salons et chantées avec le
plus grand succès, comme tout ce qui sort de la plume
de M. de Beauplan.
MM. Halévy, Adolphe Adam, Clapisson, Masini se sont
également engagés à consacrer au MÉNESTREL quelques-
unes de leurs inspirations. La romance de M. Adolphe
Adam sera publiée très-incessamment. -—Indépendant
ment de l'attrait que nous saurons donner à notre partie
musicale, nous sommes à la veille de réaliser les impor-
tantes améliorations que nous projetions depuis long-
temps dans l'intérêt de la partie littéraire du MÉNESTREL.
En vérité, le correspondant anonyme a fort mal pris son
temps pour lancer sa maligne réprimande : elle contraste
d'une manière frappante avec les marques de contente-
ment que nous recevons de toutes parts à propos des jo-
lies productions publiées par le MÉNESTREL depuis un mois
Tout le monde connaît la mort précoce du jeune poète à qui nous
devons les strophes remarquables publiées dans le numéro de ce' jour.
C'est sous les aùpices de ce nouveau Gilbert, si digne de nos regrets et
de nos larmes, que l'auteur de la musique se présente aujourd'hui au
suffrage de nos abonnés : sa mélodie se recommande sous plus d'un rap-
port, et les connaisseurs lui feront bon accueil.
Fondée en 1828, la Société des Concerts compte aujourd'hui douze
années d'honorable existence. Grâce à M. Habeneck aîné et aux artistes
distingués qui l'ont constamment secondé avec un zèle aussi désintéressé
que digne d'éloges, l'orchestre de la rue Bergère est placé depuis long-
temps à la tête de tous ceux de l'Europe musicale.
" Cette année, quatre concerts ont déjà été donnés par là société. Beetho-
ven, comme par le passé, a eu les honneurs de ces quatre solennités,
auxquelles tout ce que Paris renferme d'artistes et d'amateurs éclairés
s'est empressé de se rendre avec une religieuse exactitude. Outre Beetho-
ven, Haydn, Mozart et Haendel ont augmenté l'intérêt excité parle
programme, et quelques exécutants étrangers et français ont été admis à
consolider oui commencer leur réputation d'instrumentistes et de chan-
teurs.
Les clarinettistes allemands, Baermann père et fils, ainsi que
Mllu Guelton, cantau-ice pleine d'avenir, ont obtenu un succès bien légi-
time aux premier et troisième concerts. Le quatrième concert a été, sans
contredit, le plus intéressant de la saison. Nous avons été heureux d'y
entendre un andante extrait d'une symphonie composée par M. Schneïts-
hoeffer. Ce fragment donne la plus haute idée du talent eérieux de l'ex-
cellent artiste qui l'a écrit II est fâcheux que l'auteur de la musique des
ballets de Proserpine, des Filets de Vulcain et de la Sylphide, n'ait
jamais pu parvenir à faire représenter" un grand opéra à l'Académie-
Royale : nul doute qu'il n'eût inscrit son nom à côté de ceux des Auber
et des Halévy. ,
Le comité de la Société des Concerts, non content d'exhumer les
oeuvres de grands maîtres de toutes les écoles, tend aussi une main secou-
rante à ceux de nos jeunes compositeurs qui, ayant fait de fortes et sé-
rieuses éludes, soumettent à son jugement impartial leurs oeuvres vocales
ou instrumentales inédites.
Déjà, l'an passé, un Credo de M. A. Elwart, l'un de nos collabora-
teurs , a été exécuté au Conservatoire avec succès : cette année, c'est par
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