Titre : Match : l'intran : le plus grand hebdomadaire sportif
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-08-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32812178x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7598 Nombre total de vues : 7598
Description : 14 août 1934 14 août 1934
Description : 1934/08/14 (N418). 1934/08/14 (N418).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5510065t
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-41178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
match
13
LETTRE A UN JEUNE AFICIONADO
Les règles du jeu de l'art tauromachique
Tu viens d'assister à ta première corrida.
Quinze jours durant, tu avais lu et relu
le compte rendu d'une course en
Espagne, au cours de laquelle les mêmes
matadors avaient été remarquables d'audace
et de maîtrise. Puis, le grand jour est arrivé
et c'est tout fiévreux que tu as pénétré dans
les arènes bourdonnantes. On t'avait dit
que Lalanda, Barrera et Ortega étaient les
plus grands toreros de l'époque. Naturelle-
ment — c'est toujours ainsi que se passent
les choses — ils t'ont plu. Tu les a applaudis
pour leur élégance, leur agilité, leur façon
habile d'esquiver la corne par un coup de
reins. Tout à ton plaisir, tu t'es fâché parce
que tes voisins sifflaient ces voltes gracieuses,
ces agenouillements qui te semblaient osés.
Alors, souviens-toi, tu t'es tourné vers eux,
furieux, en les mettant au défi de descendre
dans l'arène. Ils ont souri. Tu n'en as pas
pour cela été mortifié et, pour les narguer,
tu as frappé plus fort dans tes mains. Mais le
lendemain, en prenant ton petit déjeuner,
tu as lu ton journal et le rouge de la confu-
sion t'est monté au front. Ah ! le critique
censurait vertement tes emballements et
c'est tout juste s'il ne te rendait pas respon-
sable d'avoir incité les matadors à se ménager.
Ne t'indigne pas ! C'est lui qui avait raison.
Relis ces sages paroles :
<• Devant les marques d'un contentement
facile, Lalanda fit un travail très au-dessous
de ses possibilités et de celles que lui offrait
le taureau. r
Médite cette sentence d'un homme qui,
dans sa vie, a assisté à des centaines de
corridas. De dépit, ne ferme pas ton journal,
mais essaye de comprendre.
Veux-tu que je t'aide ? La tauromachie,
mon cher, comme le rugby, comme tous les
jeux, demande une initiation. Te rappelles-
tu quel temps il te fallut pour apprécier le
jeu efficace et sobre d'un du Manoir, d'un
Crabos, l'art d'un Borde se sacrifiant pour
ouvrir le chemin des buts à son ailier ? Le
crochet, la feinte, tout le monde est capable
de les voir. Mais ia subtilité du demi d'ouver- |
turc redressant une attaque, celle du centre j
attirant sur lui les défenseurs ne sont goûtées
que de quelques initiés. Les mêmes dons
d'observation sont nécessaires au bon aficio-
nado. Crois-tu que les corridas auraient tant
d'amateurs fervents, si le métier de toréador
consistait uniquement à éviter d'une manière
quelconque l'élan stupidement direct du
taureau ? Ce serait vraiment trop facile et
sans grand péril. Ainsi, pour le jeu de cape,
il ne suffit pas que le matador interpose le
leurre et fasse un saut de côté. Au contraire,
il doit attendre l'attaque du taureau sans
bouger et dévier sa course, les pieds cloués
au sol, en déplaçant l'étoffe latéralement. .
Encore n'est-ce pas tout ! Il doit, en outre,
ne jamais cesser de maintenir sa cape, en vue
de l'animal pour que ce dernier se retourne
et permette d'enchaîner une seconde passe.
Et tout cela doit s'effectuer sans que les
pieds, réunis ou non, aient à bouger. Sais-tu
pourquoi tes voisins sifflaient quand tu
-applaudissais à tout rompre ? Eh bien,
parce que Barrera ou Lalanda ou Ortega
remuaient sans arrêt, parce que, commençant
la passe les pieds largement écartés, ils les
rejoignaient après le passage de la corne
et se collaient au flanc du taureau pour te
donner l'illusion d'un corps à corps serré.
Tu le comprends bien, c'est la corne seule
qui est dangereuse, et tout le mérite ne peut
venir que de la façon dont on la dirige le
plus près possible de sa poitrine.
Je crois bien qvie tu as applaudi toutes
les fois que les banderilles restaient accro-
chées sur le garrot de l'animal, même lorsque
le banderillero passait à -toutes' jambes
devant la tête du taureau.
Une fois de plus tu avais tort, car la règle
, exige qu'au moment de la rencontre, l'homme
; marque un léger temps d'arrêt devant les
-. cornes, qu'il lève bien les coudes en réunis-
• sant le dos des mains et qu'il cloue les
bâtonnets verticalement. Rappelle-toi tou-
jours que le banderillero doit aborder le
taureau de face et non de biais, et qu'il
j importe peu que les banderilles tombent si
I la pose a été bien accomplie. Tu ne vas
I tout de même pas rendre l'homme respon-
sable de la mauvaise qualité d'un matériel
qu'il ne fournit'pas lui-même!
Pendant les passes qui précèdent la mise
à mort, souviens-toi des principes du jeu
de cape. Simple mouvement des bras ou du
bras, suivant que le drapelet est tenu des
deux mains ou d'une seule, quiétude des
pieds : rien n'est changé. N'oublie pas aussi
que le matador doit éviter de rompre à
I chaque passe, de se laisser acculer contre la
barrière, de se faire promener aux quatre
5"; coins de la piste. Au contraire, applaudis-le
chaque fois qu'il prendra rapidement l'ascen-
dant sur le taureau et qu'il travaillera lon-
Éguement à la même place.
Tu es de ceux qu'une mort rapide impres-
sionne toujours. Mais fais-tu suffisamment
T attention à la façon dont le matador porte
le coup d'estoc ? En définitive, il n'y a que
cela qui compte. Crois-tu, vraiment, qu'il
risque beaucoup quand il se jette de côté
au petit trot ? Montre-toi plus exigeant et
réclame de grands coups d'épée, ceux dans
lesquels l'homme s'élance bien droit sur le
garrot, l'épaule gauche en avant, le corps
dans le berceau des cornes.
Avoue-le, tu avais bien peu de raisons
d'être satisfait de cette première corrida.
Les trois matadors n'avaient pas accompli
de grands exploits, conviens-en. Mais tu
aurais tort de leur garder rancune. Vous
étiez plusieurs milliers à vous contenter
de leur jeu plus astucieux que méritoire.
Dans ces conditions, pourquoi voudrais-tu
qu'ils risquent leur vie sans profit ?
N'oublie pas qu'ils sont des hommes ei,
la prochaine fois, sois plus avisé, manifeste
à bon escient. Il serait bien étonnant, si les
taureaux se prêtent à un jeu brillant, que,
certains d'être appréciés, ils te déçoivent.
A. Lafront.
IL NE SUFFIT PAS QUE LE MATADOR INTERPOSE LE LEURRE
ET FASSE UN SAUT DE COTE-
UN MAUVAIS COUP D'EPEE. DONNE EN SE JETANT SUR LE COTE
NE SONT VRAIMENT HONORABLES QUE...
QUAND LE BANDERILLERO PASSAIT A TOUTES JAMBES DEVANT
LA TETE DU TAUREAU...
IL DOIT ATTENDRE L'ATTAQUE DU TAUREAU SANS BOUGER.
...LES GRANDS COUPS D'EPEE DANS LESQUELS L'HOMME S'ELAN-
CE BIEN DROIT SUR LE GARROT.
...IL FAUT QUE L'HOMME MARQUE UN LEGER TEMPS D'ARRET
DEVANT LES CORNES.
Les régates de Bénodet
LES régates, organisées par la Société des
Régates de Bénodet-Loctudy, ont été cou-
rues le dimanche 5 août. Malheu-
reusement, un vent violent avait rendu
la mer très houleuse, si bien qu'au dernier
moment un grand nombre de yachts inscrits
ont déclaré forfait.
Parmi les nombreuses épreuves qui ont été
disputées, celle des huit mètres internationale
fut la plus intéressante.
Ils se présentèrent quatre au départ, qu'ils
prirent merveilleusement.
Leur parcours, qui les menait à 6 milles au
large, était d'une longueur totale de 12 milles.
Ce fut Cvtty, à M. Guillet, qui remporta la
victoire devant Ar Men, à M. Lory, suivi de
près par Guelarn, à. M. Trellu.
Dans la grande série du Handicap National,
trois bateaux se présentèrent au départ. Ils
faisaient le même parcours que les huit mè-
tres. La victoire fut remportée par Grande-
Ourse,, a. M. André Dauchez, battant d'une mi-
nute seulement le second. Fantaisie-Alse.e, ft
M. Jordan.
Une course 'également très disputée fut le
prix du Yacht-Club de France, réservé il la
petite série du Handicap National. Le par-
cours était de six milles. Les deux yachts,
qui, malgré leur petite taille, n'avaient pas
hésité à prendre le départ, terminèrent à
quelques secondes d'intervalle, et c'est M. de
Baudoin, sur Çap-Horn, qui enleva de jus-
tesse le prix du Yacht-Club à M. Jacotin, du
Tan-Fai-PahrII.
Dans une autre série, trois bateaux de
moins de sept mètres de jauge s'étaient pré-
sentés. Seul Ulysse, à M. Canevet, de Lorient,
termina le parcours et remporta ainsi la vic-
toire.
La série réservée aux plongeons avait été
heureusement courue la veille, par un très
beau temps. Les épreuves étaient disputées
devant la plage à la grande joie des baigneurs.
La lutte fut très chaude. M. Philippe Dau-
chez avec, comme équipière, Mlle Nicolle
André, remporta la victoire devant cinq au-
tres concurrents.
Pour la distribution des prix, les yachtmen
avaient répondu nombreux à l'invitation de la
Société des Régates de Bénodet-Loctudy, et
l'on sabla gaiement le. Champagne sur les ter-
rasses fleuries du Grand HAtel. — M.
13
LETTRE A UN JEUNE AFICIONADO
Les règles du jeu de l'art tauromachique
Tu viens d'assister à ta première corrida.
Quinze jours durant, tu avais lu et relu
le compte rendu d'une course en
Espagne, au cours de laquelle les mêmes
matadors avaient été remarquables d'audace
et de maîtrise. Puis, le grand jour est arrivé
et c'est tout fiévreux que tu as pénétré dans
les arènes bourdonnantes. On t'avait dit
que Lalanda, Barrera et Ortega étaient les
plus grands toreros de l'époque. Naturelle-
ment — c'est toujours ainsi que se passent
les choses — ils t'ont plu. Tu les a applaudis
pour leur élégance, leur agilité, leur façon
habile d'esquiver la corne par un coup de
reins. Tout à ton plaisir, tu t'es fâché parce
que tes voisins sifflaient ces voltes gracieuses,
ces agenouillements qui te semblaient osés.
Alors, souviens-toi, tu t'es tourné vers eux,
furieux, en les mettant au défi de descendre
dans l'arène. Ils ont souri. Tu n'en as pas
pour cela été mortifié et, pour les narguer,
tu as frappé plus fort dans tes mains. Mais le
lendemain, en prenant ton petit déjeuner,
tu as lu ton journal et le rouge de la confu-
sion t'est monté au front. Ah ! le critique
censurait vertement tes emballements et
c'est tout juste s'il ne te rendait pas respon-
sable d'avoir incité les matadors à se ménager.
Ne t'indigne pas ! C'est lui qui avait raison.
Relis ces sages paroles :
<• Devant les marques d'un contentement
facile, Lalanda fit un travail très au-dessous
de ses possibilités et de celles que lui offrait
le taureau. r
Médite cette sentence d'un homme qui,
dans sa vie, a assisté à des centaines de
corridas. De dépit, ne ferme pas ton journal,
mais essaye de comprendre.
Veux-tu que je t'aide ? La tauromachie,
mon cher, comme le rugby, comme tous les
jeux, demande une initiation. Te rappelles-
tu quel temps il te fallut pour apprécier le
jeu efficace et sobre d'un du Manoir, d'un
Crabos, l'art d'un Borde se sacrifiant pour
ouvrir le chemin des buts à son ailier ? Le
crochet, la feinte, tout le monde est capable
de les voir. Mais ia subtilité du demi d'ouver- |
turc redressant une attaque, celle du centre j
attirant sur lui les défenseurs ne sont goûtées
que de quelques initiés. Les mêmes dons
d'observation sont nécessaires au bon aficio-
nado. Crois-tu que les corridas auraient tant
d'amateurs fervents, si le métier de toréador
consistait uniquement à éviter d'une manière
quelconque l'élan stupidement direct du
taureau ? Ce serait vraiment trop facile et
sans grand péril. Ainsi, pour le jeu de cape,
il ne suffit pas que le matador interpose le
leurre et fasse un saut de côté. Au contraire,
il doit attendre l'attaque du taureau sans
bouger et dévier sa course, les pieds cloués
au sol, en déplaçant l'étoffe latéralement. .
Encore n'est-ce pas tout ! Il doit, en outre,
ne jamais cesser de maintenir sa cape, en vue
de l'animal pour que ce dernier se retourne
et permette d'enchaîner une seconde passe.
Et tout cela doit s'effectuer sans que les
pieds, réunis ou non, aient à bouger. Sais-tu
pourquoi tes voisins sifflaient quand tu
-applaudissais à tout rompre ? Eh bien,
parce que Barrera ou Lalanda ou Ortega
remuaient sans arrêt, parce que, commençant
la passe les pieds largement écartés, ils les
rejoignaient après le passage de la corne
et se collaient au flanc du taureau pour te
donner l'illusion d'un corps à corps serré.
Tu le comprends bien, c'est la corne seule
qui est dangereuse, et tout le mérite ne peut
venir que de la façon dont on la dirige le
plus près possible de sa poitrine.
Je crois bien qvie tu as applaudi toutes
les fois que les banderilles restaient accro-
chées sur le garrot de l'animal, même lorsque
le banderillero passait à -toutes' jambes
devant la tête du taureau.
Une fois de plus tu avais tort, car la règle
, exige qu'au moment de la rencontre, l'homme
; marque un léger temps d'arrêt devant les
-. cornes, qu'il lève bien les coudes en réunis-
• sant le dos des mains et qu'il cloue les
bâtonnets verticalement. Rappelle-toi tou-
jours que le banderillero doit aborder le
taureau de face et non de biais, et qu'il
j importe peu que les banderilles tombent si
I la pose a été bien accomplie. Tu ne vas
I tout de même pas rendre l'homme respon-
sable de la mauvaise qualité d'un matériel
qu'il ne fournit'pas lui-même!
Pendant les passes qui précèdent la mise
à mort, souviens-toi des principes du jeu
de cape. Simple mouvement des bras ou du
bras, suivant que le drapelet est tenu des
deux mains ou d'une seule, quiétude des
pieds : rien n'est changé. N'oublie pas aussi
que le matador doit éviter de rompre à
I chaque passe, de se laisser acculer contre la
barrière, de se faire promener aux quatre
5"; coins de la piste. Au contraire, applaudis-le
chaque fois qu'il prendra rapidement l'ascen-
dant sur le taureau et qu'il travaillera lon-
Éguement à la même place.
Tu es de ceux qu'une mort rapide impres-
sionne toujours. Mais fais-tu suffisamment
T attention à la façon dont le matador porte
le coup d'estoc ? En définitive, il n'y a que
cela qui compte. Crois-tu, vraiment, qu'il
risque beaucoup quand il se jette de côté
au petit trot ? Montre-toi plus exigeant et
réclame de grands coups d'épée, ceux dans
lesquels l'homme s'élance bien droit sur le
garrot, l'épaule gauche en avant, le corps
dans le berceau des cornes.
Avoue-le, tu avais bien peu de raisons
d'être satisfait de cette première corrida.
Les trois matadors n'avaient pas accompli
de grands exploits, conviens-en. Mais tu
aurais tort de leur garder rancune. Vous
étiez plusieurs milliers à vous contenter
de leur jeu plus astucieux que méritoire.
Dans ces conditions, pourquoi voudrais-tu
qu'ils risquent leur vie sans profit ?
N'oublie pas qu'ils sont des hommes ei,
la prochaine fois, sois plus avisé, manifeste
à bon escient. Il serait bien étonnant, si les
taureaux se prêtent à un jeu brillant, que,
certains d'être appréciés, ils te déçoivent.
A. Lafront.
IL NE SUFFIT PAS QUE LE MATADOR INTERPOSE LE LEURRE
ET FASSE UN SAUT DE COTE-
UN MAUVAIS COUP D'EPEE. DONNE EN SE JETANT SUR LE COTE
NE SONT VRAIMENT HONORABLES QUE...
QUAND LE BANDERILLERO PASSAIT A TOUTES JAMBES DEVANT
LA TETE DU TAUREAU...
IL DOIT ATTENDRE L'ATTAQUE DU TAUREAU SANS BOUGER.
...LES GRANDS COUPS D'EPEE DANS LESQUELS L'HOMME S'ELAN-
CE BIEN DROIT SUR LE GARROT.
...IL FAUT QUE L'HOMME MARQUE UN LEGER TEMPS D'ARRET
DEVANT LES CORNES.
Les régates de Bénodet
LES régates, organisées par la Société des
Régates de Bénodet-Loctudy, ont été cou-
rues le dimanche 5 août. Malheu-
reusement, un vent violent avait rendu
la mer très houleuse, si bien qu'au dernier
moment un grand nombre de yachts inscrits
ont déclaré forfait.
Parmi les nombreuses épreuves qui ont été
disputées, celle des huit mètres internationale
fut la plus intéressante.
Ils se présentèrent quatre au départ, qu'ils
prirent merveilleusement.
Leur parcours, qui les menait à 6 milles au
large, était d'une longueur totale de 12 milles.
Ce fut Cvtty, à M. Guillet, qui remporta la
victoire devant Ar Men, à M. Lory, suivi de
près par Guelarn, à. M. Trellu.
Dans la grande série du Handicap National,
trois bateaux se présentèrent au départ. Ils
faisaient le même parcours que les huit mè-
tres. La victoire fut remportée par Grande-
Ourse,, a. M. André Dauchez, battant d'une mi-
nute seulement le second. Fantaisie-Alse.e, ft
M. Jordan.
Une course 'également très disputée fut le
prix du Yacht-Club de France, réservé il la
petite série du Handicap National. Le par-
cours était de six milles. Les deux yachts,
qui, malgré leur petite taille, n'avaient pas
hésité à prendre le départ, terminèrent à
quelques secondes d'intervalle, et c'est M. de
Baudoin, sur Çap-Horn, qui enleva de jus-
tesse le prix du Yacht-Club à M. Jacotin, du
Tan-Fai-PahrII.
Dans une autre série, trois bateaux de
moins de sept mètres de jauge s'étaient pré-
sentés. Seul Ulysse, à M. Canevet, de Lorient,
termina le parcours et remporta ainsi la vic-
toire.
La série réservée aux plongeons avait été
heureusement courue la veille, par un très
beau temps. Les épreuves étaient disputées
devant la plage à la grande joie des baigneurs.
La lutte fut très chaude. M. Philippe Dau-
chez avec, comme équipière, Mlle Nicolle
André, remporta la victoire devant cinq au-
tres concurrents.
Pour la distribution des prix, les yachtmen
avaient répondu nombreux à l'invitation de la
Société des Régates de Bénodet-Loctudy, et
l'on sabla gaiement le. Champagne sur les ter-
rasses fleuries du Grand HAtel. — M.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.88%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.88%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 12/17
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k5510065t/f12.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k5510065t/f12.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k5510065t/f12.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k5510065t/f12.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k5510065t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k5510065t
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k5510065t/f12.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest