Titre : Match : l'intran : le plus grand hebdomadaire sportif
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-12-20
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32812178x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 décembre 1932 20 décembre 1932
Description : 1932/12/20 (N328). 1932/12/20 (N328).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5503654r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-41178
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
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Football
BILLANCOURT : A.S. Strasbourg-C.O. Billancourt (2-2). Le gardien de but
strasbourgeois est en difficulté. On distingue, à sa droite, Garabédian.
CHARENTONNEAU : U.S. Boulogne-C.A.P. (1-0). — Grâce à leur rapidité sur la balle et à leur vitesse d'exécution, les Boulonnais ont réussi à battre les Oapistes. Leurs
avants, comme l'indique cette photographie, furent souvent très dangereux. On voit ici Mayer, le goal du C.A.P., plongeant pour arrêter un shot de Janko. De gauche
à droite : Bayart, O'Hare, Janko, Mayer et Finot.
SAINT-OUEN : R.C.P.-Sainte-Barbe d'Oignies (4-0). — Le gardien de but d'Oignies,
Lemaire, sous les yeux de son arrière, lutte avec Berkessy pour s'emparer de la balle.
Ilaut bien s, garder, lorsqu'on parle de \
lu Coupe ili France, d'envisager les choses
(lier logique. Tant d'éléments psgchido- ',
gigues entrent eu ligne de compte! l.a (Iran '
de épreuve aux knocli-uiil mensuels nous a ;
eiilu. itans h- passé, tant et tant de surpri-
mes, qu'on derrail s'y elfe peu à peu lialii- '.
lues. Sous nous g laissons pourtant icpren
■ In iliaque nuuei. Mais. au fond, c'est peut-
■•/1-< l'intérêt essentiel de cette compétition
qu a chaque nouveau tour, dès que les
granits clubs entrent eu lire, sitôt qu'ils sont
opposes aux petits, aux ■ sans grade ,,, les
coups de lin ut ce se succèdent.
F.n plus ih l'antagonisme petits contre
• I nils se nie' cette année, il II nuire cle
■a-ni. gui lionne n l'épreuve un caractère
iicore plus attachant. Des professionnels se
liciirlcut aux amateurs. Des clubs consacrés
i i disputent leurs cliainpionnals à part.
■ ers qui In fouit ru île préférence le tli
manche, puni qu'elle sait qu'ils complaît
■ Ions leur., rangs le plus tic redettes, ren-
cont i eut. en chiiiup clos. îles équipes qui
n'uni sourent que lent esprit de corps et
leur ardent désir de s'imposer pour contre
balancer la râleur technique udvcrsi.
Fli lui II ' tu preurt est encore faite que.
diius un iiiiilelt iluiil le résultai est eliiiiinti
luire, le muni! compte pour .">U ''i,. A fie ce
si al but dt ni pas s'avouer vaincu, de lut-
ter jusqu'au.! dernières réserves d'energii
pour llierilei tille belli pu. des clulis d'im- '■
portante mogeniii mil réussi a tenir <•« •
celui ou il éliminer de grandes équipes.
( uups di llieiiin ' Uni. sans doute. Mais ;
aussi nffiriniition d'une admirahli volonté j
coin m une. qui n'est pus iu moindre qualité ■
■ I une équipe di (uullnill.
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A u premier plun des surprises, niellons tu \
llelli defuiti de rOlgiupiqu- de Miiiseilh
denilil le Cerclt Allileligue tli M nlhousi.
Marseille u gagne trois fois lu Coupe ces 1
années passées. Son etiuipe est l'une des ]a j
vuriles du l lut m piunnal di France profes-
sionnel. I.\I- ri.eiil-elli ptis tli rem parler une
ni tli victoire sur II llgnipiqtic Lillois, qu'elle
lalunne désarmais dans son groupe .')'. I.e
i ,.\. Mulhouse, qu'il ni faut pus confondre
iieec le F.C. M nllioii.se, est. depuis celte nu
née seulement. en division d'honneur de In
Ligue d'Alsace. Mais ne parlons pas de pe-
tit club, a son propos. Le C.A.M. esT puis
siint. bien organisé, bien conseille. Ses ju-
niors, depuis plusieurs années, se sont im
posés. Il es! un. peu le F.C. Buueiinuis de
i'Fsl. Disons que sou succès est le résultat
•l'un admirable travail effectue sur des un
nées et qu'il récompense un club pnrti'U-
lieremelil mérilanl entre tuas. Mais restons
éberlués maigre tout.
Apres lu défaite de Marseille, relie du
C.A.P., décidément bien mal eu point depuis
quelque temps, itérant Boulogne, ri celle de
pires devant le Boeing de SIrusbuiirg. sont
spécialement a noter.
Ainsi ce sont des clubs alsaciens qui au
roui cause rieur des Irais grasses surprises
de la journée. J'ai connu un temps il n'est
pus si lointain où l'Alsace luttait un
ride Ires effacé dans la Cuupc de France, j
// g a quelque chose de change n I'Fsl. ',
Si l'un envisage toutefois l'ensemble des
résultais, les clubs professionnels si sont
assez bien surfis de t'aventure, puisgue \'.\
denlre eux se trouvent qualifiés pour le
prochain lotir.
Citons, salis ordre, au luisant de lu plu-
me : F.C. Mulhouse. (II. Lillois. O.C..C. Sire.
Ituciîig C.P., Club Français, Sladc Iteunais.
lied Star, Antilles. Hgéres, Sinus. Cannes.
Montpellier. Scie, tluoi qu'il en soil, les suc-
rés de Bennes sur la Stella de Cherbourg, de
Siée sur Clichg de Situes su Draguignan.
n'uni tins été ueguis pur un gros' score, et
ion ne doit pas oublier gue Metz et l'Excel-
sitif tic Buuhaix uni été tenus en échec, le
larmier u Lrns. le secniid ù Mngeuri t\
Le record des buis morgues dimanche a
été établi par Sctr. Tachez de comprendre
glielgue chose si ruus le pouvez ! Huit jours
plus lot. l'Olympique de Marseille inflige
aux Lillois leur plus lourde défaite de In
suison. lundis que Sete se fait huître par
i'Exrelsinr et fait preuve d'une inefficacité
j narrante. Dimanche dernier. Marseille s'in-
i cliiu a Mulhouse, lundis que les Dauphins
I accu titillent les buis en fuie tin Sladc Itor
i délais.
I Derrière les hum nus de Bagruu. qui uni
! atteint le chiffre il. il faut signaler les suc-
.. ces de Italien sur Aucliel, de Hunbuix sut
i Barlin. de la Bastidienne nui Lurient. île St-
Semni sur Sll'ol-ile Léon, de II gères sur ■
les Cirundilis. de Montpellier sur Choisg, de
Lille sur Suint-Aubin, où des scores impres-
sionnants uni été enregistrés. j
Et l'on ne peut en terminer arec ces brefs
commentaires sans signaler, entre les clubs !
amateurs, les défaites de l'Iris devant Deux- \
Vireux. et de IJuevillg eu présence du S.C.O. !
Angers. Avec Marseille et Ouerilly baillis le
même jour, vuilii éliminés de In Coupe les
deux finalistes d'il g u eilig ans. |
Marcel Rossini. j
i
La situation des ligues
j Quelle est maintenant la situation «les ligues
dans la compétition ? Malgré la défaite (le son
leader, le Sud-Est liasse en tête avec 7 quali-
fiés, ainsi
I Sud-Kst Nice, Amibes, Hyères, Cannes,
I N'imes, Montpellier. Sète et un, possible, Mo-
naco.
i Sorti. 5 qualifiés Lille, Roubaix, Tour-
! coing, Amiens. Boulogne et S possibles, Lens,
! Bruay, Kxeelsior.
Paris, 5 qualifiés : Stade Fiançais, Sports
\ CJénéraux, Club Français, Uert Star, Racing et
! 1 possible, Billancourt.
| Alsace, 3 qualifiés : C.A. Mulhouse, F.C.
i Mulhouse, U.C. Strasbourg et 1 possible, A.S.
! Strasbourg.
Ouest. 3 qualifiés . Rennes, Saint-Servan,
| S.C.O. Angers.
Xormandie, 1 qualifié : F.C. Rouen et 1 pos-
sible, Havre A.C.
j ' Bourgogne-Franche-Comté, 1 qualifié : So-
j chaux et 1 possible, Belfort.
; siud-Oucst, 1 qualifié : Bastidienne.
Xord-Kst, 1 qualifié : Deux-Vireux.
', Lorraine. 2 possibles : Metz et Moyeuvre.
j On tirera au sort, jeudi soir, la composition
! et l'ordre des matches du prochain tour.
Les trois surprises
de la Coupe de France
C.A. Mulhouse
bat. O. de Marseille par 4 à O
Lu plus retentissante surprise l'ut sans con-
teste la défaite de Marseille devant le C.A.
Mulhouse. Le score qui la traduit (4-0) peut
paraitre sévère. Il .n'est pas immérité. L'O.M.
ne manquera lias d'invoquer l'absence de
Trees et de Kabih, remplacés par les frères i
Conchy. L'argument n'est pas suffisant. La I
grande équipe méridionale avait une équipe
capable de vaincre les meilleures. Elle avait
surtout l'expérience d'un vieux chevronné qui :
a gagné la Coupe. L'O.M. ne s'est pas employé
pour vaincre assez tôt, de même que le C.A.H.
ne s'est pas appliqué en face de Boulogne. La
réaction est venue tardive, alors qu'elle eût
dû être de tous les instants.
Analysons les faits. Dès le début, Marseille !
attaque. Alcnzar et Boyer se signalent. Mais
sont-ils mal soutenus, sont-ils arrêtés par une ;
défense qui vend chèrement sa peau, ils n'ar-
rivent pas à inquiéter l'adversaire. Celui-ci j
s'enhardit, alors, prend conscience de ses pos-
sibilités, met toute sa vitesse au service de
sa bonne volonté, et voici qu'à la douzième
minute, sur coup franc, Tinter gauche marque
un premier point. L'O.M. flotte, Mulhouse en
profite. A la quarante-cinquième minute, l'a-
vant centre marque un second but. Dès lors,
la partie est jouée. Le C.A.M. se dépensera
sans compter, fort de l'avantage que lui a
concédé son initiative. La défense, décidée,
fait merveille, dégage-, donne de l'air. Domi-
née, Mulhouse a un sursaut. A la vingtième
minute, l'aile droite se paye le luxe de des-
cendre en passes classiques, et Tinter gauche
termine le tout par un troisième but. Après
cela, l'extrême gauche intercepte une passe de
| Snock à Allé. C'est un quatrième but. Et voilà
le match'gagné. Le. C.A. Mulhouse a eu du
cran dès le coup de sifflet initial. Comme ça
lui a réussi, il ai par la suite ordonné ses
efforts. Sa victoire se comprend.
U.S. Boulogne bat C.A.P. |
par I à O |
Le C.A.P., sur son terrain de Charenumneau, j.
devant Boulogne, n'a rien fait pour gagner,
ou, s'il a eu quelques velléités de le faire, il I
s'y est pris de façon bien maladroite. A l'ai- I
(leur, au courage des Boulonnais, il n'a op- j
posé qu'un jeu imprécis, brouillon, irraisonné. ;
1 Au lieu de s'appliqquer à pratiquer un t'oot-
; bail ordonné, dirigé, il a cédé à l'affolement. !
! En un mot, il n'a pas acompli son devoir —
! la défense exceptée. Les demis, malhabiles
; comme des débutants, non contents de procu-
rer des balles à leurs adversaires, n'ont pres-
que jamais intercepté les leurs. Pratj a été
plus que médiocre. Les avants, qui avaient en
face d'eux une défense de premier ordre en
; Muchin 'et surtout Pernet, Tanière droit, au
lieu de ramener le jeu à terre, ont, au con-
traire, favorisé le jeu en l'air et. shooté à tort
et à travers.
A aucun moment, peut-on dire, le C.A.P. ne
fut vraiment dangereux. Guillan, en tout et
pour tout, n'eut flu'un shot difficile à arrêter,
alors que Mayer, son vis à vis, dut en maintes
j occasions faire preuve de brio pour défendre
i ses buts. Les Boulonnais partirent à l'attaque
; tout de suite et débordèrent les Capistes. Ceux-
i ci tentèrent bien quelques réactions ; mais
elles furent si mal conçues que leurs adversai-
'■ res n'eurent aucune peine à les enrayer. A la
| vingt-septième minute, Janko marqua. Durant
la seconde mi-temps, les Boulonnais donnèrent
des signes évidents de fatigue. Le C.A.P., com-
plètement désaxé, chose incompréhensible, fut
incapable d'en profiter.
Les Boulonnais ne possèdent certes pas une
grande équipe ; autrement, ils auraient mar-
qué, dimanche, deux ou trois buts de plus.
Ils ont tout de même, grâce à leur rapidité sut-
la b-ille, à leur vitesse d'exécution, dominé
— surtout en première mi-temps — le C.A.P.
Leur victoire est juste, personne ne le contes-
tera. Et si Carbonnet et Mayer n'avaient pas
été là, il est certain que le score qui la con-
sacra eût dû être par trois fois aggravé. Ah !
si Bloquel avait eu cinq ou six ans de moins,
si Janko avait été plus inspiré !...
Racing Club de Strasbourg
bat S.C. Fivois par I à O
A Strasbourg, un autre club alsacien, le
U.C. de Strasbourg, grâce au mordant et à la
\itesse de ses avants, crée une autre surprise
en éliminant par 1 à 0 le S.C. Fivois. Sans
.doute ce match était-il plus équilibré que le
précédent. La performance des Strasbour-
geois sur les Nordistes n'en est nus moins des
plus flatteuses. Au cours de la première mi-
temps, rien n'est marqué. Le jeu est vite, éga-
lement partagé. Fives, au bout de dix minutes,
est handicapé par le départ de Cheuva, qui,
blessé, doit quitter le terrain.
Les deux équipes pratiquent un joli foot-
\ bail, animé, mais correct, qui permet aux dé-
fenses de se mettre en relief.
Dès la reprise, le Racing redouble d'ardeur.
; Après une demi-heure, sur un corner remur-
! quablement tiré, l'avant centre Freyermutli,
, d'une superbe tête, marque à bout portant.
; Fives réagit, mais VandepuUe est encore in-
quiété fort, souvent, et c'est la fin. A Fives,
i l'attaque, privée de Cheuva, a confectionné le
i meilleur football. Au Racing, l'avant centre
! Freyermiith a valu la victoire à son club pat-
son opportunisme. Il a été l'homme du jour.
; Mais, en généra!, c'est la défense, Kepting,
i Vittmann, Kennel, qui s'est mise en évidence.
i Mario Brun.
Les 32 de finale
de la Coupe de France
Lens : R.C.L. et F.C. Metz (prol.), OU.
Desvres : U.S. Tourcoing b. J.S.D.. 3-0.
Béthune : F.C. Mulhouse b. St. Béthunois, 3-0.
Roubaix : R.C.R. b. A.S. Uarlin, 7-0.
Lille : O.L. b. C.A. Saint-Aubin, 6-1.
Amiens : A.A.C. b. C.A. Vitry, 2-0.
Rouen : F.C.R. 1). l'.S. Auchel. 8-0.
Havre: H.A.C. et U.S. Bruay (prol.), 1-1.
Vireux : U.S. Deux-Vireux b. I.C. Lillois, 3-0.
Paris : S. Français b. Energie Troyenne, -l-l.
Paris : C.A.S.U. b. A.S. Brestoise, 4-2.
Paris : U.S. Boulogne b. C.A.P., 1-0.
Paris: Billancourt et A.S. Strasbourg (p.), 2-2.
Paris : Racing C. Paris b. Oignies, 4-u.
Nice : O.G.C.N. b. U.S.A. Clichy, 2-0.
Montoéiiaio : Sociiuux b. F.C. 'Oischwiller, 3-i,
Moyeuvre : U.L.M. et Kxeelsior (prol.), 2-2.
Hayange : Club Français b. E.S. Hayange, 4-0.
Mulhouse : C.A. Mulhouse b. O. Marseille, 4-0.
Strasbourg : U.C. Strasb. b. S.C. Fivois, 1-0.
Rennes : S. Rennais b. Stella Cherbourg, 2-1.
Angers : S.C. Ouest b. U.S. Quevilly. 2-1.
Lorient : Red Star b. Lorient Sports,-5-1.
St-Servan : U.S. St-Serv. b. St-Pol-de-Léon, 7-1.
Bordeaux : Bastidienne b. F.C. Lorient, 7-1.
Bordeaux : F.C. Sète b. St. Bordelais, 9-0..
Annemasse : Antibes b. U.S. Anneniasse, 3-1.
1 Hyères : H.F.C, b. Girondins, 7-0.
Antibes : A.S. Monaco et. U.S. Belfort (p.), 0-0.
Draguignan : S.C. Nîmes b. S.C. Draguig., 2-0.
. Montpellier : S.O.M. b. S.C. Choisy, 7-1.
I Cannes : A.S.C. b. F.C. Saint-Louis, 4-0.
STADE JEAN-BOUIN : C.A.S.G.-A.S. Brestoise (4-2). — Le goal du C.A.S.G.,Lepeytre,
est sérieusement menacé par deux avants de l'équipe bretonne.
SAINT-OUEN : Oradéa-Club Français (4-2). — L'avant centre roumain tente
de passer entre deux défenseurs du Club Français.
BUFFALO : Stade Français-Energie Troyenne (4-1). — Une phase vraiment curieuse
de la rencontre, où l'on voit deux coéquipiers parisiens se gêner singulièrement !
CHARENTONNEAU : U.S. Boulogne-C.A.P. (1-0). — Le goal capiste Mayer, chargé
par un avant adverse, est en difficulté. A gauche : Bayart ; à terre : O'Hare.
^ODa_ ia ^aa_r;r]Q3:3naannaaDDDnGaanaanan^
Football
BILLANCOURT : A.S. Strasbourg-C.O. Billancourt (2-2). Le gardien de but
strasbourgeois est en difficulté. On distingue, à sa droite, Garabédian.
CHARENTONNEAU : U.S. Boulogne-C.A.P. (1-0). — Grâce à leur rapidité sur la balle et à leur vitesse d'exécution, les Boulonnais ont réussi à battre les Oapistes. Leurs
avants, comme l'indique cette photographie, furent souvent très dangereux. On voit ici Mayer, le goal du C.A.P., plongeant pour arrêter un shot de Janko. De gauche
à droite : Bayart, O'Hare, Janko, Mayer et Finot.
SAINT-OUEN : R.C.P.-Sainte-Barbe d'Oignies (4-0). — Le gardien de but d'Oignies,
Lemaire, sous les yeux de son arrière, lutte avec Berkessy pour s'emparer de la balle.
Ilaut bien s, garder, lorsqu'on parle de \
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(lier logique. Tant d'éléments psgchido- ',
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■ In iliaque nuuei. Mais. au fond, c'est peut-
■•/1-< l'intérêt essentiel de cette compétition
qu a chaque nouveau tour, dès que les
granits clubs entrent eu lire, sitôt qu'ils sont
opposes aux petits, aux ■ sans grade ,,, les
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F.n plus ih l'antagonisme petits contre
• I nils se nie' cette année, il II nuire cle
■a-ni. gui lionne n l'épreuve un caractère
iicore plus attachant. Des professionnels se
liciirlcut aux amateurs. Des clubs consacrés
i i disputent leurs cliainpionnals à part.
■ ers qui In fouit ru île préférence le tli
manche, puni qu'elle sait qu'ils complaît
■ Ions leur., rangs le plus tic redettes, ren-
cont i eut. en chiiiup clos. îles équipes qui
n'uni sourent que lent esprit de corps et
leur ardent désir de s'imposer pour contre
balancer la râleur technique udvcrsi.
Fli lui II ' tu preurt est encore faite que.
diius un iiiiilelt iluiil le résultai est eliiiiinti
luire, le muni! compte pour .">U ''i,. A fie ce
si al but dt ni pas s'avouer vaincu, de lut-
ter jusqu'au.! dernières réserves d'energii
pour llierilei tille belli pu. des clulis d'im- '■
portante mogeniii mil réussi a tenir <•« •
celui ou il éliminer de grandes équipes.
( uups di llieiiin ' Uni. sans doute. Mais ;
aussi nffiriniition d'une admirahli volonté j
coin m une. qui n'est pus iu moindre qualité ■
■ I une équipe di (uullnill.
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A u premier plun des surprises, niellons tu \
llelli defuiti de rOlgiupiqu- de Miiiseilh
denilil le Cerclt Allileligue tli M nlhousi.
Marseille u gagne trois fois lu Coupe ces 1
années passées. Son etiuipe est l'une des ]a j
vuriles du l lut m piunnal di France profes-
sionnel. I.\I- ri.eiil-elli ptis tli rem parler une
ni tli victoire sur II llgnipiqtic Lillois, qu'elle
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iieec le F.C. M nllioii.se, est. depuis celte nu
née seulement. en division d'honneur de In
Ligue d'Alsace. Mais ne parlons pas de pe-
tit club, a son propos. Le C.A.M. esT puis
siint. bien organisé, bien conseille. Ses ju-
niors, depuis plusieurs années, se sont im
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•l'un admirable travail effectue sur des un
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lieremelil mérilanl entre tuas. Mais restons
éberlués maigre tout.
Apres lu défaite de Marseille, relie du
C.A.P., décidément bien mal eu point depuis
quelque temps, itérant Boulogne, ri celle de
pires devant le Boeing de SIrusbuiirg. sont
spécialement a noter.
Ainsi ce sont des clubs alsaciens qui au
roui cause rieur des Irais grasses surprises
de la journée. J'ai connu un temps il n'est
pus si lointain où l'Alsace luttait un
ride Ires effacé dans la Cuupc de France, j
// g a quelque chose de change n I'Fsl. ',
Si l'un envisage toutefois l'ensemble des
résultais, les clubs professionnels si sont
assez bien surfis de t'aventure, puisgue \'.\
denlre eux se trouvent qualifiés pour le
prochain lotir.
Citons, salis ordre, au luisant de lu plu-
me : F.C. Mulhouse. (II. Lillois. O.C..C. Sire.
Ituciîig C.P., Club Français, Sladc Iteunais.
lied Star, Antilles. Hgéres, Sinus. Cannes.
Montpellier. Scie, tluoi qu'il en soil, les suc-
rés de Bennes sur la Stella de Cherbourg, de
Siée sur Clichg de Situes su Draguignan.
n'uni tins été ueguis pur un gros' score, et
ion ne doit pas oublier gue Metz et l'Excel-
sitif tic Buuhaix uni été tenus en échec, le
larmier u Lrns. le secniid ù Mngeuri t\
Le record des buis morgues dimanche a
été établi par Sctr. Tachez de comprendre
glielgue chose si ruus le pouvez ! Huit jours
plus lot. l'Olympique de Marseille inflige
aux Lillois leur plus lourde défaite de In
suison. lundis que Sete se fait huître par
i'Exrelsinr et fait preuve d'une inefficacité
j narrante. Dimanche dernier. Marseille s'in-
i cliiu a Mulhouse, lundis que les Dauphins
I accu titillent les buis en fuie tin Sladc Itor
i délais.
I Derrière les hum nus de Bagruu. qui uni
! atteint le chiffre il. il faut signaler les suc-
.. ces de Italien sur Aucliel, de Hunbuix sut
i Barlin. de la Bastidienne nui Lurient. île St-
Semni sur Sll'ol-ile Léon, de II gères sur ■
les Cirundilis. de Montpellier sur Choisg, de
Lille sur Suint-Aubin, où des scores impres-
sionnants uni été enregistrés. j
Et l'on ne peut en terminer arec ces brefs
commentaires sans signaler, entre les clubs !
amateurs, les défaites de l'Iris devant Deux- \
Vireux. et de IJuevillg eu présence du S.C.O. !
Angers. Avec Marseille et Ouerilly baillis le
même jour, vuilii éliminés de In Coupe les
deux finalistes d'il g u eilig ans. |
Marcel Rossini. j
i
La situation des ligues
j Quelle est maintenant la situation «les ligues
dans la compétition ? Malgré la défaite (le son
leader, le Sud-Est liasse en tête avec 7 quali-
fiés, ainsi
I Sud-Kst Nice, Amibes, Hyères, Cannes,
I N'imes, Montpellier. Sète et un, possible, Mo-
naco.
i Sorti. 5 qualifiés Lille, Roubaix, Tour-
! coing, Amiens. Boulogne et S possibles, Lens,
! Bruay, Kxeelsior.
Paris, 5 qualifiés : Stade Fiançais, Sports
\ CJénéraux, Club Français, Uert Star, Racing et
! 1 possible, Billancourt.
| Alsace, 3 qualifiés : C.A. Mulhouse, F.C.
i Mulhouse, U.C. Strasbourg et 1 possible, A.S.
! Strasbourg.
Ouest. 3 qualifiés . Rennes, Saint-Servan,
| S.C.O. Angers.
Xormandie, 1 qualifié : F.C. Rouen et 1 pos-
sible, Havre A.C.
j ' Bourgogne-Franche-Comté, 1 qualifié : So-
j chaux et 1 possible, Belfort.
; siud-Oucst, 1 qualifié : Bastidienne.
Xord-Kst, 1 qualifié : Deux-Vireux.
', Lorraine. 2 possibles : Metz et Moyeuvre.
j On tirera au sort, jeudi soir, la composition
! et l'ordre des matches du prochain tour.
Les trois surprises
de la Coupe de France
C.A. Mulhouse
bat. O. de Marseille par 4 à O
Lu plus retentissante surprise l'ut sans con-
teste la défaite de Marseille devant le C.A.
Mulhouse. Le score qui la traduit (4-0) peut
paraitre sévère. Il .n'est pas immérité. L'O.M.
ne manquera lias d'invoquer l'absence de
Trees et de Kabih, remplacés par les frères i
Conchy. L'argument n'est pas suffisant. La I
grande équipe méridionale avait une équipe
capable de vaincre les meilleures. Elle avait
surtout l'expérience d'un vieux chevronné qui :
a gagné la Coupe. L'O.M. ne s'est pas employé
pour vaincre assez tôt, de même que le C.A.H.
ne s'est pas appliqué en face de Boulogne. La
réaction est venue tardive, alors qu'elle eût
dû être de tous les instants.
Analysons les faits. Dès le début, Marseille !
attaque. Alcnzar et Boyer se signalent. Mais
sont-ils mal soutenus, sont-ils arrêtés par une ;
défense qui vend chèrement sa peau, ils n'ar-
rivent pas à inquiéter l'adversaire. Celui-ci j
s'enhardit, alors, prend conscience de ses pos-
sibilités, met toute sa vitesse au service de
sa bonne volonté, et voici qu'à la douzième
minute, sur coup franc, Tinter gauche marque
un premier point. L'O.M. flotte, Mulhouse en
profite. A la quarante-cinquième minute, l'a-
vant centre marque un second but. Dès lors,
la partie est jouée. Le C.A.M. se dépensera
sans compter, fort de l'avantage que lui a
concédé son initiative. La défense, décidée,
fait merveille, dégage-, donne de l'air. Domi-
née, Mulhouse a un sursaut. A la vingtième
minute, l'aile droite se paye le luxe de des-
cendre en passes classiques, et Tinter gauche
termine le tout par un troisième but. Après
cela, l'extrême gauche intercepte une passe de
| Snock à Allé. C'est un quatrième but. Et voilà
le match'gagné. Le. C.A. Mulhouse a eu du
cran dès le coup de sifflet initial. Comme ça
lui a réussi, il ai par la suite ordonné ses
efforts. Sa victoire se comprend.
U.S. Boulogne bat C.A.P. |
par I à O |
Le C.A.P., sur son terrain de Charenumneau, j.
devant Boulogne, n'a rien fait pour gagner,
ou, s'il a eu quelques velléités de le faire, il I
s'y est pris de façon bien maladroite. A l'ai- I
(leur, au courage des Boulonnais, il n'a op- j
posé qu'un jeu imprécis, brouillon, irraisonné. ;
1 Au lieu de s'appliqquer à pratiquer un t'oot-
; bail ordonné, dirigé, il a cédé à l'affolement. !
! En un mot, il n'a pas acompli son devoir —
! la défense exceptée. Les demis, malhabiles
; comme des débutants, non contents de procu-
rer des balles à leurs adversaires, n'ont pres-
que jamais intercepté les leurs. Pratj a été
plus que médiocre. Les avants, qui avaient en
face d'eux une défense de premier ordre en
; Muchin 'et surtout Pernet, Tanière droit, au
lieu de ramener le jeu à terre, ont, au con-
traire, favorisé le jeu en l'air et. shooté à tort
et à travers.
A aucun moment, peut-on dire, le C.A.P. ne
fut vraiment dangereux. Guillan, en tout et
pour tout, n'eut flu'un shot difficile à arrêter,
alors que Mayer, son vis à vis, dut en maintes
j occasions faire preuve de brio pour défendre
i ses buts. Les Boulonnais partirent à l'attaque
; tout de suite et débordèrent les Capistes. Ceux-
i ci tentèrent bien quelques réactions ; mais
elles furent si mal conçues que leurs adversai-
'■ res n'eurent aucune peine à les enrayer. A la
| vingt-septième minute, Janko marqua. Durant
la seconde mi-temps, les Boulonnais donnèrent
des signes évidents de fatigue. Le C.A.P., com-
plètement désaxé, chose incompréhensible, fut
incapable d'en profiter.
Les Boulonnais ne possèdent certes pas une
grande équipe ; autrement, ils auraient mar-
qué, dimanche, deux ou trois buts de plus.
Ils ont tout de même, grâce à leur rapidité sut-
la b-ille, à leur vitesse d'exécution, dominé
— surtout en première mi-temps — le C.A.P.
Leur victoire est juste, personne ne le contes-
tera. Et si Carbonnet et Mayer n'avaient pas
été là, il est certain que le score qui la con-
sacra eût dû être par trois fois aggravé. Ah !
si Bloquel avait eu cinq ou six ans de moins,
si Janko avait été plus inspiré !...
Racing Club de Strasbourg
bat S.C. Fivois par I à O
A Strasbourg, un autre club alsacien, le
U.C. de Strasbourg, grâce au mordant et à la
\itesse de ses avants, crée une autre surprise
en éliminant par 1 à 0 le S.C. Fivois. Sans
.doute ce match était-il plus équilibré que le
précédent. La performance des Strasbour-
geois sur les Nordistes n'en est nus moins des
plus flatteuses. Au cours de la première mi-
temps, rien n'est marqué. Le jeu est vite, éga-
lement partagé. Fives, au bout de dix minutes,
est handicapé par le départ de Cheuva, qui,
blessé, doit quitter le terrain.
Les deux équipes pratiquent un joli foot-
\ bail, animé, mais correct, qui permet aux dé-
fenses de se mettre en relief.
Dès la reprise, le Racing redouble d'ardeur.
; Après une demi-heure, sur un corner remur-
! quablement tiré, l'avant centre Freyermutli,
, d'une superbe tête, marque à bout portant.
; Fives réagit, mais VandepuUe est encore in-
quiété fort, souvent, et c'est la fin. A Fives,
i l'attaque, privée de Cheuva, a confectionné le
i meilleur football. Au Racing, l'avant centre
! Freyermiith a valu la victoire à son club pat-
son opportunisme. Il a été l'homme du jour.
; Mais, en généra!, c'est la défense, Kepting,
i Vittmann, Kennel, qui s'est mise en évidence.
i Mario Brun.
Les 32 de finale
de la Coupe de France
Lens : R.C.L. et F.C. Metz (prol.), OU.
Desvres : U.S. Tourcoing b. J.S.D.. 3-0.
Béthune : F.C. Mulhouse b. St. Béthunois, 3-0.
Roubaix : R.C.R. b. A.S. Uarlin, 7-0.
Lille : O.L. b. C.A. Saint-Aubin, 6-1.
Amiens : A.A.C. b. C.A. Vitry, 2-0.
Rouen : F.C.R. 1). l'.S. Auchel. 8-0.
Havre: H.A.C. et U.S. Bruay (prol.), 1-1.
Vireux : U.S. Deux-Vireux b. I.C. Lillois, 3-0.
Paris : S. Français b. Energie Troyenne, -l-l.
Paris : C.A.S.U. b. A.S. Brestoise, 4-2.
Paris : U.S. Boulogne b. C.A.P., 1-0.
Paris: Billancourt et A.S. Strasbourg (p.), 2-2.
Paris : Racing C. Paris b. Oignies, 4-u.
Nice : O.G.C.N. b. U.S.A. Clichy, 2-0.
Montoéiiaio : Sociiuux b. F.C. 'Oischwiller, 3-i,
Moyeuvre : U.L.M. et Kxeelsior (prol.), 2-2.
Hayange : Club Français b. E.S. Hayange, 4-0.
Mulhouse : C.A. Mulhouse b. O. Marseille, 4-0.
Strasbourg : U.C. Strasb. b. S.C. Fivois, 1-0.
Rennes : S. Rennais b. Stella Cherbourg, 2-1.
Angers : S.C. Ouest b. U.S. Quevilly. 2-1.
Lorient : Red Star b. Lorient Sports,-5-1.
St-Servan : U.S. St-Serv. b. St-Pol-de-Léon, 7-1.
Bordeaux : Bastidienne b. F.C. Lorient, 7-1.
Bordeaux : F.C. Sète b. St. Bordelais, 9-0..
Annemasse : Antibes b. U.S. Anneniasse, 3-1.
1 Hyères : H.F.C, b. Girondins, 7-0.
Antibes : A.S. Monaco et. U.S. Belfort (p.), 0-0.
Draguignan : S.C. Nîmes b. S.C. Draguig., 2-0.
. Montpellier : S.O.M. b. S.C. Choisy, 7-1.
I Cannes : A.S.C. b. F.C. Saint-Louis, 4-0.
STADE JEAN-BOUIN : C.A.S.G.-A.S. Brestoise (4-2). — Le goal du C.A.S.G.,Lepeytre,
est sérieusement menacé par deux avants de l'équipe bretonne.
SAINT-OUEN : Oradéa-Club Français (4-2). — L'avant centre roumain tente
de passer entre deux défenseurs du Club Français.
BUFFALO : Stade Français-Energie Troyenne (4-1). — Une phase vraiment curieuse
de la rencontre, où l'on voit deux coéquipiers parisiens se gêner singulièrement !
CHARENTONNEAU : U.S. Boulogne-C.A.P. (1-0). — Le goal capiste Mayer, chargé
par un avant adverse, est en difficulté. A gauche : Bayart ; à terre : O'Hare.
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