Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
52. REVUE PRATIQUE D' APOLOGETIQUE
leurs moeurs produit un bien indicible dans les familles, ce qui retourne au bien public, à l'édification du prochain et à la gloire de Dieu... » En vérité, on ne pouvait guère mieux dire. La Retraite de Vannes, opuscule écrit presque dans le même temps, contient ces remarques qui confirment celles de l'acte de fondation: ce... On ne peut dire les biens que font ces retraites, non seulement aux âmes de celles qui y viennent, mais même à toutes leurs familles, la conduite des domestiques et l'éduca- tion des enfants étant commise pour l'ordinaire aux soins des femmes. On remarque en elles beaucoup plus de piété qu'elles n'en avaient avant leur retraite. Elle sont bien plus douces dans leur ménage et en prennent beaucoup plus de soin, faisant que tout y soit réglé et dans le bon ordre, et que Dieu y soit servi et honoré. On voit en elles une très grande reforme, au regard du luxe des habits, et en quelques-unes elle est entière, renonçant tout à fait aux dentelles, aux habits de prix et aux ajustements superflus et qui ressententla vanité. Enfin la réfor- mation de leurs moeurs est si grande que le public en estgrande- ment édifié et que tous généralement dans le pays approuvent cet établissement et en disent du bien 1. » L'éloge est mesuré; il n'en est que meilleur. Il s'applique à toutes les maisons de Retraite de la catholique Bretagne.
A. CROSNIER.
Actes récents du Saint-Siège
i
LE RENOUVELLEMENT DES PAINS D'AUTEL 2.
Le Droit canonique necontient aucune règlegénérale précise au sujet du renouvellement des pains d'autel. Une décision de la S. Congrégation des Sacrements, en date du 7 décem- bre 1918, apour but d'écarter un usage que le Saint-Siège a jugé abusif, et qui tendait à rendre le renouvellement des hosties trop peu fréquent. La question de ce renouvellement en a été circonscrite d'autant, sans que pourtant le législateur ait pres- crit positivement et pour toute l'Eglise le temps dans lequel les pains d'autel, consacrés ou non consacrés, doivent être rempla- cés.
1. Cité parle P. DUBUCHY, Catherine de Francheville, p. 90-97.
2. S. Gong des Sacrements, 7 déc. 1918. Cf. Acta ip. Sedis, t. XI, p. 8.
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