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«iC'37 a» Jnil[let], Fiançailles] de Henry Fagon, fils de f[eu] Pierre
tr Fagon el de Louise Rocher, de la P|aroi]sse Saint-Germain-rAux[errois],
«âoé de 39 ans, comm[issai]re ord[inai]re des guerres, avec d|amois[ellc
nLouise de la Brosse, fille de feu Isaye de la Brosse, Médecin du R[oy], et
nde D[ainois]elle Judith de la Rivoire, dem[euran]t chez M. de la Brosse,
crmédecin du Roi, son frère, Pressent] Louis de la Chaussée, beau-frère
«dudit Fagon. n
Cet acte nous apprend, comme l'on voit, i° que le fondateur du Jardin
du Roi était fds d'haïe de la Brosse et de Judith de h Rivoire; 2° que
Louise, dont la tendre affection pour Guy s'est manifestée d'une manière si
touchante à diverses reprises, était non point sa nièce, mais sa soeur.
Pierre Fagon, le père de l'époux, mori après 1632 et avant 1637, était
ttescuier porte-manteau ordinaire du Roi»; Henry, le mari de Louise avait
élé successivement nommé conseiller du Roi, commissaire ordinaire des
guerres, capitaine de cavalerie. 11 est mort après 16/12, séparé de biens
avec sa femme. Enfin Louis de la Chaussée avait épousé Marguerite Fagon,
soeur d'Henry.
Revenons aux proches parents de Guy de la Brosse, nommés dans l'acte
de 1637, pour compléter ce qui le concerne, à l'aide d'un autre docu-
ment plus explicite.
J'ai trouvé aux Archives nationales (Y i56, fol. /198 v°) une note rela-
tive à un certain « Jacques de Roffiniac, sieur de Marsac, demeurant à
Marsac en Périgord» , et à tr Madeleine de Sardinis, sa femme» , logés, à la
date du 17 octobre îCii , à Paris, nrue de la Calandre, en la maison de la
Blanque, paroisse de Saint-Germain le Vieux». Les deux époux font tion à Esl.her de la Rivoire, damoisellc ordinaire de la dame de Sardinis,
d'une pension viagère de 100 livres tournois, d'une rente de grains, de la
jouissance de la maison seigneuriale de Villemaheu, près Soulaines en
Champagne, et d'une créance».
Et dans le texte de l'insinuation, placé comme d'habitude au bas du
contrat, le copiste de 161/4 a pu lire que rda procuratrice des parties y
mentionnées est damoisellc Judith La Rivoire, veuve A'haïe de Vircncau,
sieur de la Brosse, conseiller et médecin ordinaire du prince de Gonti», la
mère de Guy el de Louise, vivante encore vingt-trois ans plus tard, au mo-
ment du mariage de celle dernière en 1637.
Guy de la Brosse était, comme on le voit, des mieux apparentés, et l'on
s'expliquerait difficilement le soin qu'il met à s'isoler de toute celte généa-
logie, si ces noms bibliques, Isaïc, Judith, Eslhcr, qui entourent son berceau,
ne manifestaient pas assez clairement des origines protestantes, fort mal vues
dans l'entourage du vainqueur de La Rochelle, l'un des grands protecteurs
de Guy.
Au surplus, certains La Brosse pratiquaient encore la religion prétendue
reformée quelques années plus lard, elles Archives nationales nous ont
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