Titre : Bulletin municipal officiel de la ville d'Alger
Auteur : Alger. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1932-05-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32731184v
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21075 Nombre total de vues : 21075
Description : 05 mai 1932 05 mai 1932
Description : 1932/05/05-1932/05/20. 1932/05/05-1932/05/20.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5569416w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, LK19-325
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/11/2010
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- CONSEIL MUNICIPAL
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- SECOURS. - RENOUVELLEMENT DU SECOURS ALLOUE AU BALAYEUR BOUNOURI MESSAOUD, DU SERVICE DU NETTOIEMENT.......... Page(s) .......... 96
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- CONSEIL MUNICIPAL
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- SECOURS. - ALLOCATION D'UN SECOURS RENOUVELABLE A MME DELHOMME Françoise, VEUVE DE M. GRANGEAN, EX-GARDIEN DE LA
ANCJÎ: PU l" AVRIL 1932)
Préfet nous demandait tout d'abord
do vouloir bien consen'ir le relève-
ment de principe de l'allocation aux
vieillards indigents. Nous avons été
unanimes pour dire « Oui ». Mais M.
le Préfet demandait en outre que la
Ville prit provisoirement à sa chrrge
la pari revenant au département. La
loi prévoit, en ce cas, 3 parts, dont
l'une à la charge do la commune, l'au-
tre du département et la troisième de
la Colonie.
Sur co second point, nous avons es-
timé que nous n'avions pas à nous
substituer au département.
M, SARRAMEGNA :
L'auteur du rapport ne nous dit pas
par modestie, que c'est grâce à ses dé-
marches que M. Audisio a réduit à
50.000 fr. sa demende d'indemnité.
M. QUILICHINI :
M. le Préfet n'ayant pu soumettre à
temps cette proposition du partage en
département, il vous demandait do l'ap-
pliquer en attendant, et vous n'ave::
pas voulu IVppliquer. Ces' là-dessus
que je m'appuie. J'espère que le Mai-
re interviendra auprès de certains
Conseillers généraux de nos amis ;
mais, en attendant, nous sommes au
mois de mars et ces melheureux tou-
chent encore 16 fr. 66 par mois au lieu
de 60 francs.
M. BRUNEL, Maire :
Ce n'est pas la faute du Conseil
Municipal, qui a fait ce qu'il a pu.
M. QUILICHINI :
Parce que ce sont des melheureux
qui sont en jeu.
(Protestations).
M. BRUNEL, Maire :
Monsieur Quilichini, vous êtes le
seul au Conseil Municipal a avoir une
opinion semblable.
M. DALLONI, Adjoint :
Je voudrais préciser ce qu'a di*. M.
le Premier adjoint. C'est sur la de-
mande de la Municipalité que le Gou-
verneur Général a décidé de relever
l'allocation aux vieillards et incura-
bles. C'est sur notre proposition et il
y a plus de dix ans que nous avons
demandé à M. le Préfet de saisir de
notre demande le Conseil général. On
ne peut absolument rien nous repro-
cher. Seulement, nous avons protesté
contre la décision prise par la lettre
du Gouverneur général, qui débutait
ainsi : « j'ai décidé qu'à partir de tel
jour l'allocation eux vieillards et in-
curables serait portée à tel taux ».
Nous avons protes'é contre le fait que
la Colonie voulait mettre à la charge
do la Commune le soin de servir cette
rllocation alors que dans tous les asi-
les les allocations sont partagées en
tiers.
Nous n'avons donc jamais refusé dj
voter le relèvement de l'allocation
eux vieillards et incurables puisque
c'est nous-mêmes qui avons demandé
ce relèvemen'.
M. BRUNEL, Maire :
Par ailleurs le droit des pauvres a
rapporté en 1931, pour le Bureau de
Bienfaisance, sur les recettes du
Théâtre Municipal la somme de 111
mille 657 frênes.
Il y a toujours eu dans l'humanité
des malheureux et il y en aura tou-
jours,
M. BILLION DU PLAN :
Je crois que nous pourrions séparer
le vote en deux pariies. Le déficit est
dérisoire, étant donné la saison mau-
vaise pour toutes les orgrnisations et
pour tous les commerçants.
M. DADON. — Le raisonnement que
tenait M. Quilichini pouirelt se géné-
raliser de la façon suivante : « Tant
qu'il y aura des malheureux il sera
interdit de faire un travail quelcon-
que. Il faut faire manger les malheu-
reux avant de faire des écoles, des
routes, etc.,
M. KERRAD : '
Messieurs, je demrnde au Conseil
de séparer les deux questions : la
question théâtre et celle t'.-rs vieillards
à secourir.
M. BRUNEL, Maire :
Nous avons accepté, par déférence
pour M. Quilichini, de discuter cette
question, mais elle n'est pas posée.
M. KERRAD : ,
La question qu'a traitée notre collè-
gue Quilichini est intéressante.
M. BRUNEL, Maire :
Eelle est tranchée et ce n'est pas
à nous que l'on peut reprocher de ne
pas faire pour ces malheureux tout ce
qui est en notre pouvoir.
M. KERRAD :
Je dis que la question est intéres-
sante, car il s'agit d'une catégorie de
gens pour lesquels le Conseil munici-
pal doit montrer sa bienveillance, son
esprit d'équité et d'humenité. Par con-
séquent cette question peut être étu-
diée et une solution peut y être appor-
tée. Le Conseil municipal peut par-
faitement intervenir encore auprès de
la Colonie et du Préfet pour leur si-
gnaler la situation navrante des vieil-
lards et incurables et leur dire que
nous sommes prêts à verser la portion
que la loi met à notre charge. Le dé-
partement et la Colonie devront, de
leur cô'é, verser la part qui leur in-
combe. La question sera ainsi résolue,
M. HADJAMMAR :
Mon collègue Kerrad a oublié les
vieillards et Incurables Indigènes, qui
ne touche rien.
M. BRUNEL, Meîre ;
Mais la question n'est pas posée et
par ailleurs ce que demande M. Ker-
rad a déjà été fait et d'une façon pres-
sante, précise.
Nous pourrions aussi poser la ques-
tion de le. création d'écoles, la cons-
truction d'un hôtel de Ville ; nous
pourrions ainsi prendre tout le bud-
get !
M. KERRAD :
Je ne fais pas de particularité dans
cette ques'ion.
M. BRUNEL, Maire :
C'est ainsi que nous faisons tous.
M. CHABASSIÈRE ;
J'ai retenu deux chiffres compris
dans la première partie du rapport :
163.000 francs d'un côté et 50.0000 fr.
d'un autre cô*é. Il est évident que le
directeur de notre Théâtre a fourni
un gros effort et une perte aussi im-
portante pour un travailleur m'influ-
ence un peu. Je me vois dans l'obli-
gation de poser une question à notro
collègue adjoint eux Beaux-Arts.
Est-ce que cet'e subvention de 50.000
francs sera définitive ?
M. SIMIAN, Adjoint :
C'est une transaction.
M. CHABASSIÈRE :
Sera-t-elle définitive ? On n'en par-
lera plus ?
M. SIMIAN, Adjoint :
La question sera; complètement ter-
minée.
M. CHABASSIÈRE :
Dans ces conditions, je voterai ces
50.000 francs.
Pour 1932-1933, nous allons ouvrir
i
Préfet nous demandait tout d'abord
do vouloir bien consen'ir le relève-
ment de principe de l'allocation aux
vieillards indigents. Nous avons été
unanimes pour dire « Oui ». Mais M.
le Préfet demandait en outre que la
Ville prit provisoirement à sa chrrge
la pari revenant au département. La
loi prévoit, en ce cas, 3 parts, dont
l'une à la charge do la commune, l'au-
tre du département et la troisième de
la Colonie.
Sur co second point, nous avons es-
timé que nous n'avions pas à nous
substituer au département.
M, SARRAMEGNA :
L'auteur du rapport ne nous dit pas
par modestie, que c'est grâce à ses dé-
marches que M. Audisio a réduit à
50.000 fr. sa demende d'indemnité.
M. QUILICHINI :
M. le Préfet n'ayant pu soumettre à
temps cette proposition du partage en
département, il vous demandait do l'ap-
pliquer en attendant, et vous n'ave::
pas voulu IVppliquer. Ces' là-dessus
que je m'appuie. J'espère que le Mai-
re interviendra auprès de certains
Conseillers généraux de nos amis ;
mais, en attendant, nous sommes au
mois de mars et ces melheureux tou-
chent encore 16 fr. 66 par mois au lieu
de 60 francs.
M. BRUNEL, Maire :
Ce n'est pas la faute du Conseil
Municipal, qui a fait ce qu'il a pu.
M. QUILICHINI :
Parce que ce sont des melheureux
qui sont en jeu.
(Protestations).
M. BRUNEL, Maire :
Monsieur Quilichini, vous êtes le
seul au Conseil Municipal a avoir une
opinion semblable.
M. DALLONI, Adjoint :
Je voudrais préciser ce qu'a di*. M.
le Premier adjoint. C'est sur la de-
mande de la Municipalité que le Gou-
verneur Général a décidé de relever
l'allocation aux vieillards et incura-
bles. C'est sur notre proposition et il
y a plus de dix ans que nous avons
demandé à M. le Préfet de saisir de
notre demande le Conseil général. On
ne peut absolument rien nous repro-
cher. Seulement, nous avons protesté
contre la décision prise par la lettre
du Gouverneur général, qui débutait
ainsi : « j'ai décidé qu'à partir de tel
jour l'allocation eux vieillards et in-
curables serait portée à tel taux ».
Nous avons protes'é contre le fait que
la Colonie voulait mettre à la charge
do la Commune le soin de servir cette
rllocation alors que dans tous les asi-
les les allocations sont partagées en
tiers.
Nous n'avons donc jamais refusé dj
voter le relèvement de l'allocation
eux vieillards et incurables puisque
c'est nous-mêmes qui avons demandé
ce relèvemen'.
M. BRUNEL, Maire :
Par ailleurs le droit des pauvres a
rapporté en 1931, pour le Bureau de
Bienfaisance, sur les recettes du
Théâtre Municipal la somme de 111
mille 657 frênes.
Il y a toujours eu dans l'humanité
des malheureux et il y en aura tou-
jours,
M. BILLION DU PLAN :
Je crois que nous pourrions séparer
le vote en deux pariies. Le déficit est
dérisoire, étant donné la saison mau-
vaise pour toutes les orgrnisations et
pour tous les commerçants.
M. DADON. — Le raisonnement que
tenait M. Quilichini pouirelt se géné-
raliser de la façon suivante : « Tant
qu'il y aura des malheureux il sera
interdit de faire un travail quelcon-
que. Il faut faire manger les malheu-
reux avant de faire des écoles, des
routes, etc.,
M. KERRAD : '
Messieurs, je demrnde au Conseil
de séparer les deux questions : la
question théâtre et celle t'.-rs vieillards
à secourir.
M. BRUNEL, Maire :
Nous avons accepté, par déférence
pour M. Quilichini, de discuter cette
question, mais elle n'est pas posée.
M. KERRAD : ,
La question qu'a traitée notre collè-
gue Quilichini est intéressante.
M. BRUNEL, Maire :
Eelle est tranchée et ce n'est pas
à nous que l'on peut reprocher de ne
pas faire pour ces malheureux tout ce
qui est en notre pouvoir.
M. KERRAD :
Je dis que la question est intéres-
sante, car il s'agit d'une catégorie de
gens pour lesquels le Conseil munici-
pal doit montrer sa bienveillance, son
esprit d'équité et d'humenité. Par con-
séquent cette question peut être étu-
diée et une solution peut y être appor-
tée. Le Conseil municipal peut par-
faitement intervenir encore auprès de
la Colonie et du Préfet pour leur si-
gnaler la situation navrante des vieil-
lards et incurables et leur dire que
nous sommes prêts à verser la portion
que la loi met à notre charge. Le dé-
partement et la Colonie devront, de
leur cô'é, verser la part qui leur in-
combe. La question sera ainsi résolue,
M. HADJAMMAR :
Mon collègue Kerrad a oublié les
vieillards et Incurables Indigènes, qui
ne touche rien.
M. BRUNEL, Meîre ;
Mais la question n'est pas posée et
par ailleurs ce que demande M. Ker-
rad a déjà été fait et d'une façon pres-
sante, précise.
Nous pourrions aussi poser la ques-
tion de le. création d'écoles, la cons-
truction d'un hôtel de Ville ; nous
pourrions ainsi prendre tout le bud-
get !
M. KERRAD :
Je ne fais pas de particularité dans
cette ques'ion.
M. BRUNEL, Maire :
C'est ainsi que nous faisons tous.
M. CHABASSIÈRE ;
J'ai retenu deux chiffres compris
dans la première partie du rapport :
163.000 francs d'un côté et 50.0000 fr.
d'un autre cô*é. Il est évident que le
directeur de notre Théâtre a fourni
un gros effort et une perte aussi im-
portante pour un travailleur m'influ-
ence un peu. Je me vois dans l'obli-
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collègue adjoint eux Beaux-Arts.
Est-ce que cet'e subvention de 50.000
francs sera définitive ?
M. SIMIAN, Adjoint :
C'est une transaction.
M. CHABASSIÈRE :
Sera-t-elle définitive ? On n'en par-
lera plus ?
M. SIMIAN, Adjoint :
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