Presse et revues
68 pages
Titre : Revue mensuelle religieuse, politique, scientifique : complément de la publication "Le Diable au XIXe siècle" / [secrétaire de la rédaction : Léo Taxil]
Éditeur : Delhomme et Briguet (Paris)
Date d'édition : 1895-01-01
Contributeur : Taxil, Léo (1854-1907). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32860713j
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1947 Nombre total de vues : 1947
Description : 01 janvier 1895 01 janvier 1895
Description : 1895/01/01 (A2,N13)-1895/01/31. 1895/01/01 (A2,N13)-1895/01/31.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5535219c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-1256
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
REVUE MENSUELLE, RELIGIEUSE, POLITIQUE, SCIENTIFIQUE 41
plante par Ja projection, quasi-électrique-de-sa t
force vitale, l'action de J'cnvoûteur ne nous J
paraîtra point surnaturelle en elle-même, mais 1
extraordinaire ou supernaturelle (dans le cas
où il n'y a pas action du démon). <
Un autre dissentiment peut être mentionné '
entre les occultistes : M.. Papus, en sa qualité ]
de médecin aux tendances positives, se moque
en passant de la dame envoùteuse d'amour qui
emploie « le comr de veau » quand le cierge
bénit ne suffit pas : mais voici que M. Cresp,
dans le numéro du Voile dlsis du 16 mai 189L
soutient que l'envoûtement, par un cun.tr de
mouton piqué d'autant d'épingles que la per-
sonne aimée a vécu d'années, peut produire
un effet appréciable et ramener un. infidèle.
Nous constatons ce dissent! m en t. sans nous pro-
noncer (1).
Louis GAVET.
N" 2. — Eusapia Paladino.
A propos des Vocales Procédants, le docteur
Bataille a. longuement parlé du médium Eusa-
pia Paladino. Pourrait-on savoir ce qu'est
devenue celle femme? Le docteur Bataille ne
la comptait, pas au nombre des Palladisfes;
elle n'est donc pas de celles qui se cachent,
qui vont et viennent, voyageant sous des
pseudonymes, et dont le nom authentique n'est
même pas toujours celui sous lequel elles sont
connues.
Cette Eusapia Paladino a paru, sinon en
public, du moins devant de hauts personnages
du spiritisme, qui ont rédigé des procès-
verbaux de ses expériences el. les ont publiés.
A-t-elle disparu?... Divers journaux ta si-
gnalèrent-comme cleA'a.nt Avenir à Paris. — "Y
est-elle venue? Continue-t-ello ses expériences
.semi-publiques? ou bien est-elle définitive-
ment entrée dans les triangles?
UN ABONNÉ BE RENNES.
N" 3. — Nombres Maçonniques.
Connaissez-vous la. poésie du F.'. Gauchard
d'ilermilly sur les nombres maçonniques, 3,
5, 7 et 9?... Elle est fort curieuse, et pour
beaucoup, même parmi les Frères Trois-Points
et les Soeurs Cinq-Points, elle doit être,incom-
préhensible. Pour avoir les mots de cette mul-
tiple énigme, il faut évidemment « avoir été
(i) Quanta, nous, nous avons inséré celte communication, parce
qu'elle est intéressante ; mais notre abonné nous permettra île lui
dire qu'il nous paraît avoir (les tendances fortement occultistes. Il
parle des « forces divines évoquées » en citant complaisammeiit
Papus. Quelles forces divines 1 (Noies de la rédaction.)
très loin » en maçonnerie, ou connaître sur
le bout du doisi't son Taxil complété par
Bataille.
Je Arous envoie cette pièce de vers pour le
cas où, l'ayant ignorée et en prenant aujour-
d'hui connaissance, vous jugerez bon de la
mettre sous les yeux de vos lecteurs'.
UN ADONNÉ DE BRUXELLES.
Voici la poésie en question :
Trois fois heureux le jour prospère
Qui nous réunit en ces lieux!
Sept l'ois heureuse la lumière
Qui confond ici tous nos voeux !
Laissons à son gré le vulgaire
Chanter ses fêles, son bonheur ;
Nous seuls connaissons la Araleur
Des nombres qu'un Maçon vénère.
Par trois de la Maçonnerie
Saluons le digne Patron,
.Et qu'une triple batterie
Porte aux cieux sa gloire et son nom.
Mais... qui vient ici sur nos traces
Mêler, des danses à nos voix ?...
N'avons-nous pas compté par trois ?
Mes chers Frères, ce sont... les Grâces.
Venez, déifés de la France,
Notre temple vous est ouvert;
Vous charmez par voire présence
Saint-Jean d'été, Saint-Jean d'hiver.
Nous, amis, à chaque déesse
Par cinq offrons un pur encens ;
Ne faut-il pas que fous les sens
Se partagent noire- allégresse ?
0 combien mon âme est ravie !
Chaque instant excile mon feu ;
11 faut, au gré de mon envie,
Fêter la Chambre du Milieu.
Allons, disposons nos hommages ;
De sept, composons le bouquet :
Nous croirons, à notre banquet,
Entendre parler les sept Sages.
A. nos règles toujours fidèles,
Portons encor de nouveaux coups ;
Par trois fois trois, neuf immortelles
Vont quitter l'Olympe pour nous.
[ Que chacun s'arme d'une lyre,
Que leur concert soit répété :
Elles vont chanter l'Amitié,
5 C'est la reine de cet empire.
. ,m.-
i Dans le prochain numéro, nous publierons
une très intéressante LETTRE OUVERTE
o adressée par M. l'abbé Bmou, curé de Somme
[j (Aude), à Mademoiselle Diana Vaughan.
i
plante par Ja projection, quasi-électrique-de-sa t
force vitale, l'action de J'cnvoûteur ne nous J
paraîtra point surnaturelle en elle-même, mais 1
extraordinaire ou supernaturelle (dans le cas
où il n'y a pas action du démon). <
Un autre dissentiment peut être mentionné '
entre les occultistes : M.. Papus, en sa qualité ]
de médecin aux tendances positives, se moque
en passant de la dame envoùteuse d'amour qui
emploie « le comr de veau » quand le cierge
bénit ne suffit pas : mais voici que M. Cresp,
dans le numéro du Voile dlsis du 16 mai 189L
soutient que l'envoûtement, par un cun.tr de
mouton piqué d'autant d'épingles que la per-
sonne aimée a vécu d'années, peut produire
un effet appréciable et ramener un. infidèle.
Nous constatons ce dissent! m en t. sans nous pro-
noncer (1).
Louis GAVET.
N" 2. — Eusapia Paladino.
A propos des Vocales Procédants, le docteur
Bataille a. longuement parlé du médium Eusa-
pia Paladino. Pourrait-on savoir ce qu'est
devenue celle femme? Le docteur Bataille ne
la comptait, pas au nombre des Palladisfes;
elle n'est donc pas de celles qui se cachent,
qui vont et viennent, voyageant sous des
pseudonymes, et dont le nom authentique n'est
même pas toujours celui sous lequel elles sont
connues.
Cette Eusapia Paladino a paru, sinon en
public, du moins devant de hauts personnages
du spiritisme, qui ont rédigé des procès-
verbaux de ses expériences el. les ont publiés.
A-t-elle disparu?... Divers journaux ta si-
gnalèrent-comme cleA'a.nt Avenir à Paris. — "Y
est-elle venue? Continue-t-ello ses expériences
.semi-publiques? ou bien est-elle définitive-
ment entrée dans les triangles?
UN ABONNÉ BE RENNES.
N" 3. — Nombres Maçonniques.
Connaissez-vous la. poésie du F.'. Gauchard
d'ilermilly sur les nombres maçonniques, 3,
5, 7 et 9?... Elle est fort curieuse, et pour
beaucoup, même parmi les Frères Trois-Points
et les Soeurs Cinq-Points, elle doit être,incom-
préhensible. Pour avoir les mots de cette mul-
tiple énigme, il faut évidemment « avoir été
(i) Quanta, nous, nous avons inséré celte communication, parce
qu'elle est intéressante ; mais notre abonné nous permettra île lui
dire qu'il nous paraît avoir (les tendances fortement occultistes. Il
parle des « forces divines évoquées » en citant complaisammeiit
Papus. Quelles forces divines 1 (Noies de la rédaction.)
très loin » en maçonnerie, ou connaître sur
le bout du doisi't son Taxil complété par
Bataille.
Je Arous envoie cette pièce de vers pour le
cas où, l'ayant ignorée et en prenant aujour-
d'hui connaissance, vous jugerez bon de la
mettre sous les yeux de vos lecteurs'.
UN ADONNÉ DE BRUXELLES.
Voici la poésie en question :
Trois fois heureux le jour prospère
Qui nous réunit en ces lieux!
Sept l'ois heureuse la lumière
Qui confond ici tous nos voeux !
Laissons à son gré le vulgaire
Chanter ses fêles, son bonheur ;
Nous seuls connaissons la Araleur
Des nombres qu'un Maçon vénère.
Par trois de la Maçonnerie
Saluons le digne Patron,
.Et qu'une triple batterie
Porte aux cieux sa gloire et son nom.
Mais... qui vient ici sur nos traces
Mêler, des danses à nos voix ?...
N'avons-nous pas compté par trois ?
Mes chers Frères, ce sont... les Grâces.
Venez, déifés de la France,
Notre temple vous est ouvert;
Vous charmez par voire présence
Saint-Jean d'été, Saint-Jean d'hiver.
Nous, amis, à chaque déesse
Par cinq offrons un pur encens ;
Ne faut-il pas que fous les sens
Se partagent noire- allégresse ?
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Chaque instant excile mon feu ;
11 faut, au gré de mon envie,
Fêter la Chambre du Milieu.
Allons, disposons nos hommages ;
De sept, composons le bouquet :
Nous croirons, à notre banquet,
Entendre parler les sept Sages.
A. nos règles toujours fidèles,
Portons encor de nouveaux coups ;
Par trois fois trois, neuf immortelles
Vont quitter l'Olympe pour nous.
[ Que chacun s'arme d'une lyre,
Que leur concert soit répété :
Elles vont chanter l'Amitié,
5 C'est la reine de cet empire.
. ,m.-
i Dans le prochain numéro, nous publierons
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[j (Aude), à Mademoiselle Diana Vaughan.
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