Titre : Bulletin du Muséum d'histoire naturelle
Auteur : Muséum national d'histoire naturelle (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Paris)
Date d'édition : 1900-11-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348915q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7423 Nombre total de vues : 7423
Description : 27 novembre 1900 27 novembre 1900
Description : 1900/11/27 (T6,N7). 1900/11/27 (T6,N7).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5528539t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-9167
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 336 —
femmes portent en général une sorte de chàle noir posé sur la tête el recou-
vrant toute la partie postérieure du corps. Elles portent en général les che-
veux nattés en trois tresses, l'une retombant sur le front,'les autres au-
dessus de chaque oreille.
Les cases des Dyoula sont en général rectangulaires ; les murs sont faits
de petites briques posées encore molles et maintenues par une charpente en
bois.
3° AgnùAchanii. — La famille Agni-Achanli occupe un territoire très
étendu comprenant, d'une façon générale, toute la Côte d'Or anglaise et la
moitié orientale de la Côle d'Ivoire française.
A la Côte d'Ivoire, elle est représentée par deux tribus principales : les
Apolloniens et les Agni.
Les Apolloniens ont été nommés ainsi parles navigateurs à cause de l'har-
monie de leurs formes et de leur belle prestance; leur nom véritable est
Zéma.
Leur pays propre est situé sur la côle, en pays anglais, entre la lagune
d'Assinie et la rivière Ankobra. Mais, commerçants par excellence, ils se
répandent dans tous les centres de la Côte d'Ivoire où il y a de l'argent à
gagner, et on en rencontre jusque dans le Djimini.
Us sont en général bien bàlis et bien faits, mais ont souvent, les hommes
an moins, une figure ingrate. Leurs femmes sont renommées pour leur
beauté.
Les Agni, bien plus nombreux que les Apolloniens, peuplent la région
d'Assinie, ITudénié, l'Assikasso, le Moronou, le Baoulé, l'Anno el le Dya-
mala.
En général, ils se font remarquer par une disproportion assez marquée
entre la partie supérieure el la partie inférieure du corps, les jambes étant
presque toujours courtes par rapport au buste cl aux bras. Ils n'ont aucune
marque ethnique.
Dans la forêt, ils oui des cases rectangulaires aux murs faits de nervures
de Palmier recouvertes ou non de terre el aux toits faits de palmes ou de
larges feuilles rondes: on rencontre aussi de vastes maisons circulaires avec
cour intérieure.
En pays découvert, ils oui en général des cases oblongues aux murs faits
de bois et de lerre et aux toitures faites d'herbes sèches, et aussi des mai-
sons circulaires à cour intérieure. Dans le Sud, l'habitation de chaque
famille se compose de plusieurs cases donnant sur une cour commune, et ce
groupement est entouré d'une palissade: dans le Nord,la palissade disparait
le plus souvent et les cases sont isolées.
A côle de chaque groupe de cases, se trouvent de petits greniers en terre,
affectant plus ou moins la forme d'une urne cylindrique ou cylindro-conique,
isolés du sol par des pierres espacées el coiffés d'un chapeau de paille
femmes portent en général une sorte de chàle noir posé sur la tête el recou-
vrant toute la partie postérieure du corps. Elles portent en général les che-
veux nattés en trois tresses, l'une retombant sur le front,'les autres au-
dessus de chaque oreille.
Les cases des Dyoula sont en général rectangulaires ; les murs sont faits
de petites briques posées encore molles et maintenues par une charpente en
bois.
3° AgnùAchanii. — La famille Agni-Achanli occupe un territoire très
étendu comprenant, d'une façon générale, toute la Côte d'Or anglaise et la
moitié orientale de la Côle d'Ivoire française.
A la Côte d'Ivoire, elle est représentée par deux tribus principales : les
Apolloniens et les Agni.
Les Apolloniens ont été nommés ainsi parles navigateurs à cause de l'har-
monie de leurs formes et de leur belle prestance; leur nom véritable est
Zéma.
Leur pays propre est situé sur la côle, en pays anglais, entre la lagune
d'Assinie et la rivière Ankobra. Mais, commerçants par excellence, ils se
répandent dans tous les centres de la Côte d'Ivoire où il y a de l'argent à
gagner, et on en rencontre jusque dans le Djimini.
Us sont en général bien bàlis et bien faits, mais ont souvent, les hommes
an moins, une figure ingrate. Leurs femmes sont renommées pour leur
beauté.
Les Agni, bien plus nombreux que les Apolloniens, peuplent la région
d'Assinie, ITudénié, l'Assikasso, le Moronou, le Baoulé, l'Anno el le Dya-
mala.
En général, ils se font remarquer par une disproportion assez marquée
entre la partie supérieure el la partie inférieure du corps, les jambes étant
presque toujours courtes par rapport au buste cl aux bras. Ils n'ont aucune
marque ethnique.
Dans la forêt, ils oui des cases rectangulaires aux murs faits de nervures
de Palmier recouvertes ou non de terre el aux toits faits de palmes ou de
larges feuilles rondes: on rencontre aussi de vastes maisons circulaires avec
cour intérieure.
En pays découvert, ils oui en général des cases oblongues aux murs faits
de bois et de lerre et aux toitures faites d'herbes sèches, et aussi des mai-
sons circulaires à cour intérieure. Dans le Sud, l'habitation de chaque
famille se compose de plusieurs cases donnant sur une cour commune, et ce
groupement est entouré d'une palissade: dans le Nord,la palissade disparait
le plus souvent et les cases sont isolées.
A côle de chaque groupe de cases, se trouvent de petits greniers en terre,
affectant plus ou moins la forme d'une urne cylindrique ou cylindro-conique,
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