Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1855-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 01 avril 1855 01 avril 1855
Description : 1855/04/01 (A22,N18)-1855/04/07. 1855/04/01 (A22,N18)-1855/04/07.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5621386v
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
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4HËÈÊ HEBDOMABÉi;
Oimancfic Ie* Avril I8SS.
ON NB REÇOIT QUE LES LETTRES
AFFRANCHIES.
MUSIQUE ET THÉÂTRES.
ANNONCES, 50 c. LA F.IONE.
1 FR. LES BKCLA1HBS.
ENPBOVINCE OU à l'Étranger, ons'abonne chez tous les libraires et marchandsde musique, ou directement à Paris, par un bon sur la poste, adressé francoàM. HEDGEI.,Directeur
du Ménestrel, 2 bis, rue Vivienne. On s'inscrit du 1« de chaque mois.
CIMJÏT * 1" MODE D'ABONNEMENT :
Journal-texte tous les dimanches,—26 morceaux de chant, scènes, mélodies, romances,
ehansbnriettes, de quinzaine eh quinzaine, — deux Albums illustrés et deux billets
gratuits pour chaque concert du Ménestrel. — Un an : X5 fr. ; Province : 1S fr.
Ï?IAW© : 2e MODE D'ABONNEMENT :
Journal-texte tous les dimanches, — 26 morceaux de piano, valses, quadrilles, polkas
scholtisch, de quinzaine en quinzaine, — deux Albums illustrés et deux billets
gratuits pour chaque concert du Ménestrel. — Un an 15 fr.,' Province : 18 fr.
/ CjHAMT; ET' JPIAIVO IRÉUWIS.
TROISIÈME MODE D'ABONNEMENT RÉUNISSANT LES DEUX PREMIERS :
Journal-texte — 52 morceaux de chant et de piano, — quatre Albums'illustrés et trois billeis pour chaque CONCERT du Ménestrel. — Un an : 25 fr. Province : 30 f.
'TEXTE SECTli, ABONNEMENT\D'AUTISTE , un an : 5 fr. ; Province 6 fr.
■■■■•■ \ ~\ ■ ■•■ ■ '
l'.vm «UlSEAttJI : 2 bis pue Vivienne, nu Magasin «le Musique An BIéKe\trel, HEUfiEIi et C", Éditeurs-Libralres-Fournisseurs du Conservatoire.
■ " "i, -....■* ;; (Grandabonnement à la Lecture musicale. — Vente et location de Pianos. )
... Nos. -abonnés.-.'à' la musique de PIANO ■ recevront,
avec le numéro ,de ce jour. : .
HOMSIAGEA M" GASSIEK,
La grande valse de LPIGUVËNZANO., si admirablement
chantée par Mme GASSIER dans le Barbier de Séville,
et arrangée pour le piano par STRAUSS:' — Suivra
immédiatement après, un morceau favori du
«ECÀBlÉKOar 'DRAMATIQUE,
musique de JACQUES OFFENBACH, portrait par RAUN-
HEIN.
Nous publierons dimanche prochain, pour nos abon-
nés à la musique de CHANT :
ENFANTS, W'AIME25: JAMAIS,
nouvelle production d'ADRiEN BOÏELDIEU , paroles de
M. NiBÈtiEV adoptée par tous nos premiers chanteurs.
— Suivra immédiatement après: : Jeanne, 2° tyro-
lienne composée par 1,-B. WEKERLIN, et chantée par
M1UMARIEMOKEAU-SAINTI, la jeune et belle canta-
trice, élève dé M"" GINTI-DAMOREAU , que l'Académie
impériale de Musique vient d'engager.à de si. brillantes
conditions.
JAMWlN-DfJWI'VEK, -,.....
Dimanche -1.8 avril18SS, de 2 à 8 heures.
.-.. ,-ate.-...
CONCERT DU MÉNESTREL,
Au bénéfice de l'Association des Artistes,
Pour lequel nos abonnés ont droit gratuitement
à deux entrées qui leur seront délivrées dans nos
bureaux, 2 bis, rue Vivienne, à compter de demain
lundi 2 avril.
S'adresser également au ' Ménestrel pour les
stalles réservées et les billets supplémentaires.
Nos premiers artistes prendront part au pro-
gramme du 41e CONCERT DU MÉNESTREL, et nous
pouvons annoncer dès aujourd'hui: l'obligeant et
précieux concours de M. et Mme GASSIER du Théâ-
tre-Italien.. Mme GASSIER chantera sa Yalse favorite
de LUIGI VENZANO, le duo de Don Pasquale avec
M. GASSIER et un duetto espagnol de M. IRADIER
de Madrid, accompagné par l'auteur.
M. LETASSOR el les célèbres chanteurs tyroliens
du théâtre Saint-James de Londres ont bien voulu
se charger de faire les honneurs de la seconde
partie de cette solennité. M. LEVASSOR, par excep-
tion toute particulière ^ chantera quatre scènes
nouvelles, et les Tyroliens, dirigés par M. RAINER,
quatre morceaux de leur mélodieux répertoire.
L'affiche 4fera connaître le; complément du pro-
gramme, et notamment les éléments de la partie
instrumentale en tête desquels nous citerons notre
remarquable violoniste LÉON IE CIEUX qui fera
entendre sa Fantaisie aérienne. ;
CAUSERIES MUSICALES.
Celte dernière quinzaine de carême a été des
plus chaudes : théâtres, intermèdes et salles de
concerts ont fait sonner les mille trompettes de la
renommée. Les dilettantes sont rendus, ils deman-
dent grâce et leur escarcelle aussi. Bienvenue soit
la semaine sainte qui va enfin apporter quelque
modification à cet état de choses. Nous verrons bien
encore quelques concerts spirituels, çà et là, et
certains autres qui s'abriteront sous ce titre pour
conjurer la fin de l'hiver, mais nous n'en aurons
pas moins, — proportion gardée, — une véritable
semaine de repos, huit grands jours d'abstinence
vocale et instrumentale. Par le temps qui court,
pareil jeûne ne peut manquer de rallier bien des
fidèles. :
Nous, pour qui la musique est le pain quotidien,
nousresterons courageusement à notre poste, avant,
pendant comme après la semaine sainte. Tout ce
qui nous attend au sortir de Pâques, nous le pré-
voyons, nous le pressentons. L'air est imprégné de
mélodies, de cavatines et surtout d'un tel amon-
cellement de variations que le .thermomètre en est
lui-même tout inquiet. Les giboulées de mars me-
nacent avril, et les concerts ne sont certainement
point étrangers à ce phénomène météorologique ;
— n'importe, soyons courageux jusqu'au bout et
assiégeons la salle Herz tout d'abord ; elle ne nous
fait point quartier.
; Salle Hera.
M. et M'« Lefébure-Wély, M. Alexandre Batta,
M. Berthemet, M™<> Rabi.— Le pianiste Lubeck*
Pardon, lecteurs, la salle Herz parfois est moins
intraitable que nous ne venons de le dire. Plus
jalouse dé nos propres intérêts que nous-mêmes,
elle sait arrêter-noire zèle par trop chevaleresque,
et nous crie de temps à autre : On ne passe pas.
-- Quelle providen'ce !..., s'écriait l'un de ces der-,
niers soirs M. Fiorentino en remettant un napo-
léon de cinq francs au noble vétéran chargé d'une
si douce consigne. Mais on n'oublie pas tous les
jours son billet chez soi, et alors conscience oblige :
le vétéran laisse passer, et nous voici parqué dans-
nôtre stalle : trente centimètres carrés , — tout
juste moitié d'une case de petite dimension à la
prochaine exposition universelle. Mais ne nous
plaigQons pas, la salle Herz est encore la seule qui
mérite le litre de salle de concerts à Paris. De plus,
elle a le privilège des beaux et; grands concerts ,
demandez plutôt à M. et Mme Lefébure-Wély, à
M. Alexandre'Batta, ces heureux bénéficiaires
qui ont le secret, chaque hiver, de fleurir leurs;
cinq ou six cents stalles des plus jolies femmes de:
la haute fashion parisienne. Ce sont là des artistes:*,
aimés, distingués entre tous à plus d'un titre, et;
ils le méritent bien. Si nous n'analysons pas le;
programme de leurs concerts, c'est qu'en présence
de telles recettes, les éloges deviennent superflus.;
. Réservons cette compensation,—si compensation;
il y a, —pour de moins heureux : pourMvjBer^
themet, par exemple, qui joue du violon en excel-
lent artiste qu'il est, mais dont le concert n'a été-
qu'une série de tribulations. Après quinze longs
jours d'enfantement, à la suite d'un programme
déjà vingt fois remanié, le soir même M. Berthemet
a dû. se passer de M. Alexis Dupont' retenu au*
Ternes par une jambe, et de MUe Casimir Ney,
privée à l'improviste de son soprano. Ainsi vont
les malheureux organisateurs de concerts ; ils n'ont
de trêve que le lendemain, bien heureux si le-lit
de douleur ne réclame pas le pauvre patient, rendu/
épuisé, après tant d'efforts si souvent infructueux.
Le concert de Mme Rabi nous a paru plus heu-
reux sous le rapport de l'exactitude du programme;*
l'a-t-il été sous celui de la recette ? Nous n^ose-
rions l'affirmer. Quant aux bravos , ils n'ont
manqué ni à Mme Rabi, ni à M. Berthemet: :
Nous ne quitterons pas la salle Herz sans men-
tionner le baptême parisien que vient d'y recevoir
M. Ernest Lubeck, pianiste-compositeur hollan-
dais d'un grandet-réel-mérite. Nousaurons àre-
venir sur ce virtuose; mais pour lèmomeritla sàïfè"
Pleyel nous réclame, et nous voici.
Salle B"BeyeI. '
M. Camille Slamaty. — M. Ame'dëe Dubois..,,, ^.;,
Dans l'impossibilité d'enregistrer tous lè#cpn-
cerls de la saison, nous n'emprunterons à la salle'
Pleyel que ses deux plus remarquables .séances.
La première, organisée par les soins de M. Camille
Stamaly, a été en partie consacrée à la belle mu-
sique classique, dont il est l'un des desservants les
plus fidèles. MM. Allard, Franchommë et Blanc
étaient les dignes partners de M. Stamaty, qui a
fait entendre, indépendamment de la musique de
Mozart qu'il affectionne particulièrement, diverses
oeuvres de sa composition et du meilleur style.
M. Stamaty est l'un des princes du piano, cela se
voit rien qu'au public choisi accouru à son appel.
Du clavier d'ivoire si nous passons au Violon,
le roi des instruments, — quoi qu'en puisse pré-
tendre le violoncelle,—• nous nous trouvons avec
M. AmédéeDuboispoùr bénéficiaire. Chaque année
M: Dubois quitte le Conservatoire de Toùrnay^dont
4HËÈÊ HEBDOMABÉi;
Oimancfic Ie* Avril I8SS.
ON NB REÇOIT QUE LES LETTRES
AFFRANCHIES.
MUSIQUE ET THÉÂTRES.
ANNONCES, 50 c. LA F.IONE.
1 FR. LES BKCLA1HBS.
ENPBOVINCE OU à l'Étranger, ons'abonne chez tous les libraires et marchandsde musique, ou directement à Paris, par un bon sur la poste, adressé francoàM. HEDGEI.,Directeur
du Ménestrel, 2 bis, rue Vivienne. On s'inscrit du 1« de chaque mois.
CIMJÏT * 1" MODE D'ABONNEMENT :
Journal-texte tous les dimanches,—26 morceaux de chant, scènes, mélodies, romances,
ehansbnriettes, de quinzaine eh quinzaine, — deux Albums illustrés et deux billets
gratuits pour chaque concert du Ménestrel. — Un an : X5 fr. ; Province : 1S fr.
Ï?IAW© : 2e MODE D'ABONNEMENT :
Journal-texte tous les dimanches, — 26 morceaux de piano, valses, quadrilles, polkas
scholtisch, de quinzaine en quinzaine, — deux Albums illustrés et deux billets
gratuits pour chaque concert du Ménestrel. — Un an 15 fr.,' Province : 18 fr.
/ CjHAMT; ET' JPIAIVO IRÉUWIS.
TROISIÈME MODE D'ABONNEMENT RÉUNISSANT LES DEUX PREMIERS :
Journal-texte — 52 morceaux de chant et de piano, — quatre Albums'illustrés et trois billeis pour chaque CONCERT du Ménestrel. — Un an : 25 fr. Province : 30 f.
'TEXTE SECTli, ABONNEMENT\D'AUTISTE , un an : 5 fr. ; Province 6 fr.
■■■■•■ \ ~\ ■ ■•■ ■ '
l'.vm «UlSEAttJI : 2 bis pue Vivienne, nu Magasin «le Musique An BIéKe\trel, HEUfiEIi et C", Éditeurs-Libralres-Fournisseurs du Conservatoire.
■ " "i, -....■* ;; (Grandabonnement à la Lecture musicale. — Vente et location de Pianos. )
... Nos. -abonnés.-.'à' la musique de PIANO ■ recevront,
avec le numéro ,de ce jour. : .
HOMSIAGEA M" GASSIEK,
La grande valse de LPIGUVËNZANO., si admirablement
chantée par Mme GASSIER dans le Barbier de Séville,
et arrangée pour le piano par STRAUSS:' — Suivra
immédiatement après, un morceau favori du
«ECÀBlÉKOar 'DRAMATIQUE,
musique de JACQUES OFFENBACH, portrait par RAUN-
HEIN.
Nous publierons dimanche prochain, pour nos abon-
nés à la musique de CHANT :
ENFANTS, W'AIME25: JAMAIS,
nouvelle production d'ADRiEN BOÏELDIEU , paroles de
M. NiBÈtiEV adoptée par tous nos premiers chanteurs.
— Suivra immédiatement après: : Jeanne, 2° tyro-
lienne composée par 1,-B. WEKERLIN, et chantée par
M1UMARIEMOKEAU-SAINTI, la jeune et belle canta-
trice, élève dé M"" GINTI-DAMOREAU , que l'Académie
impériale de Musique vient d'engager.à de si. brillantes
conditions.
JAMWlN-DfJWI'VEK, -,.....
Dimanche -1.8 avril18SS, de 2 à 8 heures.
.-.. ,-ate.-...
CONCERT DU MÉNESTREL,
Au bénéfice de l'Association des Artistes,
Pour lequel nos abonnés ont droit gratuitement
à deux entrées qui leur seront délivrées dans nos
bureaux, 2 bis, rue Vivienne, à compter de demain
lundi 2 avril.
S'adresser également au ' Ménestrel pour les
stalles réservées et les billets supplémentaires.
Nos premiers artistes prendront part au pro-
gramme du 41e CONCERT DU MÉNESTREL, et nous
pouvons annoncer dès aujourd'hui: l'obligeant et
précieux concours de M. et Mme GASSIER du Théâ-
tre-Italien.. Mme GASSIER chantera sa Yalse favorite
de LUIGI VENZANO, le duo de Don Pasquale avec
M. GASSIER et un duetto espagnol de M. IRADIER
de Madrid, accompagné par l'auteur.
M. LETASSOR el les célèbres chanteurs tyroliens
du théâtre Saint-James de Londres ont bien voulu
se charger de faire les honneurs de la seconde
partie de cette solennité. M. LEVASSOR, par excep-
tion toute particulière ^ chantera quatre scènes
nouvelles, et les Tyroliens, dirigés par M. RAINER,
quatre morceaux de leur mélodieux répertoire.
L'affiche 4fera connaître le; complément du pro-
gramme, et notamment les éléments de la partie
instrumentale en tête desquels nous citerons notre
remarquable violoniste LÉON IE CIEUX qui fera
entendre sa Fantaisie aérienne. ;
CAUSERIES MUSICALES.
Celte dernière quinzaine de carême a été des
plus chaudes : théâtres, intermèdes et salles de
concerts ont fait sonner les mille trompettes de la
renommée. Les dilettantes sont rendus, ils deman-
dent grâce et leur escarcelle aussi. Bienvenue soit
la semaine sainte qui va enfin apporter quelque
modification à cet état de choses. Nous verrons bien
encore quelques concerts spirituels, çà et là, et
certains autres qui s'abriteront sous ce titre pour
conjurer la fin de l'hiver, mais nous n'en aurons
pas moins, — proportion gardée, — une véritable
semaine de repos, huit grands jours d'abstinence
vocale et instrumentale. Par le temps qui court,
pareil jeûne ne peut manquer de rallier bien des
fidèles. :
Nous, pour qui la musique est le pain quotidien,
nousresterons courageusement à notre poste, avant,
pendant comme après la semaine sainte. Tout ce
qui nous attend au sortir de Pâques, nous le pré-
voyons, nous le pressentons. L'air est imprégné de
mélodies, de cavatines et surtout d'un tel amon-
cellement de variations que le .thermomètre en est
lui-même tout inquiet. Les giboulées de mars me-
nacent avril, et les concerts ne sont certainement
point étrangers à ce phénomène météorologique ;
— n'importe, soyons courageux jusqu'au bout et
assiégeons la salle Herz tout d'abord ; elle ne nous
fait point quartier.
; Salle Hera.
M. et M'« Lefébure-Wély, M. Alexandre Batta,
M. Berthemet, M™<> Rabi.— Le pianiste Lubeck*
Pardon, lecteurs, la salle Herz parfois est moins
intraitable que nous ne venons de le dire. Plus
jalouse dé nos propres intérêts que nous-mêmes,
elle sait arrêter-noire zèle par trop chevaleresque,
et nous crie de temps à autre : On ne passe pas.
-- Quelle providen'ce !..., s'écriait l'un de ces der-,
niers soirs M. Fiorentino en remettant un napo-
léon de cinq francs au noble vétéran chargé d'une
si douce consigne. Mais on n'oublie pas tous les
jours son billet chez soi, et alors conscience oblige :
le vétéran laisse passer, et nous voici parqué dans-
nôtre stalle : trente centimètres carrés , — tout
juste moitié d'une case de petite dimension à la
prochaine exposition universelle. Mais ne nous
plaigQons pas, la salle Herz est encore la seule qui
mérite le litre de salle de concerts à Paris. De plus,
elle a le privilège des beaux et; grands concerts ,
demandez plutôt à M. et Mme Lefébure-Wély, à
M. Alexandre'Batta, ces heureux bénéficiaires
qui ont le secret, chaque hiver, de fleurir leurs;
cinq ou six cents stalles des plus jolies femmes de:
la haute fashion parisienne. Ce sont là des artistes:*,
aimés, distingués entre tous à plus d'un titre, et;
ils le méritent bien. Si nous n'analysons pas le;
programme de leurs concerts, c'est qu'en présence
de telles recettes, les éloges deviennent superflus.;
. Réservons cette compensation,—si compensation;
il y a, —pour de moins heureux : pourMvjBer^
themet, par exemple, qui joue du violon en excel-
lent artiste qu'il est, mais dont le concert n'a été-
qu'une série de tribulations. Après quinze longs
jours d'enfantement, à la suite d'un programme
déjà vingt fois remanié, le soir même M. Berthemet
a dû. se passer de M. Alexis Dupont' retenu au*
Ternes par une jambe, et de MUe Casimir Ney,
privée à l'improviste de son soprano. Ainsi vont
les malheureux organisateurs de concerts ; ils n'ont
de trêve que le lendemain, bien heureux si le-lit
de douleur ne réclame pas le pauvre patient, rendu/
épuisé, après tant d'efforts si souvent infructueux.
Le concert de Mme Rabi nous a paru plus heu-
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l'a-t-il été sous celui de la recette ? Nous n^ose-
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manqué ni à Mme Rabi, ni à M. Berthemet: :
Nous ne quitterons pas la salle Herz sans men-
tionner le baptême parisien que vient d'y recevoir
M. Ernest Lubeck, pianiste-compositeur hollan-
dais d'un grandet-réel-mérite. Nousaurons àre-
venir sur ce virtuose; mais pour lèmomeritla sàïfè"
Pleyel nous réclame, et nous voici.
Salle B"BeyeI. '
M. Camille Slamaty. — M. Ame'dëe Dubois..,,, ^.;,
Dans l'impossibilité d'enregistrer tous lè#cpn-
cerls de la saison, nous n'emprunterons à la salle'
Pleyel que ses deux plus remarquables .séances.
La première, organisée par les soins de M. Camille
Stamaly, a été en partie consacrée à la belle mu-
sique classique, dont il est l'un des desservants les
plus fidèles. MM. Allard, Franchommë et Blanc
étaient les dignes partners de M. Stamaty, qui a
fait entendre, indépendamment de la musique de
Mozart qu'il affectionne particulièrement, diverses
oeuvres de sa composition et du meilleur style.
M. Stamaty est l'un des princes du piano, cela se
voit rien qu'au public choisi accouru à son appel.
Du clavier d'ivoire si nous passons au Violon,
le roi des instruments, — quoi qu'en puisse pré-
tendre le violoncelle,—• nous nous trouvons avec
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