Titre : Le Ménestrel : journal de musique
Éditeur : Heugel (Paris)
Date d'édition : 1877-05-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344939836
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 44462 Nombre total de vues : 44462
Description : 06 mai 1877 06 mai 1877
Description : 1877/05/06 (A43,N23)-1877/05/12. 1877/05/06 (A43,N23)-1877/05/12.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56143460
Source : Bibliothèque nationale de France, TOL Non conservé au département des périodiques
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
LE MÉNESTREL
181
lement les ouvertures de la Muette et de Léonore à grand orchestre,
mais aussi deux simples fragments du trio en ut mineur de Beethoven,
exécutés en perfection par une toute petite élève de Mme Massart :
M1,e Gentil, une jeune violoncelliste non moins distinguée, Mllc Gati-
neau, et enfin un violoniste de goût et de style, M. Berlhelier.
Ainsi qu'on le voit, le programme a touché aux divers genres de
musique, en partant de Rameau pour arriver à Aube'r, en passant de
Mozart, de Rossini à Beethoven, de Spontini à Méhul.
Mais quittons les grands maîtres pour vous parler, lecteurs, de
l'opéra couronné de M. William Chaumet :
BATHYLE.
On sait que M. Chaumet remporta la palme au premier concours
Cressent. Musicien des plus distingués, mais artiste par goût et non
par profession, M. Chaumet remercia doublement le sort de la bonne
fortune que, les seuls mérites de sa partition lui valaient.
Il y a quelque gloire, en effet, à sortir triomphant d'un concours
où tant d'artistes distingués n'ont pas dédaigné d'entrer en lice.
M. William Chaumet vient de nous prouver que le Mécène
Cressent, artiste-amateur comme lui, avait eu une heureuse idée
en fondant un concours de nature à offrir aux concurrents, non-
seulement un prix, mais, ce qui est autrement précieux, la garantie
d'une interprétation sur l'une de nos premières scènes lyriques.
Sans cette clause testamentaire, la partition de Balhyle, bien que
dûment couronnée, aurait pu demeurer éternellement dans les car-
tons cle M. Chaumet, et c'eût été grand dommage. Nous passerons
sur l'ouverture et l'introduction, qui laissent à désirer, pour arriver
à l'air à boire d'Anacréon, à la romance de Balhyle, à un agréa-
ble duo, mais surtout à la scène capitale de la partition de
M. Chaumet, — celle « du suicide, » au moyen d'un poison que
Cupidon transforme fort heureusement en simple narcotique. Là, le
musicien s'est montré digne des palmes rêvées par feu Cressent. Il
y a de l'Hérold dans le style simple et coloré de cette lumineuse
scène, aussi réussie au point de vue instrumental que vocal.
Voilà qui témoigne d'un vrai compositeur et l'on peut affirmer que
M. Edouard Blau, l'auteur du poëme, a trouvé en M. William Chau-
met son musicien. Ajoutons que l'interprétation de Balhyle est des
plus satisfaisantes : Barré a fort bien composé le rôle d'Anacréon et
l'a fort adroitement chanté. Mytila, Mile Eigenschenck, a la voix
infiniment plus mélodieuse que le nom, et quant à Balhyle, HUc
Ducasse, c'est un petit amoureux absolument accompli.
L'orchestre a aussi bien marché que possible, étant donné le très-
regrettable différend survenu à la répétition générale entre MM. Car-
valho et Lamoureux. En ce qui nous concerne, nous nous bornerons
à exprimer tout notre vif regret de voir M. Charles Lamoureux quit-
ter définitivement le bâton cle commandement de chef d'orchestre de
l'Opéra-Comique. Il y avait, au point de vue lyrique, fait ses preuves,
tout comme au Conservatoire et aux Champs-Elysées, dans la double
spécialité de la symphonie et de l'oratorio.
H. MORENO,
P. S. — Profitant des loisirs que lui laissent les grandes opérettes,
M. Charles Comte, le directeur des Bouffes-Parisiens, vient d'é-
puiser un petit stock de pièces en un acte qu'il tenait en réserve
pour les premiers jours de printemps. C'est un gentil menu qui
peut se classer comme suit :
1° Bouillon: le Sabbat pour rire, de MM. Chauvin et Raspail; sorte
de potage à la paysanne sans prétention;
2° Entrée : F Ascenseur, paroles et musique de M. Cartier"; de la
saveur et de l'originalité;
3° Rôti. Le morceau de résistance : l'Opoponax, de MM. Nuitter et
Busnach, musique de Léon Vasseur, trois noms connus. Pièce amu-
sante, très-lestement enlevée par le joyeux Daubray et la très-fine
MIlD Sluart, un début; musique agréable ;
4° Dessert : En maraude, de M. Emile Mendel, musique de M.Emile
Ettling. Papillotage amusant; de la gaîté. Que Mme Prelly est donc
jolie !
Bref, un dîner de table d'hôte. Ce ne sont pas toujours les moins
bons.
SAISON DE LONDRES
2° CORRESPONDANCE
En vérité, je vous le dis, cela devient une contagion.
Jusqu'ici nous étions tributaires de l'Amérique pour le coton
brut; nous le sommes aujourd'hui pour les cantatrices en herbe.
Quand lo stock de coton diminue, celui des dcJiulantes américaines
augmente. Je préfère le coton. Il sert au moins à produire sur la
scène des effets plastiques dont les lorgnettes se contentent au
besoin. La débutante américaine ne produit, le plus souvent, qu'un
fruit sec.
Ce iléau, je l'ai déjà signalé l'année dernière à Covcnt-Garden.
Je le signale de [nouveau cette année, à propos du début qui a eu
lieu dernièrement clans la Favorite, et c'est tout ce que je puis dire
de la Léonora transatlantique cle ce soir-là.
Le succès de Capoul s'affirme de plus en plus. Après Fra Diavolo,
notre ténor français — on lui donne assez généralement ce titre et
Capoul ne s'en plaint pas — a chanté Don Pasquale, puis // Barbiere.
Dans le premier de ces opéras, on lui a fait, bisser la sérénade :
Corne è gentil ! avec un tel enthousiasme, qu'il a dû venir, comme
ténor italien cette fois, saluer à plusieurs reprises jusqu'au bord de
la rampe.
Dans le Barbier, voici ce qu'en dit un des critiques les plus con-
sidérés, le, docteur Wylde, dans l'Écho. — « Le principal attrait de
la représentation a été le succès de Capoul sous le double point do
vue.du jeu et du chant. La perfection de style de cet accomplished
arlist a conservé à la musique son véritable caractère, qui est l'ex-
pression des sentiments d'une personne du meilleur monde, et c'est
ainsi que dans l'air : Ecco ri dente-, qu'il a délicieusement chanté,
aussi bien que dans toute la scène de l'ivresse, pas une
velléité d'exagération, pas une seule intempérance de passion n'est
venue le tenter sur un terrain si bien ouvert, cependant, au caprice
du chanteur, à la fantaisie de l'artiste. »
A un autre ténor ! Gayarré a tenu, dans les Huguenots, toutes les
promesses do la Favorite, et la presse, qui, après le premier opéra,
semblait vouloir garder une prudente réserve, se laisse aller mainte,
nant aux impressions du public. Gayarré est avant tout un chan-
teur; s'il a un défaut, je vous l'ai dit, c'est d'être trop exclusive-
ment chanteur, c'est-à-dire de trop sacrifier le rhythme à l'expression,
l'allure de la phrase aux coquetteries de la voix et de chercher la
plus grande partie de ses effets dans la tenue des sons. Un peu
plus d'allure, tout ira pour lo mieux et les Huguenots finiront à
minuit, au lieu de finir à minuit et demi.
Vous parlerai-je du Faust de la semaine dernière? Il me faudrait
revenir à Capoul; assez de ténors comme cela.
Les deux événements de la quinzaine auront été, du reste, l'ou-
verture du théâtre de Sa Majesté et la rentrée de l'Albani à Covenf-
Garden.
Oui, Majesly's Théâtre est revenu au berceau de ses pères. Ce n'est
plus l'exilé plantant sa tente au Lyceum ou à Drury-Lane. Il est
chez lui désormais, at home, et s'il ne se trouve pas bien logé, il
est difficile.
Vraiment, à penser qu'il a fallu, dans l'espace d'un mois, tendre
plus do quatre kilomètres de tapis, — on me l'a dit ; je ne, les ai
pas mesurés— capitonner 1,300 fauteuils, draper de rideaux quatre
étages de loges, décorer enfin, de la manière la plus complète, ves-
tibules, salons, corridors, sans compter ce qu'exige lo service de Ja
scène ; on se prend à rêver à quelque baguette magique d'enchan-
teur, ou tout au moins on se résigne à rendre hommage à l'activité
des ouvriers anglais, ce à quoi, j'en suis sûr, on n'avait jamais
songé.
Disons-le tout de suite, la nouvelle salle est charmante. Je ne dis
pas qu'ailleurs on_Ia trouverait du meilleur goût possiJile, niais ici,
où l'on est si peu gâté sous ce rapport, — j'ai assisté, dimanche
dernier, à une soirée chez un des premiers médecins de Londres ;
les rideaux et les meubles des salons y sont do salin blanc,
brodés en soie de couleur, et passementés de franges d'or! — ici,
dis-je, la nouvelle salle a fait sensation.
Le style estj en Renaissance. Le plafond forme un premier dôme
un peu écrasé surmonté d'un second dôme d'où s'échappe le lustre,
d'autant plus apparent qu'il fournit à lui seul toute lumière visible,
les loges n'ayant pas de girandoles comme à Covent-Garden, et la
rampe étant cachée.
Par exemple, ce plafond n'a d'autre ornementation que neuf por-
traits de compositeurs célèbres, encadrés chacun dans un panneau
181
lement les ouvertures de la Muette et de Léonore à grand orchestre,
mais aussi deux simples fragments du trio en ut mineur de Beethoven,
exécutés en perfection par une toute petite élève de Mme Massart :
M1,e Gentil, une jeune violoncelliste non moins distinguée, Mllc Gati-
neau, et enfin un violoniste de goût et de style, M. Berlhelier.
Ainsi qu'on le voit, le programme a touché aux divers genres de
musique, en partant de Rameau pour arriver à Aube'r, en passant de
Mozart, de Rossini à Beethoven, de Spontini à Méhul.
Mais quittons les grands maîtres pour vous parler, lecteurs, de
l'opéra couronné de M. William Chaumet :
BATHYLE.
On sait que M. Chaumet remporta la palme au premier concours
Cressent. Musicien des plus distingués, mais artiste par goût et non
par profession, M. Chaumet remercia doublement le sort de la bonne
fortune que, les seuls mérites de sa partition lui valaient.
Il y a quelque gloire, en effet, à sortir triomphant d'un concours
où tant d'artistes distingués n'ont pas dédaigné d'entrer en lice.
M. William Chaumet vient de nous prouver que le Mécène
Cressent, artiste-amateur comme lui, avait eu une heureuse idée
en fondant un concours de nature à offrir aux concurrents, non-
seulement un prix, mais, ce qui est autrement précieux, la garantie
d'une interprétation sur l'une de nos premières scènes lyriques.
Sans cette clause testamentaire, la partition de Balhyle, bien que
dûment couronnée, aurait pu demeurer éternellement dans les car-
tons cle M. Chaumet, et c'eût été grand dommage. Nous passerons
sur l'ouverture et l'introduction, qui laissent à désirer, pour arriver
à l'air à boire d'Anacréon, à la romance de Balhyle, à un agréa-
ble duo, mais surtout à la scène capitale de la partition de
M. Chaumet, — celle « du suicide, » au moyen d'un poison que
Cupidon transforme fort heureusement en simple narcotique. Là, le
musicien s'est montré digne des palmes rêvées par feu Cressent. Il
y a de l'Hérold dans le style simple et coloré de cette lumineuse
scène, aussi réussie au point de vue instrumental que vocal.
Voilà qui témoigne d'un vrai compositeur et l'on peut affirmer que
M. Edouard Blau, l'auteur du poëme, a trouvé en M. William Chau-
met son musicien. Ajoutons que l'interprétation de Balhyle est des
plus satisfaisantes : Barré a fort bien composé le rôle d'Anacréon et
l'a fort adroitement chanté. Mytila, Mile Eigenschenck, a la voix
infiniment plus mélodieuse que le nom, et quant à Balhyle, HUc
Ducasse, c'est un petit amoureux absolument accompli.
L'orchestre a aussi bien marché que possible, étant donné le très-
regrettable différend survenu à la répétition générale entre MM. Car-
valho et Lamoureux. En ce qui nous concerne, nous nous bornerons
à exprimer tout notre vif regret de voir M. Charles Lamoureux quit-
ter définitivement le bâton cle commandement de chef d'orchestre de
l'Opéra-Comique. Il y avait, au point de vue lyrique, fait ses preuves,
tout comme au Conservatoire et aux Champs-Elysées, dans la double
spécialité de la symphonie et de l'oratorio.
H. MORENO,
P. S. — Profitant des loisirs que lui laissent les grandes opérettes,
M. Charles Comte, le directeur des Bouffes-Parisiens, vient d'é-
puiser un petit stock de pièces en un acte qu'il tenait en réserve
pour les premiers jours de printemps. C'est un gentil menu qui
peut se classer comme suit :
1° Bouillon: le Sabbat pour rire, de MM. Chauvin et Raspail; sorte
de potage à la paysanne sans prétention;
2° Entrée : F Ascenseur, paroles et musique de M. Cartier"; de la
saveur et de l'originalité;
3° Rôti. Le morceau de résistance : l'Opoponax, de MM. Nuitter et
Busnach, musique de Léon Vasseur, trois noms connus. Pièce amu-
sante, très-lestement enlevée par le joyeux Daubray et la très-fine
MIlD Sluart, un début; musique agréable ;
4° Dessert : En maraude, de M. Emile Mendel, musique de M.Emile
Ettling. Papillotage amusant; de la gaîté. Que Mme Prelly est donc
jolie !
Bref, un dîner de table d'hôte. Ce ne sont pas toujours les moins
bons.
SAISON DE LONDRES
2° CORRESPONDANCE
En vérité, je vous le dis, cela devient une contagion.
Jusqu'ici nous étions tributaires de l'Amérique pour le coton
brut; nous le sommes aujourd'hui pour les cantatrices en herbe.
Quand lo stock de coton diminue, celui des dcJiulantes américaines
augmente. Je préfère le coton. Il sert au moins à produire sur la
scène des effets plastiques dont les lorgnettes se contentent au
besoin. La débutante américaine ne produit, le plus souvent, qu'un
fruit sec.
Ce iléau, je l'ai déjà signalé l'année dernière à Covcnt-Garden.
Je le signale de [nouveau cette année, à propos du début qui a eu
lieu dernièrement clans la Favorite, et c'est tout ce que je puis dire
de la Léonora transatlantique cle ce soir-là.
Le succès de Capoul s'affirme de plus en plus. Après Fra Diavolo,
notre ténor français — on lui donne assez généralement ce titre et
Capoul ne s'en plaint pas — a chanté Don Pasquale, puis // Barbiere.
Dans le premier de ces opéras, on lui a fait, bisser la sérénade :
Corne è gentil ! avec un tel enthousiasme, qu'il a dû venir, comme
ténor italien cette fois, saluer à plusieurs reprises jusqu'au bord de
la rampe.
Dans le Barbier, voici ce qu'en dit un des critiques les plus con-
sidérés, le, docteur Wylde, dans l'Écho. — « Le principal attrait de
la représentation a été le succès de Capoul sous le double point do
vue.du jeu et du chant. La perfection de style de cet accomplished
arlist a conservé à la musique son véritable caractère, qui est l'ex-
pression des sentiments d'une personne du meilleur monde, et c'est
ainsi que dans l'air : Ecco ri dente-, qu'il a délicieusement chanté,
aussi bien que dans toute la scène de l'ivresse, pas une
velléité d'exagération, pas une seule intempérance de passion n'est
venue le tenter sur un terrain si bien ouvert, cependant, au caprice
du chanteur, à la fantaisie de l'artiste. »
A un autre ténor ! Gayarré a tenu, dans les Huguenots, toutes les
promesses do la Favorite, et la presse, qui, après le premier opéra,
semblait vouloir garder une prudente réserve, se laisse aller mainte,
nant aux impressions du public. Gayarré est avant tout un chan-
teur; s'il a un défaut, je vous l'ai dit, c'est d'être trop exclusive-
ment chanteur, c'est-à-dire de trop sacrifier le rhythme à l'expression,
l'allure de la phrase aux coquetteries de la voix et de chercher la
plus grande partie de ses effets dans la tenue des sons. Un peu
plus d'allure, tout ira pour lo mieux et les Huguenots finiront à
minuit, au lieu de finir à minuit et demi.
Vous parlerai-je du Faust de la semaine dernière? Il me faudrait
revenir à Capoul; assez de ténors comme cela.
Les deux événements de la quinzaine auront été, du reste, l'ou-
verture du théâtre de Sa Majesté et la rentrée de l'Albani à Covenf-
Garden.
Oui, Majesly's Théâtre est revenu au berceau de ses pères. Ce n'est
plus l'exilé plantant sa tente au Lyceum ou à Drury-Lane. Il est
chez lui désormais, at home, et s'il ne se trouve pas bien logé, il
est difficile.
Vraiment, à penser qu'il a fallu, dans l'espace d'un mois, tendre
plus do quatre kilomètres de tapis, — on me l'a dit ; je ne, les ai
pas mesurés— capitonner 1,300 fauteuils, draper de rideaux quatre
étages de loges, décorer enfin, de la manière la plus complète, ves-
tibules, salons, corridors, sans compter ce qu'exige lo service de Ja
scène ; on se prend à rêver à quelque baguette magique d'enchan-
teur, ou tout au moins on se résigne à rendre hommage à l'activité
des ouvriers anglais, ce à quoi, j'en suis sûr, on n'avait jamais
songé.
Disons-le tout de suite, la nouvelle salle est charmante. Je ne dis
pas qu'ailleurs on_Ia trouverait du meilleur goût possiJile, niais ici,
où l'on est si peu gâté sous ce rapport, — j'ai assisté, dimanche
dernier, à une soirée chez un des premiers médecins de Londres ;
les rideaux et les meubles des salons y sont do salin blanc,
brodés en soie de couleur, et passementés de franges d'or! — ici,
dis-je, la nouvelle salle a fait sensation.
Le style estj en Renaissance. Le plafond forme un premier dôme
un peu écrasé surmonté d'un second dôme d'où s'échappe le lustre,
d'autant plus apparent qu'il fournit à lui seul toute lumière visible,
les loges n'ayant pas de girandoles comme à Covent-Garden, et la
rampe étant cachée.
Par exemple, ce plafond n'a d'autre ornementation que neuf por-
traits de compositeurs célèbres, encadrés chacun dans un panneau
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.43%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96.43%.
- Collections numériques similaires Robe Eugène Robe Eugène /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Robe Eugène" or dc.contributor adj "Robe Eugène")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k56143460/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k56143460/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k56143460/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k56143460/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k56143460
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k56143460
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k56143460/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest