Titre : Le Courrier maritime nord africain : industriel commercial
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1927-06-13
Contributeur : Angeli, Lucien. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32751516w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 13 juin 1927 13 juin 1927
Description : 1927/06/13 (A1,N8). 1927/06/13 (A1,N8).
Droits : Consultable en ligne
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-20455
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
PREMIERE ANNEE. — N° 8.
25 CENTIMES
LE
LUNDI 13 JUIN 1927.
Le pouvoir disciplinaire du Ministre
de la Marine Marchande
— ~ » —i
._. ,—^
Le nouveau Code disciplinaire et pé-
nal de la Marine marchande, mis er
vigueur par la loi du 17 décembre 1926,
prévoit par ses articles 23 et 24, que le
Ministre chargé de la Marine Marchan-
de peut exercer un pouvoir disciplinai»
sur les marins. Un décret du 12 avril
1927 organise l'exercice de ce pouvoii
disciplinaire. Ces règles sont importan-
tes pour le statut des gens de mer e)
voici les dispositions les plus importante;
de ce décret.
Le droit qui a été reconnu au Minis
tre par la loi est extrêmement grave
puisqu'il consiste à retirer temporairement
ou définitivement, totalement ou partiel-
lement, le brevet ou le diplôme qui a été
conféré à l'intéressé avec les prérogati-
ves qu'il comporte. C'est l'interdiction
d'exercer la profession. Aussi le décrel
prévoit-il au-dessous du retrait du bre-
vet des peines moins graves et que le
Ministre a le droit d'infliger : c'est la
réprimande, le blâme et l'interdiction
temporaire ou définitive de l'exercice de
telle ou telle fonction de bord. Cette der-
nière peine est d'ailleurs prévue par l'ar-
ticle 24 du Code disciplinaire et pénal,
sans quoi il eût été impossible de l'édk:-
ter par décret.
L'interdiction de fonctions et le retrai!
de diplôme peuvent d'ailleurs ne pas être
prononcés à titre de peine. La loi pré-
voit qu'en cas d'incapacité physique gra-
ve le Ministre aura le droit d'interdire
à l'intéressé tel ou tel emploi, et cela
dans un intérêt public.
La loi nouvelle a donc créé un véri-
table contrôle de l'Administration qui
porte à la fois sur la capacité physique
de l'intéressé et sur sa capacité profes-
sionnelle. Ce contrôle peut aboutir à l'in-
terdiction d'exercer les fonctions de ma-
rin et comme, en fait, il n'est point très
facile à un marin de changer de profes-
sion, l'autorité administrative tient pour
ainsi dire entre ses mains la vie réguliè-
re du marin.
Mais un pareil droit de contrôle n'a
pas été imposé au marin malgré eux. Le
Code disciplinaire et pénal a été prépa-
ré par une Commission paritaire dans la-
quelle ils étaient représentés, et les déci-
sions de cette Commission n'ont jamais
été prises à la simple majorité. Les ma-
rins ont très sagement compris qu'ils
étaient les premiers intéressés à ce qu'u-
ne surveillance stricte fût exercée sur la
capacité physique et professionnelle de
chacun d'eux. A certains moments un
officier ou un marin tient entre ses mains
la vie de ses camarades de travail. La
profession ne doit pas être comparée à
toute autre qui est exercée aux risques
de l'intéressé lui-même. Ici ce sont les
autres qui courent également les risques.
Le droit de contrôle de l'Administra-
tion est donc largement justifié.
Mais étant donnée la rigueur de la
sanction, il était nécessaire de prendre
des précautions contre les abus possibles,
et alors même qu'ils ne se seraient pas
produits, il fallait donner aux intéressés
la certitude que leurs droits seraient dé-
fendus et qu'aucune mesure ne serait
prise arbitrairement contre eux. C'est
l'objet propre du décret du 12 avril
1927.
S'il y a faute grave dans l'exercice
des fonctions ou incapacité physique, ii
y a lieu à enquête contradictoire effec-
tuée par l'administrateur de l'Inscription
maritime. L'intéressé peut se faire .;ssis-
ter d'un Conseil de son choix ; il per.l
demander toute déposition ou toute con-
frontation utile. S'il y a condamnation
à une peine afflictive ou infamante, le
Ministre peut prendre la mesura disci-
plinaire d'office ou sur la proposition du
directeur de l'Inscription maritime; l'en-
quête serait en effet inutile ; encore le
■droit est-il réservé à l'intéressé de four- ]
uir des explications écrites. |:
En dehors du cas de condamnation
une peine afflictive ou infamante, la me
sure disciplinaire ne peut être prisé cor
tre l'intéressé qu'après comparution de
vant un Conseil d'enquête. Ce Conse
d'enquête est établi dans les principau
ports de commerce ou de pêche.
D'après là loi du 17 décembre \92(
le Conseil d'enquête comprend un adm
nistrateur général ou un àdministràtei
en chef de l'Inscription maritime comm
président et quatre membres : un officie
supérieur du corps des administrateui
de l'Inscription maritime, un capitair
au long cours ayant quatre années à
moins de commandement et deux tih
laires du brevet en cause ayant quàtî
ans de fonction en cette qualité. Lx>ri
que le titulaire du brevet déféré au Cor
seil est un capitaine au long cours, côrr
me cette composition donnerait la majc
rite dans le Conseil aux capitaines a
long cours, l'un de ces capitaines a
remplacé par un armateur patenté DU U
ancien armateur.
###
-Le renvoi du marin breveté ou eîiplr
mé devant le Conseil d'enquête est prc
nonce par le Ministre et la décision d
Minsitre fixe la date de la réunion.-d
Conseil. Le directeur de l'Inscription e
désigne alors les membres et notifie 1
composition du Conseil à l'intéressé qi
peut faire valoir ses motifs de récusatibi
Aucune affaire ne peut être jugée qu'a
près convocation de l'intéressé ; il dô
lui être donné communication de son dpi
sier et il est entendu dans ses explica
tions. Le Président du Conseil d'enqué
te désigne à cet effet un rapporteur qi
est chargé de faire l'instruction de l'ai
faire. Ce rapporteur, après son >nstrùc
tion, doit dresser un procès-vevbal d
toutes les opérations effectuées et rédiçe
un rapport contenant l'exposé des fai 1
de la cause, mais dans lequel il lui es
interdit de faire connaître son opinion
Le Conseil d'enquête fonctionne en
suite comme un véritable tribunal. L
président fait citer les personnes utiles e
l'intéressé a, de son côté, le droit de fai
re citer toutes les personnes dont l'audi
tion lui paraît utile. Il peut interveni
dans les débats et poser lui-même o;
faire poser par son défenseur toute? le
questions' qui lui paraissent nécessaire
pour éclairer le Conseil.
Le Conseil délibère ensuite en «ecre
et donne son avis à la majorité des voix
Le président opinant le dernier. L'avï:
est rédigé par écrit et sommairemen
motivé ; il propose au Ministre s'il y i
lieu la punition à infliger.
■■-.•#'#*
C'est au Ministre qu'appartient le
droit de décision ; mais ici encore une
double mesure est prise contre l'arbi-
:raire administratif. D'une part, le Mi-
îistre est obligé de statuer dans le délai
ie vingt jours après réception de l'avis
lu Conseil. D'autre part, il ne peut mo-
difier cet avis qu'en faveur de l'inîérer-
é ; il lui est donc défendu de prendre
me mesure plus grave que celle qui a été
Proposée par le Conseil. La décision du
vlinistré est souveraine, mais elle peut
itre attaquée pour vice de forme on ex.-
:ès de pouvoir devant le Conseil d'Etat.
Le Courrier Maritime. ■
Le mouvement du pcrî d Anvers
en mai 1927
Pendant le mois de mai écoulé, il est ar-
vé dans le port d'Anvers 973 navires jau-
=ant 1.966.099 tonnes (dont 10 voiliers de.
436 tonnes), contre 811 navires jaugeant
794.284 tonnes (dont 16 voiliers de 4.504
mnes), en mai 1926. Parmi les navires
îtrés en mai, 433 battaient pavillon anglais,
i4 allemand, 76 belge, 60 norvégien, 58 hol-
ndais, 47 français, 41 suédois, 39 danois,
1 américain, etc.
Le budget extraordinaire
algérien pour 1928
LES PORTS MARITIMES
Dans le rapport présenté par M. Pàntaloni,
au nom de la commission interdélégataire des
grands travaux, gui a été adopté en séance
publique le 9 juin,'par les Délégations Fi-
nancières, nous lisons, pour l'exécution du
programme de 1920, travaux en cours d'exé-
cution ou en adjudication :
Port d'Alger :
* L'Administration demande à la Colonie
deux participations globales :
a) De 40 millions pour la continuation des
travaux d'extension du port d'Alger vers le
siid-est pour lesquelles il a été déjà apporté
une participation de 9 millions, étant indi-
qué que pour ce travail la Chambre de com-
merce apporte un fonds de concours de 95
millions.
6) 'De 15 millions pour le prolongement de
la jetée nord, étant indiqué que la Chambre
de Commerce apportera pour ce travail un
fond de concours équivalent. Le montant to-
tal des travaux sera donc de 165 millions
sur lesquels la Colonie apportera au total
55,millions et la Chambre de commerce 110
millions;
La Commission interdélégataire propose
d'inscrire au programme de 1928, la dotation
ci-après :
a) Pour le programme d'extension vers le
sud-est : 8.000.000 avec cette^indicatiqn. qu'u-
ne dotation équivalente devra être inscrite
au programme de 1920 et une dotation com-
plémentaire de 15 millions sur les exercices
suivants..
b) Pour la continuation de la jetée nord :
6) Pour la continuation de la jëtéè nord:
1.000.000, avec cette indication qu'une dota-
tion équivalente devra être inscrite sur le
budget de 1929 et 13. millions sûr lés exer-
cices suivants.. "'
La Commission .interdéiégataire exprime
toutefois le désir qu'à la session de i928l?Ad-
ministratipii lui apporte des ..précisions sur
le développement des travaux à exécuter,- le
degré d'urgence dans lequel ils se présentent
et la justification que les travaux entrepris^
•répondent à des : nécessités immédiates en
rapport avec l'effort considérable demandé
à la Colonie. ; ' ■■■"■■-'"i '.-■
Port d'Oran : 1.000.000. ;.,-;■'-,-
Cette dotation dé 1 million pour 1928, avec
une dotation de 1.000.000 pour 1929, une
dotation complémentaire de 20.800.000 francs
sur les exercices suivants, âssurera'lâ réali*
sation du programmé auquel la Chambre de
commerce apporté un fonds de concours dé
53.000,000...
Port dé Nemours : 3.000.000.
Cette dotation avec une prévision de un
million pour 1929 à laquelle s'ajoutera un
xond de concours de 562.000 francs de la
Chambre de commerce "assurera l'achèvement
de l'ouvrage.
Port de Mostaganem : 500.000. .
Cette dotation permettra l'achèvement dé
dragages en cours avec une dotation, de;
1.200.000 francs de la Chambré de commerce.
Port de Bougie :
L'Administration a demandé l'inscription
au budget d'une dotation de 7.000.000 avec
cette indication qu'une dotation de 5.000.000
sur le budget de 1929 et de 4.000.000 sur-le
budget de 1930 assurerait l'achèvement des
travaux en cours sur lesquels une dotation
de 7.500.000 francs, demandée à là Chambré
de commerce, a été depuis à peu près inté-.
gralement fournie. .
L'Administration avait proposé d'effectuer
sur les travaux en cours, en raison de l'aug-
mentation de la dépense résultant ■de l'élé-
vation de prix survenue" en cours de travaux,
des réductions qui devaient porter notamment
sur l'arrêt de la construction de la jetée îdé
fermeture de l'arrière-port, la réduction dé
la cote 9 à la cote 8 et la suppression de 200
mètres sur la jetée de l'avantrport, ces réduc-
tions devant comporter une économie d'envi-
ron 5 millions. La Commission, à l'unanimi-
té, après avoir retenu lés protestations des
représentants du port de Bougie, a décidé
ju'aucune réduction ne devait être apportée
par l'Administration dans l'exécution des
;ravaux en cours, décidés sur l'avis dés com-
nissions nautiques, - mais qu'une nouvelle
>artieipation devait être demandée à la Cham-
bre de commerce dans la mesure de ses pos-
sibilités.
Cette augmentation de fonds de concours ;
ie la Chambre de commerce de Bougie sur
e montant de laquelle l'Administration se •
nettra d'accord avec elle, sur les basés de-la .
ormule adoptée par les Assemblées algérien- ,
les et suivant laquelle pour l'exécution des
ravaux maritimes, il devra Sire, demandé
;UX Chambres de Commerce intéressées '
a l'effort maximum » viendra en atténua- !
ion des dotations de la Colonie. Sous le bé- '
éfice de ces observations, la Commission c
n ter délégataire maintient au budget de 1928 (
i dotation demandée de Ï.OOU.OOU avec cette '
ndieation qu'elle devra consentir une dota
ion de 5.00: i.Ojù pour 1929 et de 4.000.000 s
QVÏ 1930. c
Total pour le service dus ports . 20.500.000
Pour les ■ travaux des ports secondaires
compris dans le programme de 1920 et dont
les dotations ont été ajournées jusqu'aux dé-
clarations d'utilité publique qui sont à la
veille d'intervenir :
Port d'Arzew, 1.000.000, avec prévision de
dotation dé 5 millions pour. 1929 et de
6.600.000 francs pour 1930.
Port de Mostaganem, 1.500.000, avec pré-
vision de dotation de 4 millions 500.000 fr
pour 1929 et 1.850.000 francs pour achève-
ii-ic.!L en 1930, plus un fonds de concours de
2.700.000 francs de la Chambré de com-
merce.
Port de Dellys, 1.000.000, avec prévision
de dotation de 3 millions pour 1929-et de
4.700.000 francs" pour 1930. i
Port de Djidjelli, 1.500.000, avec prévision
d'une dotation de 5.500.000 francs pour 192E
et de 4 millions pour 1930 plus un fonds de
concours de 1.200.000 francs de la commune
Port d'Herbillon, 1.000.000, avec prévision
d'une dotation de 1.000.000 pour 1929 et de
500.000 francs pour achèvement en 1930.
EGHO Si
POUR LES MARINS DU COMMERCE
Le gouvernement a soumis à l'approba-
non du Parlement l'arrangement interna-
tional, signé à Bruxelles le Ie* décembre
1924, relatif aux facilités à 'donner aux
marins du commerce -pour le traitement des
maladies vénériennes.
LE NOUVEAU DESTROYER
ESPAGNOL « CHURRUCA »
• L'artillerie principale du destroyer espa-
gnol Churruca se composera de canons de
127 c/m, du système Vickers, construits eh
Espagne. Le canon a 45 calibres de lon-
gueur, son calibre est de 11,94 c/m ; sa vi-
tesse initiale est'dé 850mètres; ;fè•■poids dti
projectile est de 22 kilos ; la longueur to-
tale de S m. 58.
'■'■':Le poids est de 3.201 kilos ; le berceau ei
ses accessoires pèsent 1.219 kilos ; l'affût
I.108, kilos. Le total s'élève à 6.528 kilos, h
recul maximum est de S13 m/m. Le Chur-
ruca porte, en outre, un canon de 75 m/m
contre-avions, six tubes de 533 m/m lance-
torpilles.
LES CONSTRUCTIONS NEUVES
JAPONAISES
Le Japon se trouve depuis la guerre, au
■point de vue des croiseurs, dans une excel-
lente position. Il vient i?nmédiatement aprèi
V'Angleterre. Entre 1920 et 1926, U a ac-
cru sa flotte de 17 croiseurs, dont 8 unités
de la classe Kiso, de 5.500 tonnes, armées
ie 7 pièces de 140 millimètres, d'une vitesse
ie 33 noeuds. Deux croiseurs de 7.100 ton-
nes vont probablement entrer en service
zètte année. La marine japonaise semble,
bailleurs, préférer les croiseurs d'un ton-
nage assez petit,
'Ce qui lui manque encore, ce sont surtout
es bâtiments auxiliaires : porte-avions, bâ-
iments-ateliers, mouilleurs et dragueurs de
nines. Actuellement, la marine ne peut
•■ompter que sur quatre croiseurs auxiliaires
le 20 noeuds et sur trois de 18 noeuds. Ce-
pendant sa flotte marchande co?itient un
loinbre important de bâtiments qui seraiem
hobilisés dès le début des opérations.
La modernisation des bâtiments
de ligne américains
La refonte des anciens bâtiments de ligne
.méricains « Texas », « Arkansas », « Flo-
ida », actuellement terminés, celle dû «Nëw-
Tork », du « Wyoming » et de 1' « Utah »,
ctuellement en cours, est si complète, qu'il
st impossible de les reconnaître sous/ leur
orme nouvelle. Leur pont a été renforcé
ar l'adjonction d'un nouveau bordé, qui
arvira de défense contre les bombés âérieh-
es et le tir des pièces à angle élevé. On sait
de les Anglais ont augmenté leur angle de
r de 15 à 20 degrés. Lés Américains sont
liés jusqu'à 30 degrés. On a adapté, sous la
ottaison du ;« Texas », des caissons pare-
>rpilles. L'artillerie secondaire, composée de
ièces dé 130 millimètres, a été déplacée en
irtie ; 6 canons ont été transportés sur le
Dnt supérieur, d'où ils pourront plus com-
odément tirer. Ses mâts tripodés ont été
ibstitués aux anciens mâts à treillages, que
in croyait plus résistants. Mais la batail-
du Jutland a démontré que les Anglais
ont pas perdu un seul de leurs mâts tri-
idés.
Le bâtiment ne possède plus qu'une seule
.eminée. Cette simplification est due'à la
bstitutidn de chaudières à- pétrole aux an- :
mnes chaudières à charbon. Les nouvelles;
t été prélevées sur les bâtiments dé ligne
molis, conformément aux accords de Was-
ngton.
Le rayon d'action des six. anciens cuiras- <
3 équivaudra à celui des: douze plus "ré- <
tits.
Le Scandale des Quais
m
Enfin, le gouvernent est déclenché ; i
ne s'arrêtera qu'à la fin des abus mons
trueux tolérés dans ce port. Nos confrère.
L'Algérie et l'Algérie Economique partiel
peut pour une grande part à cette besogtu
d'épuration à laquelle nous nous somme
consacrés. Nous reviendrons tout à l'heurt
sur la lettre de'M. Lung envoyée au Syn
dicat Commercial, car les faits signalés fu
rent confirmés du cowrs de notre enquête.
La Police, elle-même, — "pas celle ■ de,
quais puisque c'est un mythe — mais celh
des différents services — celle de la Suret,
surtout — sous la conduite de M. Mayen
commissaire, commence à opérer des rafle
salutaires, mais, hélas, insuffisantes puis
que, ces jours-ci, encore, un navigateur di
Cambronne ayant pris un canot pour rega
gner son bord se vit agressé et blesser êi
cours de route par le bateliei qui tenta di
le dévaliser. >
Ce que nous voulons, ce que nous aurons
c'est une organisation méthodique de la po
lice des quais, d'après le projet de la Cham
bre de Commerce, projet qui doit être mt.
en application.
Ou alors, que les Pouvoirs publics avouen
leur impuissance, mais ne prélèvent plus le
taxes sur lesquelles le budget de la sécurité
du port a été prévu.
Donnant, donnant. Vous avez l'argent d't
commerce, défendez les commerçants conlr
le pillage éh'onté. Diminuez par une orga
nisation réelle des frais que seules peuven
s'imposer les grosses entreprises, mais qu
grèvent malheureusement un fret déjà bier,
élevé.
Pour notre part, nous resterons sur l,
brèche prêt à collaborer avec toutes les ini
tiatives- officielles ou non. Nous voulon
que le port d'Alger ne soit plus un coupe
gorgé... et nous y arriverons.
Cie Nouvelle de Navigation BUSCK
Dès' les premiers mots, M. W. Ekelund
l'aimable, directeur, de cette compagnie
nous-précise. '
-7- Les vols sur les quais, mais c'est ui
véritable cauchemar pour nous. Nous avon
certes pallié à l'incurie des services respon
sables par une organisation sérieuse, mai
coûteuse également. En tous cas, je pui:
vous affirmer que suivant la coutume si
gnalée au cours dé votre enquête jamaii
une de mes plaintes adressées à la polia
n'a eu de suite. Il faut vous dire que cel:
ne m'étonne pas, car la police des quais es
véritablement inexistante. Je travaille jou]
et nuit pour mes navires et mes randonnée;
sur les quais me permettent de vous l'affir-
mer. ~
Mieux encore, vous n'ignorez pas que le;
embarquements clandestins sont formelle-
ment interdits par la loi ; eh bien, quand je
trouve des Marocains qui cherchent à parth
délictueusement, il m'est impossible de re-
quérir un seul agent pour faire procéder à
leur arrestation.
Quant au terrain que je possède sur le
grand môle, je l'ai clôturé entièrement, le
faisant surveiller jour et nuit. J'ai surtout
des vols dans mes fûts vides placés en de-
hors des clôtures, mais ceci est provoqué
peut-être beaucoup plus par la négligence
des ouvriers camionneurs qui prennent au
hasard sans contrôle.
Tenez, continue M. Ekelund, quand je
suis arrivé à Alger pour, la première fois,
l'ai vu les ouvriers que j'employais débon-
der des fûts pour remplir des bouteilles des-
:inées à leur usage personnel. C'était une
:outume, paraît-il. Je suis allé les trouver
jour leur dire :
« — Je ne veux pas que l'on me vole.
Te vous paierai une barrique s'il' le faut,
nais à aucun prix vous ne toucherez à des
narchandises qui ne vous appartiennent
>as; ».
Ceci confirme donc complètement la let-
re envoyée par M. Frédéric Lung au Syn-
« Monsieur le Président,
« Mon service de surveillance des quais
ie remet la note que je m'empresse de vous
ommuniquer ci-après :
« Depuis quelques années la douane et la
police tolèrent le débarquement et la cir-
culation des dockers transportant chacun
une bouteille de vin prise à bord des cha-
lands ou vapeurs. Auparavant, il n'y
avait que les ammeurs européens qui se
permettaient cela.'
« Or, depuis plusieurs mois, c'est un vrai
scandale ; tous les ouvriers, sans excep-
tion, travaillant à terre ou à bord, mon-
tent sur eux leur bouteille de vin matin
et soir; de plus, ces ouvriers font descen-
dre leur femme et leurs enjants pour en
monter aussi et tous lés indigènes en
font autant •maintenant. ■ : '
« Comme ce „vin consommé en ville n'a
pas payé le droit: de. consommation, les. ;i
douaniers; ambulants se chargeraient d'ar-
rêter ce scandale si. le groupe des vins .<
voulait en faire la.demande à M. l'Ihs- J
pëctëùr ;prinçipàl: des; Douanes; ., ;. : ;
« Il serait urgent que bon ordre soit mislj
« au trafic signalé précédemment, car il
« est vraisemblable que le vin qui circule
« ainsi est le plus souvent le produit de
« vols opérés soit à bord des chalands, soit
« à bord des bateaux en chargement.
« Veuillez agréer, Monsieur le Président,
« mes salutations distinguées.
« Signé : F. LUNG. »
Nous avons donc pu annoncer à M. Eke-
lund qu'au cours de la discussion entamée
au sujet de ces abus, la Douane a donné
des instructions pour sévir contre les manu-
tentionnaires ou tous autres ouvriers tra-
vaillant à bord des navires et qui circulent
sur les quais porteurs de bouteilles de vin
sans autorisation.
Les négociants eux-mêmes ont été préve-
nus d'aviser de cette décision leur person-
nel sous peine de contravention à leur en-
contre.
QONDRAND MITJAVIL.I.E
-% Il y a bien longtemps, nous dit le sym-
pathique directeur, M. Frank, il y a trois
ou quatre ans que' nous avons renoncé à
signaler quoi que ce soit à la Police.
Mais l'histoire,'quoique ancienne, vaut la
peine d'être racontée. J'avais reçu un wa-
gon contenant une machine entière, et ayant
procédé à sa vérification, je m'aperçus que
plusieurs tuyaux avaient été coupés et dé-
posés dans un coin du wagon en vue d'un
enlèvement nocturne.
Je courus.au commissariat de 3a police
des quais, puis à celui de la rue St-Louis,
où je fis ma déposition. On établit un bul-
letin de recherche. J'allai rue de Tanger où
l'on me promit d'envoyer quelqu'un. « Mais
le vol aura lieu cette nuit, précisai-je. —
On verra, on verra, car-c'est'bien tard »,
telle fut la seule- réponse.
' Le; lendemain,' je pus' constater' que les
malfaiteurs avaient/ sans risques, enlevé
tous les tuyaux coupés et une partie de la
machinerie.
Depuis, nous nous sommes- organisés,
nous-mêmes fort heureusement.
— Mais pourquoi ne portez-vous pas;
plainte ?
M. Frank éclate de rire.
— Mais je ne ferais que cela sans résul-
tat. Tantôt pour un vol d'effets, tantôt pour
des denrées quelconques. Tenez, je suis obli-
gé de prendre mes marchandises à la gare
de TAgha pour les transporter moi-même
au point d'embarquement ; si je ne procé-
dais pas ainsi, jamais mes chargements
arriveraient intacts. Mais soyez certains que
les frais supplémentaires causés par cet état
de chose augmentent le taux du transit.
— Quel remède préconiseriez-vous, en
général ?
— Nous ne savons plus. Vous dites que
la Chambre de Cpmméjree^possède un pro-
jet. Mais y est-il prévu la garde dés accès
du port, la surveillance des rampes? Il fau-
drait connaître exactement ce projet. Exis-
te-t-il vraiment?':
Et, sceptique,calculs. "• '■'■-
Ole GENERALE TRANSATLANTIQUE
M. Morin de Linclays, l'actif directeur
de la Compagnie, à très sérieusement étu-
dié la question.
— Pour notre; part, déclare-t-il, il y a
deux points bien. distincts ; ; les emplace-
ments concernent nos navires de la Médi-
terranée et ceux de nos" navires du Nord.
Pour les premiers, nous possédons un em-.
placement organisé pour lequel nous avons,
suppléé à l'insuffisance de'Installation de
la Chambre de Commerce. Pour les seconds,,
nos concessions sont à l'autre extrémité dû;
port de l'Agha.
Ceci dit, je puis préciser^tout de suite
que pour pallier aux différents abus que
rous signalez dans vos intéressants articles..
IOUS dépensons soo.ooo.irancs par an de-
gardiennage ou d'éclairage. Et encore som-
nes-nous assez avantagés si l'on peut dire.
Je n'en dirai pas autant des navires occa-
.ionnels qui viennent par hasard débarquer
lans ce port et qui doivent se contenter des
erre-pleins libres de la Chambre de Com-
merce sous la surveillance illusoire de la
lolice des quais !
— Quels moyens préconiseriez-vous?
— La police et l'éclairage vont de pair,
.a police ne peut faire oeuvre utile que si
lie peut voir les voleurs dissimulés dans
JUS les recoins. Et tout d'abord quelle po-
ce y a-t-il dans le port d'Alger?
Nous avons été obligés"de ne pas rester
idifférents à cet état de choses et avons
réé un corps de gardiens armés de revol-
ïrs. Nous avons limité les vols en établis-
int un. éclairage intensif et en clôturant
e fils de fer barbelés nos terre-pleins de
arrière-port,
— Avez-vous eu souvent des attaques à
ain armée? ;
— Pour notre part, beaucoup dans le
'urant de.Tannée; du;lCôté de ce même ar-
ère-port de l'Agha. Nos, gardiens.ont. dû
défendre en ripostant à chaque coup de
u. Les .pilleurs semblent/, organisés tt ter-
25 CENTIMES
LE
LUNDI 13 JUIN 1927.
Le pouvoir disciplinaire du Ministre
de la Marine Marchande
— ~ » —i
._. ,—^
Le nouveau Code disciplinaire et pé-
nal de la Marine marchande, mis er
vigueur par la loi du 17 décembre 1926,
prévoit par ses articles 23 et 24, que le
Ministre chargé de la Marine Marchan-
de peut exercer un pouvoir disciplinai»
sur les marins. Un décret du 12 avril
1927 organise l'exercice de ce pouvoii
disciplinaire. Ces règles sont importan-
tes pour le statut des gens de mer e)
voici les dispositions les plus importante;
de ce décret.
Le droit qui a été reconnu au Minis
tre par la loi est extrêmement grave
puisqu'il consiste à retirer temporairement
ou définitivement, totalement ou partiel-
lement, le brevet ou le diplôme qui a été
conféré à l'intéressé avec les prérogati-
ves qu'il comporte. C'est l'interdiction
d'exercer la profession. Aussi le décrel
prévoit-il au-dessous du retrait du bre-
vet des peines moins graves et que le
Ministre a le droit d'infliger : c'est la
réprimande, le blâme et l'interdiction
temporaire ou définitive de l'exercice de
telle ou telle fonction de bord. Cette der-
nière peine est d'ailleurs prévue par l'ar-
ticle 24 du Code disciplinaire et pénal,
sans quoi il eût été impossible de l'édk:-
ter par décret.
L'interdiction de fonctions et le retrai!
de diplôme peuvent d'ailleurs ne pas être
prononcés à titre de peine. La loi pré-
voit qu'en cas d'incapacité physique gra-
ve le Ministre aura le droit d'interdire
à l'intéressé tel ou tel emploi, et cela
dans un intérêt public.
La loi nouvelle a donc créé un véri-
table contrôle de l'Administration qui
porte à la fois sur la capacité physique
de l'intéressé et sur sa capacité profes-
sionnelle. Ce contrôle peut aboutir à l'in-
terdiction d'exercer les fonctions de ma-
rin et comme, en fait, il n'est point très
facile à un marin de changer de profes-
sion, l'autorité administrative tient pour
ainsi dire entre ses mains la vie réguliè-
re du marin.
Mais un pareil droit de contrôle n'a
pas été imposé au marin malgré eux. Le
Code disciplinaire et pénal a été prépa-
ré par une Commission paritaire dans la-
quelle ils étaient représentés, et les déci-
sions de cette Commission n'ont jamais
été prises à la simple majorité. Les ma-
rins ont très sagement compris qu'ils
étaient les premiers intéressés à ce qu'u-
ne surveillance stricte fût exercée sur la
capacité physique et professionnelle de
chacun d'eux. A certains moments un
officier ou un marin tient entre ses mains
la vie de ses camarades de travail. La
profession ne doit pas être comparée à
toute autre qui est exercée aux risques
de l'intéressé lui-même. Ici ce sont les
autres qui courent également les risques.
Le droit de contrôle de l'Administra-
tion est donc largement justifié.
Mais étant donnée la rigueur de la
sanction, il était nécessaire de prendre
des précautions contre les abus possibles,
et alors même qu'ils ne se seraient pas
produits, il fallait donner aux intéressés
la certitude que leurs droits seraient dé-
fendus et qu'aucune mesure ne serait
prise arbitrairement contre eux. C'est
l'objet propre du décret du 12 avril
1927.
S'il y a faute grave dans l'exercice
des fonctions ou incapacité physique, ii
y a lieu à enquête contradictoire effec-
tuée par l'administrateur de l'Inscription
maritime. L'intéressé peut se faire .;ssis-
ter d'un Conseil de son choix ; il per.l
demander toute déposition ou toute con-
frontation utile. S'il y a condamnation
à une peine afflictive ou infamante, le
Ministre peut prendre la mesura disci-
plinaire d'office ou sur la proposition du
directeur de l'Inscription maritime; l'en-
quête serait en effet inutile ; encore le
■droit est-il réservé à l'intéressé de four- ]
uir des explications écrites. |:
En dehors du cas de condamnation
une peine afflictive ou infamante, la me
sure disciplinaire ne peut être prisé cor
tre l'intéressé qu'après comparution de
vant un Conseil d'enquête. Ce Conse
d'enquête est établi dans les principau
ports de commerce ou de pêche.
D'après là loi du 17 décembre \92(
le Conseil d'enquête comprend un adm
nistrateur général ou un àdministràtei
en chef de l'Inscription maritime comm
président et quatre membres : un officie
supérieur du corps des administrateui
de l'Inscription maritime, un capitair
au long cours ayant quatre années à
moins de commandement et deux tih
laires du brevet en cause ayant quàtî
ans de fonction en cette qualité. Lx>ri
que le titulaire du brevet déféré au Cor
seil est un capitaine au long cours, côrr
me cette composition donnerait la majc
rite dans le Conseil aux capitaines a
long cours, l'un de ces capitaines a
remplacé par un armateur patenté DU U
ancien armateur.
###
-Le renvoi du marin breveté ou eîiplr
mé devant le Conseil d'enquête est prc
nonce par le Ministre et la décision d
Minsitre fixe la date de la réunion.-d
Conseil. Le directeur de l'Inscription e
désigne alors les membres et notifie 1
composition du Conseil à l'intéressé qi
peut faire valoir ses motifs de récusatibi
Aucune affaire ne peut être jugée qu'a
près convocation de l'intéressé ; il dô
lui être donné communication de son dpi
sier et il est entendu dans ses explica
tions. Le Président du Conseil d'enqué
te désigne à cet effet un rapporteur qi
est chargé de faire l'instruction de l'ai
faire. Ce rapporteur, après son >nstrùc
tion, doit dresser un procès-vevbal d
toutes les opérations effectuées et rédiçe
un rapport contenant l'exposé des fai 1
de la cause, mais dans lequel il lui es
interdit de faire connaître son opinion
Le Conseil d'enquête fonctionne en
suite comme un véritable tribunal. L
président fait citer les personnes utiles e
l'intéressé a, de son côté, le droit de fai
re citer toutes les personnes dont l'audi
tion lui paraît utile. Il peut interveni
dans les débats et poser lui-même o;
faire poser par son défenseur toute? le
questions' qui lui paraissent nécessaire
pour éclairer le Conseil.
Le Conseil délibère ensuite en «ecre
et donne son avis à la majorité des voix
Le président opinant le dernier. L'avï:
est rédigé par écrit et sommairemen
motivé ; il propose au Ministre s'il y i
lieu la punition à infliger.
■■-.•#'#*
C'est au Ministre qu'appartient le
droit de décision ; mais ici encore une
double mesure est prise contre l'arbi-
:raire administratif. D'une part, le Mi-
îistre est obligé de statuer dans le délai
ie vingt jours après réception de l'avis
lu Conseil. D'autre part, il ne peut mo-
difier cet avis qu'en faveur de l'inîérer-
é ; il lui est donc défendu de prendre
me mesure plus grave que celle qui a été
Proposée par le Conseil. La décision du
vlinistré est souveraine, mais elle peut
itre attaquée pour vice de forme on ex.-
:ès de pouvoir devant le Conseil d'Etat.
Le Courrier Maritime. ■
Le mouvement du pcrî d Anvers
en mai 1927
Pendant le mois de mai écoulé, il est ar-
vé dans le port d'Anvers 973 navires jau-
=ant 1.966.099 tonnes (dont 10 voiliers de.
436 tonnes), contre 811 navires jaugeant
794.284 tonnes (dont 16 voiliers de 4.504
mnes), en mai 1926. Parmi les navires
îtrés en mai, 433 battaient pavillon anglais,
i4 allemand, 76 belge, 60 norvégien, 58 hol-
ndais, 47 français, 41 suédois, 39 danois,
1 américain, etc.
Le budget extraordinaire
algérien pour 1928
LES PORTS MARITIMES
Dans le rapport présenté par M. Pàntaloni,
au nom de la commission interdélégataire des
grands travaux, gui a été adopté en séance
publique le 9 juin,'par les Délégations Fi-
nancières, nous lisons, pour l'exécution du
programme de 1920, travaux en cours d'exé-
cution ou en adjudication :
Port d'Alger :
* L'Administration demande à la Colonie
deux participations globales :
a) De 40 millions pour la continuation des
travaux d'extension du port d'Alger vers le
siid-est pour lesquelles il a été déjà apporté
une participation de 9 millions, étant indi-
qué que pour ce travail la Chambre de com-
merce apporte un fonds de concours de 95
millions.
6) 'De 15 millions pour le prolongement de
la jetée nord, étant indiqué que la Chambre
de Commerce apportera pour ce travail un
fond de concours équivalent. Le montant to-
tal des travaux sera donc de 165 millions
sur lesquels la Colonie apportera au total
55,millions et la Chambre de commerce 110
millions;
La Commission interdélégataire propose
d'inscrire au programme de 1928, la dotation
ci-après :
a) Pour le programme d'extension vers le
sud-est : 8.000.000 avec cette^indicatiqn. qu'u-
ne dotation équivalente devra être inscrite
au programme de 1920 et une dotation com-
plémentaire de 15 millions sur les exercices
suivants..
b) Pour la continuation de la jetée nord :
6) Pour la continuation de la jëtéè nord:
1.000.000, avec cette indication qu'une dota-
tion équivalente devra être inscrite sur le
budget de 1929 et 13. millions sûr lés exer-
cices suivants.. "'
La Commission .interdéiégataire exprime
toutefois le désir qu'à la session de i928l?Ad-
ministratipii lui apporte des ..précisions sur
le développement des travaux à exécuter,- le
degré d'urgence dans lequel ils se présentent
et la justification que les travaux entrepris^
•répondent à des : nécessités immédiates en
rapport avec l'effort considérable demandé
à la Colonie. ; ' ■■■"■■-'"i '.-■
Port d'Oran : 1.000.000. ;.,-;■'-,-
Cette dotation dé 1 million pour 1928, avec
une dotation de 1.000.000 pour 1929, une
dotation complémentaire de 20.800.000 francs
sur les exercices suivants, âssurera'lâ réali*
sation du programmé auquel la Chambre de
commerce apporté un fonds de concours dé
53.000,000...
Port dé Nemours : 3.000.000.
Cette dotation avec une prévision de un
million pour 1929 à laquelle s'ajoutera un
xond de concours de 562.000 francs de la
Chambre de commerce "assurera l'achèvement
de l'ouvrage.
Port de Mostaganem : 500.000. .
Cette dotation permettra l'achèvement dé
dragages en cours avec une dotation, de;
1.200.000 francs de la Chambré de commerce.
Port de Bougie :
L'Administration a demandé l'inscription
au budget d'une dotation de 7.000.000 avec
cette indication qu'une dotation de 5.000.000
sur le budget de 1929 et de 4.000.000 sur-le
budget de 1930 assurerait l'achèvement des
travaux en cours sur lesquels une dotation
de 7.500.000 francs, demandée à là Chambré
de commerce, a été depuis à peu près inté-.
gralement fournie. .
L'Administration avait proposé d'effectuer
sur les travaux en cours, en raison de l'aug-
mentation de la dépense résultant ■de l'élé-
vation de prix survenue" en cours de travaux,
des réductions qui devaient porter notamment
sur l'arrêt de la construction de la jetée îdé
fermeture de l'arrière-port, la réduction dé
la cote 9 à la cote 8 et la suppression de 200
mètres sur la jetée de l'avantrport, ces réduc-
tions devant comporter une économie d'envi-
ron 5 millions. La Commission, à l'unanimi-
té, après avoir retenu lés protestations des
représentants du port de Bougie, a décidé
ju'aucune réduction ne devait être apportée
par l'Administration dans l'exécution des
;ravaux en cours, décidés sur l'avis dés com-
nissions nautiques, - mais qu'une nouvelle
>artieipation devait être demandée à la Cham-
bre de commerce dans la mesure de ses pos-
sibilités.
Cette augmentation de fonds de concours ;
ie la Chambre de commerce de Bougie sur
e montant de laquelle l'Administration se •
nettra d'accord avec elle, sur les basés de-la .
ormule adoptée par les Assemblées algérien- ,
les et suivant laquelle pour l'exécution des
ravaux maritimes, il devra Sire, demandé
;UX Chambres de Commerce intéressées '
a l'effort maximum » viendra en atténua- !
ion des dotations de la Colonie. Sous le bé- '
éfice de ces observations, la Commission c
n ter délégataire maintient au budget de 1928 (
i dotation demandée de Ï.OOU.OOU avec cette '
ndieation qu'elle devra consentir une dota
ion de 5.00: i.Ojù pour 1929 et de 4.000.000 s
QVÏ 1930. c
Total pour le service dus ports . 20.500.000
Pour les ■ travaux des ports secondaires
compris dans le programme de 1920 et dont
les dotations ont été ajournées jusqu'aux dé-
clarations d'utilité publique qui sont à la
veille d'intervenir :
Port d'Arzew, 1.000.000, avec prévision de
dotation dé 5 millions pour. 1929 et de
6.600.000 francs pour 1930.
Port de Mostaganem, 1.500.000, avec pré-
vision de dotation de 4 millions 500.000 fr
pour 1929 et 1.850.000 francs pour achève-
ii-ic.!L en 1930, plus un fonds de concours de
2.700.000 francs de la Chambré de com-
merce.
Port de Dellys, 1.000.000, avec prévision
de dotation de 3 millions pour 1929-et de
4.700.000 francs" pour 1930. i
Port de Djidjelli, 1.500.000, avec prévision
d'une dotation de 5.500.000 francs pour 192E
et de 4 millions pour 1930 plus un fonds de
concours de 1.200.000 francs de la commune
Port d'Herbillon, 1.000.000, avec prévision
d'une dotation de 1.000.000 pour 1929 et de
500.000 francs pour achèvement en 1930.
EGHO Si
POUR LES MARINS DU COMMERCE
Le gouvernement a soumis à l'approba-
non du Parlement l'arrangement interna-
tional, signé à Bruxelles le Ie* décembre
1924, relatif aux facilités à 'donner aux
marins du commerce -pour le traitement des
maladies vénériennes.
LE NOUVEAU DESTROYER
ESPAGNOL « CHURRUCA »
• L'artillerie principale du destroyer espa-
gnol Churruca se composera de canons de
127 c/m, du système Vickers, construits eh
Espagne. Le canon a 45 calibres de lon-
gueur, son calibre est de 11,94 c/m ; sa vi-
tesse initiale est'dé 850mètres; ;fè•■poids dti
projectile est de 22 kilos ; la longueur to-
tale de S m. 58.
'■'■':Le poids est de 3.201 kilos ; le berceau ei
ses accessoires pèsent 1.219 kilos ; l'affût
I.108, kilos. Le total s'élève à 6.528 kilos, h
recul maximum est de S13 m/m. Le Chur-
ruca porte, en outre, un canon de 75 m/m
contre-avions, six tubes de 533 m/m lance-
torpilles.
LES CONSTRUCTIONS NEUVES
JAPONAISES
Le Japon se trouve depuis la guerre, au
■point de vue des croiseurs, dans une excel-
lente position. Il vient i?nmédiatement aprèi
V'Angleterre. Entre 1920 et 1926, U a ac-
cru sa flotte de 17 croiseurs, dont 8 unités
de la classe Kiso, de 5.500 tonnes, armées
ie 7 pièces de 140 millimètres, d'une vitesse
ie 33 noeuds. Deux croiseurs de 7.100 ton-
nes vont probablement entrer en service
zètte année. La marine japonaise semble,
bailleurs, préférer les croiseurs d'un ton-
nage assez petit,
'Ce qui lui manque encore, ce sont surtout
es bâtiments auxiliaires : porte-avions, bâ-
iments-ateliers, mouilleurs et dragueurs de
nines. Actuellement, la marine ne peut
•■ompter que sur quatre croiseurs auxiliaires
le 20 noeuds et sur trois de 18 noeuds. Ce-
pendant sa flotte marchande co?itient un
loinbre important de bâtiments qui seraiem
hobilisés dès le début des opérations.
La modernisation des bâtiments
de ligne américains
La refonte des anciens bâtiments de ligne
.méricains « Texas », « Arkansas », « Flo-
ida », actuellement terminés, celle dû «Nëw-
Tork », du « Wyoming » et de 1' « Utah »,
ctuellement en cours, est si complète, qu'il
st impossible de les reconnaître sous/ leur
orme nouvelle. Leur pont a été renforcé
ar l'adjonction d'un nouveau bordé, qui
arvira de défense contre les bombés âérieh-
es et le tir des pièces à angle élevé. On sait
de les Anglais ont augmenté leur angle de
r de 15 à 20 degrés. Lés Américains sont
liés jusqu'à 30 degrés. On a adapté, sous la
ottaison du ;« Texas », des caissons pare-
>rpilles. L'artillerie secondaire, composée de
ièces dé 130 millimètres, a été déplacée en
irtie ; 6 canons ont été transportés sur le
Dnt supérieur, d'où ils pourront plus com-
odément tirer. Ses mâts tripodés ont été
ibstitués aux anciens mâts à treillages, que
in croyait plus résistants. Mais la batail-
du Jutland a démontré que les Anglais
ont pas perdu un seul de leurs mâts tri-
idés.
Le bâtiment ne possède plus qu'une seule
.eminée. Cette simplification est due'à la
bstitutidn de chaudières à- pétrole aux an- :
mnes chaudières à charbon. Les nouvelles;
t été prélevées sur les bâtiments dé ligne
molis, conformément aux accords de Was-
ngton.
Le rayon d'action des six. anciens cuiras- <
3 équivaudra à celui des: douze plus "ré- <
tits.
Le Scandale des Quais
m
Enfin, le gouvernent est déclenché ; i
ne s'arrêtera qu'à la fin des abus mons
trueux tolérés dans ce port. Nos confrère.
L'Algérie et l'Algérie Economique partiel
peut pour une grande part à cette besogtu
d'épuration à laquelle nous nous somme
consacrés. Nous reviendrons tout à l'heurt
sur la lettre de'M. Lung envoyée au Syn
dicat Commercial, car les faits signalés fu
rent confirmés du cowrs de notre enquête.
La Police, elle-même, — "pas celle ■ de,
quais puisque c'est un mythe — mais celh
des différents services — celle de la Suret,
surtout — sous la conduite de M. Mayen
commissaire, commence à opérer des rafle
salutaires, mais, hélas, insuffisantes puis
que, ces jours-ci, encore, un navigateur di
Cambronne ayant pris un canot pour rega
gner son bord se vit agressé et blesser êi
cours de route par le bateliei qui tenta di
le dévaliser. >
Ce que nous voulons, ce que nous aurons
c'est une organisation méthodique de la po
lice des quais, d'après le projet de la Cham
bre de Commerce, projet qui doit être mt.
en application.
Ou alors, que les Pouvoirs publics avouen
leur impuissance, mais ne prélèvent plus le
taxes sur lesquelles le budget de la sécurité
du port a été prévu.
Donnant, donnant. Vous avez l'argent d't
commerce, défendez les commerçants conlr
le pillage éh'onté. Diminuez par une orga
nisation réelle des frais que seules peuven
s'imposer les grosses entreprises, mais qu
grèvent malheureusement un fret déjà bier,
élevé.
Pour notre part, nous resterons sur l,
brèche prêt à collaborer avec toutes les ini
tiatives- officielles ou non. Nous voulon
que le port d'Alger ne soit plus un coupe
gorgé... et nous y arriverons.
Cie Nouvelle de Navigation BUSCK
Dès' les premiers mots, M. W. Ekelund
l'aimable, directeur, de cette compagnie
nous-précise. '
-7- Les vols sur les quais, mais c'est ui
véritable cauchemar pour nous. Nous avon
certes pallié à l'incurie des services respon
sables par une organisation sérieuse, mai
coûteuse également. En tous cas, je pui:
vous affirmer que suivant la coutume si
gnalée au cours dé votre enquête jamaii
une de mes plaintes adressées à la polia
n'a eu de suite. Il faut vous dire que cel:
ne m'étonne pas, car la police des quais es
véritablement inexistante. Je travaille jou]
et nuit pour mes navires et mes randonnée;
sur les quais me permettent de vous l'affir-
mer. ~
Mieux encore, vous n'ignorez pas que le;
embarquements clandestins sont formelle-
ment interdits par la loi ; eh bien, quand je
trouve des Marocains qui cherchent à parth
délictueusement, il m'est impossible de re-
quérir un seul agent pour faire procéder à
leur arrestation.
Quant au terrain que je possède sur le
grand môle, je l'ai clôturé entièrement, le
faisant surveiller jour et nuit. J'ai surtout
des vols dans mes fûts vides placés en de-
hors des clôtures, mais ceci est provoqué
peut-être beaucoup plus par la négligence
des ouvriers camionneurs qui prennent au
hasard sans contrôle.
Tenez, continue M. Ekelund, quand je
suis arrivé à Alger pour, la première fois,
l'ai vu les ouvriers que j'employais débon-
der des fûts pour remplir des bouteilles des-
:inées à leur usage personnel. C'était une
:outume, paraît-il. Je suis allé les trouver
jour leur dire :
« — Je ne veux pas que l'on me vole.
Te vous paierai une barrique s'il' le faut,
nais à aucun prix vous ne toucherez à des
narchandises qui ne vous appartiennent
>as; ».
Ceci confirme donc complètement la let-
re envoyée par M. Frédéric Lung au Syn-
« Monsieur le Président,
« Mon service de surveillance des quais
ie remet la note que je m'empresse de vous
ommuniquer ci-après :
« Depuis quelques années la douane et la
police tolèrent le débarquement et la cir-
culation des dockers transportant chacun
une bouteille de vin prise à bord des cha-
lands ou vapeurs. Auparavant, il n'y
avait que les ammeurs européens qui se
permettaient cela.'
« Or, depuis plusieurs mois, c'est un vrai
scandale ; tous les ouvriers, sans excep-
tion, travaillant à terre ou à bord, mon-
tent sur eux leur bouteille de vin matin
et soir; de plus, ces ouvriers font descen-
dre leur femme et leurs enjants pour en
monter aussi et tous lés indigènes en
font autant •maintenant. ■ : '
« Comme ce „vin consommé en ville n'a
pas payé le droit: de. consommation, les. ;i
douaniers; ambulants se chargeraient d'ar-
rêter ce scandale si. le groupe des vins .<
voulait en faire la.demande à M. l'Ihs- J
pëctëùr ;prinçipàl: des; Douanes; ., ;. : ;
« Il serait urgent que bon ordre soit mislj
« au trafic signalé précédemment, car il
« est vraisemblable que le vin qui circule
« ainsi est le plus souvent le produit de
« vols opérés soit à bord des chalands, soit
« à bord des bateaux en chargement.
« Veuillez agréer, Monsieur le Président,
« mes salutations distinguées.
« Signé : F. LUNG. »
Nous avons donc pu annoncer à M. Eke-
lund qu'au cours de la discussion entamée
au sujet de ces abus, la Douane a donné
des instructions pour sévir contre les manu-
tentionnaires ou tous autres ouvriers tra-
vaillant à bord des navires et qui circulent
sur les quais porteurs de bouteilles de vin
sans autorisation.
Les négociants eux-mêmes ont été préve-
nus d'aviser de cette décision leur person-
nel sous peine de contravention à leur en-
contre.
QONDRAND MITJAVIL.I.E
-% Il y a bien longtemps, nous dit le sym-
pathique directeur, M. Frank, il y a trois
ou quatre ans que' nous avons renoncé à
signaler quoi que ce soit à la Police.
Mais l'histoire,'quoique ancienne, vaut la
peine d'être racontée. J'avais reçu un wa-
gon contenant une machine entière, et ayant
procédé à sa vérification, je m'aperçus que
plusieurs tuyaux avaient été coupés et dé-
posés dans un coin du wagon en vue d'un
enlèvement nocturne.
Je courus.au commissariat de 3a police
des quais, puis à celui de la rue St-Louis,
où je fis ma déposition. On établit un bul-
letin de recherche. J'allai rue de Tanger où
l'on me promit d'envoyer quelqu'un. « Mais
le vol aura lieu cette nuit, précisai-je. —
On verra, on verra, car-c'est'bien tard »,
telle fut la seule- réponse.
' Le; lendemain,' je pus' constater' que les
malfaiteurs avaient/ sans risques, enlevé
tous les tuyaux coupés et une partie de la
machinerie.
Depuis, nous nous sommes- organisés,
nous-mêmes fort heureusement.
— Mais pourquoi ne portez-vous pas;
plainte ?
M. Frank éclate de rire.
— Mais je ne ferais que cela sans résul-
tat. Tantôt pour un vol d'effets, tantôt pour
des denrées quelconques. Tenez, je suis obli-
gé de prendre mes marchandises à la gare
de TAgha pour les transporter moi-même
au point d'embarquement ; si je ne procé-
dais pas ainsi, jamais mes chargements
arriveraient intacts. Mais soyez certains que
les frais supplémentaires causés par cet état
de chose augmentent le taux du transit.
— Quel remède préconiseriez-vous, en
général ?
— Nous ne savons plus. Vous dites que
la Chambre de Cpmméjree^possède un pro-
jet. Mais y est-il prévu la garde dés accès
du port, la surveillance des rampes? Il fau-
drait connaître exactement ce projet. Exis-
te-t-il vraiment?':
Et, sceptique,
Ole GENERALE TRANSATLANTIQUE
M. Morin de Linclays, l'actif directeur
de la Compagnie, à très sérieusement étu-
dié la question.
— Pour notre; part, déclare-t-il, il y a
deux points bien. distincts ; ; les emplace-
ments concernent nos navires de la Médi-
terranée et ceux de nos" navires du Nord.
Pour les premiers, nous possédons un em-.
placement organisé pour lequel nous avons,
suppléé à l'insuffisance de'Installation de
la Chambre de Commerce. Pour les seconds,,
nos concessions sont à l'autre extrémité dû;
port de l'Agha.
Ceci dit, je puis préciser^tout de suite
que pour pallier aux différents abus que
rous signalez dans vos intéressants articles..
IOUS dépensons soo.ooo.irancs par an de-
gardiennage ou d'éclairage. Et encore som-
nes-nous assez avantagés si l'on peut dire.
Je n'en dirai pas autant des navires occa-
.ionnels qui viennent par hasard débarquer
lans ce port et qui doivent se contenter des
erre-pleins libres de la Chambre de Com-
merce sous la surveillance illusoire de la
lolice des quais !
— Quels moyens préconiseriez-vous?
— La police et l'éclairage vont de pair,
.a police ne peut faire oeuvre utile que si
lie peut voir les voleurs dissimulés dans
JUS les recoins. Et tout d'abord quelle po-
ce y a-t-il dans le port d'Alger?
Nous avons été obligés"de ne pas rester
idifférents à cet état de choses et avons
réé un corps de gardiens armés de revol-
ïrs. Nous avons limité les vols en établis-
int un. éclairage intensif et en clôturant
e fils de fer barbelés nos terre-pleins de
arrière-port,
— Avez-vous eu souvent des attaques à
ain armée? ;
— Pour notre part, beaucoup dans le
'urant de.Tannée; du;lCôté de ce même ar-
ère-port de l'Agha. Nos, gardiens.ont. dû
défendre en ripostant à chaque coup de
u. Les .pilleurs semblent/, organisés tt ter-
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