Titre : La France moderne : Littérature, sciences et arts contemporains
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1890-02-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32777991m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 février 1890 06 février 1890
Description : 1890/02/06 (A2,N4)-1890/02/19. 1890/02/06 (A2,N4)-1890/02/19.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5604279r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7163
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
LA FRANCE MODERNE
Nombreux seraient à glaner dans ce livre des vers oùl'hom- ',
me de'coeur ne nuit pas à l'artiste consciencieux ! Nul n'a chanté
avec plus d'enthousiasme et de talent nos bons vins de France,
du soleil embouteillé — enviés de l'étranger et que. géné-
reusement,, nous cédons même à nos ennemis. 11 faut lire ces
hymnes vibrantes de patriotisme et colorées de flamme, ayant
pour titres: Le Vin de Bordeaux, le Vin de Bourgogne, le
Viii de Champagne,. Ne parlons pas de Sa Majesté Bébé,
puisque nous nous proposons de l'insérer. 11 surfilait d'ail-
leurs pour en faire l'éloge, de rappeler que l'Académie des
Jeux Floraux a jugé chef-d'oeuvre de grâce et de sentiment,
cette pièce dont la note personnelle parvient â égaler, sans
les imiter cependant, les plus adorables des grands maîtres :
Lamartine, Victor Hugo.
M. Gaston Bastit ne s'est pas arrêté là, car, depuis lors, sa
collaboration active à nombre de journaux et de revues !i j l'ont
révélé non-seulement poète, mais encore prosateur de belle
science et de solide pensée.
L'auteur des Poésies d'un Inconnu, qui va être celui de
l'étude sur Agrippa d Aubtgné, habite Condom, dans le Gers,
où il est né en 1851 et où il exerce la profession d'avocat, ce
quL entre parenthèses, ne l'empêche point de se livrer à de
purs -o'ôûts littéraires. Chose curieuse, sa maison est un mo-
nument historique : l'ancien couvent des Jacobins où s'arrêta
jadis (1565) le roi Charles IX et sa mère, Catherine de Médi-
cis, qui y eurent une entrevue avec le duc d'Aibe. le fameux
o-énéral espagnol. Ce couvent, on le pense bien, a changé de
(destination, est devenu une maison de campagne réparée et
embellie ; les terres transformées en propriété-miniature, avec
petite vigne, petit jardin potager et petit jardin anglais. De
temps à autre, le sol, en se défonçant, laisse à découvert des
ossements, car les moines étaient ensevelis là. Quelques ves-
tiges demeurent de cet édilice, dans la chambre du couvent,
maintenant chambre à manger : c'est une cheminée en vieux
chêne; aux belles sculptures et à la décoration des armoiries
du supérieur. Plus loin, également en chêne, un immense
bahut d:une allure remarquable. Enfin, il y a le grand escalier
monumental qui conduisait au monastère, cependant usé,
dégradé et dont les sculptures des deux rampes, les statues
de? saints, d'apôtres, de vierges ont subi la destruction du
temps et des hommes.
Tel est ce milieu familial où s'écoule l'existence tranquille
de M. Gaston Bastit. On comprendra fort bien que son esprit
ne peut se pénétrer là que de graves pensées, que se livrer à
d'austères réflexions. Son talent y a surtout gagné une pon-
dération, un soutenu de style ne jurant cependant point avec
la modernité la. plus aiguë de notre époque.
Et maintenant que la présentation est faite, que notre auteur
est pourtraicturé, nous renvoyons les lecteurs au prochain
numéro de la France Moderne.
ELOI MAJORAL.
(Y) A partir du prochain numéro, la l'rance Moderne publiera uuo <:tu-
do historique de M. Gaston Bastit, .sur Aarlpi'" d'Aubinné Ce travail,
assez étendu. :i su^'éré à tin de nos eo'.lalioraieurs l'idée de l'aire connaître
l'auteur et son leuv're. M- Gaston Bastit. dont la modestie est notoire, en
nous en voudra certes pas. NOTI; m: t„\ DIKIXTION.
EJ\ EÉGENDE DES €IERGES VERTS ;
it-Victor est une des plus anciennes églises, clas-
;. si je ne me trompe, dans les monuments histo-
ues. En l'an 410, saint Cassien en lut le fondateur
son monastère qui s'élevait à la même place
|u'à cinq mille moines. Plus tard les chanoines
comtes ae cette abbaye, reconstruite en 1200, eurent avec
certains privilèges celui de se servir, pour leur sceau, de la cire
verte réservée aux chanceliers des rois de France. On est
étonné que pas un érudit n'ait encore eu l'idée d'en écrire
les annales comme un poète en a su écrire la légende.
Les poétiques fêtes de la Chandeleur, ainsi que les années
précédentes, ont attiré dans les cryptes de Saint-Victor de
nombreux observateurs de notre culte local.
L'antique Vierge Noire, attribuée au ciseau de saint Luc a
été montée, en procession, au milieu des fidèles recueillis,
M* 1' Robert présidait à cette cérémonie, assisté de M. le curé
Bérenger et de M. le chanoine Brusco.
Toute la journée une foule considérable s'est portée vers la
célèbre basilique. 11 était même difficile de pénétrer jusqu'au
sanctuaire, tellement l'alfluence était grande.
C'est aussi la fête des boulangers et pâtissiers du quartier,
car, en revenant de ce pèlerinage, on ne manque pas d'em-
porter le pain bénit, cette petite navette rappelant la barque
qui amena en Provence saint Lazare et les Saintes-Mariés,
ou, peut-être plutôt, le poisson mystique (ichtus), symbole du
Christ. Quel bon Marseillais oublierait de se munir des fameux
cierges verts, dont la pieuse flamme préserve de la foudre et
qui, entre autres miracles, ont fait celui d'inspirer à M. Hip-
poiyte Matabon, une gracieuse et touchante poésie !
. Cette poésie dont M. le marquis de Jessé-Charleval, pré-
sident de la fabrique de Saint-Victor et promoteur de la
médaille de la Vierge noire, a donné le sujet, a déjà son
histoire. Qu'il nous soit permis de la raconter en peu de
lignes pour les admirateurs de notre poète marseillais.
L'année passée, à pareille époque, Monseigneur l'Evêque
de Marseille voulait bien recevoir, en audience particulière,
MM. le marquis de Jené-Charieval, Hippolyte Matabon et
Laurent de Gavoty.
Le but de cette visite était la lecture d'une poésie qu'Hippo-
lyte Matabon venait de terminer, et qui a pour titre : la
Légendes des Cierges Verts. Monseigneur, avec beaucoup de
bienveillance, daignait manifester sa satisfaction, à plusieurs
reprises et autorisait la vente de cette poésie dans les cryptes
de Saint-Victor, où nos lecteurs la trouveront, pour les fêtes
de la Chandeleur.
Notre évêque complimentait ensuite le poète de la Vierge
noire, dont les productions lui étaient connues depuis long-
temps.
A propos de la Couronne d'Immortelles, un des plus riches
épis de la gerbe de notre poète marseillais, Monseigneur a
rappela un souvenir personne! bien touchant.
Après avoir essuyé un tempête épouvantable, le cardinal
Lavigerie monta pieds nus, entouré des passagers et des
marins à Notre-Dame d'Afrique, superbe basilique qui sur-
plombe les flots.
L'émotion qu'il ressentit à la suite de celte affreuse tra-
versée fut telle que l'illustre Cardinal eut la beile pensée
d'instituer une messe commémorât!ve des morts,célébrée cha-
que année, pour les âmes des naufragés engloutis dans la
Méditerranée.
Après la messe, on étend un drap mortuaire sur la terrasse,
et à l'absoute , l'officiant jette solennellement l'eau bénite
sur la mer immense,
unira cala combe
Oui refuse à ses morts le rejios de la tombe.
Ce spectacle est réellement, saisissant, et laisse dans le
coeur des assistants une impression profonde.
Pour en revenir à notre ami, sa plaquette sortie des presses
de la maison Cayer et richement habillée d'une couverture, à
elle seule tout un poème chromo-lithographique, est arrivée
déjà à une deuxième édition que ne tarderont pas à épuiser
les bibliophiles et les lettrés, non possesseurs d'exemplaires
de la première.
La Légende de Cierges verts est désormais populaire. Or
peut ajouter que le poète du Beau Dimanche, des Lunettes dt
ma grandi mère et de tant d'oeuvres exquises, a peut-être plus
fait, pour son immortalité, par cette pièce, qu'en composam
ses plus belles.
Ces vers souples et pénétrants, écrits dans le style de<
vieux fabliaux, dureront autant que les Cierges Verts, pa
eux chantés, c'est-à-dire tant que Marseille gardera sa Canne
bière, tant que Marseille sera Marseille.
RENÉ DES ORMES.
' c' CHATTE & VIERGE !
_.. ••■; ~~~ -■- - 1
La chatte de la concierge Eniin sur son Iront suis laclie,
Kncor vierge, l/i nnustaclic '
S'en va cliercliant de partout Du maton vint se poser...
lin matou... Doux baiser!..
On jieut lu voir, sous la lune. Le dut «'.il.inl la <•■ nvsse,
Frêle et brune lit la presse,
Huicniiaulo,-laquelle, en l'iiir-, En -la-dévorant îles yeux.
Et l'ieil clair... Tmit joyeux.
Un chat aux yeux .vcit-dc-pomine, Et 'ors, voyant 'l'innocente
Tout jeune liviiiiss'tiite
;} Etait là qui ronronnait, 11 alla, sur de l'ellcl,
Un sonnet. Vile au l'ait.
~i 11 sortait de rhétorique • Mia, miaou ! > criait minette
■■ 'Très-lyrique, Foii douillette.
:.;■ Sentant, après le bachot, < Mia. reprenait le matou,
Son coeur chaud. Mia, miaou! •
'i Dès qu'il vit une si belle Or, un jour chez ia concierge,
>. . Demoiselle, Noire ex-vierge
11 se dit: < Pour un puceau, Oui s'est tapie en un coin
"Quel morceau ! • Sans feoin,
:J Humblement d'elle il s'approche Devient mère, cl, toute ronde,
% Et l'accroche Met an monde
Parce-discours jeune et "m : Cinq jolis petits matous
çL; < Mia, miaou ! • ' Frais et doux,
U Elle,-sins le faire attendre, Se suspendant aux îiiuiielics
g A:..-.La voix tendre, Maternelles
-§- Lui répond, baissant le cou : lis ne peuvent s'arrler
;:l| «'Mia, miaou! > Dételer.
M Mia, miiouJ,charaanl langage, ils ont les yeux verl-ilc-pommo
i| .Moirjegage . DiKcune iiomme
Qu'il n'en est point de plus doux (jui si icnilrciral inhalait
-1 -:A /Parmi nous 1 On soir... et
g, M dcvrail'clTC à la niide ; • La fille de la concierge,
& Si commode Encor vieve,'
ag Le trouveraient les peureux Les regarde bien souvent /
■ë'i Amoureux. ' Eu rêvant,
:hît, GABRIEL RIVOIRE.
— Notre ami et confrère Gabriel Mourey, l'auteur des FI am-
ies Mortes, ces si vivaces, si attractives poésies, entreprend,
ans la Revue de Paris cl Saint-Pétersbourg, une série d'étu-
es intitulées : Les Lettres Françaises, qui s'ouvre par Guy
e Maupassant et se continuera par Huysmans, Mallarmé,
/erlaine, Rosny, etc. M. Gabriel Mourey met de plus la main
. un volume de nouvelles modernes : Monsieur Darvutte, qui
jaraîtra sous peu.
— LA PEUR DE LA MORT, tel est le roman nouveau que
d. François de Nion fait paraître dans la militante Revue
'ndépendanle. LA PEUR DE LA MOKT promet énormément
:omme analyse et phrascr très sensitif. L'oeuvre, aperr.eptîve
ie pitié et de passion profonde, marque très distinctement
me étape, à enjambées grandes, de 1 école nouvelle, à la
"ois naturaliste par le détail et toute de recherches internes
par le souci d'un subjectivisme aiguillonnant. Nous nous pro-
posons, une fois son apparition en volume, de parler plus
amplement du livre ds M. François de Nion dont un autre
roman a paru ces jours derniers dans la Vie Populaire.
Carnet de deuil. — Sont morts dans la quinzaine :
M. Alexandre Protais, officier de la Légion d'Honueur.
peintre militaire, qui a exposé entre autres toiles: Deux
Blessés et Une Sentinelle, et a inspiré à Théophile Gautier
cette réflexion si juste: « M. Protais a trouvé la poésie du
soldat. »
Un de nos confrères, M. Adolphe Chevassus, successive-
ment rédacteur en chef de plusieurs journaux, notamment
dans le Jura, auteur d'un recueil de poésies, les Jurassiennes.
d'études sur Greuze et Rouget de l'isle et de plusieurs,
livres de romans et nouvelles.
M""- Pierre Larousse, à son château de Dugny (Seine et-
Marne).
Les obsèques de la veuve du célèbre lexicographe n'ont
pu avoir lieu immédiatement. L'autopsie de son corps a été
ordonnée par le parquet; on craint un empoisonnement.
Séances et réunions.
— Jeudi soir, 30, M" 10 Marie Defresnes, de TOdéon,a lu àla
salle, des capucines les poèmes primés aux concours de 1 Echo
de Pans, parmi lesquels figure la pièce de notre ami Fernan 1
Mazade, publiée par notre journal.
— Dans sa séance du 15 février prochain, le Club de l'Art
Social, de Paris, doit étudier l'oeuvre d'Herbert Spencer.
Cette séance, on le voit, promet d'être intéressante.
— Les amis de Maurice Bouchot- ont célébré sa nomination
comme chevalier de la Légion d'Honneur.
Parmi les convives : François Coppée, Sully-Prudhommc.
Paul Arène, Armand Sîlvestre, Jean Richepin, notre dévoué
collaborateur Fernand Mazade, A. Renan, Jules Lemaître, A.
France, S. Mallarmé, etc.
Au Champagne, François Coppée a levé son verre en l'hon-
neur de Maurice Bouchor, le poète de Y Aurore.
Gazette des concours.
L'Académie des Beaux-Arts a choisi le livret pour le con-
cours du prix Rossini. Cette pièce intitulée Ists, est de MM.
Eugène et Edouard Adenis.
— La Société des gens de lettres vient d'être informée qu'à
1 l'occasion du quatrième centenaire de la découverte de
5 l'Amérique, le duc de Veraguas, le nouveau ministre des
colonies d'Espagne, descendant de Christophe Colomb, nl'l'ri-
uu prix de 30.000 francs pour la nii-illeiire histoire du grand
navigateur. L'Académie de Madrid chargée du jugement de
2 de ce concours accepte des manuscrits en toutes langues.
INSTITUT DIS FRANCE. — Académie des Sciences Morales
■ et Politiques. — Le 2 février a eu lieu la remise à M. Barlhé-
e lemy-Saint-Hilaire de la médaille commcmoralive frappée en
l'honneur de son cinquantenaire académique.
— Académie Française. Quatorzième candidat :
Jules Barbier faiseur de vers à musique.
Librettiste d'un certain âge, auteur très fécond,le drame de
e Jeanne d'Arc achève de le rendre célèbre. ï
Entre temps, le poète examine les produits fabriqués ni'-
du Faubourg-Poissonnière, aim.; à donner de conseils paternels
aux jeunes filles, ce qui faisait dire un jour à l'une d'elles :
;s — 1] est bien raseur 1' monsieur, qui est-ce donc ?
à — Lui ! c'est le barbier du Conservatoire !
-e PLURES.
;r
iS
La France Moderne parloui
Le mouvement littéraire.
— C'est par erreur que nous avons fait figurer, sous ce titre :
1'ACADÉMIE DE CONCOURT, le Portrait littéraire de M. Emile
Goudeau, par M. Jules Bois. Le titre à lire est: NOS JEUNES.
Notre collaborateur continuera à donner, sous cet index géné-
rique, une série d'autres Portraits des Ecrivains qui actuelle-
ment comptent le plus dans notte jeune et vivace modernité.
— CARNETS MÉLANCOLIQUES. — Sous cette rubrique, M.
Georges Docquois dont nos lecteurs ont pu apprécier les
vers si vivants et si modernes, se propose d'inaugurer à La
Francs Moderne « une série » et de nous envoyer régulière-
ment des bouts de prose de suggestivité douce et navrée et
quelquefois très arrière, — comme la vie elle-même, souvenirs
de cl.oses par lui vécues et qu'il s'attachera à fixer avec des
mots d'art et d'intensité, douloureux et fiers.
La première feuille.de ces CARNETS MÉLANCOLIQUES sera
publiée, sous très peu, et s'appellera : Serinettes.
Au PAYS DE L'AZUR
La mort fait de terribles vides dans les rangs de l'Académie
de Marseille;, la cruelle ne commit pas d'immortels.
Après M. Letz, c'est le savant historien d'Aubagne et de
la maison des Baux, dont nous déplorons la perte. Le doc-
teur Barthélémy, érudit bien connu avait mérité les palmes
d'or de l'instruction publique. Le savant était doublé d'un
homme excellent, dont nous avions pu apprécier les précieuses
qualités. .
La mort n'épargne pas plus les journalistes que les acadé-
miciens ; la grande famille littéraire est encore en deuil.
M. Joseph Pradelle, rédacteur au Sémaphore, vient de
s'éteindre au milieu des siens et de ses amis dévoués. Chro-
niqueur étincelant, critique écouté, notre confrère était de
ceux qui respectent le journalisme et qui le font respecter. 11
aurait pu occuper une place brillante, à côté des princes de la
critique parisienne ; il a préféré sa chère Provence, son hum-
ble foyer, son ciel d'azur. Ses compatriotes lui en étaient re-
connaissants et par l'intensité de leurs regrets, témoignent
aujourd'hui combien cet écrivain de coeur et de talent était
estimé parmi nous.
— Sur des informations erronées, nous avions donné com-
me pseudonyme le véritable nom de la future belle-fille de
M. Eugène Rostand , qui s'appelle Rosemonde Gérard ;
tandis que Rosemonde Lée est au contraire le pseudonyme
sous lequel elle a publié un recueil de vers, paru depuis peu
et intitulé les Pipeaux.
Duo ravissant de deux amoureux poètes, — M. Edmond
Rostand répond à sa fiancée par les Musardises, contenant
les Songes creux, Poésies diverses, et le Livre de l'Aimée. 11
y a une semaine environ, le Journal de Marseille insérait
une pièce de cet ouvrage : Le Bal des Atomes,
Nombreux seraient à glaner dans ce livre des vers oùl'hom- ',
me de'coeur ne nuit pas à l'artiste consciencieux ! Nul n'a chanté
avec plus d'enthousiasme et de talent nos bons vins de France,
du soleil embouteillé — enviés de l'étranger et que. géné-
reusement,, nous cédons même à nos ennemis. 11 faut lire ces
hymnes vibrantes de patriotisme et colorées de flamme, ayant
pour titres: Le Vin de Bordeaux, le Vin de Bourgogne, le
Viii de Champagne,. Ne parlons pas de Sa Majesté Bébé,
puisque nous nous proposons de l'insérer. 11 surfilait d'ail-
leurs pour en faire l'éloge, de rappeler que l'Académie des
Jeux Floraux a jugé chef-d'oeuvre de grâce et de sentiment,
cette pièce dont la note personnelle parvient â égaler, sans
les imiter cependant, les plus adorables des grands maîtres :
Lamartine, Victor Hugo.
M. Gaston Bastit ne s'est pas arrêté là, car, depuis lors, sa
collaboration active à nombre de journaux et de revues !i j l'ont
révélé non-seulement poète, mais encore prosateur de belle
science et de solide pensée.
L'auteur des Poésies d'un Inconnu, qui va être celui de
l'étude sur Agrippa d Aubtgné, habite Condom, dans le Gers,
où il est né en 1851 et où il exerce la profession d'avocat, ce
quL entre parenthèses, ne l'empêche point de se livrer à de
purs -o'ôûts littéraires. Chose curieuse, sa maison est un mo-
nument historique : l'ancien couvent des Jacobins où s'arrêta
jadis (1565) le roi Charles IX et sa mère, Catherine de Médi-
cis, qui y eurent une entrevue avec le duc d'Aibe. le fameux
o-énéral espagnol. Ce couvent, on le pense bien, a changé de
(destination, est devenu une maison de campagne réparée et
embellie ; les terres transformées en propriété-miniature, avec
petite vigne, petit jardin potager et petit jardin anglais. De
temps à autre, le sol, en se défonçant, laisse à découvert des
ossements, car les moines étaient ensevelis là. Quelques ves-
tiges demeurent de cet édilice, dans la chambre du couvent,
maintenant chambre à manger : c'est une cheminée en vieux
chêne; aux belles sculptures et à la décoration des armoiries
du supérieur. Plus loin, également en chêne, un immense
bahut d:une allure remarquable. Enfin, il y a le grand escalier
monumental qui conduisait au monastère, cependant usé,
dégradé et dont les sculptures des deux rampes, les statues
de? saints, d'apôtres, de vierges ont subi la destruction du
temps et des hommes.
Tel est ce milieu familial où s'écoule l'existence tranquille
de M. Gaston Bastit. On comprendra fort bien que son esprit
ne peut se pénétrer là que de graves pensées, que se livrer à
d'austères réflexions. Son talent y a surtout gagné une pon-
dération, un soutenu de style ne jurant cependant point avec
la modernité la. plus aiguë de notre époque.
Et maintenant que la présentation est faite, que notre auteur
est pourtraicturé, nous renvoyons les lecteurs au prochain
numéro de la France Moderne.
ELOI MAJORAL.
(Y) A partir du prochain numéro, la l'rance Moderne publiera uuo <:tu-
do historique de M. Gaston Bastit, .sur Aarlpi'" d'Aubinné Ce travail,
assez étendu. :i su^'éré à tin de nos eo'.lalioraieurs l'idée de l'aire connaître
l'auteur et son leuv're. M- Gaston Bastit. dont la modestie est notoire, en
nous en voudra certes pas. NOTI; m: t„\ DIKIXTION.
EJ\ EÉGENDE DES €IERGES VERTS ;
it-Victor est une des plus anciennes églises, clas-
;. si je ne me trompe, dans les monuments histo-
ues. En l'an 410, saint Cassien en lut le fondateur
son monastère qui s'élevait à la même place
|u'à cinq mille moines. Plus tard les chanoines
comtes ae cette abbaye, reconstruite en 1200, eurent avec
certains privilèges celui de se servir, pour leur sceau, de la cire
verte réservée aux chanceliers des rois de France. On est
étonné que pas un érudit n'ait encore eu l'idée d'en écrire
les annales comme un poète en a su écrire la légende.
Les poétiques fêtes de la Chandeleur, ainsi que les années
précédentes, ont attiré dans les cryptes de Saint-Victor de
nombreux observateurs de notre culte local.
L'antique Vierge Noire, attribuée au ciseau de saint Luc a
été montée, en procession, au milieu des fidèles recueillis,
M* 1' Robert présidait à cette cérémonie, assisté de M. le curé
Bérenger et de M. le chanoine Brusco.
Toute la journée une foule considérable s'est portée vers la
célèbre basilique. 11 était même difficile de pénétrer jusqu'au
sanctuaire, tellement l'alfluence était grande.
C'est aussi la fête des boulangers et pâtissiers du quartier,
car, en revenant de ce pèlerinage, on ne manque pas d'em-
porter le pain bénit, cette petite navette rappelant la barque
qui amena en Provence saint Lazare et les Saintes-Mariés,
ou, peut-être plutôt, le poisson mystique (ichtus), symbole du
Christ. Quel bon Marseillais oublierait de se munir des fameux
cierges verts, dont la pieuse flamme préserve de la foudre et
qui, entre autres miracles, ont fait celui d'inspirer à M. Hip-
poiyte Matabon, une gracieuse et touchante poésie !
. Cette poésie dont M. le marquis de Jessé-Charleval, pré-
sident de la fabrique de Saint-Victor et promoteur de la
médaille de la Vierge noire, a donné le sujet, a déjà son
histoire. Qu'il nous soit permis de la raconter en peu de
lignes pour les admirateurs de notre poète marseillais.
L'année passée, à pareille époque, Monseigneur l'Evêque
de Marseille voulait bien recevoir, en audience particulière,
MM. le marquis de Jené-Charieval, Hippolyte Matabon et
Laurent de Gavoty.
Le but de cette visite était la lecture d'une poésie qu'Hippo-
lyte Matabon venait de terminer, et qui a pour titre : la
Légendes des Cierges Verts. Monseigneur, avec beaucoup de
bienveillance, daignait manifester sa satisfaction, à plusieurs
reprises et autorisait la vente de cette poésie dans les cryptes
de Saint-Victor, où nos lecteurs la trouveront, pour les fêtes
de la Chandeleur.
Notre évêque complimentait ensuite le poète de la Vierge
noire, dont les productions lui étaient connues depuis long-
temps.
A propos de la Couronne d'Immortelles, un des plus riches
épis de la gerbe de notre poète marseillais, Monseigneur a
rappela un souvenir personne! bien touchant.
Après avoir essuyé un tempête épouvantable, le cardinal
Lavigerie monta pieds nus, entouré des passagers et des
marins à Notre-Dame d'Afrique, superbe basilique qui sur-
plombe les flots.
L'émotion qu'il ressentit à la suite de celte affreuse tra-
versée fut telle que l'illustre Cardinal eut la beile pensée
d'instituer une messe commémorât!ve des morts,célébrée cha-
que année, pour les âmes des naufragés engloutis dans la
Méditerranée.
Après la messe, on étend un drap mortuaire sur la terrasse,
et à l'absoute , l'officiant jette solennellement l'eau bénite
sur la mer immense,
unira cala combe
Oui refuse à ses morts le rejios de la tombe.
Ce spectacle est réellement, saisissant, et laisse dans le
coeur des assistants une impression profonde.
Pour en revenir à notre ami, sa plaquette sortie des presses
de la maison Cayer et richement habillée d'une couverture, à
elle seule tout un poème chromo-lithographique, est arrivée
déjà à une deuxième édition que ne tarderont pas à épuiser
les bibliophiles et les lettrés, non possesseurs d'exemplaires
de la première.
La Légende de Cierges verts est désormais populaire. Or
peut ajouter que le poète du Beau Dimanche, des Lunettes dt
ma grandi mère et de tant d'oeuvres exquises, a peut-être plus
fait, pour son immortalité, par cette pièce, qu'en composam
ses plus belles.
Ces vers souples et pénétrants, écrits dans le style de<
vieux fabliaux, dureront autant que les Cierges Verts, pa
eux chantés, c'est-à-dire tant que Marseille gardera sa Canne
bière, tant que Marseille sera Marseille.
RENÉ DES ORMES.
' c' CHATTE & VIERGE !
_.. ••■; ~~~ -■- - 1
La chatte de la concierge Eniin sur son Iront suis laclie,
Kncor vierge, l/i nnustaclic '
S'en va cliercliant de partout Du maton vint se poser...
lin matou... Doux baiser!..
On jieut lu voir, sous la lune. Le dut «'.il.inl la <•■ nvsse,
Frêle et brune lit la presse,
Huicniiaulo,-laquelle, en l'iiir-, En -la-dévorant îles yeux.
Et l'ieil clair... Tmit joyeux.
Un chat aux yeux .vcit-dc-pomine, Et 'ors, voyant 'l'innocente
Tout jeune liviiiiss'tiite
;} Etait là qui ronronnait, 11 alla, sur de l'ellcl,
Un sonnet. Vile au l'ait.
~i 11 sortait de rhétorique • Mia, miaou ! > criait minette
■■ 'Très-lyrique, Foii douillette.
:.;■ Sentant, après le bachot, < Mia. reprenait le matou,
Son coeur chaud. Mia, miaou! •
'i Dès qu'il vit une si belle Or, un jour chez ia concierge,
>. . Demoiselle, Noire ex-vierge
11 se dit: < Pour un puceau, Oui s'est tapie en un coin
"Quel morceau ! • Sans feoin,
:J Humblement d'elle il s'approche Devient mère, cl, toute ronde,
% Et l'accroche Met an monde
Parce-discours jeune et "m : Cinq jolis petits matous
çL; < Mia, miaou ! • ' Frais et doux,
U Elle,-sins le faire attendre, Se suspendant aux îiiuiielics
g A:..-.La voix tendre, Maternelles
-§- Lui répond, baissant le cou : lis ne peuvent s'arrler
;:l| «'Mia, miaou! > Dételer.
M Mia, miiouJ,charaanl langage, ils ont les yeux verl-ilc-pommo
i| .Moirjegage . DiKcune iiomme
Qu'il n'en est point de plus doux (jui si icnilrciral inhalait
-1 -:A /Parmi nous 1 On soir... et
g, M dcvrail'clTC à la niide ; • La fille de la concierge,
& Si commode Encor vieve,'
ag Le trouveraient les peureux Les regarde bien souvent /
■ë'i Amoureux. ' Eu rêvant,
:hît, GABRIEL RIVOIRE.
— Notre ami et confrère Gabriel Mourey, l'auteur des FI am-
ies Mortes, ces si vivaces, si attractives poésies, entreprend,
ans la Revue de Paris cl Saint-Pétersbourg, une série d'étu-
es intitulées : Les Lettres Françaises, qui s'ouvre par Guy
e Maupassant et se continuera par Huysmans, Mallarmé,
/erlaine, Rosny, etc. M. Gabriel Mourey met de plus la main
. un volume de nouvelles modernes : Monsieur Darvutte, qui
jaraîtra sous peu.
— LA PEUR DE LA MORT, tel est le roman nouveau que
d. François de Nion fait paraître dans la militante Revue
'ndépendanle. LA PEUR DE LA MOKT promet énormément
:omme analyse et phrascr très sensitif. L'oeuvre, aperr.eptîve
ie pitié et de passion profonde, marque très distinctement
me étape, à enjambées grandes, de 1 école nouvelle, à la
"ois naturaliste par le détail et toute de recherches internes
par le souci d'un subjectivisme aiguillonnant. Nous nous pro-
posons, une fois son apparition en volume, de parler plus
amplement du livre ds M. François de Nion dont un autre
roman a paru ces jours derniers dans la Vie Populaire.
Carnet de deuil. — Sont morts dans la quinzaine :
M. Alexandre Protais, officier de la Légion d'Honueur.
peintre militaire, qui a exposé entre autres toiles: Deux
Blessés et Une Sentinelle, et a inspiré à Théophile Gautier
cette réflexion si juste: « M. Protais a trouvé la poésie du
soldat. »
Un de nos confrères, M. Adolphe Chevassus, successive-
ment rédacteur en chef de plusieurs journaux, notamment
dans le Jura, auteur d'un recueil de poésies, les Jurassiennes.
d'études sur Greuze et Rouget de l'isle et de plusieurs,
livres de romans et nouvelles.
M""- Pierre Larousse, à son château de Dugny (Seine et-
Marne).
Les obsèques de la veuve du célèbre lexicographe n'ont
pu avoir lieu immédiatement. L'autopsie de son corps a été
ordonnée par le parquet; on craint un empoisonnement.
Séances et réunions.
— Jeudi soir, 30, M" 10 Marie Defresnes, de TOdéon,a lu àla
salle, des capucines les poèmes primés aux concours de 1 Echo
de Pans, parmi lesquels figure la pièce de notre ami Fernan 1
Mazade, publiée par notre journal.
— Dans sa séance du 15 février prochain, le Club de l'Art
Social, de Paris, doit étudier l'oeuvre d'Herbert Spencer.
Cette séance, on le voit, promet d'être intéressante.
— Les amis de Maurice Bouchot- ont célébré sa nomination
comme chevalier de la Légion d'Honneur.
Parmi les convives : François Coppée, Sully-Prudhommc.
Paul Arène, Armand Sîlvestre, Jean Richepin, notre dévoué
collaborateur Fernand Mazade, A. Renan, Jules Lemaître, A.
France, S. Mallarmé, etc.
Au Champagne, François Coppée a levé son verre en l'hon-
neur de Maurice Bouchor, le poète de Y Aurore.
Gazette des concours.
L'Académie des Beaux-Arts a choisi le livret pour le con-
cours du prix Rossini. Cette pièce intitulée Ists, est de MM.
Eugène et Edouard Adenis.
— La Société des gens de lettres vient d'être informée qu'à
1 l'occasion du quatrième centenaire de la découverte de
5 l'Amérique, le duc de Veraguas, le nouveau ministre des
colonies d'Espagne, descendant de Christophe Colomb, nl'l'ri-
uu prix de 30.000 francs pour la nii-illeiire histoire du grand
navigateur. L'Académie de Madrid chargée du jugement de
2 de ce concours accepte des manuscrits en toutes langues.
INSTITUT DIS FRANCE. — Académie des Sciences Morales
■ et Politiques. — Le 2 février a eu lieu la remise à M. Barlhé-
e lemy-Saint-Hilaire de la médaille commcmoralive frappée en
l'honneur de son cinquantenaire académique.
— Académie Française. Quatorzième candidat :
Jules Barbier faiseur de vers à musique.
Librettiste d'un certain âge, auteur très fécond,le drame de
e Jeanne d'Arc achève de le rendre célèbre. ï
Entre temps, le poète examine les produits fabriqués ni'-
du Faubourg-Poissonnière, aim.; à donner de conseils paternels
aux jeunes filles, ce qui faisait dire un jour à l'une d'elles :
;s — 1] est bien raseur 1' monsieur, qui est-ce donc ?
à — Lui ! c'est le barbier du Conservatoire !
-e PLURES.
;r
iS
La France Moderne parloui
Le mouvement littéraire.
— C'est par erreur que nous avons fait figurer, sous ce titre :
1'ACADÉMIE DE CONCOURT, le Portrait littéraire de M. Emile
Goudeau, par M. Jules Bois. Le titre à lire est: NOS JEUNES.
Notre collaborateur continuera à donner, sous cet index géné-
rique, une série d'autres Portraits des Ecrivains qui actuelle-
ment comptent le plus dans notte jeune et vivace modernité.
— CARNETS MÉLANCOLIQUES. — Sous cette rubrique, M.
Georges Docquois dont nos lecteurs ont pu apprécier les
vers si vivants et si modernes, se propose d'inaugurer à La
Francs Moderne « une série » et de nous envoyer régulière-
ment des bouts de prose de suggestivité douce et navrée et
quelquefois très arrière, — comme la vie elle-même, souvenirs
de cl.oses par lui vécues et qu'il s'attachera à fixer avec des
mots d'art et d'intensité, douloureux et fiers.
La première feuille.de ces CARNETS MÉLANCOLIQUES sera
publiée, sous très peu, et s'appellera : Serinettes.
Au PAYS DE L'AZUR
La mort fait de terribles vides dans les rangs de l'Académie
de Marseille;, la cruelle ne commit pas d'immortels.
Après M. Letz, c'est le savant historien d'Aubagne et de
la maison des Baux, dont nous déplorons la perte. Le doc-
teur Barthélémy, érudit bien connu avait mérité les palmes
d'or de l'instruction publique. Le savant était doublé d'un
homme excellent, dont nous avions pu apprécier les précieuses
qualités. .
La mort n'épargne pas plus les journalistes que les acadé-
miciens ; la grande famille littéraire est encore en deuil.
M. Joseph Pradelle, rédacteur au Sémaphore, vient de
s'éteindre au milieu des siens et de ses amis dévoués. Chro-
niqueur étincelant, critique écouté, notre confrère était de
ceux qui respectent le journalisme et qui le font respecter. 11
aurait pu occuper une place brillante, à côté des princes de la
critique parisienne ; il a préféré sa chère Provence, son hum-
ble foyer, son ciel d'azur. Ses compatriotes lui en étaient re-
connaissants et par l'intensité de leurs regrets, témoignent
aujourd'hui combien cet écrivain de coeur et de talent était
estimé parmi nous.
— Sur des informations erronées, nous avions donné com-
me pseudonyme le véritable nom de la future belle-fille de
M. Eugène Rostand , qui s'appelle Rosemonde Gérard ;
tandis que Rosemonde Lée est au contraire le pseudonyme
sous lequel elle a publié un recueil de vers, paru depuis peu
et intitulé les Pipeaux.
Duo ravissant de deux amoureux poètes, — M. Edmond
Rostand répond à sa fiancée par les Musardises, contenant
les Songes creux, Poésies diverses, et le Livre de l'Aimée. 11
y a une semaine environ, le Journal de Marseille insérait
une pièce de cet ouvrage : Le Bal des Atomes,
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