Presse et revues
64 pages
Titre : Revue mensuelle religieuse, politique, scientifique : complément de la publication "Le Diable au XIXe siècle" / [secrétaire de la rédaction : Léo Taxil]
Éditeur : Delhomme et Briguet (Paris)
Date d'édition : 1895-04-01
Contributeur : Taxil, Léo (1854-1907). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860713j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1947 Nombre total de vues : 1947
Description : 01 avril 1895 01 avril 1895
Description : 1895/04/01 (A2,N16)-1895/04/30. 1895/04/01 (A2,N16)-1895/04/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5541352c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-1256
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
232 REVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE |
le grand chef général de tous les rites, que le |
deuxième successeur d'Albert Pike esl, le voleur |
Lemmi. Que les maçons italiens, — du moins la i
grande majorité, — passe.nl l'éponge sur le, casier
judiciaire de Lemmi, c'esl leur affaire. Mais, pour
rien au monde, ne laissons connaître que, nous
maçons belges cl nous maçons français, nous
avons un tel chef! tel a été le-moi- d'ordre. Lemmi, ]
fort ennuyé de loul. le tapage fait autour de son ]
nom, a du se résigner, en décembre .189'i, quinze '
mois après son élection frauduleuse comme chef
suprême, à faire paraître dans sa revue officielle
du Grand Orient d'Italie (destinée aux maçons
gogos), que ce qui avait élé dit au sujet de la
tenue d'un Couvent secret au palais Borghèse clans
l'après-midi du 20 septembre IH'.Kl n'était que faux-
bruits, inventions des cléricaux (miss Vaughan clé-
ricale '.'.!), el, qu'il était purement cl simplement
grand-maître du Grand Orient d'Italie et rien de
plus.
Sans paiier des premières divulgations du Rosier
de Marie et delà Revue Mensuelle, nous avons doux
témoignages alleslanf la tenue du fameux Couvent
secret : ce sont les témoignages de M. Margiolla
et de miss Vaughan. I
lin opposition à ces Iémoignages absolument
désintéressés, mais avons les démentis intéressés
de Goblct d'Alviella cl d'Adriano Lemmi, ce der-
nier s'élanl. môme beaucoup l'ail tirer l'oreille
pour publier sa déclaration dont le. mensonge est
llagranl.
Entre, ces deux versions contradictoires, quelle
est celle (pie M. Georges Bois s'allache, en toutes
circonstances,, à. faire pénétrer dans l'esprit de ses
lecteurs?
C'esl. celle de Goblct. d'Alviella el de Lemmi. Or,
M. Margiofla a confondu publiquement, les deux
compères, chefs hauts-maçons. Il a offert de dé-
montrer devant un jury d'honneur que Goblef
d'Alviella, personnellement, mentait; il lui a porté
. un triple dôli que la presse catholique de lous les
pays a publié, cl. Goblct. d'Alviella a reculé. Bien
entendu, M. Georges P.ois s'e f abstenu de repro-
duire dans la Vérité ce. triple déli qui faisait la
lumière la plus complète ; il n'a pas dit un mot de
cet incident, cl, aujourd'hui nous le voyons, ayant
à parler de la sommation reçue par Lemmi, avoir
soin cle suivre le mol. d'ordre de la haute-
maçonnerie.
Or, puisque M. Georges Kois lient à ce que le
Convcnl secret, du 20 septembre IS9II passe pour
ne pas avoir eu lieu, il doit faire savoir où. se
trouvaient, ce jour-là, I.'après-midi, les chefs du
Grand Orient d'Italie. Un de ses amis est le cor-
respondant, du secrétaire de Lemmi. Que la Vérité
parle, clairement, et que M. Georges Bois dise qui
est actuellement le chef suprême de la Maçonnerie
universelle, puisque selon lui ce n'est pas le voleur
Lemmi.
Nous rappelons à nos adonnés que nous comptons sur
leur collaboration, pour nous signaler tes faits se -rappor-
tant à l'étiqueta tjênèrule sur le, satanisme contemporain.
Nous ajoutons qu'il n'est pas nécessaire de nous donner
de l'inédit. Notre Pe-oue a pour but de grouper loul ce
qui est intéressant el probant, dans l'ordre d'idées de
notre programme..
Le nouvel ouvrage de M. Léo Taxil vient, de pa-
raître. Voici en quels termes notre ami M. le cha- '
noine Muslel en rend compte dans la Reçue Cat/io- i
tique de Coutances : l
Tous, nous avons lu, tous nous avons ré- ;
pété bien des fois le mot si juste el si pro- h
fond de Joseph de Maisfre : « La Révolution [■
est salanique'. » Mais aA'ons-nous compris, SI
savons-nous jusqu'à quel point ce jugement p
esl vrai, d'une vérité absolue, qui domine, |)
enveloppe cl pénètre les principes et les évé- \\
nom culs compris sous ce nom sinistre : La |
Révolution ? |
La Révolution esl salanique sans doule et '
surtout parce que, sous la même inspiration ;
d'orgueil à laquelle obéit Lucifer quand il
j A'oulnf s'égaler au Très-Haut, elle est essen-
tiellement la révolte de l'homme contre Dieu
et son Christ.
Mais, de plus, c'esl. sous 1'inllu en ce, sous
la direction immédiate de Satan qu'elle repro-
duit, aussi fidèlement que possible, la rébel-
lion, el. qu'elle incarne la haine effroyable
du Maudit. L'Ange déchu a inspiré, conseillé,
organisé, conduit,, appliqué jusque dans les
détails, le plan conçu par lui pour établir
son règne infernal sur les ruines du catholi-
cisme en France, d'abord, puis dans le monde
entier.
Parmi les auteurs contemporains, l'abbé
Rari'uel a mieux exposé qu'aucun autre celle
infernale conjuration ourdie, par l'Ange ré-
vol lé; qui, à ce moment, comme à l'heure cle
la Passion, sentant, que, pour punir de lon-
gues infidélités, Dieu lui permettait de pi'é-
; A'aloir pendant, un temps, mil en (iM.wrel.oul.es
ses machinations les plus perfides cl. loul.es
ses fureurs les plus effroyables. Mais l'abbé
. Rarruci, malgré des recherches poursuivies
avec une activité, une patience et une saga-
; cité merveilleuses, n'avait, pu font connaître,
t Depuis, celle époque terrible a. livré presque
; tous ses secrels. Al. Léo Taxil en a. profilé
:' pour nous donner un livre parfaitement docu-
J monté et qui peut, èlre considéré comme le
liAM'c définitif sur la question netlcmenl énon-
cée dans son fifre : Le Diable el la Révolution.
La table des matières, très courte — trop
courte, pour la facilité des recherches, —
suffît à indiquer la matière et l'ordre du livre.
La A'oici : Introduction : Le plan diabolique.
r — Chapitre 1. Le Diable philosophe. —Cha-
e pitre II. Le Diable Janséniste. — Chapitre III.
e Prophétesses diaboliques et leurs Barnums. —
1 Chapitre IV. Le Diable constituant. — Cha-
le grand chef général de tous les rites, que le |
deuxième successeur d'Albert Pike esl, le voleur |
Lemmi. Que les maçons italiens, — du moins la i
grande majorité, — passe.nl l'éponge sur le, casier
judiciaire de Lemmi, c'esl leur affaire. Mais, pour
rien au monde, ne laissons connaître que, nous
maçons belges cl nous maçons français, nous
avons un tel chef! tel a été le-moi- d'ordre. Lemmi, ]
fort ennuyé de loul. le tapage fait autour de son ]
nom, a du se résigner, en décembre .189'i, quinze '
mois après son élection frauduleuse comme chef
suprême, à faire paraître dans sa revue officielle
du Grand Orient d'Italie (destinée aux maçons
gogos), que ce qui avait élé dit au sujet de la
tenue d'un Couvent secret au palais Borghèse clans
l'après-midi du 20 septembre IH'.Kl n'était que faux-
bruits, inventions des cléricaux (miss Vaughan clé-
ricale '.'.!), el, qu'il était purement cl simplement
grand-maître du Grand Orient d'Italie et rien de
plus.
Sans paiier des premières divulgations du Rosier
de Marie et delà Revue Mensuelle, nous avons doux
témoignages alleslanf la tenue du fameux Couvent
secret : ce sont les témoignages de M. Margiolla
et de miss Vaughan. I
lin opposition à ces Iémoignages absolument
désintéressés, mais avons les démentis intéressés
de Goblct d'Alviella cl d'Adriano Lemmi, ce der-
nier s'élanl. môme beaucoup l'ail tirer l'oreille
pour publier sa déclaration dont le. mensonge est
llagranl.
Entre, ces deux versions contradictoires, quelle
est celle (pie M. Georges Bois s'allache, en toutes
circonstances,, à. faire pénétrer dans l'esprit de ses
lecteurs?
C'esl. celle de Goblct. d'Alviella el de Lemmi. Or,
M. Margiofla a confondu publiquement, les deux
compères, chefs hauts-maçons. Il a offert de dé-
montrer devant un jury d'honneur que Goblef
d'Alviella, personnellement, mentait; il lui a porté
. un triple dôli que la presse catholique de lous les
pays a publié, cl. Goblct. d'Alviella a reculé. Bien
entendu, M. Georges P.ois s'e f abstenu de repro-
duire dans la Vérité ce. triple déli qui faisait la
lumière la plus complète ; il n'a pas dit un mot de
cet incident, cl, aujourd'hui nous le voyons, ayant
à parler de la sommation reçue par Lemmi, avoir
soin cle suivre le mol. d'ordre de la haute-
maçonnerie.
Or, puisque M. Georges Kois lient à ce que le
Convcnl secret, du 20 septembre IS9II passe pour
ne pas avoir eu lieu, il doit faire savoir où. se
trouvaient, ce jour-là, I.'après-midi, les chefs du
Grand Orient d'Italie. Un de ses amis est le cor-
respondant, du secrétaire de Lemmi. Que la Vérité
parle, clairement, et que M. Georges Bois dise qui
est actuellement le chef suprême de la Maçonnerie
universelle, puisque selon lui ce n'est pas le voleur
Lemmi.
Nous rappelons à nos adonnés que nous comptons sur
leur collaboration, pour nous signaler tes faits se -rappor-
tant à l'étiqueta tjênèrule sur le, satanisme contemporain.
Nous ajoutons qu'il n'est pas nécessaire de nous donner
de l'inédit. Notre Pe-oue a pour but de grouper loul ce
qui est intéressant el probant, dans l'ordre d'idées de
notre programme..
Le nouvel ouvrage de M. Léo Taxil vient, de pa-
raître. Voici en quels termes notre ami M. le cha- '
noine Muslel en rend compte dans la Reçue Cat/io- i
tique de Coutances : l
Tous, nous avons lu, tous nous avons ré- ;
pété bien des fois le mot si juste el si pro- h
fond de Joseph de Maisfre : « La Révolution [■
est salanique'. » Mais aA'ons-nous compris, SI
savons-nous jusqu'à quel point ce jugement p
esl vrai, d'une vérité absolue, qui domine, |)
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nom culs compris sous ce nom sinistre : La |
Révolution ? |
La Révolution esl salanique sans doule et '
surtout parce que, sous la même inspiration ;
d'orgueil à laquelle obéit Lucifer quand il
j A'oulnf s'égaler au Très-Haut, elle est essen-
tiellement la révolte de l'homme contre Dieu
et son Christ.
Mais, de plus, c'esl. sous 1'inllu en ce, sous
la direction immédiate de Satan qu'elle repro-
duit, aussi fidèlement que possible, la rébel-
lion, el. qu'elle incarne la haine effroyable
du Maudit. L'Ange déchu a inspiré, conseillé,
organisé, conduit,, appliqué jusque dans les
détails, le plan conçu par lui pour établir
son règne infernal sur les ruines du catholi-
cisme en France, d'abord, puis dans le monde
entier.
Parmi les auteurs contemporains, l'abbé
Rari'uel a mieux exposé qu'aucun autre celle
infernale conjuration ourdie, par l'Ange ré-
vol lé; qui, à ce moment, comme à l'heure cle
la Passion, sentant, que, pour punir de lon-
gues infidélités, Dieu lui permettait de pi'é-
; A'aloir pendant, un temps, mil en (iM.wrel.oul.es
ses machinations les plus perfides cl. loul.es
ses fureurs les plus effroyables. Mais l'abbé
. Rarruci, malgré des recherches poursuivies
avec une activité, une patience et une saga-
; cité merveilleuses, n'avait, pu font connaître,
t Depuis, celle époque terrible a. livré presque
; tous ses secrels. Al. Léo Taxil en a. profilé
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J monté et qui peut, èlre considéré comme le
liAM'c définitif sur la question netlcmenl énon-
cée dans son fifre : Le Diable el la Révolution.
La table des matières, très courte — trop
courte, pour la facilité des recherches, —
suffît à indiquer la matière et l'ordre du livre.
La A'oici : Introduction : Le plan diabolique.
r — Chapitre 1. Le Diable philosophe. —Cha-
e pitre II. Le Diable Janséniste. — Chapitre III.
e Prophétesses diaboliques et leurs Barnums. —
1 Chapitre IV. Le Diable constituant. — Cha-
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