Presse et revues
4 pages
Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1839-02-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 24 février 1839 24 février 1839
Description : 1839/02/24 (A6,N13)-1839/03/02. 1839/02/24 (A6,N13)-1839/03/02.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5621686w
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
W 273.
DIMANCHE 24 FÉVRIER 1839.
Paris,
10 fr. par an.
Départemens,12fr.
— Etranger, 18 fr.
— Abonnement au petit
format de guitare, 7 fr. pour
Paris, 9 fr. pour la province,
10 fr. pour l'étran-
ger. — On sous-
crit à Paris,
rue
Neuve-des-Petits-Champs, 61;
en province , chez les libraires, les
directeurs de postes, et dans les
bureaux des messageries royales,
ou de celles de MM. Lafilte et
Gaillard, ou enfin par une lettre
adresséeau Directeurdu Ménes-
trel, et accompagnée d'un man-
dat sur la poste ou sur une
maison de Paris. — On s'abonne
du 1er d'un mois quelconque,
ou du 1er décembre de chaque an-
née , époque anniversaire de la fon-
dation du journal le Ménestrel.
W 13.
SIXIÈME ANNÉE.
Il est
indispensable
de désigner si l'on
veut l'accompagnement
de piano ou celui de guitare.
— Les lettres et envois doivent
être affranchis. — Toute
demande d'abonnement
non suivie de l'en-
voi des fonds,
sera
considérée comme non avenue.
On ne reçoit pas de demande d'a-
bonnement pour moins d'une
année. — On traite de gré à
gré pour les insertions d'an-
nonces. — Les numéros se ven-
dent séparément dans les bureaux
du journal , où l'on trouve
aussi tous les morceaux de
chant détachés du texte, et
les collections complètes des cinq
années révolues, brochées ou reliées,
avec accomp'de piano ou de guitare.
PUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
DU MM. ADAM, ADHBMAR, DE 3EADPLAN, BRUGUIÈRES, CHOLLET, CLAPISSON, DOCHE, MmeDUCHAMBGE, DCFORT, ELWABT, GRAST.LABARRE, LAGOANERE , L. LENOBHAND,
J. KASTNER, ED. MAGNER, MARMONTEL, MASINI, MERLE, HONPOU, PANSERON, PILAH, PLAKTADE , M1Ie L. PL'GET, QUIDANT,RAVINA, THÏS, VIHEDX, VOGEL, ETC.
( cAoKMmpa.qiieiiie.ut t)e/ "la.uo ou. Ciuitoco. J
Les Bureaux, rue Neuve-des-Petits-Champs, 6i.
AVIS.—Ceux de nos Souscripteurs dont l'abonnement
expire au 1" mars , sont invités à le renouveler im-
médiatement , en s'adressant directement à l'administra-
tion du journal.
Nos abonnés des départemens peuvent se réabonner par
l'entremise des Libraires, des Directeurs de Postes ou
des Messageries.
Plusieurs de nos abonnés se plaignent de n'avoir pas reçu le joli
dessin qui accompagne notre dernière romance (Gabrielle, paroles
de Mme Louise Colet, musique de M. Vimeux). Un mot suffira pour ré-
pondre à cette réclamation : les dessins que publie le MÉNESTREL ne
peuvent être appliqués qu'aux exemplaires sans texte : ceux de nos sous-
cripteurs qui reçoivent les morceaux de musique sans le journal jouis-
sent donc seuls du privilège de la lithographie.
CORRESPONDANCE.
A M. le Rédacteur du MÉNESTREL.
TROIS CONCERTS. — 1» Baermann père et fils; — 2e Alard, Chevillard
et C"; — 3° lionne oeuvre musicale.
PARIS, 21 février 1839.
Monsieur,
L'a multiplicité des concerts vous ayant peut-être privé d'assister à celui
MM. Baermann, père et fils, ainsi qu'à la première matinée musicale de
MM. AlarA et compagnie, chez M. Pezold, permettez à l'un de vos
abonnés d'en rendre compte artistiquement ; mais si vous préférez encore
insérer cette troisième lettre dans le Ménestrel, au lieu de l'y extraire,
veuillez ne pas me lacoiùser de nouveau, ainsi qu'il en a été pour mes
deux précédentes. Je puis mériter correction, mais non castration...
Etant dans Vexcentricité dont vous m'avez honoré (sans pour cela causer
préjudice a vos lecteurs...), toute lettre signée mérite, ou non, complète
insertion, à moins de stipuler n'en donner que des fragments. — Je puis
donc, cette fois, rendre compte de trois concerts donnés cette semaine,
pouvant me fier au jugement et à l'imparlialité de mon fils aîné, profes-
seur comme moi, nous étant partagés pour alterner ces deux auditions
musicales. — MM. Baermann, comme étrangers, ont droit à la pre-
mière place. — Donc, lors de Mme Catalani, cantatrice extraordinaire
pour le brillante et les éclats de voix, M. Baermann père partagea, à
Pai-is, les succès de cette célébrité; je publiai à cette occasion ce que
j'avais dit aussi du talent perfectionné de mon ancien élève Lafont,
violon encore aussi pur que cette clarinette supérieure et inimitée (sinon
par Baermann fils ; c'est le plus grand éloge de ce jeune virtuose), je
disais donc, alors : « cette clarinette chante pour la cantatrice, et la can-
» tatrice joue de la voix comme cette délicieuse clarinette et le violon de
Lafont, etc. » J'ajoute maintenant ce qu'on n'eût pas osé alors, tant les
catalanistes étaient fanatiques : ces deux artistes font mieux chanter des
instrumens de bois, imitant avec ces simples mécaniques des voix hu-
maines, expressives, que cette Judith-CAmrùte du chant, n'inspirant
aucun sentiment, et n'imitant par aberration, que des instrumens, pré-
tendant les envahir, les usurper, comme s'il s'agissait actuellement de
la couronne de don Carlos... — C'était vers 1815, et, vingt-quatre ans
après, Baermann se surpasse encore 1 c'est prodigieux!
La concertante de Mendelsolin pour clarinette, et corno-basseito, exé-
cutée par le père et le fils, est digne de ce savant compositeur, quoique
jeune encore; dès l'âge de onze ans, il dénotait déjà plus que des dis-
positions ; on pouvait présager en Félix Mendelsolin un futur successeur
de Beethoven ou Weber. Il y arrivera, et consolera ceux qui peuvent
se consoler de si grandes perles pour l'art, comme pour l'amitié, que
ces immortels savaient apprécier. — Le pianiste Doehlcr a exécuté
avec sa perfection coutumière ( dans sa musique ) ; là, il est très remar-
quable ; pourquoi dans les chefs-d'oeuvres des maîtres est-il si indiffé-
rent?... — Des fragmens d'un ouvrage dramatique de M. Mainzer
avaient été annoncés ; mais une indisposition a privé le public d'entendre
une oeuvre qui avait excité autant de curiosité que d'intérêt, MM. Doeh-
DIMANCHE 24 FÉVRIER 1839.
Paris,
10 fr. par an.
Départemens,12fr.
— Etranger, 18 fr.
— Abonnement au petit
format de guitare, 7 fr. pour
Paris, 9 fr. pour la province,
10 fr. pour l'étran-
ger. — On sous-
crit à Paris,
rue
Neuve-des-Petits-Champs, 61;
en province , chez les libraires, les
directeurs de postes, et dans les
bureaux des messageries royales,
ou de celles de MM. Lafilte et
Gaillard, ou enfin par une lettre
adresséeau Directeurdu Ménes-
trel, et accompagnée d'un man-
dat sur la poste ou sur une
maison de Paris. — On s'abonne
du 1er d'un mois quelconque,
ou du 1er décembre de chaque an-
née , époque anniversaire de la fon-
dation du journal le Ménestrel.
W 13.
SIXIÈME ANNÉE.
Il est
indispensable
de désigner si l'on
veut l'accompagnement
de piano ou celui de guitare.
— Les lettres et envois doivent
être affranchis. — Toute
demande d'abonnement
non suivie de l'en-
voi des fonds,
sera
considérée comme non avenue.
On ne reçoit pas de demande d'a-
bonnement pour moins d'une
année. — On traite de gré à
gré pour les insertions d'an-
nonces. — Les numéros se ven-
dent séparément dans les bureaux
du journal , où l'on trouve
aussi tous les morceaux de
chant détachés du texte, et
les collections complètes des cinq
années révolues, brochées ou reliées,
avec accomp'de piano ou de guitare.
PUBLIANT TOUS LES DIMANCHES UN MORCEAU DE CHANT INÉDIT
DU MM. ADAM, ADHBMAR, DE 3EADPLAN, BRUGUIÈRES, CHOLLET, CLAPISSON, DOCHE, MmeDUCHAMBGE, DCFORT, ELWABT, GRAST.LABARRE, LAGOANERE , L. LENOBHAND,
J. KASTNER, ED. MAGNER, MARMONTEL, MASINI, MERLE, HONPOU, PANSERON, PILAH, PLAKTADE , M1Ie L. PL'GET, QUIDANT,RAVINA, THÏS, VIHEDX, VOGEL, ETC.
( cAoKMmpa.qiieiiie.ut t)e/ "la.uo ou. Ciuitoco. J
Les Bureaux, rue Neuve-des-Petits-Champs, 6i.
AVIS.—Ceux de nos Souscripteurs dont l'abonnement
expire au 1" mars , sont invités à le renouveler im-
médiatement , en s'adressant directement à l'administra-
tion du journal.
Nos abonnés des départemens peuvent se réabonner par
l'entremise des Libraires, des Directeurs de Postes ou
des Messageries.
Plusieurs de nos abonnés se plaignent de n'avoir pas reçu le joli
dessin qui accompagne notre dernière romance (Gabrielle, paroles
de Mme Louise Colet, musique de M. Vimeux). Un mot suffira pour ré-
pondre à cette réclamation : les dessins que publie le MÉNESTREL ne
peuvent être appliqués qu'aux exemplaires sans texte : ceux de nos sous-
cripteurs qui reçoivent les morceaux de musique sans le journal jouis-
sent donc seuls du privilège de la lithographie.
CORRESPONDANCE.
A M. le Rédacteur du MÉNESTREL.
TROIS CONCERTS. — 1» Baermann père et fils; — 2e Alard, Chevillard
et C"; — 3° lionne oeuvre musicale.
PARIS, 21 février 1839.
Monsieur,
L'a multiplicité des concerts vous ayant peut-être privé d'assister à celui
MM. Baermann, père et fils, ainsi qu'à la première matinée musicale de
MM. AlarA et compagnie, chez M. Pezold, permettez à l'un de vos
abonnés d'en rendre compte artistiquement ; mais si vous préférez encore
insérer cette troisième lettre dans le Ménestrel, au lieu de l'y extraire,
veuillez ne pas me lacoiùser de nouveau, ainsi qu'il en a été pour mes
deux précédentes. Je puis mériter correction, mais non castration...
Etant dans Vexcentricité dont vous m'avez honoré (sans pour cela causer
préjudice a vos lecteurs...), toute lettre signée mérite, ou non, complète
insertion, à moins de stipuler n'en donner que des fragments. — Je puis
donc, cette fois, rendre compte de trois concerts donnés cette semaine,
pouvant me fier au jugement et à l'imparlialité de mon fils aîné, profes-
seur comme moi, nous étant partagés pour alterner ces deux auditions
musicales. — MM. Baermann, comme étrangers, ont droit à la pre-
mière place. — Donc, lors de Mme Catalani, cantatrice extraordinaire
pour le brillante et les éclats de voix, M. Baermann père partagea, à
Pai-is, les succès de cette célébrité; je publiai à cette occasion ce que
j'avais dit aussi du talent perfectionné de mon ancien élève Lafont,
violon encore aussi pur que cette clarinette supérieure et inimitée (sinon
par Baermann fils ; c'est le plus grand éloge de ce jeune virtuose), je
disais donc, alors : « cette clarinette chante pour la cantatrice, et la can-
» tatrice joue de la voix comme cette délicieuse clarinette et le violon de
Lafont, etc. » J'ajoute maintenant ce qu'on n'eût pas osé alors, tant les
catalanistes étaient fanatiques : ces deux artistes font mieux chanter des
instrumens de bois, imitant avec ces simples mécaniques des voix hu-
maines, expressives, que cette Judith-CAmrùte du chant, n'inspirant
aucun sentiment, et n'imitant par aberration, que des instrumens, pré-
tendant les envahir, les usurper, comme s'il s'agissait actuellement de
la couronne de don Carlos... — C'était vers 1815, et, vingt-quatre ans
après, Baermann se surpasse encore 1 c'est prodigieux!
La concertante de Mendelsolin pour clarinette, et corno-basseito, exé-
cutée par le père et le fils, est digne de ce savant compositeur, quoique
jeune encore; dès l'âge de onze ans, il dénotait déjà plus que des dis-
positions ; on pouvait présager en Félix Mendelsolin un futur successeur
de Beethoven ou Weber. Il y arrivera, et consolera ceux qui peuvent
se consoler de si grandes perles pour l'art, comme pour l'amitié, que
ces immortels savaient apprécier. — Le pianiste Doehlcr a exécuté
avec sa perfection coutumière ( dans sa musique ) ; là, il est très remar-
quable ; pourquoi dans les chefs-d'oeuvres des maîtres est-il si indiffé-
rent?... — Des fragmens d'un ouvrage dramatique de M. Mainzer
avaient été annoncés ; mais une indisposition a privé le public d'entendre
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