Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1901-08-18
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 18 août 1901 18 août 1901
Description : 1901/08/18 (Numéro 9060). 1901/08/18 (Numéro 9060).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/05/2008
!̃'» SB
pièces d'or et d'argent et des titres à moitié car-
bonisés. De crainte des voleurs, Mile Savart ca-
chait sa fortune un peu partout. M. Rousselot,
commissaire do police do .ANntrenil, a établi un
service de permanon«p*tau"«vitcr les vgfti.
Les causes de l'in sant ducs a, fimpra?
dence de Mite Sav avant d "e coucher,
iLjat de sar-
menls dont ljs étincelles .inuoiqué-ls
feu. au tapis.
Les pertes Sont trente mille franefr
environ.
(De notre envoyé, spécial)
Pour la premièru journée, on n'a demandé
qu'un modes tes effort, à Sa^nt-Gyr. La manœuvre,
oommeneée à. six- liatunsa et demie, a pris lia de
;'i neuf heures.
Pendant que l'escadron appliquait, sur une.
zone plus vaste -et. i'rtii"'w yv? '-m -"w'-
rons de IVenle, l'art de faire les reconnais-
sances ol les manoeuvres avec une partie-, du 5o
d'infanterie contre le reste de ce régiment, le ba-
taillon prenait part à une manœuvre contre un
ennemi fleuré. La colonne dont il faisait partie
comprenait un escadron de dragons, trois pièces
d'artillerie et deux bataillons du
L'ennemi était représenté par un autre batail-
]on de ce dernier régiment, quelques cavaliers et
une pièce. Il avait occupé, au nord-ouest de
Ncauphle-lo-Vieux, la position très forte offerte
par la colline boisée de Larcq. La colonne d'at-
taque, formée à Ne&u(ib!e-le-V\eux, », ouivi la
route de Septeuil, le baUiiiuu de Saint-Cyr for-
mant la têttt.
Quand l'avant-garde eut atteint la ferme de
'Orme, prés de Saulx-Marchis, elle se trouva en
présence de l'ennemi et dut aussitôt se dépleyer
en tirailleurs, le reste du bataillon accourait. Les
compagnies de tête vinrent rapidement à l'aide
de J'avant-garde, et, entrant en ligne, commen-
cèrent à refouler les manchons blancs. qui recu-
laient peu à peu en utilisant le couvert des bois
pour venir se replier sur le gros, réuni autour de
Marcq, sur les pentes raides couvertes do bois,
contre lesquelles une attaque de vive force était
impossible.
Alors commença le classique mouvement
tournant démonstratif. Le fil)- débouchant de
ISaulx-Marche se porta vers Auteuil, amenant
ainsi l'ennemi à défendre plus particulièrement'
ce versant sud des hauteurs Ae Marcq; L'artiHe*
rie, qui appuyait In mouvement, donnait plus
d'importance à là frime. Aussi les mandions
blancs se croyant menacés parAuteuil et Au-
touiliefc renforcèrent les abords de ces villages.
Mais voilà (fil/une compagnie de Saint-Cyr
ayant traversé le bois de Beynes et pénétré
dans le hameau do Lacouprerie ouvre soudain
qu'alors tranquilles comme le famenx Baptiste,
et d'autres files apparaissent pour appuyer ce
mouvement. Voilà quo Marcq va être enlevé, la
colline escaladée et l'ennemi coupé et enve-
loppé dans Santeuil.
L ennemi n'hésite pas il bat en retraite' et ne
le fait pas sans pétard. Pas à pas il défend les
abords des bois et ne se retire, décidément sur
Thoiry, que lorsqu'il n'a plus aucune crainte de
laisser, en l'air, t'nie partie des siens.
Il était temps Les saint-cyriens avaient at-
teint Marcq, franchi les barricades représentées
par un éciiteau sur rarte de visite et par deux
fagots, pendant que les autres compagnies péné-
traientdans les bois.
Le colonel du M9" qui commandait la. mancsu*
vre, jugeant que Saint-Cyr avait cause gagnée,
fit cesser te feu-. -Ont prépara le café sur le ter-
rain, et de bonne, heure, on rentrait au canton-
ilénisïïtL
Il n'en sefa pas toujou'rs aiîîrei. La* manoeuvre
de demain qui flïgttîïi aux prises le parti A et
le parla By s*a suivie ct'oxerciees d'avaaiS-postes.
La Loi sur les Associations1
Ainsi que nous l'avons annoncé* dans notre
dernier numéro, le Journal officiel d'hier a publié
les deux règlements d'administration publique
prévus par la loi au 1" juillet sur le con-
trat d'association et qui visent l'un IesçaiMjifions
d'existence des associations, l'autre la liquidation
des biens des conurbations non autorisées et
les allocations- attribuées à leurs membres.
Ils sont pcé«é«lés d'un rapport adressé à M. le
Président de la République par M. Georges Ley-
gues, ministre intérimaire de l'Intérieur. Ce do-
cument résume les dispositions essentielles des
deux décrets. On y relève surtout un exposé' des
distwotions que le Conseil d'Etat a cru devoir
établir entre,les, demandes d'autorisation formées
dans le délai légal de trois mois par des congré-
gations déjà existantes et celles qui, émanant
d'une congrégation nouvelle, se produiraient
après ce délai'. Dans le premier cas, la procédure
est fixée par l'arrêté ministériel du 1" juillet der-
hier; dans le second, elle est déterminée par le
premier des deux déerets, dOBt nous allons indi-
quer l'économie.
Ce premier règlement d'administration publi-
que contiept trais titre» des agaociatioos décla-
rées on reeonnues d'utilité publique, des con-
grégations religieuses et de leurs établissemeata,
Toute association ordinaire qui se constitue
doit faire une déclaration qui est rendue publi-
que par insertion il Y Officiel de même doivent
être mentiCnnés tous les changements de direo-
tion. Les statuts et déclarations sont communi-
quéa à toutes gersonaaes.
Les associations qui sollicitent la reconnais-
sance d'utilité publique sont visées par les arti-
cles 8 à 13 qut leur mdtquent les formalités à
remplir.
Les congrégations religieuses qui demanderonk
l'autorisation dans le délai de trois mois fixé par
la loi organique continuent à être régies par
l'arrêté du 1" juillet Elles sont donc tenues de
produire leurs statuts en double exemplaire, un
état de leurs biens meubles et immeubles, fétat
de leurs membres, leurs noms patronymiques et
ceux qu'ils ont pris dans la congrégation, leurs
nationalité, âge et lien de naissance. Les statuts
doivent contenir « l'engagement pris par la con-
grégation on par ses membres de se soumettre
à la juridiction de l'ordinaire du lieu, c'est-àr
dire de lévêque. Enfin, la demande d'autorisa-
tion doit être accompagnée de l'approbation des
statuts p2r l'évêque de chaque diocèse où se
trouvent des établissements de la congrégation
Les demandes formées en vue de la fondation
de congrégations nouvelles doivent en outre rem-
plir diverses formalités complémentaires men-
tionner ceux des membres qui auraient appar-
tenu à une autre communauté, indiquer les con-
ditions d'admission, la nature des recettes, les
actes de la vie civile que la congrégation pourra
iaire avec ou sans autorisation. Enfin, article 20,
ta demande doit être accompagnée d'une décla-
ration par laquelle l'évêque du diocèse s'engage
à prendre la congrégation et ses membres sot»
sa juridiction. C'est là le trait caractéristique de
la réglementation nouvelle.
On reconnut ces messieurs.
Chacun se leva.
Et tandis que la jeune fille plus prompte
interrogeait, tandis que les visiteurs répon-
daient. les braves gens de parents demeu-
raient la bouche entr'ouverte, anxieux.
Ah messieurs, elle n'est pas rentrée.
en avez-vous des nouvelles ?
Aucune, fit Terrenas; nous espérions
que vous lm aviez.
Non, rien. A chaque coup de sonnette,
nous croyons que c'est elle qui rentre. Nous
sommes bien triste, mes parents et moi.
Et la jeune fille, avant que l'un ou l'autre
eût ouvert la bouche
Pauvre madame Vallurier! si charmante,
si honnête C'esi afl'reux d'accuser une femme
comme celle-là d'un crime pareih.. C'est épou-
vantable
Mademoiselle Bonenfant prononça ces deux
derniers mots, dans une espèce de sanglot.
Elle avait les yeux gonflés; on voyait qu'elle
avait pleuré.
Vous éprouviez de l'affection pour elle?
dit Jules Terrenas.
Beaucoup. Depuis deux ans que mes
parents occupent la loge, et depuis un peu
moins de deux ans que M. et madame Vallu-
rier sont ici, ils ont été les premiers loca-
taîfès, madone Vallurier s'est montrée
pour moi d'une bonté qui n'est pas commune.
» fin voilti uno, je vous assure, qui se mo-
quait pas mal que je sois fille de coucier-
ges! Ma voix lui plaisait, elle me donnait
de telles répéii'jotjs qu'elie a été pour béau-
Coup u>Ss mes progrès.
y> Je ne travaillais jamais seule, elle con-
naissait la méthode de mon professeur, par
conséquent je ne prenais point ces mauvaises
habitudes qu'on prend si vite.
» Et dernièrement, croyez-vous qu'elle est
Dans tout établissement d'enseignement privé i
relevajfdi^ou non d'une associapW^'l doit être
tenu un contenant toutflUJfifentions rela-
tivfri aux n..ni~, l'origine, aux emplois jnvcé-
et aux liLres unî*§tesitairesjd88 maîtres. Ce
registre est à la dr position des autorités.
Le deuxième déci-oi, est plu; court que le. pré-
cédefflt. Le premier chapitre traite de la ii(*uii!a-
tion don biens détenus par les congrégations non
autoriséas et ne comporte que, des dispositions
-de procédure. Le second chapitre vise les alloca-
tions attribuées aux membres desdites congré-
gâtions. S fis sont dépourvus de moyens d'exis-
tenco, ils pourront recevoir '> capital- représen-
d'une rente variable, jftftis limitée à 1,290.
francs au maximum. S'ils ont contribué par teur
travail a- l'aoquisiWon de» valeur» mises en dis-
;twfeutton, ils recevront une allocation égaie à la
somme qu'i}e auraient pu économiser en vivant
sâu» «ne l'évaluation
de ce.pécule puisse excéder 1,200 francs..
S'ils réunissent les deux conditions ci-dassus,
l'allocation est calculée sur la base la plus -favo-
rable et le maximum est Mevé d'un tiers,
r-tts-flrflmreircs de chine
Londres, 17 août.
D'après une dépêche de Çhanghaï au Standard,
en date du 16 août,; on assure que l'impératricc
douairière a blâmé' Li-Hung-Chang pour avoir
fait preuve d'apathie et d'arrogance pendant les
négociations de paix; elle aurait également cen-
suré le vice-roi du Yang-Tsé pour n'avoir pas
compris la gravité de la situation.
Le ministre de Chine' à Saint-Pétersbourg au-
rait annoncé à l'impératrice que l'Angleterre et
la Russie ont conclu un accord secret- par lequel'
les deux gouvernements s'engagent: à- ne pas in-
tervenir dans leurs opérations respectives da
chaque côté, do la Grande-Muraille.
Londres, 17 août.
On mande de Pékin au Time.s, le 16 août
Le projet définitif du protocole signé hier
contient quelques modifications dont la principale
consiste dans l'exclusion de l'édit impérial dacré-
tant les châtiments à infliger aux fonctionnaires
provinciaux coupables.
Cette exclusion a été faite sur la demande du
ministre de Russie.
II a été convenu que la base d'évaluation pour
la transformation, des droits ad valorem en droit»
spécifiques sera la valeur moyenne de ces droits
pendant les années 1898, 1899.
Il faudra encore pour compléter le protacole
ttroie édits un au sujet des fonctionnaires sup-
plémentaires, un sur la suspension des examen»
et un autre sur la prohibition pendant deux an-
nées de l'importation des armes et tious.
Le projet a été communiqué officieusement
aux Chinois. On est en train de le traduire. Il
n'y a aucune raison pour craindre un retard de
que 1'évapuatioa de Pékin ne peut avoir lieu
Pékin, 16 août.
Les Anglais et les Américains se proposent
d'occuper les temples du Ciel et de l'Agricuiliure,
jusqu'à ce que leurs casernes soient prêtes.
Les Japonais occupent toujours la partie sep-
tentrionale de la ville.
Un officier'supérieur Jap'oriaîs a été choisi pour
miinmisfreF etorganiserle coq»* de pdltca chi-
̃ nois.
GGUIStOR EIT IKR1
Anvers, 1'f août.
Le Harburg, du Norddeuteche Lloyd', parti au-
̃tf&ek-
Les dégâts des deu-x côtés sont importants Le
Httrbwg est resté à l'anere à Auatruweel, ce qui
fait supposer qu'il devra revenir à Anvers.
LE TOL DE KW.WO FflTTCS
Bruxelfes, 17 août.
Après d'active.% et laborieuses recherches, la
police a réussi à découvrir les individus soup-
çonnés d'avoir commis le vol de lOO.Gâè' francs.
Les voleurs, qui sont Hollandais, ont livré une
véritable bataille aux agents; un de ces derniers
a été grièvement blessé d'un coup de poignard.
m wÉCAiwcrEir FMt SUIT sa ««chiue
Genève, août.
Le mécanicien de l'express de Zurich, étant, hier,
devenu subitement fou, fit partir sa machine
toute vapeur, brûlant plusieurs stations; heureu-
sement, la voie étant libre, il u'y eut aucun acci-
dent.
Le mécanicien arrêta sa machine à une petite
station, pensant avoir va la ligne bloquée.
Le chef de gare s'aperçut alors de l'étal dir
mécanicien, le lit descendre et rempèaça la ma-
chine par une autre.
CHUTE «ORTELIE
Genève, 17 août.
Hier soir, à neuf heures, M. Jean-Daniel Chef
vet, âgé de cinqnante et an ans, propriétaire à
Genève, atteint d'ataxie locomotrice, est tombé,
d'une; fenêtre du quatrième étage de la maison
cpï'ii habite Chemin-du-Mail. Dans sa chute, it
s'est brisé la colonne vertébrale et fraeteré le
crâne.
Le malheureux a expiré presque aussitôt.
CONTRE L'ÉVACUATION DE LÉGÏPTE
Londres, 17 août.
L'affaire de la subvention que M. Cecil Rhodes
aurait donnée au parti libéral pour que celmi-ci
eambatte l'évacuation de l'Egypte, paraissant de-
voir tourner au scandale, il est peut-être intéres-
sant da résumer les faits avancés.
Dans son numéro du 3 août, le Speetator pu-
bliait une lettre signée C. B. et contenant cer-
taines accusations que sir Henri Campbell-Ban-
nerman démentait en termes très vifs dans le
numéro suivant.
Aujourd'hui, l'auteur de la première lettre,
M. Ch. Boyd, rétracte ses accusations; il dit que
M. Ceci! Rhodes, se trouvant en relations avec
M. Sehaadhorsfc, directeur adminictratif du parti
libéral, lui adressa une somme de livres
sterling, à la condition que le parti libéral ne
poursuivrait pas l'évacuation de l'Egypte.
Quelque temps après, M. John Morley pronon-
çait un diseours dans lequel il demandait que
l'Egypte fût évacuée; puis M. Gladstone, à son
tour, faisait une déclaration qui aurait paru à
M. Cecil Rhodes indiquer les mêmes vues ehez le
grand chef des libérana.
M. Cecil Rhodes aurait écrit aussitôt à M.
Schnadhorst qu'en présence de ces déclarations,
il retirait sa subvention et M. Schnadiiorst aurait
répondu qu'il se trouvait fort embarrassé par
cette décision.
En même temps, une seconde lettre aurait an-
noncé a M. Geeil Rhodes qu'après avoir consulté
les chefs du parti libéral, il était 811. masure de
arrivée à me faire chanter chez le docteur
Brossât.
» Je la connais, moi, messieurs, comme
Tous. et vous savei bien aussi que ce n'est
pas vrai. Elle ne peut pas. elle qui admait
tant son mari. avait fait cette chose-la!
Et la jeune artiste, la future pensionnaire
de l'Opéra-Comique, retomba sur aa chaise,
tait ses coudes en rond sur la table et se cacha
la tète dedans, pour pleurer eneore
Cette douleur sincère de cette enfant blonde,
que le doetour Saussaye se rappela seule-
ment à cet instant avoir entendue chez le
Maitre, et à qui Terrenas n'avait pas eu
bien que sa vue pour une double raison l'eût
frappé lors de sa première visite à Vallurier,
au retour de son voyage dans le Midi, l'oc-
casion d'adresser la parole, ces larmes qui
n'avaient rie® de forcé, les émurent.
Et, au lieu de sortir de la loçe aussitôt le
renseignements reçu, Ils avanceront jusqu'à
cette table où elle sanglotait.
Mireille, faisait la mère, tu te rendras
malade, ma petite.
Et le père, avec son mouvement des bras,
automatique, les levant à demi et les laissant
retomber lourdement, de sa voix lente qui
nazillait:
Ça avancera à quoi, je vous le demande,
à quoi ?
A rien, hélasl fit le docteur; c'est une
affaire atroce. Mme Vallurier ne doit pas être
soupçonnée. elle sera relaxée. Cependant,
réparera.
Eh bien, qu'on vienne parler en mal
d'elle devant moi s'écria la jeune fille, rele-
vant la tëte et faisant un geste de menace
qu'on y vienne 1
Mireille, je te dis que tu te fais du mal,
répéta Mme Bonenlaat.
lui donnerl'assurance quelV'ivacwaflonde'l^ypte
ne faisait pas partie du programmu du parti li-
béral, et qu'en conséquence il n'y avait pas de
raison pour lu^rendre :ion argent.
URE1DE D'AMtETERHE
Hamboiirg, 17; août.
La reins d'Angleterre estpartie se matin sur le
yacht Osborne pour Copenhague.
LE NAWRAGE DU NAVIRE ANGLAIS WKR »
Londres, 1!& août.
Le commandant du conlre-torpilloar Viper, qui
eonlé pendant les manœuvres navales, a coin-
Pftru hier dm'ant la cour maritime, qui lui a in-
fligé une réprimande.
EN ESPSÛSE
Nralaga, ITaoût.
La grève des tramways s'est aggravée des
tramways ont été lapides ;.un ageMdMli sûreté
a été blessé». La gendarmerie tait des patrouilles.
Loa ouviiurs dos quais vont rendre visite au
projet pour lui exposer leuM reveadioationa»
Les employés do commerce cherchent à ob-
tenir la formeture des magasins à neuf heures
du soir.
LE CONFLIT SUD-*MÉRÎGA»t
Londres, 17 août.
Le correspondant du Globe à New-York télé-
graphie le 17:
ke chargé d'affaires des Etats-Unis à Garaoae a-
reçu de son gouvernement l'ordre de prier le
président Castro de fournie une explication dé-
finie concernant l'intention du gouvernement vé-
nézuélien de déclarer la guerre à la Rép.uMque
colombienne,
New-York, 17; août.
Le navire de guerre américain lowa est arrivé
hier il San-Francisco se rendant à Panama.
OEU* FEMMES MARIÉES ENSEttUiE
Madrid, 17 août.
On, ai arrête à< Oporto les deux femmes qui
s'étaient mariées ensemble à la Corogtta.
LA- TÉLÉGRA^ttlE SAKS FIL
New-York, août,
Le transatlantique Lueania, parti de Liverpool
lé 10 août'pour New-York où il est attendu au-
jourd'hui, a échangé des télégrammes avec
Sandy-Hook, au moyen de la tél'graphie pans
,fils, lorsqu'il se trouvait à 460 kilomètres de la
côte.
ESCARMOUCHE ENTRE SOLDATS TURCS ET BULGARES
Sofia, août.
Ces jours derniers des soldats titras et BulgaBes
des postes de frontières ont eu une rencontré.
Les soldats tunes tirèrent sur les,Bulgares alors
que ceux-ci faisaient une patrouille sur la, fron-
tière.
Dans la rencontre quatre Turcs tombèrent morts
et cinq blessés. Deux compagnies turques se
mirent alors à la poursuite du détachement bul-
nommé Sary-
tasen, situé en territoire bulgare- isno-tMnïpew
furent envoyées »m viicuoooi1 les envahisseurs.
Le gouvernement bulgare a fait des représenta-
tiens énergiques à Constantinople.
LES AMBASSADEURS MAROCAINS
Sajnt-Pétersbourg, 16 août.
L'ambassade marocaine est repartie aujour-
d'hui pour Paris. Elle a été accompagnée à la
gare par des représentants du ministre des
Affaires étrangères de Russie et par l'ambassa-
deur de France, Mt de'Montebello.
L'ambaesttda revient très Batisfaite des troîs
j6urs de séjour à Moscou, où son chef a laissé
400 roubles- poai* les1 pMwrea.
NOTRE SUPPLÉMENT
ILLUSTRÉ EU COULEURS
qvi est en venta cette semaine contient deux
jolies effraeuves en eau/surs.
Celle de la première page représente
UNE FAMILLE FOUDROYÉE
Celle de la huitième page
LA CHALEUR A PARIS
Chapeaux pour Chevaux
On trouvera également à rintêrie&r de ce
numéro le portrait de
L'impératrice FREDÉRIC
Lancsis&i du brassé rusa « Ãle_De; Il n
LE TZAR ET LA TZARINE EN DANGER
LE SUPPLÉMENT LITTÉRAIRE ILLUSTRA (la
Petit Pabisib» (J pages ate texte, superbe»
gravures d'actuatité) est mis en vente tous
les jeudis.
Craddock, n août.
Le eofonel Gorringc, après sen engagement du.
13 août avee Kruitzinger, te poursuivit de pràs-et
le rejeta au delà du neuve Orange dans lu mati-
1 »ée du U) août.
KpusteingeF était aecompagaé d'une centaine'
d'hommes.
Durban, 16 août.
On dit que la cooiïBaad© du général Botha,
estimé h 4,000 hommes, se trouve dans le voisir
na®e de Nondvveni (Zonloud*ad).
Le général Kitchencr, frère du géaéralissirae,
Haarcliecait contre lui.
LES CUMPS DE CORCESTftftTIOM
Londres, 17 août.
Suivant ua document. parlementaire publié pet
après-midi, le nombre des personnes internée
dans les camps de concentration durant le mois
de juiliet s-'élo-vait 118,397, dont blancs et
indigèaes.
Le total des morts pendant le mois a été de
1,675, dont 1,412 blancs et 263 indigènes.
DÉPÈCltE DE LORO KITCHENEB
Londres, 17 août.
Lord Kilcliener télégraphie:
Pretoria, 16 août.
Le général French rapporte que le colonel
Gorriage a attaqué les commandos de Krnitzin-
ger, le 16 août, au nord de Steijnsburg, et les a
repoussés en désordre vers le nord, jusqu'aux
environs de Venterstadt.
Parmi les prisonniers se trouventles comman-
dants Erasmus et Cachet, ce dernier mortelle-
ment blessé. Les autres eolonnes de Franch re-
poussent peu à peu l'ennemi vers le Nord.
Un détachement d'éclaireurs de Freneh, fort
d'environ cinquante hommes, allant rejoindra
une colonne près de Bethesda, a été enveloppé
dans tes montagnes par des forcer supérieures
commandées par Théroa et s'est rendu. Un sol-
Terrenas, à qui ce- nom déjà prononcé ar-
rivait seulement aux oreilles, se sentit dé-
tourné de l'obsessioB.
Le souvenir surgit de sa petite veuve »,
cette cîiente venuu à ta fin de l'après-midi,
qui partait de chez lui sans avoir prononcé
un mot d'affaires, remettant à plus tard ce
qui lui semblait bien devoir être une confes-
sion, et qui s'appelait également Mireille.
Elle aussi était blonde.
Quant aux traits, vu l'agitation du visage
de la jeune fille et la façon dont il avait tou-
jours vu ceux de la jeune ferme, tous
une voilette et passablement maquillés,
il ne pouvait les camparer.
Il ne se fût point étonné, du reste, d'une si-
militude.
Une princesse peut rencontrer sou sosie
dans la plèbe.
Et il y avait, si rare que fût le nom, joli
comme un rayon de soleil, plus d'une- Mi-
reille sur terre.
Cette digression de sa pensée ne fit que
passer.
Tout ce qui, en un autre moment, l'eût
intéressé, le laissait à peu près insensible.
Il éprouvait la sensation très nette, que
cette affaire- classée peut-être le lendemain
sous le nom d'affaire Vallurier allait le
prendre tout entier, absorber complètement
ses facultés.
Ce fut le docteur Saussaye, qui pensa à de-
mander si la gouvernante des enfants était
revenue.
Ni les parents, ni la jeune fille, ne l'avaient
vue rentrer.
Cependant elle aurait eu le temps de
faire plusieurs fois le chemin. Vous êtes
bien sûrs. elle n'a pas passé sans que vous
la voyiez ?
Madame Bonmfaat répondit)
dat anglaii a ste tué. Le capiUÇne Bethelheim,
cominanfftnt le détttdièment, KAté dangereuse-
prisonniers onL été rciùctiqti.
NOUVELLES COLONIALES
M| COUHBIER DE CHINE
Marseille 17 août.
Le Salarie*, courrier de Chine et' Bonœay, c,t
arrivé jum. SPO p-- •••, dont MM. Iccolouol
Chirlaetee.^v, Mie: de balailkm (Vinfan-
terie cêftîtriale !.̃̃' ''rinaire; Marieux, ca-
pitaine Merle et de figuier, lieutenants: G.-M.
Barrés, lientenant de vaisseau le capitaine Dam-
liermoat, Hoget et, «uw«èr*s, afficiors d'admi-
nistration les lieutenants de vaisseau Jacjue-
martel;. Bauclieron de Boissoudry, venant.du
Tonkin; Dobornel, médecin des colonies; Biaise,
oapitarne d infanterie Saigon,
'ainsi que plusieurs officiers anglais qui se 3ont
embarqués à Bombay.
Le navire a en ontre rapatrié Il sous-officiers
et 156 soldats- de_djxei"ses armes qu'il avait pris
à Tàkou. Wr eé nombre 6 étaient blessés et
.30 convalescents,
L' c IBAOUAQDY »
DjibouU, Wam\t.
Vlraûuaddy, airiyô le ts à Dliboeti, acontiaué-
sa route sur Marseille, rapatriant .MM. Baquet,
chef d'escadron de l'artillerie de terre Bremand;
chef de bataillon de l'infanterie coloniale Bou-
quet. Marenge, Darnaud, capitaines de l'artiUôwe
lOOloniale; TisàerjFoutégnatvdÊiMarçiueiesac, lieu-
tenants de la, légion étrangère Bflriue, médeein-
major de la marine,; Brossier, médecùirmajor
des colonies, Ripoll, chef de musique.
T1TRES_JO¥AUX^
Ainsi que nous le disions hier, le roi d'Angle-
terre a décidé de prendre, à l'occasion de son
couronnement, le titre définitif et officiel de
Edouard VII, par la grâce de Dieu, roi du
Iloyaume-Pni de Grande-Bretagne-, d'Irlanda et!
de toutes les possesBionsi britanniques au delà
des mers, dëfeaaeur da la' foi, empereur des
Indes
A ce propos il est intéressant de rappelen que
depuis Edouard 111 d'Augleterre jusqu'à Geor-
ggs III, au comaieaoenient du. siècle dernier,
tous les sonvcrains de Grande-Bretagne, d'Ir-
lande et autres lieux n'ont pas hésita à se qwaii-
fier rois de France, oui, tout simplement, même-
sous LouifliXIV, ce qui semble au moins esces-
,sif Bion plua, pendaat pluBieuus
son d'Angleterre a porté les floues da lys! des
Bourbons, que le même Edouard III avait, cru
devoir s'annexer, s'imaginant! sans doute ar
qu il annexait à son pays lo royaume de Krauees
^tout entier.
On a vu qu'Edouard VII conservait le titre- OB
son prédécesseur, le: fairien* Henry VU\ pour
l'opposition qu'il fit à la propagation das doc-
,trines de Luther. C'est le seul souvenir de; ses
anciens bons rapports avec Rome que se par-
mette de conserver aujourd'hui la py'otesl&nf»!
Angleterre, et l'on peut dirc qu'elle ne la cqu-
serve que par respect des traditions.
Les rois de France aussi fürent gratifiés par le
Saint-Siège du double titre de Fils aîné de l'Eglise-
et de roi toèa chrétien. De. nos jours encone, Ats-
paonse XIJI d'Espagne est dit roi très catha*
Iiqjit, et François-Joseph d'Autriche porte les'
•qualificatifs' de Sa Majesté 'impériale, royale et'
apostolique; empereur d'Autriche, roi de BohanUs,
roi apostolique de Hongrie.
Chacun sait que le sultan Abdul-Hamid s'inti-
tule commandéur des croyants. Ce qu'on ignora
généralement, c'est que le sultan du Maroc emt
emir-al-ïHuWienin, autrement dit, prinae des vraia
fldèle»,. d'o4 cruel eBibairaa pour les maha-
métans. Cet embarras est compliqué encore par
l'existence du zia-ul-mitati"waaîn la lumiere
de las- religion dis Mahomet, l'émir de l'Afghanis-
tan en personne, grand chef, en Asie, des disci-
ples du Coran.
• racolas IL empereur de toutes les Ruseies,
ajoute seuvent à la.' de ses-titres, ce-
lui- de grand tsar blanc. Le sbali de. Perse et le,
négus d'Abjtssinie s'appellent également roi' des
rois. L'empereur du japon, Mutsu-Hito, estmi-
kada, ou porte d'honneur; enfin Kwang-Sou, le
monarque chïnoisfse dit premier flls du Ciel.
Mais tout «la semble peu do chose en compa-
raison des titres du roi Théliaw,, de» Birmanie,
qui se fait glaire d'être, entre autres, très
glorieuse et excellente majesté, roi des éléphant,
maître- âe tous les éléphants blancs, souverain
dpa mines d'or, (J'argent- et de rubis, fils du
Soleil, arbitre de ia 'vie, jpos-
sesseur du monde, etc. etc.
NOUVELLES MARITIMES
Le < Phlegeton e
On mande de Cherbourg
La eanwimère cuirassée le Phlegetûn, d,estSn«e
à la défense mobile de Birorte, a procédé, après
réparation de ses chaudières, à ses essais de
vingt-quatre heures en, route libre.
Les Pêsultets ayant été satisfaisants:, ce navire
fera route très prochainement pour sa desjiua.-
Vente de Vieux Navires
De Cherbourg
Le 7 octobre prochain, le reeevçur des domai-
nes de Cherbourg pracédiera à la vente des na-
vires ci-après, rayés de la liste de la flotta le
cuirassé de croisière Turenne, le garde-pêche Zé-
plùr, lç torpilleur de haute mer Luiusquenet e* le
Torpilleur « 253 »
On mande du Havre
No«s avons aanoneé hier le lancement heureu-
sement effectué du torpilleur de 1™ classe S° -2H3,
construit aux Forges et chantiers de la Méditer-
ranée. Voici les caractéristiques de ce navire
Longueur, 37 mètres; largeur, 4 m. 20; creux,
2 m. 62. Son déplacement est de 00 tonneaux. Sa
çoqae est en acier. Il est muni d'une machine
de la force de 1,800 chevaux actionnant une hé-
lice qui lui imprimera une vitesse de 24 nœuds.
Les générateurs sont du système Augustin Nor-
L'armement se compose de 2 canons de 37 mi]-
limètres, à tir rapide, et 2 tubes lance-torpiJIe»,
placés sur le pont. L'équipage comprendra 2 offi-
ciers et 21 sous-officiers et matelots.
Les Gardes-Côtes
De Cherbourg
Les gardes-côtes cuirassés Jemmapes et Yalmy
ont appareillé aujourd'hui, faisant route pour
Brest ou ils vont être attachés à l'escadre du
Nord. Cherbourg voit ainsi disparaître tes deux
dernières unités de combat de la division des
gardes-côtes, qui, depuis l'année dernière, gar-
La division des gardes-côtes comprenait deux
écoles, les «lèves de la marine marchajide, à
bord du Boutiines, et l'école des apprentis des
Oh aoa, monsieur. Il y a toujours eu
l'un ou l'autre de nous ici.Vous pensez que
nous guettonâ depuis ce matin.
Oui, c'est vrai.
Le médecin et l'avocat s'en allant, à quoi
bon monter?
Et le eoup« roula rapidement vers le boule-
yard du Palais.
Il n'était pas cent mètres, qu'un coup d#
timbre résonnait dans la loge.
Est-ce elle ?
Mireille, anxieuse, formulait l'éternelle
question.
Tandis que son père tirait le cordon, elle
se précipitait dans le vestibule.
Une femme franchit la porte, dont elle re-
poussa la lourd battant.
Miss Nella, murmura la jeune fille désap-
pointée.
Mademoiselle Mireille.
La gouvernante était pâle, les traits tirés,
une expression d'angoisse dans ses yeux in-
certains.
Ses habita étaient mouillés, elle avait l'air
harassé.
D'où venez-vous donc? demanda la fille
des concierges; il pleut à vereç depuis une
heure.
» Est-ce que vous avez reçu tout cela?
Oui, je n'avais pas de parapluie. Et
j'ai voulu revenir à pied. je me auis per-
due.
En voilà une idée, pourquoi ne pas pren-
dre le tramway?
Elle glissa une main dans sa poche.
Je n'avais pas d'argent, j ai dû laisser
mon porte-monnaie ici. Je viens.le chercher.
Vouscouchjez là- haut? •
Elle secoua la tête.
Non.
Alors, où irez-vous
Amirtd-Tréhmiart, yattny et Jemmapes.
Les écoles, on la ont été rattachées u la
division d«; r.erv« Ve l'escadre le I,t iqjMitM!-
garilea-côtc-s, il ue «rte plus à Cherbouïg un
-navire armé.
Les GJMpbn; ̃̃via se comprend, ne vowat
pas sans n<. litre une force navale qui,
.pour le coiji .̃ Lvait son importance. Nous
devons cepcuu*ni une que des raisoua. budgé-
taires, ayant amené des modification* flans la
formation des escadres, sont seules cause délie
changement; que l'éloignement de la division
cuirassée des garrlSs-cûtes de Cherbourg n'est
que momentané.
Bien que Brest soit devenu, le port d'attaehfi-.
de l'escadre du Nord, nous croyonsdivisioa des. g^des-oôtes quedoit- commander le
contrcamiral Piphan, avec te rnpitafne de vais-
seau Auvert comme capitaine dn pavillon, ne sé-
journera dan^ ce.oort qi^e. pendant la durée de
.l'inspection ginûrale.
M. le mimstre de la Marine, fldèle sa pro-
messe, a fait connaître que. cette division serait
do retour à Cherbourg vers lc 15 septembre et
hivernerait dans-
Les Ciierboorgeois apprendront cette nouvelle
avec joie.
D'autre part, par suite de la désignation du.
capitaine de vaisseau Auvert comme capitaine
de pavillon, le contre-amiral Piphan arberera son
pavillon sur le. Bout'ines.
Le contre-amiral Gourdon, commandant la di-
vision des croiseurs de l'escadre dtr Nord, étant
donnée la lenteur des essais or Cltàteaurenautt, a
décidé; de maintenir son pavillon sur le croiseur
le Btuix.
Le capitaine de vaisseau Le Pord, qui avait pris
le commandement dn Châtemirtnautt comme
capitaine de pavillon de l'amiral Goardoa, pren-
dra aJoM le commandement du Brui;
6e ̃« Bougainville »
D'Anvers
Le commaudant et le second de la corvette
française Bougainville, en grande tenue, a^com-
pagnes de M. Carteron, consul générai de Kranoe,
ont fait' une visite officielle, cr matin, au
neur, da la praTineoi au général commandant la
circonscription et ait bourgmestre. Cette visite
leur a,été rendue cet après-tnidi.
tsm m mmm
De Rambouillet:
Le Président de la République reçu !Vf. Chris-
tien, directeur de l'Imprimerie nationale, et l'a
retenu à déjeuner.
M. Caillaux, ministre des finances, est rentré
hier matin à Paris. Mais il est reparti- le soir
imôme poup Maoners, où il présidara aujourd'hui
NI' Jean Dup.uy, ministre de l'Agriculture, a
quitte Paris hier soir, se rendant à Tarbês
Un médecin de Paris, le docteur Paul Garnirait,
vient d'adresse*1 la lettre suivante au professeur
Je viens, dans la plénitude de ma conscience,,
voue- offrir de servir de sujet à des inoculations
¡ de tuberculose bovine. Je sois disposé à croire
que vous êtes- dans l'erreuret suis convaincu que1
je serai inoculé. J'ai quarante et un ans, je pèse
ptus de 100 kilos, jfai 1 m. &i, je suis de parfaite
santé (vous pourrez d'ailisurs Me soumettre au
1 préalable à des inecula lions de tuiaewmline)*
je n'ai pas d'enfants.
Dans les combats, des hommes do menlfcUté:
inférieure s'offrent par milliers a une mort iné-
vitable-. Bien que je ne sois pas de votre avis et
que je considère mon inoculation comme proba-
ble, j'estime que, sur le champ de bataille de la
vie sociale, un être conscient peut bien faire ce
quo tant d'autres font si facilement sur les vrai»
champs de bataille. Je me tiens à votre entière
disposition, à Paris ou à Berlin, dan», laswxndi-
tions qu'il vous plaira.
Doctenr en médecine, docteur ès
sciencosnatnrelles, ex-chef des tra-
vaux d'anatomie comparée de la
Rappelons, à ce propos, qu'un médecin d" Amé-
rique avait offert au professeur Koch, il y a quel-
(lues jours, de s'inoculer lui-même la tuberculose
bovine.
On se souvient qu'au congrès de la tuberçu-
Iose tenu à Londres dans la dernière semaine
de juillet, le professeur Koch ltt une ceiamuBi-
cation sensationnelle dans laquelle il affirma,
contrairement ce qui était généralement admis-
et accepté, que la tuberculose ne saurait ôtee
prise par l'homme au bœuf ou à la vache,, en
consommant leur viande ou en buvant leur lait.
L'expérience que- veut- tenter le docteur Gajv
nault fixera sans doute ce point scientifique im-
portant.
En raison du transfert au Conservatoire natia*-
nai des arts et métiers deTOfflce national des
brevets d'invention et des marques de fabrique,
la salle de communication cessera d'être ouverte,
au public, au ministère du Commerce et de l'Ia-
dustrie, à partir du 15 septembre prochain.
La réouverture de l'Office aura lieu au Conser-.
vatoire des arts et métiers, 292, rue Saint-Martin,
1e 1" octobre.
Sur la proposition des préfets, l'ouvertnrede
la chasse a été fixée au dimanche 15 septembre
pour la zone de Bretagne, coiaprenamt les dé-
parlements ci-après
Calvados (2* partie), Côtcs-du-Nord, Finistère,
IlLe-et- Vilaine, Loire-Inférieure, Hanche, Mayenne,
Morbihan.
Le prince royal de Siam, Maha Vajiravudh,
accompagné de Phra-Surya, ministre du Siam
en France et d'une suite de plusieurs personne»,
est arrivé hier matin à Paris, par la gare du Nord,
vouant de Bruxelles.
o
Le plus riche charpentier du monde, ou, si
l'on préfère, le roi des charpentiers, est M. Wra-
field Stratton, un Américain, cela va sans dire,
qui possède aujourd'hui quelque 125 millions de
fortune.
Ce charpentier millionnaire n'a pas aceumulé
cette quantité respectable de dollars à coups de
scie ou de marteau. Non. Avec le fruit de ses
Chez des amis. J'aurais peur ici, je
ne veux plus rester dans cette maison De-
puis ce matin, je ne disais rien, mais je suis
Je comprends, moi aussi. Il paraît que
voua avez, eu une attaque.
Oui, j« ne me souviens, pas,, Je vais
chercher mon porte-monnaie.
Je vais avec vow.
Nella s'engagea dans l'escalier d'un pas al-
longé, raide, une: démarche saccadée indi-
quant uue certaine surexcitation nerveuse.
Toujours très énervée elle-même, Mireille,
le remarquant sans s'en étonner, monta à sa,
suite.
La femme de chambre, restait seule dans
l'appartement.
tes autres domestiques venaient de gagner
le sixième, désespérant de voir rentrer leur
maîtresse, qu'ils plaignaient sans cependant
se débarrasser d'une suspicion sur son compte,
destinée à se changer, fatalement presque,
en conviction.
Si « madame » n'avait rien il se reprocher,
pourquoi la gardait-on ?
La femme de chambre, qui demeurait la
plus incrédule, ouvrit avec la précipitation
que mettait, en bas, le concierge à tirer le
cordon.
Nella passa devant elle avec sa même rai-
deur..
Ce fut Mireille qui expliqua, qu'elle avattr
eu une crise chez le docteur Saussaye, que
l'affaire du matin la bouleversait au point
qu'elle ne voulait même pas coucher ici.
Dame! écoutez, je comprends, faisait la
camériste; j'y ai un. trac, moi Et s'il ne fal-
lait pas que j'y reste.
Puis, précipitamment
Pendant que vous êtes là avec elle, je
cours jusque chez le pharmacien. Je pense
économies, il en le !laird'acquérir, il y a quinze
ans, un dt^ claun- de la fameuse Independence-
Mine, alors apHiurnent inconnue au Colorado.
Quelques aa&fes plus tard, il le revendait plus
de r») milliowt'eidrhLtait une partie importante
des placer- tu'v s" et depuis lors, d'autres
l'ont encore fait croître.
Mais. ,] ilgré ses millions, M. Stratton n'a pas
abandonné le rabot ni la gouge. porte toujours
si habits de travatAleur, qu'il no quitte qae pour
se rendre à Denver, à l'assemblée générale an-'
nuelTe des syndicats de charpentiers. Lui-même
est président
ek-a^jeeupe activement de tous les inli'-i-.Hs corpo-
Au commissariat.
Votre belle-mère .s'est ,jetée parla f.-nëtre,
et vous n'avez rien fait pour la retenir ?
Je vous demande pardon, monsieur Ir, com-
missaire, je suis descendu à 1'ùUge au-dessous
^jgonr- la; rattraper, mais elle était déjà passée.
li âaûAùùiflAl JliiIiifliGMSlkM-fiiilhS
(De notre correspondant particulier*
Mon tceau-les-Mineg, X7 août.
Ainsi que nous l'avons annoncé, op •> p>>i>pc1ô
hier à 1 autopsie de la malheureux ia
crime odieux de Saiiitr^Çallier.
En présence do -\IM. Roberjo, subtùtut d;i pro-
cureur de la République; Chàurigaiid. jnijc d ins-
truction; Chevalier, luge de paix, ot rfriugeur,'
gwrfiier, M. le docteur Chayerriat, îuédecin-
légiste, a. ouvert la boîte ciinierine de Trnband.
terrible, donne avec un instrument contondant,
dans la région temporale droite: mais, d'accord
-en cela aveu son confrère M. le docteur VJïrnier,.
qui avait procédé la veille aux première* consta-
talions, il croit quc ce coup unique, ru'aurait pu
Jétevminer la mort immédiate. Le praticien est
persuadé que c'est la chute du corps date, sep-
Uw«enjuno sur le pavé qui aura achevé ttxuvre
de 1 assassin.
Poursuivait enauite ses investigations par
-l'examen de estomac et des
Ghavei-riat a trouve des atknents non onsBre di-
gérés complèteujôaJ;, oo qui lui a. pejuautfcdo dé-
ginat a été comrnis le père Traband auriit été.
frappé quatre htuire» et demie environ-, après
• l'ingestion de soa' m|tae, c'est-à-dire- y&TB onze
heures et demie du soir.
Une paire de souliers, semblant ôtra des brode.
qnins coupés et dont les' clous avaient disparu
pariusure, ont été trouvéa.à deux cent- niaquanta
mètres du lieu du crime, au lieu, dit dus* Chas-
saiongs. Ces chaussures, qui paraisseola^oir été
abandonnées récemment, ont été saisies comme
pièces à convictiam
Les magistrats n'ont encore aucun ibdice sé-
rieux leur permettant de trouver la. teire du
coupable, mais l'opinion générale est que le père
Tranantl', très crttmtff e prenant amhi. chnqxxei
'soir, de verrouiller soi porte, n'a puiêtéenasassiné
que p^r quelqu'un dont il: a reconnu «Mk.-wu re-
connaître la voix et qui, l'appelant du dehors,
l'aura réveillé, fait lever et aura pvottfô dû mo-
ment où il entre-baillait sa porte pour lui- porter
le coup fatal.
Aucune monnaie n'a^téretitouvéc dans la. mai-
son. Le père Traband avait touché sa modique
pemsion de lamine deux jours au paravwrtv
L'émotion est toujours tort vive paisible
hameau où. rendait, la viciima.
La Course de Paris-Bfest
Cette seconde course da Paris-Brest a réveillé
'les enthousiasmes d'il y a dix ans; les «onreurs
1 trouvent partont; l'accnwil ohaleuneusi ds:foulea
intéressées par leurs exploits.
L'intensité des manifestations n'a pas diminué
depuis les conduites triomphales mra? sur le
mémorable papeows» à Chartes Terrant, au
̃• vieux Charley », VbaeaaB à. l'effort inoubliable,
en un temps ,p était
pas la petite reine et ne méritait pas c4 sur-i
nom.
T j»s concurrents papfSs cinq heures moins êïx laiaute» n'ont trait»*?, dès
ce moment, sur la route, que des curieux sym-
pathiques, enclaautks de la réussite de l'epreuve
et satisfait», surtout, de voir se dêpensep ift telle
façon les maîtres du grand faad tes H»sret, les
Rivierre, les Lesna, les Miller et leurs «ïnulea
pour 1 obtention d'un titre envié celui de. vain-
queur de Paris-Brest.
LE VIRAGE DE BREST
Sur la route accidentée de Saint-Brieuc Brest;
nous avons laissé les principaux champions pro-
fessionnels poursuivre leur déambutation fautas-
tique, luttant déjà contre le âommeil et tes dé-
faillances de toutes sertes.
Lesna, extraordinaire d'entrain, a préludé à la
victoire flnale, dont il se déclare certain-, sauf ac-
cident, par une entrée triomphale il Bcésl, ache-
vant la premiére. si«iiiti«du parcours en wjiemps
.extraordinaire pourri sait que l'épreuve n'ad-
mettait pas d'eatraînement automobile.
En effet, les six nents Mlomètres qui- emparent
Paris, de Brest ont été, couverts par le -raillant
coureur en vingt-deux, heures et dix meutes. La
retour s'efïectuaat dans les mêmes c&ncfltions,
permettrait à Lesna d'entrer à Paris ce matin
même, vers deux heures.
Mais cela est douteux, car les forces htijpeaines
ont des limites. Lesna a- dû, malgré soncqurage
inouï, ralentir son allure, se reposer parfois, se
faire donner des soiRSi Malgré tout ceM i4 aura
aujourd'hui la aatisfaction de se dire qaifca éta-
bli sur route va record qu'on peut croire ina-
battable dans les mêmes conditions.
Lesna est donc passé à Brest à trois heures du
malin, accueilli par une indescriptible ovation.
Pour le passag» (iau coureurs, te contrée ins-
tallé à la terrasse du café du Commerce* avait
été assiégé par les curieux qu'un important ser-
vice de police était impuissant à contenip.
A« milieu d'une manifestation superbe, à trois
heures du matin exactement, Lesna est arrivé et
a mis pied à terre devant le contrôle. 11 ne pa-
raissait nullement fatigué.
L'infatigable recopdîman s'est arrêta à peine,
juste pour signer la feuille d'arrivée, swt une
minute environ.
A trois heuresdix il remontait en selle. répon-
dant aux offres qui fui étaient faites de boire et de
manger, qu'il ne voulait rien prendre- La foula
redoublé l'ovation quand elle a vu Les»a gra-
vir à une allure d'au moins vingt-cinq kilomè-
tres à l'heure la terrible côte dé la rue de Paris,
à la sortie même de Brest.
Deux heures après le passage de Leana arri-
vaient ensemble Garin et Aucouturier, à cinq
heures trois minutes. Nullo trace de f%tigue sur
leur visage. Its sont repartis aussitôt,
Sont arrivés ensuite et successivement: Fkeher,
à cinq heures cinquante-ci uheures; Rivierre, à six heures treiitc-cinft; Miller,
qu'il est encore ouvert. j'ai un» moraine!
un cachet d'antipyrlne me fera dormir commua
uq plomb. Saaa ça, je passerais UAâ nuit
de chiea. Ne descendez pas avant que je
reis rc»onté«. Si madame revenait*, qu'elle
ne trouve pas l'apparteaient seul.
Ah mon Dieu j'ai bien peur qu'elle ne
rentre plus aujourd'hui.
Moi aussi.
La femme de chambre dégringolait l'es-
calier.
Mireille repoussa la porte du palier.
Celle, ornée à glaces, d'une des extri-mités
de la galerie, restait ouverte, laissant voir le
couloir conduisant à l'appartement p^ticu-
lier.
Miss NeUa venait de s'y engager et de le
longer.
Sur toute sa surface, excepté dans la linge-
rie et la salle dg bain, l'appartement était
garni de tapis cloués.
Les pas s'amortissaient dans la moquette.
Ceux de Mireille, chaussée de petites pan-
toufles feutrées, ne s'entendaient pas du tout.
N'ayant, du reste, aucune intention ni au-
cun sujet de se cacher, elle suivait tout na-
turellement le corridor, au bout duquel ou-
vraient la chambre des jumelle»,, et colle,
assez exiguës un.gjpaad cabinet plutôt de leur
miss ».
Cette dernière, arrivant à l'extrémité du
«SOTtidox, avait tourné le bouton qui mettrait
en mouvement la lumière électrique.
Au moment où Mireille atteignant cette
porte, s'arrêtait devant, ea restant dans le
couloir, Nella mosièe sur une chaise en faee
d'une grande armoire en pitchpin, qui, servait
de garde-robes aux enfanta, explosait lerayon
du haut, un braa pasaé sous le linge fenlonué.
pièces d'or et d'argent et des titres à moitié car-
bonisés. De crainte des voleurs, Mile Savart ca-
chait sa fortune un peu partout. M. Rousselot,
commissaire do police do .ANntrenil, a établi un
service de permanon«p*tau"«vitcr les vgfti.
Les causes de l'in sant ducs a, fimpra?
dence de Mite Sav avant d "e coucher,
iLjat de sar-
menls dont ljs étincelles .inuoiqué-ls
feu. au tapis.
Les pertes Sont trente mille franefr
environ.
(De notre envoyé, spécial)
Pour la premièru journée, on n'a demandé
qu'un modes tes effort, à Sa^nt-Gyr. La manœuvre,
oommeneée à. six- liatunsa et demie, a pris lia de
;'i neuf heures.
Pendant que l'escadron appliquait, sur une.
zone plus vaste -et. i'rtii"'w yv? '-m -"w'-
rons de IVenle, l'art de faire les reconnais-
sances ol les manoeuvres avec une partie-, du 5o
d'infanterie contre le reste de ce régiment, le ba-
taillon prenait part à une manœuvre contre un
ennemi fleuré. La colonne dont il faisait partie
comprenait un escadron de dragons, trois pièces
d'artillerie et deux bataillons du
L'ennemi était représenté par un autre batail-
]on de ce dernier régiment, quelques cavaliers et
une pièce. Il avait occupé, au nord-ouest de
Ncauphle-lo-Vieux, la position très forte offerte
par la colline boisée de Larcq. La colonne d'at-
taque, formée à Ne&u(ib!e-le-V\eux, », ouivi la
route de Septeuil, le baUiiiuu de Saint-Cyr for-
mant la têttt.
Quand l'avant-garde eut atteint la ferme de
'Orme, prés de Saulx-Marchis, elle se trouva en
présence de l'ennemi et dut aussitôt se dépleyer
en tirailleurs, le reste du bataillon accourait. Les
compagnies de tête vinrent rapidement à l'aide
de J'avant-garde, et, entrant en ligne, commen-
cèrent à refouler les manchons blancs. qui recu-
laient peu à peu en utilisant le couvert des bois
pour venir se replier sur le gros, réuni autour de
Marcq, sur les pentes raides couvertes do bois,
contre lesquelles une attaque de vive force était
impossible.
Alors commença le classique mouvement
tournant démonstratif. Le fil)- débouchant de
ISaulx-Marche se porta vers Auteuil, amenant
ainsi l'ennemi à défendre plus particulièrement'
ce versant sud des hauteurs Ae Marcq; L'artiHe*
rie, qui appuyait In mouvement, donnait plus
d'importance à là frime. Aussi les mandions
blancs se croyant menacés parAuteuil et Au-
touiliefc renforcèrent les abords de ces villages.
Mais voilà (fil/une compagnie de Saint-Cyr
ayant traversé le bois de Beynes et pénétré
dans le hameau do Lacouprerie ouvre soudain
qu'alors tranquilles comme le famenx Baptiste,
et d'autres files apparaissent pour appuyer ce
mouvement. Voilà quo Marcq va être enlevé, la
colline escaladée et l'ennemi coupé et enve-
loppé dans Santeuil.
L ennemi n'hésite pas il bat en retraite' et ne
le fait pas sans pétard. Pas à pas il défend les
abords des bois et ne se retire, décidément sur
Thoiry, que lorsqu'il n'a plus aucune crainte de
laisser, en l'air, t'nie partie des siens.
Il était temps Les saint-cyriens avaient at-
teint Marcq, franchi les barricades représentées
par un éciiteau sur rarte de visite et par deux
fagots, pendant que les autres compagnies péné-
traientdans les bois.
Le colonel du M9" qui commandait la. mancsu*
vre, jugeant que Saint-Cyr avait cause gagnée,
fit cesser te feu-. -Ont prépara le café sur le ter-
rain, et de bonne, heure, on rentrait au canton-
ilénisïïtL
Il n'en sefa pas toujou'rs aiîîrei. La* manoeuvre
de demain qui flïgttîïi aux prises le parti A et
le parla By s*a suivie ct'oxerciees d'avaaiS-postes.
La Loi sur les Associations1
Ainsi que nous l'avons annoncé* dans notre
dernier numéro, le Journal officiel d'hier a publié
les deux règlements d'administration publique
prévus par la loi au 1" juillet sur le con-
trat d'association et qui visent l'un IesçaiMjifions
d'existence des associations, l'autre la liquidation
des biens des conurbations non autorisées et
les allocations- attribuées à leurs membres.
Ils sont pcé«é«lés d'un rapport adressé à M. le
Président de la République par M. Georges Ley-
gues, ministre intérimaire de l'Intérieur. Ce do-
cument résume les dispositions essentielles des
deux décrets. On y relève surtout un exposé' des
distwotions que le Conseil d'Etat a cru devoir
établir entre,les, demandes d'autorisation formées
dans le délai légal de trois mois par des congré-
gations déjà existantes et celles qui, émanant
d'une congrégation nouvelle, se produiraient
après ce délai'. Dans le premier cas, la procédure
est fixée par l'arrêté ministériel du 1" juillet der-
hier; dans le second, elle est déterminée par le
premier des deux déerets, dOBt nous allons indi-
quer l'économie.
Ce premier règlement d'administration publi-
que contiept trais titre» des agaociatioos décla-
rées on reeonnues d'utilité publique, des con-
grégations religieuses et de leurs établissemeata,
Toute association ordinaire qui se constitue
doit faire une déclaration qui est rendue publi-
que par insertion il Y Officiel de même doivent
être mentiCnnés tous les changements de direo-
tion. Les statuts et déclarations sont communi-
quéa à toutes gersonaaes.
Les associations qui sollicitent la reconnais-
sance d'utilité publique sont visées par les arti-
cles 8 à 13 qut leur mdtquent les formalités à
remplir.
Les congrégations religieuses qui demanderonk
l'autorisation dans le délai de trois mois fixé par
la loi organique continuent à être régies par
l'arrêté du 1" juillet Elles sont donc tenues de
produire leurs statuts en double exemplaire, un
état de leurs biens meubles et immeubles, fétat
de leurs membres, leurs noms patronymiques et
ceux qu'ils ont pris dans la congrégation, leurs
nationalité, âge et lien de naissance. Les statuts
doivent contenir « l'engagement pris par la con-
grégation on par ses membres de se soumettre
à la juridiction de l'ordinaire du lieu, c'est-àr
dire de lévêque. Enfin, la demande d'autorisa-
tion doit être accompagnée de l'approbation des
statuts p2r l'évêque de chaque diocèse où se
trouvent des établissements de la congrégation
Les demandes formées en vue de la fondation
de congrégations nouvelles doivent en outre rem-
plir diverses formalités complémentaires men-
tionner ceux des membres qui auraient appar-
tenu à une autre communauté, indiquer les con-
ditions d'admission, la nature des recettes, les
actes de la vie civile que la congrégation pourra
iaire avec ou sans autorisation. Enfin, article 20,
ta demande doit être accompagnée d'une décla-
ration par laquelle l'évêque du diocèse s'engage
à prendre la congrégation et ses membres sot»
sa juridiction. C'est là le trait caractéristique de
la réglementation nouvelle.
On reconnut ces messieurs.
Chacun se leva.
Et tandis que la jeune fille plus prompte
interrogeait, tandis que les visiteurs répon-
daient. les braves gens de parents demeu-
raient la bouche entr'ouverte, anxieux.
Ah messieurs, elle n'est pas rentrée.
en avez-vous des nouvelles ?
Aucune, fit Terrenas; nous espérions
que vous lm aviez.
Non, rien. A chaque coup de sonnette,
nous croyons que c'est elle qui rentre. Nous
sommes bien triste, mes parents et moi.
Et la jeune fille, avant que l'un ou l'autre
eût ouvert la bouche
Pauvre madame Vallurier! si charmante,
si honnête C'esi afl'reux d'accuser une femme
comme celle-là d'un crime pareih.. C'est épou-
vantable
Mademoiselle Bonenfant prononça ces deux
derniers mots, dans une espèce de sanglot.
Elle avait les yeux gonflés; on voyait qu'elle
avait pleuré.
Vous éprouviez de l'affection pour elle?
dit Jules Terrenas.
Beaucoup. Depuis deux ans que mes
parents occupent la loge, et depuis un peu
moins de deux ans que M. et madame Vallu-
rier sont ici, ils ont été les premiers loca-
taîfès, madone Vallurier s'est montrée
pour moi d'une bonté qui n'est pas commune.
» fin voilti uno, je vous assure, qui se mo-
quait pas mal que je sois fille de coucier-
ges! Ma voix lui plaisait, elle me donnait
de telles répéii'jotjs qu'elie a été pour béau-
Coup u>Ss mes progrès.
y> Je ne travaillais jamais seule, elle con-
naissait la méthode de mon professeur, par
conséquent je ne prenais point ces mauvaises
habitudes qu'on prend si vite.
» Et dernièrement, croyez-vous qu'elle est
Dans tout établissement d'enseignement privé i
relevajfdi^ou non d'une associapW^'l doit être
tenu un contenant toutflUJfifentions rela-
tivfri aux n..ni~, l'origine, aux emplois jnvcé-
et aux liLres unî*§tesitairesjd88 maîtres. Ce
registre est à la dr position des autorités.
Le deuxième déci-oi, est plu; court que le. pré-
cédefflt. Le premier chapitre traite de la ii(*uii!a-
tion don biens détenus par les congrégations non
autoriséas et ne comporte que, des dispositions
-de procédure. Le second chapitre vise les alloca-
tions attribuées aux membres desdites congré-
gâtions. S fis sont dépourvus de moyens d'exis-
tenco, ils pourront recevoir '> capital- représen-
d'une rente variable, jftftis limitée à 1,290.
francs au maximum. S'ils ont contribué par teur
travail a- l'aoquisiWon de» valeur» mises en dis-
;twfeutton, ils recevront une allocation égaie à la
somme qu'i}e auraient pu économiser en vivant
sâu» «ne l'évaluation
de ce.pécule puisse excéder 1,200 francs..
S'ils réunissent les deux conditions ci-dassus,
l'allocation est calculée sur la base la plus -favo-
rable et le maximum est Mevé d'un tiers,
r-tts-flrflmreircs de chine
Londres, 17 août.
D'après une dépêche de Çhanghaï au Standard,
en date du 16 août,; on assure que l'impératricc
douairière a blâmé' Li-Hung-Chang pour avoir
fait preuve d'apathie et d'arrogance pendant les
négociations de paix; elle aurait également cen-
suré le vice-roi du Yang-Tsé pour n'avoir pas
compris la gravité de la situation.
Le ministre de Chine' à Saint-Pétersbourg au-
rait annoncé à l'impératrice que l'Angleterre et
la Russie ont conclu un accord secret- par lequel'
les deux gouvernements s'engagent: à- ne pas in-
tervenir dans leurs opérations respectives da
chaque côté, do la Grande-Muraille.
Londres, 17 août.
On mande de Pékin au Time.s, le 16 août
Le projet définitif du protocole signé hier
contient quelques modifications dont la principale
consiste dans l'exclusion de l'édit impérial dacré-
tant les châtiments à infliger aux fonctionnaires
provinciaux coupables.
Cette exclusion a été faite sur la demande du
ministre de Russie.
II a été convenu que la base d'évaluation pour
la transformation, des droits ad valorem en droit»
spécifiques sera la valeur moyenne de ces droits
pendant les années 1898, 1899.
Il faudra encore pour compléter le protacole
ttroie édits un au sujet des fonctionnaires sup-
plémentaires, un sur la suspension des examen»
et un autre sur la prohibition pendant deux an-
nées de l'importation des armes et
Le projet a été communiqué officieusement
aux Chinois. On est en train de le traduire. Il
n'y a aucune raison pour craindre un retard de
que 1'évapuatioa de Pékin ne peut avoir lieu
Pékin, 16 août.
Les Anglais et les Américains se proposent
d'occuper les temples du Ciel et de l'Agricuiliure,
jusqu'à ce que leurs casernes soient prêtes.
Les Japonais occupent toujours la partie sep-
tentrionale de la ville.
Un officier'supérieur Jap'oriaîs a été choisi pour
miinmisfreF etorganiserle coq»* de pdltca chi-
̃ nois.
GGUIStOR EIT IKR1
Anvers, 1'f août.
Le Harburg, du Norddeuteche Lloyd', parti au-
̃tf&ek-
Les dégâts des deu-x côtés sont importants Le
Httrbwg est resté à l'anere à Auatruweel, ce qui
fait supposer qu'il devra revenir à Anvers.
LE TOL DE KW.WO FflTTCS
Bruxelfes, 17 août.
Après d'active.% et laborieuses recherches, la
police a réussi à découvrir les individus soup-
çonnés d'avoir commis le vol de lOO.Gâè' francs.
Les voleurs, qui sont Hollandais, ont livré une
véritable bataille aux agents; un de ces derniers
a été grièvement blessé d'un coup de poignard.
m wÉCAiwcrEir FMt SUIT sa ««chiue
Genève, août.
Le mécanicien de l'express de Zurich, étant, hier,
devenu subitement fou, fit partir sa machine
toute vapeur, brûlant plusieurs stations; heureu-
sement, la voie étant libre, il u'y eut aucun acci-
dent.
Le mécanicien arrêta sa machine à une petite
station, pensant avoir va la ligne bloquée.
Le chef de gare s'aperçut alors de l'étal dir
mécanicien, le lit descendre et rempèaça la ma-
chine par une autre.
CHUTE «ORTELIE
Genève, 17 août.
Hier soir, à neuf heures, M. Jean-Daniel Chef
vet, âgé de cinqnante et an ans, propriétaire à
Genève, atteint d'ataxie locomotrice, est tombé,
d'une; fenêtre du quatrième étage de la maison
cpï'ii habite Chemin-du-Mail. Dans sa chute, it
s'est brisé la colonne vertébrale et fraeteré le
crâne.
Le malheureux a expiré presque aussitôt.
CONTRE L'ÉVACUATION DE LÉGÏPTE
Londres, 17 août.
L'affaire de la subvention que M. Cecil Rhodes
aurait donnée au parti libéral pour que celmi-ci
eambatte l'évacuation de l'Egypte, paraissant de-
voir tourner au scandale, il est peut-être intéres-
sant da résumer les faits avancés.
Dans son numéro du 3 août, le Speetator pu-
bliait une lettre signée C. B. et contenant cer-
taines accusations que sir Henri Campbell-Ban-
nerman démentait en termes très vifs dans le
numéro suivant.
Aujourd'hui, l'auteur de la première lettre,
M. Ch. Boyd, rétracte ses accusations; il dit que
M. Ceci! Rhodes, se trouvant en relations avec
M. Sehaadhorsfc, directeur adminictratif du parti
libéral, lui adressa une somme de livres
sterling, à la condition que le parti libéral ne
poursuivrait pas l'évacuation de l'Egypte.
Quelque temps après, M. John Morley pronon-
çait un diseours dans lequel il demandait que
l'Egypte fût évacuée; puis M. Gladstone, à son
tour, faisait une déclaration qui aurait paru à
M. Cecil Rhodes indiquer les mêmes vues ehez le
grand chef des libérana.
M. Cecil Rhodes aurait écrit aussitôt à M.
Schnadhorst qu'en présence de ces déclarations,
il retirait sa subvention et M. Schnadiiorst aurait
répondu qu'il se trouvait fort embarrassé par
cette décision.
En même temps, une seconde lettre aurait an-
noncé a M. Geeil Rhodes qu'après avoir consulté
les chefs du parti libéral, il était 811. masure de
arrivée à me faire chanter chez le docteur
Brossât.
» Je la connais, moi, messieurs, comme
Tous. et vous savei bien aussi que ce n'est
pas vrai. Elle ne peut pas. elle qui admait
tant son mari. avait fait cette chose-la!
Et la jeune artiste, la future pensionnaire
de l'Opéra-Comique, retomba sur aa chaise,
tait ses coudes en rond sur la table et se cacha
la tète dedans, pour pleurer eneore
Cette douleur sincère de cette enfant blonde,
que le doetour Saussaye se rappela seule-
ment à cet instant avoir entendue chez le
Maitre, et à qui Terrenas n'avait pas eu
bien que sa vue pour une double raison l'eût
frappé lors de sa première visite à Vallurier,
au retour de son voyage dans le Midi, l'oc-
casion d'adresser la parole, ces larmes qui
n'avaient rie® de forcé, les émurent.
Et, au lieu de sortir de la loçe aussitôt le
renseignements reçu, Ils avanceront jusqu'à
cette table où elle sanglotait.
Mireille, faisait la mère, tu te rendras
malade, ma petite.
Et le père, avec son mouvement des bras,
automatique, les levant à demi et les laissant
retomber lourdement, de sa voix lente qui
nazillait:
Ça avancera à quoi, je vous le demande,
à quoi ?
A rien, hélasl fit le docteur; c'est une
affaire atroce. Mme Vallurier ne doit pas être
soupçonnée. elle sera relaxée. Cependant,
réparera.
Eh bien, qu'on vienne parler en mal
d'elle devant moi s'écria la jeune fille, rele-
vant la tëte et faisant un geste de menace
qu'on y vienne 1
Mireille, je te dis que tu te fais du mal,
répéta Mme Bonenlaat.
lui donnerl'assurance quelV'ivacwaflonde'l^ypte
ne faisait pas partie du programmu du parti li-
béral, et qu'en conséquence il n'y avait pas de
raison pour lu^rendre :ion argent.
URE1DE D'AMtETERHE
Hamboiirg, 17; août.
La reins d'Angleterre estpartie se matin sur le
yacht Osborne pour Copenhague.
LE NAWRAGE DU NAVIRE ANGLAIS WKR »
Londres, 1!& août.
Le commandant du conlre-torpilloar Viper, qui
eonlé pendant les manœuvres navales, a coin-
Pftru hier dm'ant la cour maritime, qui lui a in-
fligé une réprimande.
EN ESPSÛSE
Nralaga, ITaoût.
La grève des tramways s'est aggravée des
tramways ont été lapides ;.un ageMdMli sûreté
a été blessé». La gendarmerie tait des patrouilles.
Loa ouviiurs dos quais vont rendre visite au
projet pour lui exposer leuM reveadioationa»
Les employés do commerce cherchent à ob-
tenir la formeture des magasins à neuf heures
du soir.
LE CONFLIT SUD-*MÉRÎGA»t
Londres, 17 août.
Le correspondant du Globe à New-York télé-
graphie le 17:
ke chargé d'affaires des Etats-Unis à Garaoae a-
reçu de son gouvernement l'ordre de prier le
président Castro de fournie une explication dé-
finie concernant l'intention du gouvernement vé-
nézuélien de déclarer la guerre à la Rép.uMque
colombienne,
New-York, 17; août.
Le navire de guerre américain lowa est arrivé
hier il San-Francisco se rendant à Panama.
OEU* FEMMES MARIÉES ENSEttUiE
Madrid, 17 août.
On, ai arrête à< Oporto les deux femmes qui
s'étaient mariées ensemble à la Corogtta.
LA- TÉLÉGRA^ttlE SAKS FIL
New-York, août,
Le transatlantique Lueania, parti de Liverpool
lé 10 août'pour New-York où il est attendu au-
jourd'hui, a échangé des télégrammes avec
Sandy-Hook, au moyen de la tél'graphie pans
,fils, lorsqu'il se trouvait à 460 kilomètres de la
côte.
ESCARMOUCHE ENTRE SOLDATS TURCS ET BULGARES
Sofia, août.
Ces jours derniers des soldats titras et BulgaBes
des postes de frontières ont eu une rencontré.
Les soldats tunes tirèrent sur les,Bulgares alors
que ceux-ci faisaient une patrouille sur la, fron-
tière.
Dans la rencontre quatre Turcs tombèrent morts
et cinq blessés. Deux compagnies turques se
mirent alors à la poursuite du détachement bul-
nommé Sary-
tasen, situé en territoire bulgare- isno-tMnïpew
furent envoyées »m viicuoooi1 les envahisseurs.
Le gouvernement bulgare a fait des représenta-
tiens énergiques à Constantinople.
LES AMBASSADEURS MAROCAINS
Sajnt-Pétersbourg, 16 août.
L'ambassade marocaine est repartie aujour-
d'hui pour Paris. Elle a été accompagnée à la
gare par des représentants du ministre des
Affaires étrangères de Russie et par l'ambassa-
deur de France, Mt de'Montebello.
L'ambaesttda revient très Batisfaite des troîs
j6urs de séjour à Moscou, où son chef a laissé
400 roubles- poai* les1 pMwrea.
NOTRE SUPPLÉMENT
ILLUSTRÉ EU COULEURS
qvi est en venta cette semaine contient deux
jolies effraeuves en eau/surs.
Celle de la première page représente
UNE FAMILLE FOUDROYÉE
Celle de la huitième page
LA CHALEUR A PARIS
Chapeaux pour Chevaux
On trouvera également à rintêrie&r de ce
numéro le portrait de
L'impératrice FREDÉRIC
Lancsis&i du brassé rusa « Ãle_De; Il n
LE TZAR ET LA TZARINE EN DANGER
LE SUPPLÉMENT LITTÉRAIRE ILLUSTRA (la
Petit Pabisib» (J pages ate texte, superbe»
gravures d'actuatité) est mis en vente tous
les jeudis.
Craddock, n août.
Le eofonel Gorringc, après sen engagement du.
13 août avee Kruitzinger, te poursuivit de pràs-et
le rejeta au delà du neuve Orange dans lu mati-
1 »ée du U) août.
KpusteingeF était aecompagaé d'une centaine'
d'hommes.
Durban, 16 août.
On dit que la cooiïBaad© du général Botha,
estimé h 4,000 hommes, se trouve dans le voisir
na®e de Nondvveni (Zonloud*ad).
Le général Kitchencr, frère du géaéralissirae,
Haarcliecait contre lui.
LES CUMPS DE CORCESTftftTIOM
Londres, 17 août.
Suivant ua document. parlementaire publié pet
après-midi, le nombre des personnes internée
dans les camps de concentration durant le mois
de juiliet s-'élo-vait 118,397, dont blancs et
indigèaes.
Le total des morts pendant le mois a été de
1,675, dont 1,412 blancs et 263 indigènes.
DÉPÈCltE DE LORO KITCHENEB
Londres, 17 août.
Lord Kilcliener télégraphie:
Pretoria, 16 août.
Le général French rapporte que le colonel
Gorriage a attaqué les commandos de Krnitzin-
ger, le 16 août, au nord de Steijnsburg, et les a
repoussés en désordre vers le nord, jusqu'aux
environs de Venterstadt.
Parmi les prisonniers se trouventles comman-
dants Erasmus et Cachet, ce dernier mortelle-
ment blessé. Les autres eolonnes de Franch re-
poussent peu à peu l'ennemi vers le Nord.
Un détachement d'éclaireurs de Freneh, fort
d'environ cinquante hommes, allant rejoindra
une colonne près de Bethesda, a été enveloppé
dans tes montagnes par des forcer supérieures
commandées par Théroa et s'est rendu. Un sol-
Terrenas, à qui ce- nom déjà prononcé ar-
rivait seulement aux oreilles, se sentit dé-
tourné de l'obsessioB.
Le souvenir surgit de sa petite veuve »,
cette cîiente venuu à ta fin de l'après-midi,
qui partait de chez lui sans avoir prononcé
un mot d'affaires, remettant à plus tard ce
qui lui semblait bien devoir être une confes-
sion, et qui s'appelait également Mireille.
Elle aussi était blonde.
Quant aux traits, vu l'agitation du visage
de la jeune fille et la façon dont il avait tou-
jours vu ceux de la jeune ferme, tous
une voilette et passablement maquillés,
il ne pouvait les camparer.
Il ne se fût point étonné, du reste, d'une si-
militude.
Une princesse peut rencontrer sou sosie
dans la plèbe.
Et il y avait, si rare que fût le nom, joli
comme un rayon de soleil, plus d'une- Mi-
reille sur terre.
Cette digression de sa pensée ne fit que
passer.
Tout ce qui, en un autre moment, l'eût
intéressé, le laissait à peu près insensible.
Il éprouvait la sensation très nette, que
cette affaire- classée peut-être le lendemain
sous le nom d'affaire Vallurier allait le
prendre tout entier, absorber complètement
ses facultés.
Ce fut le docteur Saussaye, qui pensa à de-
mander si la gouvernante des enfants était
revenue.
Ni les parents, ni la jeune fille, ne l'avaient
vue rentrer.
Cependant elle aurait eu le temps de
faire plusieurs fois le chemin. Vous êtes
bien sûrs. elle n'a pas passé sans que vous
la voyiez ?
Madame Bonmfaat répondit)
dat anglaii a ste tué. Le capiUÇne Bethelheim,
cominanfftnt le détttdièment, KAté dangereuse-
prisonniers onL été rciùctiqti.
NOUVELLES COLONIALES
M| COUHBIER DE CHINE
Marseille 17 août.
Le Salarie*, courrier de Chine et' Bonœay, c,t
arrivé jum. SPO p-- •••, dont MM. Iccolouol
Chirlaetee.^v, Mie: de balailkm (Vinfan-
terie cêftîtriale !.̃̃' ''rinaire; Marieux, ca-
pitaine Merle et de figuier, lieutenants: G.-M.
Barrés, lientenant de vaisseau le capitaine Dam-
liermoat, Hoget et, «uw«èr*s, afficiors d'admi-
nistration les lieutenants de vaisseau Jacjue-
martel;. Bauclieron de Boissoudry, venant.du
Tonkin; Dobornel, médecin des colonies; Biaise,
oapitarne d infanterie Saigon,
'ainsi que plusieurs officiers anglais qui se 3ont
embarqués à Bombay.
Le navire a en ontre rapatrié Il sous-officiers
et 156 soldats- de_djxei"ses armes qu'il avait pris
à Tàkou. Wr eé nombre 6 étaient blessés et
.30 convalescents,
L' c IBAOUAQDY »
DjibouU, Wam\t.
Vlraûuaddy, airiyô le ts à Dliboeti, acontiaué-
sa route sur Marseille, rapatriant .MM. Baquet,
chef d'escadron de l'artillerie de terre Bremand;
chef de bataillon de l'infanterie coloniale Bou-
quet. Marenge, Darnaud, capitaines de l'artiUôwe
lOOloniale; TisàerjFoutégnatvdÊiMarçiueiesac, lieu-
tenants de la, légion étrangère Bflriue, médeein-
major de la marine,; Brossier, médecùirmajor
des colonies, Ripoll, chef de musique.
T1TRES_JO¥AUX^
Ainsi que nous le disions hier, le roi d'Angle-
terre a décidé de prendre, à l'occasion de son
couronnement, le titre définitif et officiel de
Edouard VII, par la grâce de Dieu, roi du
Iloyaume-Pni de Grande-Bretagne-, d'Irlanda et!
de toutes les possesBionsi britanniques au delà
des mers, dëfeaaeur da la' foi, empereur des
Indes
A ce propos il est intéressant de rappelen que
depuis Edouard 111 d'Augleterre jusqu'à Geor-
ggs III, au comaieaoenient du. siècle dernier,
tous les sonvcrains de Grande-Bretagne, d'Ir-
lande et autres lieux n'ont pas hésita à se qwaii-
fier rois de France, oui, tout simplement, même-
sous LouifliXIV, ce qui semble au moins esces-
,sif Bion plua, pendaat pluBieuus
son d'Angleterre a porté les floues da lys! des
Bourbons, que le même Edouard III avait, cru
devoir s'annexer, s'imaginant! sans doute ar
qu il annexait à son pays lo royaume de Krauees
^tout entier.
On a vu qu'Edouard VII conservait le titre- OB
son prédécesseur, le: fairien* Henry VU\ pour
l'opposition qu'il fit à la propagation das doc-
,trines de Luther. C'est le seul souvenir de; ses
anciens bons rapports avec Rome que se par-
mette de conserver aujourd'hui la py'otesl&nf»!
Angleterre, et l'on peut dirc qu'elle ne la cqu-
serve que par respect des traditions.
Les rois de France aussi fürent gratifiés par le
Saint-Siège du double titre de Fils aîné de l'Eglise-
et de roi toèa chrétien. De. nos jours encone, Ats-
paonse XIJI d'Espagne est dit roi très catha*
Iiqjit, et François-Joseph d'Autriche porte les'
•qualificatifs' de Sa Majesté 'impériale, royale et'
apostolique; empereur d'Autriche, roi de BohanUs,
roi apostolique de Hongrie.
Chacun sait que le sultan Abdul-Hamid s'inti-
tule commandéur des croyants. Ce qu'on ignora
généralement, c'est que le sultan du Maroc emt
emir-al-ïHuWienin, autrement dit, prinae des vraia
fldèle»,. d'o4 cruel eBibairaa pour les maha-
métans. Cet embarras est compliqué encore par
l'existence du zia-ul-mitati"waaîn la lumiere
de las- religion dis Mahomet, l'émir de l'Afghanis-
tan en personne, grand chef, en Asie, des disci-
ples du Coran.
• racolas IL empereur de toutes les Ruseies,
ajoute seuvent à la.' de ses-titres, ce-
lui- de grand tsar blanc. Le sbali de. Perse et le,
négus d'Abjtssinie s'appellent également roi' des
rois. L'empereur du japon, Mutsu-Hito, estmi-
kada, ou porte d'honneur; enfin Kwang-Sou, le
monarque chïnoisfse dit premier flls du Ciel.
Mais tout «la semble peu do chose en compa-
raison des titres du roi Théliaw,, de» Birmanie,
qui se fait glaire d'être, entre autres, très
glorieuse et excellente majesté, roi des éléphant,
maître- âe tous les éléphants blancs, souverain
dpa mines d'or, (J'argent- et de rubis, fils du
Soleil, arbitre de ia 'vie, jpos-
sesseur du monde, etc. etc.
NOUVELLES MARITIMES
Le < Phlegeton e
On mande de Cherbourg
La eanwimère cuirassée le Phlegetûn, d,estSn«e
à la défense mobile de Birorte, a procédé, après
réparation de ses chaudières, à ses essais de
vingt-quatre heures en, route libre.
Les Pêsultets ayant été satisfaisants:, ce navire
fera route très prochainement pour sa desjiua.-
Vente de Vieux Navires
De Cherbourg
Le 7 octobre prochain, le reeevçur des domai-
nes de Cherbourg pracédiera à la vente des na-
vires ci-après, rayés de la liste de la flotta le
cuirassé de croisière Turenne, le garde-pêche Zé-
plùr, lç torpilleur de haute mer Luiusquenet e* le
Torpilleur « 253 »
On mande du Havre
No«s avons aanoneé hier le lancement heureu-
sement effectué du torpilleur de 1™ classe S° -2H3,
construit aux Forges et chantiers de la Méditer-
ranée. Voici les caractéristiques de ce navire
Longueur, 37 mètres; largeur, 4 m. 20; creux,
2 m. 62. Son déplacement est de 00 tonneaux. Sa
çoqae est en acier. Il est muni d'une machine
de la force de 1,800 chevaux actionnant une hé-
lice qui lui imprimera une vitesse de 24 nœuds.
Les générateurs sont du système Augustin Nor-
L'armement se compose de 2 canons de 37 mi]-
limètres, à tir rapide, et 2 tubes lance-torpiJIe»,
placés sur le pont. L'équipage comprendra 2 offi-
ciers et 21 sous-officiers et matelots.
Les Gardes-Côtes
De Cherbourg
Les gardes-côtes cuirassés Jemmapes et Yalmy
ont appareillé aujourd'hui, faisant route pour
Brest ou ils vont être attachés à l'escadre du
Nord. Cherbourg voit ainsi disparaître tes deux
dernières unités de combat de la division des
gardes-côtes, qui, depuis l'année dernière, gar-
La division des gardes-côtes comprenait deux
écoles, les «lèves de la marine marchajide, à
bord du Boutiines, et l'école des apprentis des
Oh aoa, monsieur. Il y a toujours eu
l'un ou l'autre de nous ici.Vous pensez que
nous guettonâ depuis ce matin.
Oui, c'est vrai.
Le médecin et l'avocat s'en allant, à quoi
bon monter?
Et le eoup« roula rapidement vers le boule-
yard du Palais.
Il n'était pas cent mètres, qu'un coup d#
timbre résonnait dans la loge.
Est-ce elle ?
Mireille, anxieuse, formulait l'éternelle
question.
Tandis que son père tirait le cordon, elle
se précipitait dans le vestibule.
Une femme franchit la porte, dont elle re-
poussa la lourd battant.
Miss Nella, murmura la jeune fille désap-
pointée.
Mademoiselle Mireille.
La gouvernante était pâle, les traits tirés,
une expression d'angoisse dans ses yeux in-
certains.
Ses habita étaient mouillés, elle avait l'air
harassé.
D'où venez-vous donc? demanda la fille
des concierges; il pleut à vereç depuis une
heure.
» Est-ce que vous avez reçu tout cela?
Oui, je n'avais pas de parapluie. Et
j'ai voulu revenir à pied. je me auis per-
due.
En voilà une idée, pourquoi ne pas pren-
dre le tramway?
Elle glissa une main dans sa poche.
Je n'avais pas d'argent, j ai dû laisser
mon porte-monnaie ici. Je viens.le chercher.
Vouscouchjez là- haut? •
Elle secoua la tête.
Non.
Alors, où irez-vous
Amirtd-Tréhmiart, yattny et Jemmapes.
Les écoles, on la ont été rattachées u la
division d«; r.erv« Ve l'escadre le I,t iqjMitM!-
garilea-côtc-s, il ue «rte plus à Cherbouïg un
-navire armé.
Les GJMpbn; ̃̃via se comprend, ne vowat
pas sans n<. litre une force navale qui,
.pour le coiji .̃ Lvait son importance. Nous
devons cepcuu*ni une que des raisoua. budgé-
taires, ayant amené des modification* flans la
formation des escadres, sont seules cause délie
changement; que l'éloignement de la division
cuirassée des garrlSs-cûtes de Cherbourg n'est
que momentané.
Bien que Brest soit devenu, le port d'attaehfi-.
de l'escadre du Nord, nous croyons
contrcamiral Piphan, avec te rnpitafne de vais-
seau Auvert comme capitaine dn pavillon, ne sé-
journera dan^ ce.oort qi^e. pendant la durée de
.l'inspection ginûrale.
M. le mimstre de la Marine, fldèle sa pro-
messe, a fait connaître que. cette division serait
do retour à Cherbourg vers lc 15 septembre et
hivernerait dans-
Les Ciierboorgeois apprendront cette nouvelle
avec joie.
D'autre part, par suite de la désignation du.
capitaine de vaisseau Auvert comme capitaine
de pavillon, le contre-amiral Piphan arberera son
pavillon sur le. Bout'ines.
Le contre-amiral Gourdon, commandant la di-
vision des croiseurs de l'escadre dtr Nord, étant
donnée la lenteur des essais or Cltàteaurenautt, a
décidé; de maintenir son pavillon sur le croiseur
le Btuix.
Le capitaine de vaisseau Le Pord, qui avait pris
le commandement dn Châtemirtnautt comme
capitaine de pavillon de l'amiral Goardoa, pren-
dra aJoM le commandement du Brui;
6e ̃« Bougainville »
D'Anvers
Le commaudant et le second de la corvette
française Bougainville, en grande tenue, a^com-
pagnes de M. Carteron, consul générai de Kranoe,
ont fait' une visite officielle, cr matin, au
neur, da la praTineoi au général commandant la
circonscription et ait bourgmestre. Cette visite
leur a,été rendue cet après-tnidi.
tsm m mmm
De Rambouillet:
Le Président de la République reçu !Vf. Chris-
tien, directeur de l'Imprimerie nationale, et l'a
retenu à déjeuner.
M. Caillaux, ministre des finances, est rentré
hier matin à Paris. Mais il est reparti- le soir
imôme poup Maoners, où il présidara aujourd'hui
NI' Jean Dup.uy, ministre de l'Agriculture, a
quitte Paris hier soir, se rendant à Tarbês
Un médecin de Paris, le docteur Paul Garnirait,
vient d'adresse*1 la lettre suivante au professeur
Je viens, dans la plénitude de ma conscience,,
voue- offrir de servir de sujet à des inoculations
¡ de tuberculose bovine. Je sois disposé à croire
que vous êtes- dans l'erreuret suis convaincu que1
je serai inoculé. J'ai quarante et un ans, je pèse
ptus de 100 kilos, jfai 1 m. &i, je suis de parfaite
santé (vous pourrez d'ailisurs Me soumettre au
1 préalable à des inecula lions de tuiaewmline)*
je n'ai pas d'enfants.
Dans les combats, des hommes do menlfcUté:
inférieure s'offrent par milliers a une mort iné-
vitable-. Bien que je ne sois pas de votre avis et
que je considère mon inoculation comme proba-
ble, j'estime que, sur le champ de bataille de la
vie sociale, un être conscient peut bien faire ce
quo tant d'autres font si facilement sur les vrai»
champs de bataille. Je me tiens à votre entière
disposition, à Paris ou à Berlin, dan», laswxndi-
tions qu'il vous plaira.
Doctenr en médecine, docteur ès
sciencosnatnrelles, ex-chef des tra-
vaux d'anatomie comparée de la
Rappelons, à ce propos, qu'un médecin d" Amé-
rique avait offert au professeur Koch, il y a quel-
(lues jours, de s'inoculer lui-même la tuberculose
bovine.
On se souvient qu'au congrès de la tuberçu-
Iose tenu à Londres dans la dernière semaine
de juillet, le professeur Koch ltt une ceiamuBi-
cation sensationnelle dans laquelle il affirma,
contrairement ce qui était généralement admis-
et accepté, que la tuberculose ne saurait ôtee
prise par l'homme au bœuf ou à la vache,, en
consommant leur viande ou en buvant leur lait.
L'expérience que- veut- tenter le docteur Gajv
nault fixera sans doute ce point scientifique im-
portant.
En raison du transfert au Conservatoire natia*-
nai des arts et métiers deTOfflce national des
brevets d'invention et des marques de fabrique,
la salle de communication cessera d'être ouverte,
au public, au ministère du Commerce et de l'Ia-
dustrie, à partir du 15 septembre prochain.
La réouverture de l'Office aura lieu au Conser-.
vatoire des arts et métiers, 292, rue Saint-Martin,
1e 1" octobre.
Sur la proposition des préfets, l'ouvertnrede
la chasse a été fixée au dimanche 15 septembre
pour la zone de Bretagne, coiaprenamt les dé-
parlements ci-après
Calvados (2* partie), Côtcs-du-Nord, Finistère,
IlLe-et- Vilaine, Loire-Inférieure, Hanche, Mayenne,
Morbihan.
Le prince royal de Siam, Maha Vajiravudh,
accompagné de Phra-Surya, ministre du Siam
en France et d'une suite de plusieurs personne»,
est arrivé hier matin à Paris, par la gare du Nord,
vouant de Bruxelles.
o
Le plus riche charpentier du monde, ou, si
l'on préfère, le roi des charpentiers, est M. Wra-
field Stratton, un Américain, cela va sans dire,
qui possède aujourd'hui quelque 125 millions de
fortune.
Ce charpentier millionnaire n'a pas aceumulé
cette quantité respectable de dollars à coups de
scie ou de marteau. Non. Avec le fruit de ses
Chez des amis. J'aurais peur ici, je
ne veux plus rester dans cette maison De-
puis ce matin, je ne disais rien, mais je suis
Je comprends, moi aussi. Il paraît que
voua avez, eu une attaque.
Oui, j« ne me souviens, pas,, Je vais
chercher mon porte-monnaie.
Je vais avec vow.
Nella s'engagea dans l'escalier d'un pas al-
longé, raide, une: démarche saccadée indi-
quant uue certaine surexcitation nerveuse.
Toujours très énervée elle-même, Mireille,
le remarquant sans s'en étonner, monta à sa,
suite.
La femme de chambre, restait seule dans
l'appartement.
tes autres domestiques venaient de gagner
le sixième, désespérant de voir rentrer leur
maîtresse, qu'ils plaignaient sans cependant
se débarrasser d'une suspicion sur son compte,
destinée à se changer, fatalement presque,
en conviction.
Si « madame » n'avait rien il se reprocher,
pourquoi la gardait-on ?
La femme de chambre, qui demeurait la
plus incrédule, ouvrit avec la précipitation
que mettait, en bas, le concierge à tirer le
cordon.
Nella passa devant elle avec sa même rai-
deur..
Ce fut Mireille qui expliqua, qu'elle avattr
eu une crise chez le docteur Saussaye, que
l'affaire du matin la bouleversait au point
qu'elle ne voulait même pas coucher ici.
Dame! écoutez, je comprends, faisait la
camériste; j'y ai un. trac, moi Et s'il ne fal-
lait pas que j'y reste.
Puis, précipitamment
Pendant que vous êtes là avec elle, je
cours jusque chez le pharmacien. Je pense
économies, il en le !laird'acquérir, il y a quinze
ans, un dt^ claun- de la fameuse Independence-
Mine, alors apHiurnent inconnue au Colorado.
Quelques aa&fes plus tard, il le revendait plus
de r») milliowt'eidrhLtait une partie importante
des placer-
l'ont encore fait croître.
Mais. ,] ilgré ses millions, M. Stratton n'a pas
abandonné le rabot ni la gouge. porte toujours
si habits de travatAleur, qu'il no quitte qae pour
se rendre à Denver, à l'assemblée générale an-'
nuelTe des syndicats de charpentiers. Lui-même
est président
ek-a^jeeupe activement de tous les inli'-i-.Hs corpo-
Au commissariat.
Votre belle-mère .s'est ,jetée parla f.-nëtre,
et vous n'avez rien fait pour la retenir ?
Je vous demande pardon, monsieur Ir, com-
missaire, je suis descendu à 1'ùUge au-dessous
^jgonr- la; rattraper, mais elle était déjà passée.
li âaûAùùiflAl JliiIiifliGMSlkM-fiiilhS
(De notre correspondant particulier*
Mon tceau-les-Mineg, X7 août.
Ainsi que nous l'avons annoncé, op •> p>>i>pc1ô
hier à 1 autopsie de la malheureux ia
crime odieux de Saiiitr^Çallier.
En présence do -\IM. Roberjo, subtùtut d;i pro-
cureur de la République; Chàurigaiid. jnijc d ins-
truction; Chevalier, luge de paix, ot rfriugeur,'
gwrfiier, M. le docteur Chayerriat, îuédecin-
légiste, a. ouvert la boîte ciinierine de Trnband.
terrible, donne avec un instrument contondant,
dans la région temporale droite: mais, d'accord
-en cela aveu son confrère M. le docteur VJïrnier,.
qui avait procédé la veille aux première* consta-
talions, il croit quc ce coup unique, ru'aurait pu
Jétevminer la mort immédiate. Le praticien est
persuadé que c'est la chute du corps date, sep-
Uw«enjuno sur le pavé qui aura achevé ttxuvre
de 1 assassin.
Poursuivait enauite ses investigations par
-l'examen de estomac et des
Ghavei-riat a trouve des atknents non onsBre di-
gérés complèteujôaJ;, oo qui lui a. pejuautfcdo dé-
ginat a été comrnis le père Traband auriit été.
frappé quatre htuire» et demie environ-, après
• l'ingestion de soa' m|tae, c'est-à-dire- y&TB onze
heures et demie du soir.
Une paire de souliers, semblant ôtra des brode.
qnins coupés et dont les' clous avaient disparu
pariusure, ont été trouvéa.à deux cent- niaquanta
mètres du lieu du crime, au lieu, dit dus* Chas-
saiongs. Ces chaussures, qui paraisseola^oir été
abandonnées récemment, ont été saisies comme
pièces à convictiam
Les magistrats n'ont encore aucun ibdice sé-
rieux leur permettant de trouver la. teire du
coupable, mais l'opinion générale est que le père
Tranantl', très crttmtff e prenant amhi. chnqxxei
'soir, de verrouiller soi porte, n'a puiêtéenasassiné
que p^r quelqu'un dont il: a reconnu «Mk.-wu re-
connaître la voix et qui, l'appelant du dehors,
l'aura réveillé, fait lever et aura pvottfô dû mo-
ment où il entre-baillait sa porte pour lui- porter
le coup fatal.
Aucune monnaie n'a^téretitouvéc dans la. mai-
son. Le père Traband avait touché sa modique
pemsion de lamine deux jours au paravwrtv
L'émotion est toujours tort vive paisible
hameau où. rendait, la viciima.
La Course de Paris-Bfest
Cette seconde course da Paris-Brest a réveillé
'les enthousiasmes d'il y a dix ans; les «onreurs
1 trouvent partont; l'accnwil ohaleuneusi ds:foulea
intéressées par leurs exploits.
L'intensité des manifestations n'a pas diminué
depuis les conduites triomphales mra? sur le
mémorable papeows» à Chartes Terrant, au
̃• vieux Charley », VbaeaaB à. l'effort inoubliable,
en un temps ,p était
pas la petite reine et ne méritait pas c4 sur-i
nom.
T j»s concurrents papfSs
ce moment, sur la route, que des curieux sym-
pathiques, enclaautks de la réussite de l'epreuve
et satisfait», surtout, de voir se dêpensep ift telle
façon les maîtres du grand faad tes H»sret, les
Rivierre, les Lesna, les Miller et leurs «ïnulea
pour 1 obtention d'un titre envié celui de. vain-
queur de Paris-Brest.
LE VIRAGE DE BREST
Sur la route accidentée de Saint-Brieuc Brest;
nous avons laissé les principaux champions pro-
fessionnels poursuivre leur déambutation fautas-
tique, luttant déjà contre le âommeil et tes dé-
faillances de toutes sertes.
Lesna, extraordinaire d'entrain, a préludé à la
victoire flnale, dont il se déclare certain-, sauf ac-
cident, par une entrée triomphale il Bcésl, ache-
vant la premiére. si«iiiti«du parcours en wjiemps
.extraordinaire pourri sait que l'épreuve n'ad-
mettait pas d'eatraînement automobile.
En effet, les six nents Mlomètres qui- emparent
Paris, de Brest ont été, couverts par le -raillant
coureur en vingt-deux, heures et dix meutes. La
retour s'efïectuaat dans les mêmes c&ncfltions,
permettrait à Lesna d'entrer à Paris ce matin
même, vers deux heures.
Mais cela est douteux, car les forces htijpeaines
ont des limites. Lesna a- dû, malgré soncqurage
inouï, ralentir son allure, se reposer parfois, se
faire donner des soiRSi Malgré tout ceM i4 aura
aujourd'hui la aatisfaction de se dire qaifca éta-
bli sur route va record qu'on peut croire ina-
battable dans les mêmes conditions.
Lesna est donc passé à Brest à trois heures du
malin, accueilli par une indescriptible ovation.
Pour le passag» (iau coureurs, te contrée ins-
tallé à la terrasse du café du Commerce* avait
été assiégé par les curieux qu'un important ser-
vice de police était impuissant à contenip.
A« milieu d'une manifestation superbe, à trois
heures du matin exactement, Lesna est arrivé et
a mis pied à terre devant le contrôle. 11 ne pa-
raissait nullement fatigué.
L'infatigable recopdîman s'est arrêta à peine,
juste pour signer la feuille d'arrivée, swt une
minute environ.
A trois heuresdix il remontait en selle. répon-
dant aux offres qui fui étaient faites de boire et de
manger, qu'il ne voulait rien prendre- La foula
redoublé l'ovation quand elle a vu Les»a gra-
vir à une allure d'au moins vingt-cinq kilomè-
tres à l'heure la terrible côte dé la rue de Paris,
à la sortie même de Brest.
Deux heures après le passage de Leana arri-
vaient ensemble Garin et Aucouturier, à cinq
heures trois minutes. Nullo trace de f%tigue sur
leur visage. Its sont repartis aussitôt,
Sont arrivés ensuite et successivement: Fkeher,
à cinq heures cinquante-ci uheures; Rivierre, à six heures treiitc-cinft; Miller,
qu'il est encore ouvert. j'ai un» moraine!
un cachet d'antipyrlne me fera dormir commua
uq plomb. Saaa ça, je passerais UAâ nuit
de chiea. Ne descendez pas avant que je
reis rc»onté«. Si madame revenait*, qu'elle
ne trouve pas l'apparteaient seul.
Ah mon Dieu j'ai bien peur qu'elle ne
rentre plus aujourd'hui.
Moi aussi.
La femme de chambre dégringolait l'es-
calier.
Mireille repoussa la porte du palier.
Celle, ornée à glaces, d'une des extri-mités
de la galerie, restait ouverte, laissant voir le
couloir conduisant à l'appartement p^ticu-
lier.
Miss NeUa venait de s'y engager et de le
longer.
Sur toute sa surface, excepté dans la linge-
rie et la salle dg bain, l'appartement était
garni de tapis cloués.
Les pas s'amortissaient dans la moquette.
Ceux de Mireille, chaussée de petites pan-
toufles feutrées, ne s'entendaient pas du tout.
N'ayant, du reste, aucune intention ni au-
cun sujet de se cacher, elle suivait tout na-
turellement le corridor, au bout duquel ou-
vraient la chambre des jumelle»,, et colle,
assez exiguës un.gjpaad cabinet plutôt de leur
miss ».
Cette dernière, arrivant à l'extrémité du
«SOTtidox, avait tourné le bouton qui mettrait
en mouvement la lumière électrique.
Au moment où Mireille atteignant cette
porte, s'arrêtait devant, ea restant dans le
couloir, Nella mosièe sur une chaise en faee
d'une grande armoire en pitchpin, qui, servait
de garde-robes aux enfanta, explosait lerayon
du haut, un braa pasaé sous le linge fenlonué.
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