Titre : L'Agriculture comme source de richesse, comme garantie du repos social : recueil uniquement consacré aux progrès de l'agriculture, des sciences et des arts qui s'y rapportent, dans la Gironde et les départements environnants ...
Éditeur : [s.n.] (Bordeaux)
Date d'édition : 1852-06-01
Contributeur : Petit-Lafitte, Auguste (1803-1884). Directeur de publication
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse...Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-65340
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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VARIÉTÉS.
INSTITUTIONS DE BIENFAISANCE, A BORDEAUX. (Suite).
li." Hôpital des Chartreux.
Les Chartreux de Vauclaire, forcés vers la fin du quatorzième siècle de quitter leurs couvents, par suite des'troubles, de la Guienne, fondèrent à Bordeaux , où les accueillit la générosité du notaire Pierre Maderan, un hospice qui plus tard donna son nom au faubourg des Chartrons. Lorsque ces religieux , une fois le calme rétabli, se retirèrent à Vauclaire, en 1451, ils laissèrent quelques religieux dans la maison qui leur avait servi d'asile, et qui se perpétua dé la sorte, mais avec un caractère plutôt religieux qu'hospitalier {.!).
Le cardinal de Sourdis, après avoir béni les nouveaux bâti- ments élevés pour ce monastère, fonda, selon Lopes, dans ce couvent, un hôpital en l'honneur de Saint Charles Bôrromèe, pour treize Vieillards pauvres. Afin de pourvoir à son entretien , il unit à la chartreuse l'hôpital de Gayac, qui fut transformé alors en prieuré, et dans son testament il laissa encore à cet établissement une somme de 15,000 livres, dont il prescrivit l'emploi en biens fonds. Jean Brun, avocat au parlement de Bordeaux, augmenta cette dotation en léguant, par testament du 4 Janvier ,1628, une somme de 6,000 livres pour le même établissement.
Des lettres patentes, données par Louis XIII, en 1625 , per- mettent a la Chartreuse de Bordeaux « de faire descendre en leur maison, des fonds qu'ils possèdent en la prévôté et juridic- tion de La Rèole, quarante tonneaux de vin ; lesquels, comme plus faibles que ceux de graves, où la Chartreuse est située, con- viennent mieux, tant pour leur usage et nourriture {des novices) que des pauvres qui sont par eux nourris en l'hôpital bâti dans la clôture de ladite Chartreuse ».
De nouvelles lettres de Mars 1634, confirmatives des précé- dentes , mirent fin à quelques, contestations soulevées par les Jurais de Bordeaux.
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