Titre : L'Ami de l'enfance : journal des salles d'asile
Éditeur : Hachette (Paris)
Date d'édition : 1896-07-15
Contributeur : Cochin, Jean Denis Marie (1789-1841). Éditeur scientifique
Contributeur : Battelle (chef de bureau à l Assistance publique). Éditeur scientifique
Contributeur : Hachette, Louis (1800-1864). Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32691160x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 4533 Nombre total de vues : 4533
Description : 15 juillet 1896 15 juillet 1896
Description : 1896/07/15 (A15,N20,SER5)-1896/07/31. 1896/07/15 (A15,N20,SER5)-1896/07/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5607743s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-2016
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
MÉTHODE FRANÇAISE D^ÉOTIdÀTION MA^ËRNÈtLÉ;
:"'ètd:
canevas et recevoir soit, un dessin, soit une
lettre exécutée au point de marque.
Dans ce cas il vaut mieux faire le tissu d'une
Dessin à tracer au tableau.
Fig. 3.
seule couleur et employer une laine différente
pour la broderie.
Les carrés ainsi obtenus, réunis les uns aux
autres, peuvent servir pour confectionner des
tapis de table, des coussins, etc.
C. DEPOULLY.
ENTRETIENS
D UNE INSTITUTRICE AVEC SES ELEVES -
nistoire do quelques oreillers (SUITE).
« A propos d'une image qui représente un
arbre de Noël, M" 18 l'inspectrice vous a rappelé
l'autre jour l'Enfant Jésus, qui était toujours
sage et obéissant. Au moment où il vint au
mondé, ses parents étaient en Voyage et n'eu-
rent pas dé berceau où le mettre ; on le coucha
dans une crèche, ou mangeoire pour le bétail,. '
et sans doute il eut un oreiller de paille ou de
foin, ou de fougère, sur lequel sa mère mit un
linge bien propre.
« Quand il fut devenu grand, il lui arriva un !
jour d'être sur mer, dans une barque de pê- - ,-
cheurs, avec quelques-uns de ses amis. Gomme '
il avait beaucoup/travaillé, il était fatigué et :
s'endormit, la tête sur un oreiller, à l'arriére
delà barque. Je ne sais pas ce qu'il:y avait
dans cet oreillerj mais tout à coup le vent se
mit à souffler, la mer devint, mauvaise, les■:;..
vagues étaient fortes et les amis de Jésus eurent
peur; ils le réveillèrent en lui disant: «Poùr-
« quoi dors-tu tout tranquillement quand nous
« allons tous nous noyer? » Et lui leur répondit : .
« Pourquoi avez-vous peur ? » Lui-même n'avait
pas peur du tout, parce qu'il n'avait rien à se
reprocher. -
« J'ai encore à vous parler d'un lit que j'ai TU,
et même où j'ai couché, quand j'étais jeune.
C'était en Piémont; nous avions marché, couru,
grimpé dans les montagnes toute la journée;
mes soeurs et moi, et nous avions bien envie
d'aller nous coucher. Nous étions arrivés à une
petite auberge où les draps n'avaient pas l'air
très propres. Devinez ce que nous avons
fait ? Au lieu de nous mettre dans les lits, nous:
nous sommes mis dessus. Nous nous sommes
enveloppés des pieds à là tête d'une couverture
de voyagé que nous avions apportée, en mettant
sous notre tête un mouchoir de poche propre.
Si vous voyagez plus tard, faites bien attention
aux lits d'auberge et ne vous y couchez que si
les draps sont parfaitement propres et secs.
fer. Mais peut-être ne savez-vous pas qu'il y a .
des lits en ficelles. Oui, c'est bien. curieux,
n'est-ce pas? En voici un petit modèle. C'est un
filet qui s'accroche par chaque bout à une pièce
de bois ; on appelle cette espèce de lit un
hamac; il y en a dans les bateaux où les jeunes
gens apprennent à être marins. Ces .lits-là ne
coûtent pas cher, parce qu'on n'a pas besoin d'y .
mettre de matelas. On peut fort bien y mettre
un petit matelas si l'on veut, mais ce n'est pas-
nécessaire. Quand le bateau penche d'un côté
ou de l'autre, le hamac, qui est bien suspendu;
g ne laisse pas tomber celui qui est dedans.
« J'ai vu une fois, dans une maison où l'on éle-
vait beaucoup de pauvres petits orphelins,—
vous savez, de pauvres petits enfants sans père
. ni mère, bien malheureux et envers qui il faut
être bien bon — j'ai vu une grande chambre où
couchaient vingt-cinq petits garçons. On appelle
une chambre de ce genre un dortoir, c'est-à-
dire une chambre où l'on dort. On voyait dans '
le dortoir vingt-cinq hamacs, ayant chacun un
matelas étroit et mince, en varech, et un oreil-
ler en varech aussi ; des pieux étaient fixésdans
le plancher, et chaque hamac était accroché par -,
ses deux bouts à deux de ces pieux. Les petits
m orphelins m'ont dit qu'ils dormaient très bien
lé dans leurs hamacs.
:"'ètd:
canevas et recevoir soit, un dessin, soit une
lettre exécutée au point de marque.
Dans ce cas il vaut mieux faire le tissu d'une
Dessin à tracer au tableau.
Fig. 3.
seule couleur et employer une laine différente
pour la broderie.
Les carrés ainsi obtenus, réunis les uns aux
autres, peuvent servir pour confectionner des
tapis de table, des coussins, etc.
C. DEPOULLY.
ENTRETIENS
D UNE INSTITUTRICE AVEC SES ELEVES -
nistoire do quelques oreillers (SUITE).
« A propos d'une image qui représente un
arbre de Noël, M" 18 l'inspectrice vous a rappelé
l'autre jour l'Enfant Jésus, qui était toujours
sage et obéissant. Au moment où il vint au
mondé, ses parents étaient en Voyage et n'eu-
rent pas dé berceau où le mettre ; on le coucha
dans une crèche, ou mangeoire pour le bétail,. '
et sans doute il eut un oreiller de paille ou de
foin, ou de fougère, sur lequel sa mère mit un
linge bien propre.
« Quand il fut devenu grand, il lui arriva un !
jour d'être sur mer, dans une barque de pê- - ,-
cheurs, avec quelques-uns de ses amis. Gomme '
il avait beaucoup/travaillé, il était fatigué et :
s'endormit, la tête sur un oreiller, à l'arriére
delà barque. Je ne sais pas ce qu'il:y avait
dans cet oreillerj mais tout à coup le vent se
mit à souffler, la mer devint, mauvaise, les■:;..
vagues étaient fortes et les amis de Jésus eurent
peur; ils le réveillèrent en lui disant: «Poùr-
« quoi dors-tu tout tranquillement quand nous
« allons tous nous noyer? » Et lui leur répondit : .
« Pourquoi avez-vous peur ? » Lui-même n'avait
pas peur du tout, parce qu'il n'avait rien à se
reprocher. -
« J'ai encore à vous parler d'un lit que j'ai TU,
et même où j'ai couché, quand j'étais jeune.
C'était en Piémont; nous avions marché, couru,
grimpé dans les montagnes toute la journée;
mes soeurs et moi, et nous avions bien envie
d'aller nous coucher. Nous étions arrivés à une
petite auberge où les draps n'avaient pas l'air
très propres. Devinez ce que nous avons
fait ? Au lieu de nous mettre dans les lits, nous:
nous sommes mis dessus. Nous nous sommes
enveloppés des pieds à là tête d'une couverture
de voyagé que nous avions apportée, en mettant
sous notre tête un mouchoir de poche propre.
Si vous voyagez plus tard, faites bien attention
aux lits d'auberge et ne vous y couchez que si
les draps sont parfaitement propres et secs.
des lits en ficelles. Oui, c'est bien. curieux,
n'est-ce pas? En voici un petit modèle. C'est un
filet qui s'accroche par chaque bout à une pièce
de bois ; on appelle cette espèce de lit un
hamac; il y en a dans les bateaux où les jeunes
gens apprennent à être marins. Ces .lits-là ne
coûtent pas cher, parce qu'on n'a pas besoin d'y .
mettre de matelas. On peut fort bien y mettre
un petit matelas si l'on veut, mais ce n'est pas-
nécessaire. Quand le bateau penche d'un côté
ou de l'autre, le hamac, qui est bien suspendu;
g ne laisse pas tomber celui qui est dedans.
« J'ai vu une fois, dans une maison où l'on éle-
vait beaucoup de pauvres petits orphelins,—
vous savez, de pauvres petits enfants sans père
. ni mère, bien malheureux et envers qui il faut
être bien bon — j'ai vu une grande chambre où
couchaient vingt-cinq petits garçons. On appelle
une chambre de ce genre un dortoir, c'est-à-
dire une chambre où l'on dort. On voyait dans '
le dortoir vingt-cinq hamacs, ayant chacun un
matelas étroit et mince, en varech, et un oreil-
ler en varech aussi ; des pieux étaient fixésdans
le plancher, et chaque hamac était accroché par -,
ses deux bouts à deux de ces pieux. Les petits
m orphelins m'ont dit qu'ils dormaient très bien
lé dans leurs hamacs.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.46%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 93.46%.
- Auteurs similaires Pawlowski Gaston de Pawlowski Gaston de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Pawlowski Gaston de" or dc.contributor adj "Pawlowski Gaston de")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/16
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5607743s/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5607743s/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5607743s/f15.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5607743s/f15.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5607743s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5607743s
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5607743s/f15.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest