Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-2016
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
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L'AMI DE L'ENFANCE
1 carré vert jaune très pâle d'après la fi- gure 2 (carré de 2 centimètres).
Primevère double. — Quatre carrés figure 1 Un carré figure 2.
ENTRETIENS
D'UNE INSTITUTRICE AVEC SES ÉLÈVES
Les oiseaux qu'on ^oit en hiver.
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« 11 y a trois jours, je suis allée.me promener sur le chemin'des Boches, avec la mère de Juliette et sa grande soeur; nous allions voirie frère de Lucienne, qui est malade. 11 faisait beau temps ; les prés étaient verts et sur les buissons il y avait de petits fruits rouges et de petits fruits noirs. Beaucoup de plantes ont de ces fruits rouges que les oiseaux mangent en hiver. Connaissez-vous ces plantes ? J'en ai cueilli pour vous les faire voir et pour voir si vous y avezfaitallenlion. Simon, tu sais comment on appelle celle-ci ?
— C'est de l'épine.
— Oui, de l'épine blanche, ou aubépine, qui fleurit au printemps, après l'épine noire. Les oiseaux aiment aussi beaucoup les fruits de l'épine noire, qui sont les prunelles ; l'épine noire s'appelle encore prunellier. N'y a-t-il que les oiseaux qui grignotent les prunelles? Qu'en dis-tu, Jeanne? Les aimes-tu, toi ? Je crois bien que tu en cueilles quand tu en as le temps en venant à l'école ; elles sont bonnes après les premières gelées.
« Voici une autre branche chargée de fruits noirs ; sais-tu ce que c'est, Marcelle ?
— Du cornouiller.
— El voici du troène, du lierre et ici, qui connaît ce beau feuillage luisant avec ces grains d'un rouge, éclatant? Vous, les'grands, dites-moi ce que c'est.
— Du houx.
— Nous pourrions trouver encore beaucoup d'autres jolis fruits. Ce sont justement ces fruits- là que mangeaient les oiseaux que j'ai rencon- trés sur le chemin des Roches. Vous allez devi- ner ce que c'étaient que ces oiseaux.
t J'avançais sans faire de bruit. Tout à coup, psstt! j'en vois un voler au travers de ma route, près de moi. 11 se pose sur la haie ; je ne le vois plus. Mais j'avais eu le temps d'apercevoir comme un manteau d'un beau gris bleu. Aper- cevoir signifie voir tout d'un coup, et rapide- L. ment. Un second oiseau passe devant moi, pareil I au premier.
Fig. 3.
Enfiler d'abord le carré figure 2. Feuilles. — Bandé verte de 14sur 3 ; découper la figure 3.
C. DEPOULLY.
« Ah ! celui-là, je puis le contempler tout à mon aise.
« Contempler veut dire précisément regar- der longtemps et attentivement. Mon second
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