Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1920-06-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 04 juin 1920 04 juin 1920
Description : 1920/06/04 (A82,N23)-1920/06/10. 1920/06/04 (A82,N23)-1920/06/10.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5615272f
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE-MÉNESTREL
péquet elle tient une telle place dans le coeur de cha-
îna qu'on n'ose lui dire la vérité ; on lui laisse sa douce
illusion et on lui accorde la main du jeune neveu. Elle
aa au moins la nièce des Martin Péquet si elle n'en
stpoint la fille. Trouvez-vous que cela a quelque im-
irtance, puisque tout le monde est heureux ?
Malgré des erreurs juridiques formidables, malgré
fe invraisemblances éclatantes, malgré la naïveté un
peu enfantine du sujet, quelques scènes bien faites tire-
ront des larmes d'émotion du sourire du public. Tout
lemonde est si bon, si droit, si honnête, y compris
iïigrefîn qui se repent à la fin, qu'on se demande, en
sortant, s'il y a encore de malhonnêtes gens à travers le
ionde. Sous le charme de cette ambiance, le lende-
main, j'ai reiU les Mémoires du général Dourakine.
. M. Tarride prête à Monsieur Martin Péquet toute sa
liesse, sa bonhommie, sa distinction ; il a sauvé par sa
tenue ce personnage un peu trop crédule. Mme Moreno
.%pleine de dignité et d'émotion. Mlle Valmont est une
orpheline charmante qui fait admettre qu'à première
me tout le monde l'adopte. M. Decoeur a composé avec
kaucoup de vraisemblance un type de déclassé.
C'est une pièce qui plaira certainement au nouveau
public de nos théâtres. Pierre d'OuvRAY.
Théâtre des Mathurins. — La Femme fatale, comédie
en trois actes, d'André BIRABEAU.
Le premier acte, qui pose la thèse, est quelconque,
usant de moyens faciles et vieillis. Les deux autres nous
oit paru sensiblement meilleurs, d'une qualité d'analyse
pe le premier ne laissait guère pressentir.
Pour une femme dont il est l'amant et que d'ailleurs
iln'aime pas, un jeune homme fait semblant de se tuer.
Mais comme il ne faut pas que sa maîtresse, mariée,
■1Wcompromise dans l'affaire, Jean, le pseudo-suicidé,
pi ne se pique pas sans doute d'une extrême délica-
te, compromet ou du moins met en cause à sa place
«e autre femme qu'il ne connaît pas. Claire, égale-
ment mariée, passera donc devant « l'opinion » pour
wirinnocemment provoqué, par sa vertueuse rigueur,
tel acte d'amoureux désespoir.
L'aventure fait grand tapage. Les potins, les journaux
s* emparent. Petite bourgeoise effacée, du reste gen-
p, Claire devient du coup aux yeux des badauds une
manière d'héroïne, une a femme fatale ». Son mari
«tonne, s'énerve; le voilà jaloux. Elle, pareillement,
«ttmence à s'émouvoir. Sa curiosité, sa bonté, son
«îour-propre de femme qui, très modeste, ne croyait
fs jusque-là qu'elle pût être aimée, la jalousie même
- e son mari l'intéresse finalement et tendrement à ce
pauvre jeune homme » qu'un processus analogue,
011 collaborent aussi la maladresse de l'époux et la
*'té masculine agréablement flattée, conduira bientôt,
•'a même sympathie d'abord, puis à la même ten-
es?e Et c'est ainsi que, par une inattendue réper-
,^ion, ce coup de revolver, ce geste d'aspect tragique,
^enin d'ailleurs qu'en soit ici l'effet, détermine l'amour
re deux êtres qui n'avaient aucune raison de se con-
tre ni de s'aimer.
a sltuation, évidemment, prête aux effets vaudevil-
les. Elle ne prête pas moins à l'analyse psycholo-
1e. La Femme fatale relève de ces deux genres dont
, Usion, qui n'est pas du tout impossible, n'est pas,
L .cftte Pièce, suffisamment adroite et complète. La
( lsiei parfois, manque d'aisance. L'analyse, par
lte> est souvent pénétrante et fine. Elle va même
jusqu'à la subtilité. Ce n'est pas un reproche. Il n'est
pas d'observation des âmes, si minutieuse et raffinée"
soit-elle — les maîtres, Marivaux entre autres, l'ont
prouvé — qui ne puisse devenir scénique, à la con-
dition toutefois qu'elle s'anime de mouvement, qu'elle
s'échauffe de sentiment, en un mot qu'elle prenne
vie et couleur. Cette comédie n'y atteint que par inter-
valles. Elle ne s'affranchit pas assez de la notation quasi
documentaire qui, toute seule, reste sèche, abstraite.
Ses personnages se dissèquent eux-mêmes ou dissèquent
les autres avec une complaisance trop doctorale. Ils ratio-
cinent et dissertent plutôt qu'ils ne vivent.
Interprétation convenable, un peu froide — la pièce
en a sa part de responsabilité — avec Mmes Blanche
Toutain, naturelle, discrète, et Christiane Mancini;
MM. Pierre Juvenet, Géo Flandre, Kerly. M. Jacques
de Féraudy, dans le personnage de Jean, ne manque
pas d'une certaine chaleur au troisième acte ; on souhai-
terait qu'à son jeu intelligent, réfléchi, s'ajoutât plus de
souplesse et de spontanéité. Léon MORRIS.
Théâtre des Arts. — Représentation unique de Nausicaa,
légende en trois actes par Mme THÉMANLYS, musique
de scène inédite de M. Paul VIDAL.
Cette représentation, donnée sous le patronage de « la
Pensée française» et d' « Idéal et Réalité », associations dont
le but indéniablement louable consiste à « évoquerles grandes
époques pour enrichir l'Heure présente », débuta par un
avant-propos de M. Mario Meunier sur l'Ame antique. Ce
préambule, de brèves dimensions et d'ailleurs bien écrit,
fut lu de la façon la plus lugubrement monotone, ce qui
prédisposait assez mal à une radieuse vision des cieux
helléniques! Moee Suzanne Després vintensuite, qui détailla
avec beaucoup de finesse et de naturel deux aimables
poèmes en prose d'Ariel. Et enfin la douce et pathétique
aventure de Nausicaa se déroula, telle à peu près qu'Ho-
mère (ou du moins le Monsieur qui signait de ce nom)
nous l'a délicieusement narrée du VIe au XIIIe livre de
l'Odyssée. Naturellement, l'auteur a dû abréger, condenser
le long et poétique épisode, délicate besogne qui fut
accomplie avec beaucoup de simplicité et de bonne grâce.
Nous voyons donc la bonne reine Arété, le bon roi Alci-
noùs, la blonde Nausicaa s'entretenant du songe dans lequel
est apparue Minerve, la sage déesse. Le vertueux monarque
prononce un discours sur la nécessité de promulguer des
lois favorisant la repopulation, à quoi son épouse réplique,
non sans raison, que les meilleures lois ne valent point la
prédication par l'exemple.
Le second acte nous montre les jeunes filles se divertis-
sant au bord de la mer, après y avoir rempli le délicat
office de blanchisseuses et s'être quelque peu restaurées.
« Le repas fini, Nausicaa et ses compagnes quittent leurs
écharpes pour jouer au tennis en se poussant la balle les
unes aux autres. » (Ainsi s'exprime, ou peu s'en faut, Féne-
lon dans son Précis de l'Odyssée). Arrive Ulysse, et vous
vous rappelez quelle impression soudaine et profonde il
cause à la douce princesse. — L'acte suivant nous ramène
au palais royal où la plus cordiale hospitalité accueille le
naufragé dont l'identité continue d'être ignorée de tous.
Le vin des libations coule à longs traits. Le chanteur aveu-
gle Démodocus chante d'une voix sonore. « Il ravitde joie
et d'admiration tous les assistants et les Phéaciens,
charmés d'entendre ce chantre divin, le pressaient de
recommencer. » (Je continue de citer Homère d'après Fé-
nelon.) Enfin Utysse s'adresse aux convives : « Je crois que
vous ne voulez plus manger et que vous avez assez entendu
de musique, qui est cependant l'accompagnement le plus
agréable des festins, principalement celle-ci que nous devons
à M. Paul Vidal. » Viennent des luttes dans lesquelles le
roi d'Ithaque est vainqueur. Vient enfin-son départ, orné de
233 —
péquet elle tient une telle place dans le coeur de cha-
îna qu'on n'ose lui dire la vérité ; on lui laisse sa douce
illusion et on lui accorde la main du jeune neveu. Elle
aa au moins la nièce des Martin Péquet si elle n'en
stpoint la fille. Trouvez-vous que cela a quelque im-
irtance, puisque tout le monde est heureux ?
Malgré des erreurs juridiques formidables, malgré
fe invraisemblances éclatantes, malgré la naïveté un
peu enfantine du sujet, quelques scènes bien faites tire-
ront des larmes d'émotion du sourire du public. Tout
lemonde est si bon, si droit, si honnête, y compris
iïigrefîn qui se repent à la fin, qu'on se demande, en
sortant, s'il y a encore de malhonnêtes gens à travers le
ionde. Sous le charme de cette ambiance, le lende-
main, j'ai reiU les Mémoires du général Dourakine.
. M. Tarride prête à Monsieur Martin Péquet toute sa
liesse, sa bonhommie, sa distinction ; il a sauvé par sa
tenue ce personnage un peu trop crédule. Mme Moreno
.%pleine de dignité et d'émotion. Mlle Valmont est une
orpheline charmante qui fait admettre qu'à première
me tout le monde l'adopte. M. Decoeur a composé avec
kaucoup de vraisemblance un type de déclassé.
C'est une pièce qui plaira certainement au nouveau
public de nos théâtres. Pierre d'OuvRAY.
Théâtre des Mathurins. — La Femme fatale, comédie
en trois actes, d'André BIRABEAU.
Le premier acte, qui pose la thèse, est quelconque,
usant de moyens faciles et vieillis. Les deux autres nous
oit paru sensiblement meilleurs, d'une qualité d'analyse
pe le premier ne laissait guère pressentir.
Pour une femme dont il est l'amant et que d'ailleurs
iln'aime pas, un jeune homme fait semblant de se tuer.
Mais comme il ne faut pas que sa maîtresse, mariée,
■1Wcompromise dans l'affaire, Jean, le pseudo-suicidé,
pi ne se pique pas sans doute d'une extrême délica-
te, compromet ou du moins met en cause à sa place
«e autre femme qu'il ne connaît pas. Claire, égale-
ment mariée, passera donc devant « l'opinion » pour
wirinnocemment provoqué, par sa vertueuse rigueur,
tel acte d'amoureux désespoir.
L'aventure fait grand tapage. Les potins, les journaux
s* emparent. Petite bourgeoise effacée, du reste gen-
p, Claire devient du coup aux yeux des badauds une
manière d'héroïne, une a femme fatale ». Son mari
«tonne, s'énerve; le voilà jaloux. Elle, pareillement,
«ttmence à s'émouvoir. Sa curiosité, sa bonté, son
«îour-propre de femme qui, très modeste, ne croyait
fs jusque-là qu'elle pût être aimée, la jalousie même
- e son mari l'intéresse finalement et tendrement à ce
pauvre jeune homme » qu'un processus analogue,
011 collaborent aussi la maladresse de l'époux et la
*'té masculine agréablement flattée, conduira bientôt,
•'a même sympathie d'abord, puis à la même ten-
es?e Et c'est ainsi que, par une inattendue réper-
,^ion, ce coup de revolver, ce geste d'aspect tragique,
^enin d'ailleurs qu'en soit ici l'effet, détermine l'amour
re deux êtres qui n'avaient aucune raison de se con-
tre ni de s'aimer.
a sltuation, évidemment, prête aux effets vaudevil-
les. Elle ne prête pas moins à l'analyse psycholo-
1e. La Femme fatale relève de ces deux genres dont
, Usion, qui n'est pas du tout impossible, n'est pas,
L .cftte Pièce, suffisamment adroite et complète. La
( lsiei parfois, manque d'aisance. L'analyse, par
lte> est souvent pénétrante et fine. Elle va même
jusqu'à la subtilité. Ce n'est pas un reproche. Il n'est
pas d'observation des âmes, si minutieuse et raffinée"
soit-elle — les maîtres, Marivaux entre autres, l'ont
prouvé — qui ne puisse devenir scénique, à la con-
dition toutefois qu'elle s'anime de mouvement, qu'elle
s'échauffe de sentiment, en un mot qu'elle prenne
vie et couleur. Cette comédie n'y atteint que par inter-
valles. Elle ne s'affranchit pas assez de la notation quasi
documentaire qui, toute seule, reste sèche, abstraite.
Ses personnages se dissèquent eux-mêmes ou dissèquent
les autres avec une complaisance trop doctorale. Ils ratio-
cinent et dissertent plutôt qu'ils ne vivent.
Interprétation convenable, un peu froide — la pièce
en a sa part de responsabilité — avec Mmes Blanche
Toutain, naturelle, discrète, et Christiane Mancini;
MM. Pierre Juvenet, Géo Flandre, Kerly. M. Jacques
de Féraudy, dans le personnage de Jean, ne manque
pas d'une certaine chaleur au troisième acte ; on souhai-
terait qu'à son jeu intelligent, réfléchi, s'ajoutât plus de
souplesse et de spontanéité. Léon MORRIS.
Théâtre des Arts. — Représentation unique de Nausicaa,
légende en trois actes par Mme THÉMANLYS, musique
de scène inédite de M. Paul VIDAL.
Cette représentation, donnée sous le patronage de « la
Pensée française» et d' « Idéal et Réalité », associations dont
le but indéniablement louable consiste à « évoquerles grandes
époques pour enrichir l'Heure présente », débuta par un
avant-propos de M. Mario Meunier sur l'Ame antique. Ce
préambule, de brèves dimensions et d'ailleurs bien écrit,
fut lu de la façon la plus lugubrement monotone, ce qui
prédisposait assez mal à une radieuse vision des cieux
helléniques! Moee Suzanne Després vintensuite, qui détailla
avec beaucoup de finesse et de naturel deux aimables
poèmes en prose d'Ariel. Et enfin la douce et pathétique
aventure de Nausicaa se déroula, telle à peu près qu'Ho-
mère (ou du moins le Monsieur qui signait de ce nom)
nous l'a délicieusement narrée du VIe au XIIIe livre de
l'Odyssée. Naturellement, l'auteur a dû abréger, condenser
le long et poétique épisode, délicate besogne qui fut
accomplie avec beaucoup de simplicité et de bonne grâce.
Nous voyons donc la bonne reine Arété, le bon roi Alci-
noùs, la blonde Nausicaa s'entretenant du songe dans lequel
est apparue Minerve, la sage déesse. Le vertueux monarque
prononce un discours sur la nécessité de promulguer des
lois favorisant la repopulation, à quoi son épouse réplique,
non sans raison, que les meilleures lois ne valent point la
prédication par l'exemple.
Le second acte nous montre les jeunes filles se divertis-
sant au bord de la mer, après y avoir rempli le délicat
office de blanchisseuses et s'être quelque peu restaurées.
« Le repas fini, Nausicaa et ses compagnes quittent leurs
écharpes pour jouer au tennis en se poussant la balle les
unes aux autres. » (Ainsi s'exprime, ou peu s'en faut, Féne-
lon dans son Précis de l'Odyssée). Arrive Ulysse, et vous
vous rappelez quelle impression soudaine et profonde il
cause à la douce princesse. — L'acte suivant nous ramène
au palais royal où la plus cordiale hospitalité accueille le
naufragé dont l'identité continue d'être ignorée de tous.
Le vin des libations coule à longs traits. Le chanteur aveu-
gle Démodocus chante d'une voix sonore. « Il ravitde joie
et d'admiration tous les assistants et les Phéaciens,
charmés d'entendre ce chantre divin, le pressaient de
recommencer. » (Je continue de citer Homère d'après Fé-
nelon.) Enfin Utysse s'adresse aux convives : « Je crois que
vous ne voulez plus manger et que vous avez assez entendu
de musique, qui est cependant l'accompagnement le plus
agréable des festins, principalement celle-ci que nous devons
à M. Paul Vidal. » Viennent des luttes dans lesquelles le
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