Presse et revues
60 pages
Titre : Bulletin du Muséum d'histoire naturelle
Auteur : Muséum national d'histoire naturelle (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Paris)
Date d'édition : 1900-05-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348915q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7423 Nombre total de vues : 7423
Description : 29 mai 1900 29 mai 1900
Description : 1900/05/29 (T6,N5). 1900/05/29 (T6,N5).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k55285355
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-9167
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/12/2010
— 259 —
1res, el la circonférence, à un mètre du sol, de soixante-dix à quatre-
vingts centimètres. Les racines présentent de curieux renflements gorgés
d'eau et de suc. L'arbre est quelquefois rameux dès la base, el les branches
en sont plus ou moins étalées et touffues; d'autres fois, il s'élève à une cer-
taine hauteur sans produire de ramifications. Les premières branches sont
irrégulières et tortueuses ; mais, peu à peu, les rameaux et les ramules
naissent plus régulièrement-et'-présentent-une disposition dicholome ou.
subverlicillée, de sorte que les jeunes branchages ont un peu l'apparence du
Gui; les jeunes ramules sont légèrement charnues et articulées sur le ra-
meau qui les porte. Les feuilles sont éparsés et réduites b de tout petits
mamelons. Les inflorescences naissent non loin ou immédiatement au-des-
sous du sommet des dernières ramules: ce sont de petites cymes extrême-
ment raccourcies, sur lesquelles on voit généralement, à côté d'une fleur
développée, deux ou trois autres avortées: les cymes portent un petit
nombre de bractéoles étroites et légèrement charnues. Les sexes sont tou-
jours séparés; mais je ne puis dire si l'Intisy esl monoïque ou dioïque,
n'eu ayant vu que des ramules-détachées. Le périanthc des Heurs mâles esl
urcéolé : il présente à son sommet, généralement, cinq divisions en forme
de languettes laciniées sur les bords, et alternant avec autant de glandes
disciformes. Le réceptacle esl. assez épais; il porle cinq faisceaux de trois ou
quatre élamines, inclus dans le périanthe, ou faiblement exserts. Les filets
de ces dernières sont, articulés très près de l'anthère. Avec ces faisceaux,
alternent; autant de glandes liguliformes, très profondément laciniées. Les
Heurs femelles présentent un périanthe qui ne diffère pas de celui des fleurs
inûles; il ceint la moitié inférieure d'un ovaire très brièvement stipité, et ne
montrant pas de traces de glandes à sa base; mais autour du gynécée se
voient cinq languettes laciniées semblables à celles:doiit les fleurs mâles son)
munies, et incluses dans le périanthe. L'ovaire, est -biloculaire : ce fait, sans
être rare dans la famille des Euphorbiacées, est exceptionnel parmi les Eu^
phorbia. L'ovule, cornnie dans-toute la Camille, est descendant, à raphé
ventral et à ïni.cropyle extérieur et supérieur.'Le style est à deux branches
bifides, à peu.près cylindriques, et, d'une épaisseur modérée. La capsule
est globuleuse, un peu. déprimée au'sommet et à la base; elle est marquée
de quatre sillons verticaux le long desquels s'opère la déh'iscciice; les deux
sillons qui correspondent à.la commissure des coques sont; plus; profonds
que les deux autres, qui suivent; la nervure médiane des feuilles carpel-
luires. Lorsque.la capsule a atteint: un diamètre de deux ou trois. centi-
mètres, elle se divise en deux coques qui,'elles-mêmes, se séparent, en
deux valves 'par une déhiscciice loculicide. Les graines ontune forme semi-
globuleuse; sur leur l'ace dorsale, elles.montrent-un''angle peu saillant;
elles présentent une caroncule faiblement; développée; le test est lisse, brun
cl. d'une dureté médiocre; l'albumen est abondant; l'embryon, avec une
radicule courte, esl muni de deux cotylédons largement cordil'ormcs.
1res, el la circonférence, à un mètre du sol, de soixante-dix à quatre-
vingts centimètres. Les racines présentent de curieux renflements gorgés
d'eau et de suc. L'arbre est quelquefois rameux dès la base, el les branches
en sont plus ou moins étalées et touffues; d'autres fois, il s'élève à une cer-
taine hauteur sans produire de ramifications. Les premières branches sont
irrégulières et tortueuses ; mais, peu à peu, les rameaux et les ramules
naissent plus régulièrement-et'-présentent-une disposition dicholome ou.
subverlicillée, de sorte que les jeunes branchages ont un peu l'apparence du
Gui; les jeunes ramules sont légèrement charnues et articulées sur le ra-
meau qui les porte. Les feuilles sont éparsés et réduites b de tout petits
mamelons. Les inflorescences naissent non loin ou immédiatement au-des-
sous du sommet des dernières ramules: ce sont de petites cymes extrême-
ment raccourcies, sur lesquelles on voit généralement, à côté d'une fleur
développée, deux ou trois autres avortées: les cymes portent un petit
nombre de bractéoles étroites et légèrement charnues. Les sexes sont tou-
jours séparés; mais je ne puis dire si l'Intisy esl monoïque ou dioïque,
n'eu ayant vu que des ramules-détachées. Le périanthc des Heurs mâles esl
urcéolé : il présente à son sommet, généralement, cinq divisions en forme
de languettes laciniées sur les bords, et alternant avec autant de glandes
disciformes. Le réceptacle esl. assez épais; il porle cinq faisceaux de trois ou
quatre élamines, inclus dans le périanthe, ou faiblement exserts. Les filets
de ces dernières sont, articulés très près de l'anthère. Avec ces faisceaux,
alternent; autant de glandes liguliformes, très profondément laciniées. Les
Heurs femelles présentent un périanthe qui ne diffère pas de celui des fleurs
inûles; il ceint la moitié inférieure d'un ovaire très brièvement stipité, et ne
montrant pas de traces de glandes à sa base; mais autour du gynécée se
voient cinq languettes laciniées semblables à celles:doiit les fleurs mâles son)
munies, et incluses dans le périanthe. L'ovaire, est -biloculaire : ce fait, sans
être rare dans la famille des Euphorbiacées, est exceptionnel parmi les Eu^
phorbia. L'ovule, cornnie dans-toute la Camille, est descendant, à raphé
ventral et à ïni.cropyle extérieur et supérieur.'Le style est à deux branches
bifides, à peu.près cylindriques, et, d'une épaisseur modérée. La capsule
est globuleuse, un peu. déprimée au'sommet et à la base; elle est marquée
de quatre sillons verticaux le long desquels s'opère la déh'iscciice; les deux
sillons qui correspondent à.la commissure des coques sont; plus; profonds
que les deux autres, qui suivent; la nervure médiane des feuilles carpel-
luires. Lorsque.la capsule a atteint: un diamètre de deux ou trois. centi-
mètres, elle se divise en deux coques qui,'elles-mêmes, se séparent, en
deux valves 'par une déhiscciice loculicide. Les graines ontune forme semi-
globuleuse; sur leur l'ace dorsale, elles.montrent-un''angle peu saillant;
elles présentent une caroncule faiblement; développée; le test est lisse, brun
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