GRUYER
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GUELDRY
mauvaises. Histoire bien simple en vérité que celle
de ce pauvre garçon qui voit la misère des siens ;
qui, se dévouant, accepte tous les métiers, est suc-
cessivement garçon épicier, groom, domestique d'un
éleveur et qui s'impose si bien à tous par son zèle
et sa probité qu'il parvient au bonheur, en le fai-
sant partager à sa mère et à ses soeurs. Bon livre
et qui répond bien au titre général de la série :
Bibliothèque laïque de la jeunesse.
GROSGURIN (FRANQOIS-MARCELLIN), ancien dé-
puté. Né en 1829, aux Molunes (Jura), il exerça la
profession de médecin à Gex (Ain), devint maire de
cette ville et fut révoqué, en 1874, par le ministère
« de combat ». Élu député en 1876, au second tour
de scrutin, il se fit inscrire àla gauche républicaine
et fut réélu le 14 octobre de l'année suivante.
M. Grosgurin est, en outre, membre du conseil gé-
néral de l'Ain. Il n'a pas élé réélu en 1881.
GROUSSET (PASCHAL), publieisle et ancien
membre de la Commune. Né en Corse, vers 1845, il
étudia la médecine à Paris, puis se Jaiiça dans le
journalisme. Il débuta dans Y Étendard, avec des
articles scientifiques, passa au Figaro, puis à la
Marseillaise, quand H. Rochefort créa ce journal. Il
collaborait en même temps à la Revanche, journal
corse. A la suite d'une polémique entre la Marseil-
laise et la Revanche d'un côté etYAvenir de la Corse
de l'autre, M. Paschal Grousset envoya ses témoins,
MM. Ulrich de Fonvielle et Victor Noir, au prince
Pierre Bonaparte qui assassina le dernier. M. Paschal
Grousset fut arrêté et tenu au secret jusqu'à l'ac-
quittement du meurtrier par la haute cour de jus-
lice siégeant à Tours.
Après le 4 Septembre, M. Paschal Grousset prit
la direction do la Marseillaise dont il suspendit
bientôt la publication pour s'enrpler dans un ba-
taillon de chasseurs â pied. Au moment de l'in-
surrection du 18 Mars, il fonda trois journaux, la
Bouche de fer, la Nouvelle République, l'Affranchi.
Élu membre de la Commune dans le 18e arrondis-
sement et délégué aux affaires extérieures, il fut
arrêté dans Paris, quelques jours après la défaite
de l'insurrection et condamné à la déportation dans
une enceinte fortifiée. Le 20 mars 1874,11 réussit
toutefois à s'évader de la Nouvelle-Calédonie en
compagnie de Rochefort et de cinq autres détenus
politiques. Il se rendit en Angleterre où il se fit un
nom par ses travaux littéraires. De relour en
France, en 1881, il se présenta sans succès en Corse
comme candidat à la députation, contre M. Arène,
qui fut élu à une grande majorité.
Outre ses articles de journaux, M. Paschal
Grousset a publié : la Conspiration du général Malet
(1869); les Origines d'une dynastie; le Coup d'Etal
de brumaire au Fil/(1869), et le Bilan de l'année
1868 en collaboration avec MM. Castagnary, Ranc
et F. Sarcey.
GRUYER (ANATOLE-FRANÇOIS), critique d'art et
administrateur, membre de l'Institut. Né à Paris,
en 1825, il suivit les cours de l'École centrale des
arts et manufactures dont il sortit, en 1848, comme
ingénieur civil. ]] se fit. recevoir ensuite licencié es
sciences et lût, de 1850 à 1852, répétiteur de chi-
mie à l'Institut agronomique de Versailles. Nommé
inspecteur général des beaux-arts en 1872, il fitpartie
du j ury de peinture à l'Exposition universelle de 1878.
Membre du conseil supérieur des beaux-arts, il a été
élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1875.
Outre une active collaboration à la Gazette des
beaux-arls, M. Gruyer a publié : Essai sur les fres-
ques de Raphaël au Vatican (1858-59); des Condi-
tions de la peinture en France (1862); Raphaël et
l'antiquité (1864); les OEuvres d'art de la Renais-
sance italienne au temps de Saint-Jean (baptistère de
Florence) (1875), etc.
GRUYÈRE (CHARLES-THÉOBORE), sculpteur. Né
à Paris en 1813, il témoigna dès l'enfance les plus
grandes dispositions pour l'ornementation~et la
statuaire. Il suivit les cours de l'École des. beaux-
arts, où il remporta des médailles aux divers con-
cours annuels, entra à l'atelier de Ramey.et exposa,
au Salon de 1836, un groupe : Jeune fille et son
fidèle gardien, qui obtint une 3e médaille. II obtint
un second grand prix en 1837 et un premier
grand prix en 1839. L'année précédente, l'Aca- •
demie avait rejeté son David chantant devant Saiil,
couronné par le jury de l'École. Il envoya de Rome
des oeuvres remarquables, entre autres : la Pan-
thère, qui obtint une médaille d'or en 1843, et un
Chactas, auquel l'Académie, en 1845, décerna le prix
de Mme veuve Leprince.
Ses autres oeuvres postérieures furent : Mucius
Scévola; Hérodote; Greuze; Psyché; Chactas du tom-
beau d'Atala; Terpsichore; le Monument de l'amiral
Tegethof, à Vienne (Autriche), des frontons et des
bas-reliefs. Il a obtenu encore une médaille en 1843,
une en 1846, avec rappel en. 1857, une autre de
2e classe à l'Exposition universelle de 1867 et en 1866
la croix de la Légion d'honneur. Il a exposé deux
bustes en 1884.
GUDIN (THÉODORE), peintre. Né à Paris, en 1802,
il commença ses études à l'atelier de Girodet-Trio-
son, qu'il abandonna bientôt pour suivre les roman-
tiques avec Géricault et Delacroix. Il s'adonna sur-
tout aux paysages et aux marines. Ses principales
oeuvres sont : te Retour des pêcheurs (1827) ; l'Incen-
die du Kent (1827) ; le Sauvetage des passagers de
Colomb; l'Explosion du fort de l'Empereur à Alger;
Lever de lune; la Prise à l'abordage de la frégate
anglaise le Hasard par le Courrier; l'Arrivée de la
reine d'Angleterre à Cherbourg; Dispersion de l'Ar-
mada espagnole par une tempête dans la mer du
Nord; Tempête sous les tropiques; Arrivée de l'em-
pereur a Gênes, etc. M. Gudin a obtenu une 2° mé-
daille d'or en 1824 et deux premières médailles en
1848 et en 1865. Chevalier de la Légion d'honneur
en 1828, il a été promu officier en 1841 et comman-
deur en 1855.
GUELDRY" (JOSEPH-FERDINAND), peintre. Né à
Paris, en 1858, de parents alsaciens, il entra à
l'atelier de Gérôme en 1874. Il a exposé : en 1878,
les portraits de son père et de sa mère;, en 1880,
celui de son frère et celui de M. G. Morris; en 1881,
Une régate à Joinville ; en 1882, Course de skiffs :
l'arrivée; en 1883, Un passeur et, en 1884, Sur la
berge à Nogeul-sur-Marne.
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