Presse et revues
36 pages
Titre : Cyrano : satirique hebdomadaire / réd. en chef Léo Marchès
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-07-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327537623
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14729 Nombre total de vues : 14729
Description : 24 juillet 1936 24 juillet 1936
Description : 1936/07/24 (N632,A13)-1936/12/25. 1936/07/24 (N632,A13)-1936/12/25.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5595762r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-67833
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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CYÏIANO
Argent ina
Qui pourrait croire que l'incomparable Argen-
tina souffrait à.un tel point de rhumatismes que
toute une saison, à Annecy, elle, demeura sur .sa
chaise longue, pelotonnée dans un merveilleux ca-
chemire de l'impératrice .Eugénie, que le roi d'Es-
pagne lui avait offert ?
Anton?* Merces {« l'Argentina»? en souvenir de
sa naissance a Buenos'-Ayres) avait été mariée en
Espagne ; elle n'obtint pas le divorce- qui lui;eût
permis d'épouser le: directeur d'un magasine -fémi-
nin illustré, qui lui était dévoué depuis- de longues
années. ''■■.'" '•.'■ '•'' -\ ■'
Lct, splendide danseuse. avait la passion des oi-
seaux. Lorsqu'elle était à bord du Paris, une mouette
blessée fut l'objet de sa tendre sollicitude. Les.ef*
forts du bel oiseau, qui désirait, s'envoler, ont ins-
piré à l'Argentina une de ses plus belles danses.
Le lever de.l'étoile
On a évoqué jusqu'aux souvenirs d'enfance de
la grande artiste. Nul n'a paru se souvenir de ses
tout premiers débuts « Paris et de.la scène où eu-
rent lieu ces débuts.
Ce fut u l'Olympia, en 1924, que la. danseuse
passa, en deuxième partie, entre Berval,.nouveau
venu- aussi- à Paris et qui lançait la chanson '«-Ma
Qtdque -»,'et Gina Païenne qui se produisait dans
Un. numéro'mixte de chant et-:de cinéma.
La révélation de la danseuse s'affirma aussi /ui-*
'garante que celle'de Raquet Mëller. Six mais plus
tard, Argentina s'annonçait à Paris en étoile.
L'annonce au public
L'autre jour,.à Rambouillet, le speaker de l'Jïi.p?.'.
podrorné fit cette annonce au public. :
■ — Otisdemande un maréchal, .
L'appel:s'étant renouvelé sur-.un .ton angoissé,
V assistance^ émut. Pour qu'un maréchàtfut réclqtrié
avec'autant d'insistance il fallait vraiment que Vçn- -
vahisseut: se) trouvât aux portes de Rambouillet !
Sur-l'invitation d'un commissaire lespeaker.^ pré-
cisa:quril-s'agissait d'un.maréchal fermant.dont les
bohs:offiçes étaient réclamés . par Hji favori aux
pieds dénickelés.
La ligne brisée .
■ A Maisons-Laffïtte, où la première se courait
en ligne droite, une pouliche partie à l'extérieur :-.
place re? 13, vint finir et gagner d'une tête, tout
simplement à la corde.
Le public, les propriétaires du second et du troi-
sième et les cavaliers de ces deux placés s'étonnè-
rent d'un changement de ligne qui n'avait pu se/
produire, semblait-il, qu'à là suite de biaisages dé-
Le'cavalier delà gagnante expliqua qu'en fait de
biâisagè il n'en- avait exécuté qu'un seul, lequel
n'avait gêné personne. Il était parti derrière le pe-
loton et, là, s'était dirigé vers la corde. Ayant trou-
vé le passage libre il avait poussé sa pouliche et U
avait gagné. ■ . • • ■ ' .f
Si les jockeys font eux-mêmes de la publicité
à l'avantage de- la place à la corde, pour les par->
cours "en: ligne droite, les concurrents placés à l'ex-
térieur, déjà plutôt abandonnés, finiront par^être
complètement délaissés.
Match France-Amérique.
Le prix Eugène-Adam, la plus grande épreuve
qui se dispute sur l'hippodrome de Maisons-Laffitte,
se présentait, cette année, sous l'aspect d'un match
France-Amérique, où la France ne paraissait avoir
que peu de chances de l'emporter. Fastnei, le chàrri-
pio'n de M. Widnër, l'Edmond Blanc américain,
■avait bqttu Miéuiccê au, printemps ; Tempest, qui
portait ièji çoiîdètirs de-M. Macoiriber, autre grand
homme de cheval dès ''États-Unis,- venait dé gagner
hrillammentfEt c'est,Don Milo, qui porte un nom
espagnol, mais qui appartient à Mme Olry-Roede-
,rer, qui a gagné...
...Avec la monte de Duforez... Naturellement,
.commence à dire le grand public en passe de ma-
; nifester au jeune jockey une admiration égale à
celle que lui marque son beau-père, Vex-capitaine
, de cavalerie Charles Defeyer.
LÉ FILS iX CERISE,
CYÏIANO
Argent ina
Qui pourrait croire que l'incomparable Argen-
tina souffrait à.un tel point de rhumatismes que
toute une saison, à Annecy, elle, demeura sur .sa
chaise longue, pelotonnée dans un merveilleux ca-
chemire de l'impératrice .Eugénie, que le roi d'Es-
pagne lui avait offert ?
Anton?* Merces {« l'Argentina»? en souvenir de
sa naissance a Buenos'-Ayres) avait été mariée en
Espagne ; elle n'obtint pas le divorce- qui lui;eût
permis d'épouser le: directeur d'un magasine -fémi-
nin illustré, qui lui était dévoué depuis- de longues
années. ''■■.'" '•.'■ '•'' -\ ■'
Lct, splendide danseuse. avait la passion des oi-
seaux. Lorsqu'elle était à bord du Paris, une mouette
blessée fut l'objet de sa tendre sollicitude. Les.ef*
forts du bel oiseau, qui désirait, s'envoler, ont ins-
piré à l'Argentina une de ses plus belles danses.
Le lever de.l'étoile
On a évoqué jusqu'aux souvenirs d'enfance de
la grande artiste. Nul n'a paru se souvenir de ses
tout premiers débuts « Paris et de.la scène où eu-
rent lieu ces débuts.
Ce fut u l'Olympia, en 1924, que la. danseuse
passa, en deuxième partie, entre Berval,.nouveau
venu- aussi- à Paris et qui lançait la chanson '«-Ma
Qtdque -»,'et Gina Païenne qui se produisait dans
Un. numéro'mixte de chant et-:de cinéma.
La révélation de la danseuse s'affirma aussi /ui-*
'garante que celle'de Raquet Mëller. Six mais plus
tard, Argentina s'annonçait à Paris en étoile.
L'annonce au public
L'autre jour,.à Rambouillet, le speaker de l'Jïi.p?.'.
podrorné fit cette annonce au public. :
■ — Otisdemande un maréchal, .
L'appel:s'étant renouvelé sur-.un .ton angoissé,
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avec'autant d'insistance il fallait vraiment que Vçn- -
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Sur-l'invitation d'un commissaire lespeaker.^ pré-
cisa:quril-s'agissait d'un.maréchal fermant.dont les
bohs:offiçes étaient réclamés . par Hji favori aux
pieds dénickelés.
La ligne brisée .
■ A Maisons-Laffïtte, où la première se courait
en ligne droite, une pouliche partie à l'extérieur :-.
place re? 13, vint finir et gagner d'une tête, tout
simplement à la corde.
Le public, les propriétaires du second et du troi-
sième et les cavaliers de ces deux placés s'étonnè-
rent d'un changement de ligne qui n'avait pu se/
produire, semblait-il, qu'à là suite de biaisages dé-
Le'cavalier delà gagnante expliqua qu'en fait de
biâisagè il n'en- avait exécuté qu'un seul, lequel
n'avait gêné personne. Il était parti derrière le pe-
loton et, là, s'était dirigé vers la corde. Ayant trou-
vé le passage libre il avait poussé sa pouliche et U
avait gagné. ■ . • • ■ ' .f
Si les jockeys font eux-mêmes de la publicité
à l'avantage de- la place à la corde, pour les par->
cours "en: ligne droite, les concurrents placés à l'ex-
térieur, déjà plutôt abandonnés, finiront par^être
complètement délaissés.
Match France-Amérique.
Le prix Eugène-Adam, la plus grande épreuve
qui se dispute sur l'hippodrome de Maisons-Laffitte,
se présentait, cette année, sous l'aspect d'un match
France-Amérique, où la France ne paraissait avoir
que peu de chances de l'emporter. Fastnei, le chàrri-
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■avait bqttu Miéuiccê au, printemps ; Tempest, qui
portait ièji çoiîdètirs de-M. Macoiriber, autre grand
homme de cheval dès ''États-Unis,- venait dé gagner
hrillammentfEt c'est,Don Milo, qui porte un nom
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,rer, qui a gagné...
...Avec la monte de Duforez... Naturellement,
.commence à dire le grand public en passe de ma-
; nifester au jeune jockey une admiration égale à
celle que lui marque son beau-père, Vex-capitaine
, de cavalerie Charles Defeyer.
LÉ FILS iX CERISE,
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