La Vigne française : revue bi-mensuelle des intérêts viticoles français et de la défense contre le phylloxera

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16 pages

Titre : La Vigne française : revue bi-mensuelle des intérêts viticoles français et de la défense contre le phylloxera

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1883-09-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32889769r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 15 septembre 1883 15 septembre 1883

Description : 1883/09/15 (A4,N21). 1883/09/15 (A4,N21).

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5519005b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-S-3330

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

QUATRIÈME ANNEE. - N° 21. - 15 SEPTEMBRE 1883.

SOMMAIRE

Chronique de quinzaine : Le Régénérateur
Guilbert; Lettre de»M. Rondeau. — Aca-
démie des Sciences : De l'intoxication de
la sève (suite): —; Le phylloxéra en Au-
. vergue : Rapport deM.Guyot-Lavalïnenu
conseil général du Puy-de-Dôme. — Le
Syndicat de St-Marcellin (Isère).— Le su-
cragedes vins—La submersion des vignes
en Provence (suite et fin). — Nouvelles.

CHRONIQUE DE QUINZAINE

LE RÉGÉNÉRATEUR GUILBERT

Lorsqu'à notre retour du Congrès de
Clermont-Ferrand,en octobre 1880,nous
avons été appelé à Mézières (Seine-et-
Oise), pour constater les résultats déci-
sifs obtenus par l'emploi duRégénérateur
Guilbert, nous n'avons pas hésité à re-
connaître et à proclamer les immenses
services que cet insecticide fertilisant
était appelé à rendre à l'horticulture et
à la viticulture, notamment par la des-
truction de l'anthracnose, de l'oïdium,
du pourridié et du puceron lanigère.

Cette heureuse Recouverte, nous en
avions eu la preuve sous les yeux, réu-
nissait la double propriété d'éloigner
ou de détruire les insectes et les para-
sites nuisibles aux plantes et aux arbus-
tes, tout en donnant à leur végétation
des principes de fertilisation bien supé-
rieurs aux meilleurs engrais connus.

Les applications que nous avions
constatées à la villa Guilbert n'étaient

pas les seules démonstrations de l'effi-
cacité de cette nouvelle découverte.
Depuis plus d'un an, le jardinier chef
du domaine de Rosny, M. Choppard,
employait le Régénérateur dans ses
cultures et il rendait compte de ses
succès devant la Société d'Horticulture
do Mantes, le 17 octobre 1880, dans un
rapport que nous avons fait connaître
eh son temps et qui éveilla l'attention
du monde horticole.

Malgré les obstacles, les cabales, les
jalousies, les rivalités de toutes sortes,
le Régénérateur poursuivait son che-
min, arrivant bon premier devant
toutes les sociétés d'horticulture qui
voulaient en faire contrôler l'efficacité
par des commissions spéciales, à Saint-
Germain-en-Laye,' à Montmorency, à
Paris, à Chaumont, à Caen, à Epernay,
à Troyes, à Nogent-sur-Marne, à Saint-
Maur-les-Fossés, et les premières ré-
compenses étaient décernées dans les
expositions horticoles à Mme Guilbert,
inventeur et préparateur de cette nou-
velle et merveilleuse découverte(l). Nous
avons considéré comme un devoir de
tenir nos lecteurs au courant des ré-
sultats qui s'affirmaient avec tant de
persistance, et constituaient des élé-

(1) Deux nouvelles récompenses viennent

d'être accordées à Mme Guilbert: Rappel d'un

premier prix à l'Exposition de Saint-Germain ;

premier prix médaille d'argent de 1" classe à

I l'Exposition de Saint-Maur-Ies-Fossés.

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