Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
254 REVUE PRATIQUE D APOLOGETIQUE
6.000 francs; elles seront augmentées dorénavant de 600 francs, grâce à une fondation due à la libéralité du regretté professeur d'assyriologie, M. François Martin. Il semble bien que ce legs, le premier, soit la forme la plus intelligente que la générosité puisse prendre dans l'avenir ; les dons en espèces, affectés spécialement aux acquisitions, rendraient des services immenses; à défaut de cette ressource, il est préférable de permettre aux représentants de l'Institut Catholique de choisir les premiers parmi les livres que l'on veut offrir.
Les communications atteignent la moyenne annuelle de 40.000. Quel bienfait ne peuvent-elles pas devenir pour les travailleurs absorbes chez eux, ou isolés en banlieue ou en province ! Quelle économie de forces, de temps et d'argent ne ferait-on pas en utili- sant et en favorisant davantage cette Bibliothèque !
MARCEL LANGLOIS,
Bibliothécaire de l'Institut catholique de Paris.
Questions et Réponses
Q. — L'Ordinaire a le droit d'autoriser un prêtre à dire deux messes les dimanches et jours de fêles de précepte, lorsque, à défaut d'autre prêtre, une partie notable des fidèles seraient dans l'impos- sibilité d'entendre la messe 1. A-t-il ce droit, s'il s'agit, un jour de fête chômée, de bénir un mariage ou de célébrer des funérailles, quand à cette occasion une messe est demandée; et si cela n'est pas en son pouvoir, est-ce qu'un induit pourrait le lui permettre?
R. — Le Code canonique, dans le texte même cité par le con- sultant, répond à la première partie de la question. D'après les termes du canon, il n'y a, en dehors du jour de Noël et de la Commémoraison des Morts, que deux manières de légitimer la célébration d'une seconde messe le même jour par le même prêtre : un induit apostolique ou la faculté donnée par l'Ordinaire « nisi ex apostolico indulto aut potestate facta a loci Ordi- nario » 2. Or le pouvoir de l'Ordinaire, relatif à la permission de dire deux messes, est strictement limité par le Code au cas où une partie notable des fidèles ne pourraient satisfaire au pré- cepte d'entendre la messe, en raison de la pénurie de prêtres : ce liane tamen facultatem impertiri nequit Ordinarius, nmeum, prudenti ipsius judicio, propter penuriam sacerdotum die festo
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