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- Sur les Instruments qui sont propres aux expériences de l'Air. SECONDE PARTIE. Par M. l'Abbé NOLLET........... Page(s) .......... 567
- .......... Page(s) .......... 586
- .......... Page(s) .......... 607
- .......... Page(s) .......... 613
- Sur quelques nouveaux Instruments de Chirurgie. Par M. GOULARD, de la Société Royale de Montpellier........... Page(s) .......... 617
DES SCIENCES, 177
EXAMEN DES REMEDES
DE M4D.LLE STEPHENS
POUR LA PIERRE.
Par M. MORAND.
UN don considérable sait par le Parlement d'Angleterre
à M.ile Stephens, pour avoir publié ses Remèdes pour
ía Pierre, 8c fur Jes témoignages avantageux rendus par les
Commissaires chargés d'en examiner les effets, devoit né-
cessairement exciter i'attention des gens de l'Art.
La Pierre est une maladie si cruelle, &l'opinion, qu'il ne
peut y avoir de remèdes pour la dissoudre, est si accréditée,
qu'aucune découverte ne pouvoit être plus intéressante que
celle-ci.
D'ailleurs, elle s'est annoncée de la meilleure façon ; M.*k
Stephens convaincue de la bonté de ses remèdes, en a donné
la Recette au Public, fur ia simple promesse du Parlement,
qui lui assûroit une somme de cinq mille livres sterlings, ou
1 14000 livres de notre monnoye, au cas que ses remèdes
fussent jugés tels qu'elle l'assûroit. Les informations fiiites de
son caractère, ont établi que c'étoit une Fille d'une honnête
famille de la Province de Berkshire, qui dès fi jeunesse s'est
occupée à composer des remèdes pour les donner aux pau-
vres. Enfin ses Commissaires, au nombre de vingt-deux, ont
certifié qu'ils étoient convaincus de futilité & de l'efficacité
de ses remèdes pour la Pierre, & vingt en ont reconnu la
vertu dissolvante ; en conséquence de quoi, M.íle Stephens
a touché ía somme promise íe 2.8 Mars .1740. V. S.
Je suppose cette Recette connue de tout le monde ; elle
fut d'abord imprimée en Angiois dans tous les Papiers pu-
blics, ensoite donnée en François par M. de Breniond, &
en Latin par M.Hartley, Médecin de Londres. On fçait que
Menu 174-0. .Z
ix Noven ;b.
1740.
EXAMEN DES REMEDES
DE M4D.LLE STEPHENS
POUR LA PIERRE.
Par M. MORAND.
UN don considérable sait par le Parlement d'Angleterre
à M.ile Stephens, pour avoir publié ses Remèdes pour
ía Pierre, 8c fur Jes témoignages avantageux rendus par les
Commissaires chargés d'en examiner les effets, devoit né-
cessairement exciter i'attention des gens de l'Art.
La Pierre est une maladie si cruelle, &l'opinion, qu'il ne
peut y avoir de remèdes pour la dissoudre, est si accréditée,
qu'aucune découverte ne pouvoit être plus intéressante que
celle-ci.
D'ailleurs, elle s'est annoncée de la meilleure façon ; M.*k
Stephens convaincue de la bonté de ses remèdes, en a donné
la Recette au Public, fur ia simple promesse du Parlement,
qui lui assûroit une somme de cinq mille livres sterlings, ou
1 14000 livres de notre monnoye, au cas que ses remèdes
fussent jugés tels qu'elle l'assûroit. Les informations fiiites de
son caractère, ont établi que c'étoit une Fille d'une honnête
famille de la Province de Berkshire, qui dès fi jeunesse s'est
occupée à composer des remèdes pour les donner aux pau-
vres. Enfin ses Commissaires, au nombre de vingt-deux, ont
certifié qu'ils étoient convaincus de futilité & de l'efficacité
de ses remèdes pour la Pierre, & vingt en ont reconnu la
vertu dissolvante ; en conséquence de quoi, M.íle Stephens
a touché ía somme promise íe 2.8 Mars .1740. V. S.
Je suppose cette Recette connue de tout le monde ; elle
fut d'abord imprimée en Angiois dans tous les Papiers pu-
blics, ensoite donnée en François par M. de Breniond, &
en Latin par M.Hartley, Médecin de Londres. On fçait que
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