Presse et revues
48 pages
Titre : Revue critique d'histoire et de littérature / publiée sous la direction de MM. P. Meyer, Ch. Morel, G. Paris, H. Zotenberg
Éditeur : Libr. A. Franck (Paris)
Éditeur : E. LerouxE. Leroux (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Contributeur : Meyer, Paul (1840-1917). Directeur de publication
Contributeur : Morel, Charles (rédacteur au Journal de Genève). Directeur de publication
Contributeur : Paris, Gaston (1839-1903). Directeur de publication
Contributeur : Zotenberg, Hermann (1834-1909). Directeur de publication
Contributeur : Bréal, Michel (1832-1915). Directeur de publication
Contributeur : Monod, Gabriel (1844-1912). Directeur de publication
Contributeur : La Berge, Camille de (1837-1878). Directeur de publication
Contributeur : Guyard, Stanislas (1846-1884). Directeur de publication
Contributeur : Graux, Charles (1852-1882). Directeur de publication
Contributeur : Havet, Louis (1849-1925). Directeur de publication
Contributeur : Darmesteter, James (1849-1894). Directeur de publication
Contributeur : Chuquet, Arthur (1853-1925). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32856716t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 61036 Nombre total de vues : 61036
Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (N4,A63,T96)-1929/04/30. 1929/04/01 (N4,A63,T96)-1929/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k56081416
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
D'HISTOIRE ET DE LITTÉRATURE I 5,9-
grands éloges ; elle est l'oeuvre ' d'un savant à qui l'histoire des doc-
trines chrétiennes aux premiers siècles n'est pas moins familière que
la langue grecque, qui possède à fond toute la « littérature » de son
sujet et la domine. N'ayant pas encore rencontré le nom d'un si habile
homme^ je suppose qu'il est d'emprunt. -.---'"' '
■S. REINACH.
Paul COLLOMP, La papyrologie (Extr. du Bulletin de la. Fac. des Lettres de ,'■
Strasbourg, V, 1926-1927, n°s 3, 4, 5. Strasbourg). Publ. delà Faculté des
Lettres; Paris, Les Belles lettres, 1927 ; in-8°, 34 p., 2 pi. h. t.
M. Collomp s'est proposé de définir la papyrologie, d'indiquer les
services qu'elle a déjà rendus, « de préciser les tâches qu'elle peut
accomplir et de faire connaître les moyens et les instruments de tra-
vail dont elle dispose ». ■■,■■',"
Rien n'était moins superflu et aussi moins aisé que d'entreprendre
la définition de la papyrologie. Comme le fait remarquer très juste-
ment M. Collomp, cette science, relativement très jeune, qui s'attache
au déchiffrement et à l'étude des textes grecs et latins sur-papyrus
trouvés en Egypte, évoque généralement chez le public cultivé des
notions assez confuses. D'autre part, on peut contester à la papyro-
logie son droit à l'existence comme science spéciale en raison des .
rapports étroits et multiples qu'elle entretient avec presque toutes
les disciplines qui concourent à la 1 connaissance de l'antiquité et
la regarder comme' la réunion toute artificielle de disciplines très
diverses : paléographie, philologie, linguistique, histoire. M. Col-
lomp montre comment l'existence et l'unité de la papyrologie pour-
raient se justifier i° par la nature très particulière des documents
papyrologiques qui sont contemporains de l'antiquité et dont la sin-
cérité est singulière du fait qu'ils nous sont parvenus à la suite d'un
hasard heureux sans avoir été choisis ou volontairement conservés ;
20 par la nouveauté des renseignements que les papyrus apportent
aux'diyerses disciplines. M. Collomp admet, d'ailleurs (p. 14), que
cette unité de la papyrologie est relative. Cette science apparaît
comme un assemblage de disciplines particulières, hétérogènes,
. chacurie de ces disciplines ne pouvant être isolée dans son domaine
papyrologique, si bien qu'il est difficile d'assigner Un objet propre à
la papyrologie. Tout au plus pourrait-on la définir (p. 33) eornme
une science auxiliairejde l'histoire d'Egypte à l'époque gréco-romaine.
Cette délimitation serait assez artificielle, M. Collomp le reconnaît
avec raison. Si l'Egypte est. le seul pays qui nous ait conservé une
telle abondance de textes d'uue précieuse originalité par,la sincérité
du fonds comme par la vulgarité de là forme et qui permettent dé
pénétrer dans la connaissance de la région plus qu'on; ne saurait lé .
faire pour aucune, autre province du monde gréco-romain et byzan-
grands éloges ; elle est l'oeuvre ' d'un savant à qui l'histoire des doc-
trines chrétiennes aux premiers siècles n'est pas moins familière que
la langue grecque, qui possède à fond toute la « littérature » de son
sujet et la domine. N'ayant pas encore rencontré le nom d'un si habile
homme^ je suppose qu'il est d'emprunt. -.---'"' '
■S. REINACH.
Paul COLLOMP, La papyrologie (Extr. du Bulletin de la. Fac. des Lettres de ,'■
Strasbourg, V, 1926-1927, n°s 3, 4, 5. Strasbourg). Publ. delà Faculté des
Lettres; Paris, Les Belles lettres, 1927 ; in-8°, 34 p., 2 pi. h. t.
M. Collomp s'est proposé de définir la papyrologie, d'indiquer les
services qu'elle a déjà rendus, « de préciser les tâches qu'elle peut
accomplir et de faire connaître les moyens et les instruments de tra-
vail dont elle dispose ». ■■,■■',"
Rien n'était moins superflu et aussi moins aisé que d'entreprendre
la définition de la papyrologie. Comme le fait remarquer très juste-
ment M. Collomp, cette science, relativement très jeune, qui s'attache
au déchiffrement et à l'étude des textes grecs et latins sur-papyrus
trouvés en Egypte, évoque généralement chez le public cultivé des
notions assez confuses. D'autre part, on peut contester à la papyro-
logie son droit à l'existence comme science spéciale en raison des .
rapports étroits et multiples qu'elle entretient avec presque toutes
les disciplines qui concourent à la 1 connaissance de l'antiquité et
la regarder comme' la réunion toute artificielle de disciplines très
diverses : paléographie, philologie, linguistique, histoire. M. Col-
lomp montre comment l'existence et l'unité de la papyrologie pour-
raient se justifier i° par la nature très particulière des documents
papyrologiques qui sont contemporains de l'antiquité et dont la sin-
cérité est singulière du fait qu'ils nous sont parvenus à la suite d'un
hasard heureux sans avoir été choisis ou volontairement conservés ;
20 par la nouveauté des renseignements que les papyrus apportent
aux'diyerses disciplines. M. Collomp admet, d'ailleurs (p. 14), que
cette unité de la papyrologie est relative. Cette science apparaît
comme un assemblage de disciplines particulières, hétérogènes,
. chacurie de ces disciplines ne pouvant être isolée dans son domaine
papyrologique, si bien qu'il est difficile d'assigner Un objet propre à
la papyrologie. Tout au plus pourrait-on la définir (p. 33) eornme
une science auxiliairejde l'histoire d'Egypte à l'époque gréco-romaine.
Cette délimitation serait assez artificielle, M. Collomp le reconnaît
avec raison. Si l'Egypte est. le seul pays qui nous ait conservé une
telle abondance de textes d'uue précieuse originalité par,la sincérité
du fonds comme par la vulgarité de là forme et qui permettent dé
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