Presse et revues
18 pages
Titre : Les Potins de Paris : politiques, financiers, théâtraux : revue satirique
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32841639s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7079 Nombre total de vues : 7079
Description : 01 mars 1931 01 mars 1931
Description : 1931/03/01 (A15,N2272). 1931/03/01 (A15,N2272).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55562998
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60618
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
LES POTINS DE PARIS
m
PRISONS DE FEMMES
•Ces deux mots réunis prolduiS'e^rit; d:éjà un
malaise, cette sensation de disproportion, dé
déséquilibre que donne toujours l'accouple -
ment d'un .mol noir et d'un mot lumineux, J
'Sensation qui continue et qui augmente
qtand on ouvre le livré. Ces prisons de fem-
mes existent; M. Francis Garco. les a visi-
tées et il en a rapporté ce document'profon-
dément triste: la Vie de femmes enfermées
pour de longues années, quelques-unes pour
leur vie entière,, et soumises av l'épouvanta-
ble règle du silence, Evidemment, ellles Sont.
là. -pour espier uii crime, quelquefois odieux,
pas toujours sans excusé; mais bien .que 1
nous le Sachions, bien que l'auteur nous lé :
rapipeMe lorsqu'il nous présente une. crimi-
neilê dont le nom en son temps défraya, lia.
i&hroniqùe, c'est cependant un' sentiment de
pitié qui dominé lorsqu'on songe à la" durée,
à l'horreur d'une existence retranchée- dit.
monde et S an S" espoir.
M. Francis. G'àrco éprouve cette pitié, et
il nous la fait partager, sans recherche
d'antithèses ïomanttqueS, ni d'effets-- faciles,
s.imiplïetnent par une deScriipt.ion fidèle que
suffit à rendre .émouvante que'lique détail en
lui-même significatif ; la brève vision d'une
.'détenue devenue fo'llle au fond'de son cachot
ou d'une navrante: vieille déshabituée de la
parole' depuis- longtemps et remuant les lè-
vres sans qu'il en Sorte aucun son...
(Ediitionsi de France, édlt..).
•LES ROMANCIERS AMERICAINS
I
Le , premier livre d'une intéressante collec-
tion 'd''àntholliO'gie, publiée sous la direction.
de M. G 1, Ghareu-sol. 'Cette coMeetion qui doit
comprendre une suite de recueils de. roman-
ciers étrangers 'oontoimporains se présente
de façon fort judicieuse ; douze nouvelles
marquantes de douze auteurs marquants, tra-
duites soigneusement cl précédées' chacune
d'une préface et d'une notice par un écrivain
français qualifié.
Un intérêt parlieullier s'attache au volume
consacré aux Américains; on trouve au som-
maire les noms de Andorson,. Dreiser, S. Le-
wis, J'. London, II. Sinclair, etç;, et, du côté
des préfaciers, B; Fa-y,. A. Maurois, Luc
Durtain, Salemsori, etc....; < ■
C'est une très utile mise au point.
(Denoël et Siècle, édit.)
MAiTTRE PTERiRE.
A îu'ATHENEE :
« LA LETTRE »
HEUREUSE METAMORPHOSE
Où est le temps où le nom de Lucien Pe'm-
jean était mêlé à. toutes les p'hases de l'aigi-
taliôù cév'Oiutionnaire ? Où sont fles beaux
(ipurs de la Cour, d'assises de. SaMile-Pélagie,
.de Mâzas, de la fameuse éiyasioh du Palils
de justice; dé '.l'exil à Bruxelles et à Londres,
ainsi que du bruyant retour -à Paris?
Comme tant d'autres, lé; ïarûU'C'he miliitarrt
de la plume: s'est assaglv Mais il n'est pas
devenu budgétivore. M écrit simplement dès
.romans, et il lés écrit fort;bien. Il est nïè'hï«
>à l'heure actuélie l'un- des as du roman popu-
laire, comme en. témoignent' lès deux beaux
.: récits? de cape et d'épéé qu'il vient, de faire
paraître Chez l'éditeur Bauidinière: la « jeu-
nesse dé d'Artà'gnan » et le « Capitaine 'd'Ar-
lâgnan »v.qùï obtiennent en ce moment un
succès .considérable.
LE VRAil D'ARTAGWAN
iG'ieeb lé titre dVensiamlblle qu'on, pauTirait donner à«x:
Idéux vioiliuimcs, "que Jtiiui&i'ein Peimij.ean vient de- sfjaitie: pa-
ifaîîro sous ice titres suiivaintis■: ' la Jeunesse de d'Arta- .
gmwi et le Ga/fntaine d'Artagnatii
■Ces -deiUK -romains ne sont pas seulement l'-uin ides
ipïus passioniniainté rôeibs. ctoevaileresquieB parus deipuds
fanigteimips. Ils éont aussi la reconstitution, d'après: des
dowuraeotis; histojriqiues; d'unie persontuaMié qjue la- gê-
niiiade fantaisie d'AlexamidÊe Dumas à qjiéliqu« peu éé~
Cortmiée;
Oams une préf'aiée magtetraile; qui KSonstitoe une sorte
- d'événement littéraire,, ijuwein Peirnjfiain noius donme un
aiporç.ii des. MMaicleuses! Hitoertés prises aVeû l'iiîietioir-e ■
pat*' le grand conteur poipuiliaire..
Toute la jeumesise d'aujoundlfoui-devrait Mise- ces d'eux
ima,g,ndfl'q).ueB voilumes -qui,, noius le néipétoriB, ont.. Je gnanid
m'érièe de restituer à l'iàluebiie çaipi'taine des MOus'ojuie-
tair-ets sa vraie figure historique.
"~~ LES SURIMDEPENOAWTS
Où s'arrêteront-ills ?
Du Sailon des Indépendants, sortit, il y a
quatre ou cinq ans, le Salon des Vrais Indé-
pendants,
Eu mémo temps aquit le Salon de l'Art
français Indépendant.
'Puis, un pur trouvant toujours un plus
pur, qui T.épure, ce fut dernier en date, mais
non point dernier de la série, le Salon des
Surindépenidants.
Mais le favoritisme, ap'paramment, là en-
core régnait. D'où, scission nouvelle. Et nous
aurons, l'an de grâce 1931, un Salon indé-
pendant de plus, les sur-surindé-pendants, ou
« Salon 19-iO »;
Un peu de sur-peinture, au demeurant,
'ferait, sans doute, mieux notre affaire...
CHEZ LES EDITEURS
Oa,!lmairi'n-iLévy publie Grainquebttle dams, m GoiMexs-
tiion Bleue où est déjà sortie presque toute. Pauvre
d'A'niaWle FTOiîioe."Um ipâpier agréaMe,' une ftyipotgra-
ipihiie soignée la désignent «Mac. airaat'eiti'rs d» bons e*
totaux ilivrefi;
m
PRISONS DE FEMMES
•Ces deux mots réunis prolduiS'e^rit; d:éjà un
malaise, cette sensation de disproportion, dé
déséquilibre que donne toujours l'accouple -
ment d'un .mol noir et d'un mot lumineux, J
'Sensation qui continue et qui augmente
qtand on ouvre le livré. Ces prisons de fem-
mes existent; M. Francis Garco. les a visi-
tées et il en a rapporté ce document'profon-
dément triste: la Vie de femmes enfermées
pour de longues années, quelques-unes pour
leur vie entière,, et soumises av l'épouvanta-
ble règle du silence, Evidemment, ellles Sont.
là. -pour espier uii crime, quelquefois odieux,
pas toujours sans excusé; mais bien .que 1
nous le Sachions, bien que l'auteur nous lé :
rapipeMe lorsqu'il nous présente une. crimi-
neilê dont le nom en son temps défraya, lia.
i&hroniqùe, c'est cependant un' sentiment de
pitié qui dominé lorsqu'on songe à la" durée,
à l'horreur d'une existence retranchée- dit.
monde et S an S" espoir.
M. Francis. G'àrco éprouve cette pitié, et
il nous la fait partager, sans recherche
d'antithèses ïomanttqueS, ni d'effets-- faciles,
s.imiplïetnent par une deScriipt.ion fidèle que
suffit à rendre .émouvante que'lique détail en
lui-même significatif ; la brève vision d'une
.'détenue devenue fo'llle au fond'de son cachot
ou d'une navrante: vieille déshabituée de la
parole' depuis- longtemps et remuant les lè-
vres sans qu'il en Sorte aucun son...
(Ediitionsi de France, édlt..).
•LES ROMANCIERS AMERICAINS
I
Le , premier livre d'une intéressante collec-
tion 'd''àntholliO'gie, publiée sous la direction.
de M. G 1, Ghareu-sol. 'Cette coMeetion qui doit
comprendre une suite de recueils de. roman-
ciers étrangers 'oontoimporains se présente
de façon fort judicieuse ; douze nouvelles
marquantes de douze auteurs marquants, tra-
duites soigneusement cl précédées' chacune
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français qualifié.
Un intérêt parlieullier s'attache au volume
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C'est une très utile mise au point.
(Denoël et Siècle, édit.)
MAiTTRE PTERiRE.
A îu'ATHENEE :
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jean était mêlé à. toutes les p'hases de l'aigi-
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laire, comme en. témoignent' lès deux beaux
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iG'ieeb lé titre dVensiamlblle qu'on, pauTirait donner à«x:
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ipïus passioniniainté rôeibs. ctoevaileresquieB parus deipuds
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Oams une préf'aiée magtetraile; qui KSonstitoe une sorte
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pat*' le grand conteur poipuiliaire..
Toute la jeumesise d'aujoundlfoui-devrait Mise- ces d'eux
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m'érièe de restituer à l'iàluebiie çaipi'taine des MOus'ojuie-
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Où s'arrêteront-ills ?
Du Sailon des Indépendants, sortit, il y a
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Eu mémo temps aquit le Salon de l'Art
français Indépendant.
'Puis, un pur trouvant toujours un plus
pur, qui T.épure, ce fut dernier en date, mais
non point dernier de la série, le Salon des
Surindépenidants.
Mais le favoritisme, ap'paramment, là en-
core régnait. D'où, scission nouvelle. Et nous
aurons, l'an de grâce 1931, un Salon indé-
pendant de plus, les sur-surindé-pendants, ou
« Salon 19-iO »;
Un peu de sur-peinture, au demeurant,
'ferait, sans doute, mieux notre affaire...
CHEZ LES EDITEURS
Oa,!lmairi'n-iLévy publie Grainquebttle dams, m GoiMexs-
tiion Bleue où est déjà sortie presque toute. Pauvre
d'A'niaWle FTOiîioe."Um ipâpier agréaMe,' une ftyipotgra-
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