Presse et revues
15 pages
Titre : Match : l'intran : le plus grand hebdomadaire sportif
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32812178x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7598 Nombre total de vues : 7598
Description : 30 novembre 1926 30 novembre 1926
Description : 1926/11/30 (N4). 1926/11/30 (N4).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5508392z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-41178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
Q 3 Û
rédacteur en chef:
OEoAo Qp
secrétaire gênerai:
ADQixBtrO: HDouoliaian»
compte dans ses rangs : G. Bénac. S. Borios, R.-E. Bré. I*. t'artoux, ll.-E. Bax, K. Denamiel, Dutnail,
II. Ducret, Charles Faroux. G. Gile->Ticaud, CI». Gondouin, Giacomoui, M. Lnnel, .1. île Lascoumettes,
II. I.elimaim, I*. I,ewden, Elle Mercier. I». Olivier. M. Ouradou, II. Pcrrier, E. Robert. M. Rossini, P.Toulot.
principaux collaborateurs : Arrachart, F.. Bader, Billy Balzac, Bandât, A. Bausil, Béhotéguy,
H. Benoist, M. Bercer, Besson, SI. Bidot, A. Boîllot Bonnet, Bouvier, I.,. Bréguet, Bretonne!, C'arpentler,
t'assayel, fasse, Cazalis, Challe, Chayriguès, Clifford Ilarmon, Cuny, R. Bevos, Belblat, Dillenseger,
Oivo, Farmaii, F'éry, Finat, Kïd Francis, Franquenelle, Frerejacques, Fronval, Gajan, Gentien, Gérald,
Gcrintcs, Gillnrd, Girier, Guyot, Haegelen, Jauréguy, Keyser, de Laborderie, Lagarde, Sadi I^ecointe,
Lcdoux, Lcmaitre, S. I^englen, Maertens, Ma gnanou, du Manoir, R.Marchal, R. Marchand, de Marinier,
I*. Martin, S. Martin, A. Massard, Mayaud. Milct, Morane, Mourlon, ÏVicolas, Paoli, Pascot, Péan, Pelé,
Pell«»ticr Boisy, Piquiral, Plunkett, Poulenard, Prieur, «l.-M. Renaitour, Romério. Rousseau, Roulis,
Snrdîer. Sempé, Sénéchal, Sirvain, G. Struxiano, Temple, Thoret, Vinlousky, de Viscaya, (> Weiss.
Diddie Vlasto, grande championne du tennis français amateur,
modèle de grâce esthétique et de charme
Les Tournois de la Riviera, disputés corn- c
me ils le sont par des habitués de longue i
date et par des concurrents déjà renommés, i
ne permettent guère l'éclosion de jeunes i
talents. <
Aussi, ce fut une réelle sur- -
prise dans le monde du tennis
quand on apprit, en mars 1923,
qu'une jeune joueuse marseil-
laise avait défait, au tournoi de
Beausite, la célèbre Mrs Mal-
lory, qu'on reconnaissait alors
comme la meilleure raquette
féminine des Etats-Unis.
L'auteur de ce beau fait d'ar-
mes était MJle Diddie Vlasto.
Ainsi, par une victoire reten-
tissante, arrachée à force de té-
nacité — la défaite de Mrs Mal-
lory avait exigé près de trois
heures d'efforts — l'héroïne qui
nous occupe aujourd'hui mar-
qua ses débuts dans les compé-
titions officielles.
Jusqu'alors, Mlle Vlasto s'é-
tait confinée & la pratique du
tennis sans lui demander au-
tre chose que le plaisir qu'il
peut essentiellement procurer.
Pourquoi se déclda-t-elle 4 se
départir de cette réserve ? Il
nous est difficile de répondre a
cette question. Supposons seu-
lement qu'elle fut poussée vers
la gloire par quelques-uns de
ses familiers qui, soit au club
de Marseille, soit en des tennis
privés, avaient su, justement, %
apprécier sa valeur naissante,
entrevoir, de même, le brillant
avenir que promettait le déve-
loppement de ces possibilités.
A vrai dire, il n'était pas né-
cessaire d'être grand clerc en
matière de tennis pour augurer
avec optimisme de l'avenir de
notre étoile. ,
Du moment qu'elle apparais-
sait sur un court, on était pré-
venu en sa faveur.
Son jeu, par ce qu'il expri-
mait de grâce et d'harmonie,
eut ravi les esprits les plus
froids alors même qu'il eut
manqué d'efficacité.
Dieu merci, il ne laissait pas
non plus que de révéler des
possibilités extraordinaires.
Cependant, on devait recon-
naître qu'il n'était pas un jeu
« complet ».
Au moins, sur un point, il
prêtait à la critique. *'
Et on remarquait cette fai-
blesse à considérer l'applica-
tion avec laquelle Mlle Vlasto
«e gardait d'être obligée à user d'un revers.
Un tel souci ne pouvait échapper & la par-
tie adverse. Jamais joueur ou joueuse de clas-
se internationale ne fut attaqué sur son re-
vers autant que celle qui nous occupe.
Ainsi combattue et cependant résolue à ne
riposter que par un coup droit — aujour-
d'hui exemplaire à l'égal peut-être de la fa-
meuse « botte de Nevers » — « Diddie s> de-
vait nécessairement laisser à sa droite un
vaste champ aux entreprises a4verses. Là,
elle se trouvait parfois menacée. Mais, là
aussi, une étonnante agilité' une prévision ad-
mirable des intentions ennemies la portaient
presque toujours à temps pour parer à l'at-
taque.
N'importe. Tel qu'il était alors, le jeu de
Mlle Vlasto présentait une lacune considéra-
ble. C'est probablement pour cela que la gra-
cieuse « Diddie » dut céder le pas à Mme
Golding en une éliminatoire du Championnat
de France de 1923.
Cet échec l'engagea sans doute à travail-
ler. En tout cas, on la vit se mettre à l'ou-
vrage du meilleur de son coeur pour acqué-
rir le revers qui lui manquait.
Sous l'excellente direction du professeur
Darsonval, elle accomplit dans ce sens des
progrès remarquables.
Elle prit, en 1924, une magnifique revanche
de son insuccès passé. Elle conquit, aux dé-
pens de Mmes Golding et Vaussard, le titre
de Champion féminin que Mlle Lenglén
n'avait pu défendre en raison de son état de
santé. Ensuite, vint le tournoi olympique où,
grâce à sa merveilleuse énergie, Mlle Vlasto
réussissait à vaincre la meil-
leure joueuse de Grande Breta-
gne, Miss Mac Kane. Finale-
ment, elle fut moins heureuse
contre Miss Helen WlHs. Mais
cet échec, d'ailleurs prévu, ne
pouvait en rien diminuer l'éclat
de sa jeune gloire»
Depuis, sa valeur n'a fait que
croître. On sait comment elle
aida sa grande amie c Suzan-
ne > à gagner le double dames
du tournoi de Cannes sur Miss
Wills et Mlle Contostavlos, et
la même épreuve des Cham-
pionnats de France internatio-
naux sur Mrs Godfree et Miss
Colyer. On n'ignore pas non
plus qu'elle eût également en-
levé le titre du double dames
à Wimbledon si, en cette occa-
sion, sa prestigieuse partenaire
n'avait été, une fois de plus,
trahie par ses nerfs.
Et Suzanne, « l'unique Su-
zanne >, ayant pris le parti que
l'on sait, « Diddie » est à la re-
cherche d'une nouvelle asso-
ciée. Elle la trouvera, certes,
sans que cela lui coûte beau-
coup de peine. En attendant,
elle peut se flatter d'être la
meilleure joueuse amateur de
France. C'est un fait qui, d'ail-
leurs ne peut guère être con-
testé. Au reste, il n'est pas dis-
cutable qu'elle puisse disputer
à « Suzanne > elle-même la
palme qu'on accorderait à la
grâce et à l'harmonie des atti-
tudes. Sans doute, son jeu est
moins aérien que celui de la
] « Déesse ». Mais il exprime un
3 tel équilibre, un contrôle de
r mouvements si heureux qu'on
ne ipeut.se lasser de l'admirer.
De la voir ainsi évoluer, on
a pu souvent se demander où
elle avait acquis ce rythme
merveilleux qu'on chercherait
en vain en dehors d'elle. C'est
donc le moment de dire que
Mlle Vlasto a pour la danse
classique le même goût, en
; quelque sorte religieux, qu'elle
a pour le tennis.
Notez, s'il vous plaît, qu'elle
y- danse comme elle joue et, de
% même que nous, vous déplore-
'■Irea qu'elle réserve à ses très
proches le régal de la voir se
manifester dans l art de Terpsicnore.
Mais revenons au tennis. Le sceptre aban-
donné par Mlle Lenglen semble être destiné
à Mlle Vlasto ? Soit
Cette petite fille de la Grèce antique —
française de tout coeur — en est digne.
Châties G0NB0TJ1N.
Au Tableau d'Honneur, inscrivons : les as de la semaine
Chaque semaine, match publie les photographies des athlètes qui se sont distingués. Sportifs, Clubs, affichez
le Tableau d'Honneur de match, en attendant de vous y voir, d'y voir vos amis. N'oubliez pas qu'à la fin de
l'année sportive, vous pourrez participer au grand concours qu'a organisé match et qui vous permettra d'élir'
......................... ies ni* Meilleurs dans chaoue Sport s——""—""""—
rédacteur en chef:
OEoAo Qp
secrétaire gênerai:
ADQixBtrO: HDouoliaian»
compte dans ses rangs : G. Bénac. S. Borios, R.-E. Bré. I*. t'artoux, ll.-E. Bax, K. Denamiel, Dutnail,
II. Ducret, Charles Faroux. G. Gile->Ticaud, CI». Gondouin, Giacomoui, M. Lnnel, .1. île Lascoumettes,
II. I.elimaim, I*. I,ewden, Elle Mercier. I». Olivier. M. Ouradou, II. Pcrrier, E. Robert. M. Rossini, P.Toulot.
principaux collaborateurs : Arrachart, F.. Bader, Billy Balzac, Bandât, A. Bausil, Béhotéguy,
H. Benoist, M. Bercer, Besson, SI. Bidot, A. Boîllot Bonnet, Bouvier, I.,. Bréguet, Bretonne!, C'arpentler,
t'assayel, fasse, Cazalis, Challe, Chayriguès, Clifford Ilarmon, Cuny, R. Bevos, Belblat, Dillenseger,
Oivo, Farmaii, F'éry, Finat, Kïd Francis, Franquenelle, Frerejacques, Fronval, Gajan, Gentien, Gérald,
Gcrintcs, Gillnrd, Girier, Guyot, Haegelen, Jauréguy, Keyser, de Laborderie, Lagarde, Sadi I^ecointe,
Lcdoux, Lcmaitre, S. I^englen, Maertens, Ma gnanou, du Manoir, R.Marchal, R. Marchand, de Marinier,
I*. Martin, S. Martin, A. Massard, Mayaud. Milct, Morane, Mourlon, ÏVicolas, Paoli, Pascot, Péan, Pelé,
Pell«»ticr Boisy, Piquiral, Plunkett, Poulenard, Prieur, «l.-M. Renaitour, Romério. Rousseau, Roulis,
Snrdîer. Sempé, Sénéchal, Sirvain, G. Struxiano, Temple, Thoret, Vinlousky, de Viscaya, (> Weiss.
Diddie Vlasto, grande championne du tennis français amateur,
modèle de grâce esthétique et de charme
Les Tournois de la Riviera, disputés corn- c
me ils le sont par des habitués de longue i
date et par des concurrents déjà renommés, i
ne permettent guère l'éclosion de jeunes i
talents. <
Aussi, ce fut une réelle sur- -
prise dans le monde du tennis
quand on apprit, en mars 1923,
qu'une jeune joueuse marseil-
laise avait défait, au tournoi de
Beausite, la célèbre Mrs Mal-
lory, qu'on reconnaissait alors
comme la meilleure raquette
féminine des Etats-Unis.
L'auteur de ce beau fait d'ar-
mes était MJle Diddie Vlasto.
Ainsi, par une victoire reten-
tissante, arrachée à force de té-
nacité — la défaite de Mrs Mal-
lory avait exigé près de trois
heures d'efforts — l'héroïne qui
nous occupe aujourd'hui mar-
qua ses débuts dans les compé-
titions officielles.
Jusqu'alors, Mlle Vlasto s'é-
tait confinée & la pratique du
tennis sans lui demander au-
tre chose que le plaisir qu'il
peut essentiellement procurer.
Pourquoi se déclda-t-elle 4 se
départir de cette réserve ? Il
nous est difficile de répondre a
cette question. Supposons seu-
lement qu'elle fut poussée vers
la gloire par quelques-uns de
ses familiers qui, soit au club
de Marseille, soit en des tennis
privés, avaient su, justement, %
apprécier sa valeur naissante,
entrevoir, de même, le brillant
avenir que promettait le déve-
loppement de ces possibilités.
A vrai dire, il n'était pas né-
cessaire d'être grand clerc en
matière de tennis pour augurer
avec optimisme de l'avenir de
notre étoile. ,
Du moment qu'elle apparais-
sait sur un court, on était pré-
venu en sa faveur.
Son jeu, par ce qu'il expri-
mait de grâce et d'harmonie,
eut ravi les esprits les plus
froids alors même qu'il eut
manqué d'efficacité.
Dieu merci, il ne laissait pas
non plus que de révéler des
possibilités extraordinaires.
Cependant, on devait recon-
naître qu'il n'était pas un jeu
« complet ».
Au moins, sur un point, il
prêtait à la critique. *'
Et on remarquait cette fai-
blesse à considérer l'applica-
tion avec laquelle Mlle Vlasto
«e gardait d'être obligée à user d'un revers.
Un tel souci ne pouvait échapper & la par-
tie adverse. Jamais joueur ou joueuse de clas-
se internationale ne fut attaqué sur son re-
vers autant que celle qui nous occupe.
Ainsi combattue et cependant résolue à ne
riposter que par un coup droit — aujour-
d'hui exemplaire à l'égal peut-être de la fa-
meuse « botte de Nevers » — « Diddie s> de-
vait nécessairement laisser à sa droite un
vaste champ aux entreprises a4verses. Là,
elle se trouvait parfois menacée. Mais, là
aussi, une étonnante agilité' une prévision ad-
mirable des intentions ennemies la portaient
presque toujours à temps pour parer à l'at-
taque.
N'importe. Tel qu'il était alors, le jeu de
Mlle Vlasto présentait une lacune considéra-
ble. C'est probablement pour cela que la gra-
cieuse « Diddie » dut céder le pas à Mme
Golding en une éliminatoire du Championnat
de France de 1923.
Cet échec l'engagea sans doute à travail-
ler. En tout cas, on la vit se mettre à l'ou-
vrage du meilleur de son coeur pour acqué-
rir le revers qui lui manquait.
Sous l'excellente direction du professeur
Darsonval, elle accomplit dans ce sens des
progrès remarquables.
Elle prit, en 1924, une magnifique revanche
de son insuccès passé. Elle conquit, aux dé-
pens de Mmes Golding et Vaussard, le titre
de Champion féminin que Mlle Lenglén
n'avait pu défendre en raison de son état de
santé. Ensuite, vint le tournoi olympique où,
grâce à sa merveilleuse énergie, Mlle Vlasto
réussissait à vaincre la meil-
leure joueuse de Grande Breta-
gne, Miss Mac Kane. Finale-
ment, elle fut moins heureuse
contre Miss Helen WlHs. Mais
cet échec, d'ailleurs prévu, ne
pouvait en rien diminuer l'éclat
de sa jeune gloire»
Depuis, sa valeur n'a fait que
croître. On sait comment elle
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du tournoi de Cannes sur Miss
Wills et Mlle Contostavlos, et
la même épreuve des Cham-
pionnats de France internatio-
naux sur Mrs Godfree et Miss
Colyer. On n'ignore pas non
plus qu'elle eût également en-
levé le titre du double dames
à Wimbledon si, en cette occa-
sion, sa prestigieuse partenaire
n'avait été, une fois de plus,
trahie par ses nerfs.
Et Suzanne, « l'unique Su-
zanne >, ayant pris le parti que
l'on sait, « Diddie » est à la re-
cherche d'une nouvelle asso-
ciée. Elle la trouvera, certes,
sans que cela lui coûte beau-
coup de peine. En attendant,
elle peut se flatter d'être la
meilleure joueuse amateur de
France. C'est un fait qui, d'ail-
leurs ne peut guère être con-
testé. Au reste, il n'est pas dis-
cutable qu'elle puisse disputer
à « Suzanne > elle-même la
palme qu'on accorderait à la
grâce et à l'harmonie des atti-
tudes. Sans doute, son jeu est
moins aérien que celui de la
] « Déesse ». Mais il exprime un
3 tel équilibre, un contrôle de
r mouvements si heureux qu'on
ne ipeut.se lasser de l'admirer.
De la voir ainsi évoluer, on
a pu souvent se demander où
elle avait acquis ce rythme
merveilleux qu'on chercherait
en vain en dehors d'elle. C'est
donc le moment de dire que
Mlle Vlasto a pour la danse
classique le même goût, en
; quelque sorte religieux, qu'elle
a pour le tennis.
Notez, s'il vous plaît, qu'elle
y- danse comme elle joue et, de
% même que nous, vous déplore-
'■Irea qu'elle réserve à ses très
proches le régal de la voir se
manifester dans l art de Terpsicnore.
Mais revenons au tennis. Le sceptre aban-
donné par Mlle Lenglen semble être destiné
à Mlle Vlasto ? Soit
Cette petite fille de la Grèce antique —
française de tout coeur — en est digne.
Châties G0NB0TJ1N.
Au Tableau d'Honneur, inscrivons : les as de la semaine
Chaque semaine, match publie les photographies des athlètes qui se sont distingués. Sportifs, Clubs, affichez
le Tableau d'Honneur de match, en attendant de vous y voir, d'y voir vos amis. N'oubliez pas qu'à la fin de
l'année sportive, vous pourrez participer au grand concours qu'a organisé match et qui vous permettra d'élir'
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