Titre : Journal amusant : journal illustré, journal d'images, journal comique, critique, satirique, etc.
Éditeur : Aubert et cie (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1863-01-24
Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327966940
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 37721 Nombre total de vues : 37721
Description : 24 janvier 1863 24 janvier 1863
Description : 1863/01/24 (N369). 1863/01/24 (N369).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5500917k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, LC2-1681
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
a
JOURNAL AMUSANT.
N' 369.
*
■* *
Le surlendemain du surlendemain du surlendemain, le
journal de théâtre recevait ces lignes :
« Monsieur,
» Tous vos correspondants sont des farceurs.
« Chateaubriand a inventé les Martyrs, M. Êrard a
inventé le piano, c'est donc à eux seuls que revient l'idée
en litige.
« UN ANONYME. »
* •
Cela a clos le débat. Mais il recommencera, allez!
PIERRE VÉRON.
MENUS PROPOS.
Le célèbre Mengin, qui tous les dimanches tient ses
grandes assises place de la Bourse, vient d'enrichir son
boniment d'une nouvelle annexe.
« On vous dit, messieurs, que les crayons de Nurem-
berg ont remporté le grand prix à l'Exposition de Lon-
dress.... C'est possible; mais qu'est-ce que ça prouve?
Des grands prix, j'en remporterai quand je voudrai. Puis
il y a beaucoup de choses à dire là-dessus.... Je ne. vous
les dirai pas Tenez, en voici un (tirant de sa poche un
crayon couleur pain d'épices de Nuremberg), je vous en
ai apporté un tout exprès : il m'arrive d'Allemagne par le
chemin de fer.... Ça se présente bien, mais ne vous fiez
pas à la mine!... (Puis entamant le crayon à coups de
couteau...) Ça n'a pas de mine du tout ! C'est une sarba-
cane (il souffle à travers). Voilà ce que c'est'.... (Rire
général.)
» Moi, je suis un charlatan, mais mes crayons sont
bons... Si vous en doutez, vous êtes des imbéciles! »
Thémistocle Solero, librettiste italien, à qui nous de-
vons le joli poëme d'i Lombardi, — quatre actes et quatre
cadavres, — vient d'être nommé sous-commissaire de
police à Palerme.
C'est bien fait ! Il n'a que ce qu'il mérite !
Le directeur d'un journal de Nèw-York s'égaye beau-
coup aux dépens d'un monsieur qui propose de lui donner
des leçons de danse contre des insertions d'annonces.
■—Ceci ne vaut pas^ dit M. Stephen de la Madelaine,
a proposition qui m'a été faite à moi-même par M. Gan-
nal, qui me demandait l'insertion de son prospectus, et
m'offrait de m'embaumer pour quittance. »
Calino, à qui on a fait acheter le fonds de Jocrisse, se
trouve depuis quelque temps à la tête d'un actif de naï-
vetés et de balourdises à faire tressaillir l'ombre de
Bruhet.
- On m'a raconté, au sujet de Calino, un de ces hauts
faits à jet continu qui méritent les honneurs de la publi-
cité. J'ignore si quelque confrère m'a devancé dans cette
tâche.
M. P..., un modeste rentier, possède un domestique
qui se charge de toutes les dépenses de la maison.
Jean ne marchandait jamais, et l'argent filait avec une
effrayante rapidité.
-r- Jean, lui dit le maître un beau matin, on te vend
tout trop cher; tu finiras par me ruiner!
— Les marchands, c'est des voleurs, monsieur.
— Je le sais bien, mon ami; voilà pourquoi il faut
marchander. N'offre jamais que la moitié du prix qu'on
te demande, ce sera toujours assez, entends-tu?
— Oui, monsieur.
Une heure après, le facteur apporte une lettre.
— C'est vingt centimes.
— J'en offre deux sous, dit Jean.
— Non, elle est de province, voyez le timbre bleu !
— Ça m'est égal, je n'en donne pas plus de dix cen-
times, c'est à prendre ou à laisser.
Le facteur hausse les épaules et remporte la lettré.
Jean remonte chez son maître et se vante de sa
prouesse.
— Animal! tu n'as pas pris la lettre? Cours après le
facteur!...
— 11 demande quatre sous, monsieur.
— Donne-les-lui, butor !
Au bout de quelques minutes, Jean revient avec deux
lettres.
— Vous êtes bien bon, monsieur, de lui donner ce
qu'il demande; moi, pas bête, je lui en ai escamoté une
autre avec, de sorte que j'en ai eu deux pour quatre sous.
— Triple pécore ! veux-tu bien vite lui rapporter cette
autre lettre, qui n'est pas pour moi !
Et son maître le pousse vivement dehors.
Jean descend lentement les escaliers.
— Plus souvent que je la lui rendrai, à ce filou de fac-
teur ! Je vais envoyer celle-ci à mon oncle, à Pont-Saihte-
Maxence ; il se plaint depuis quatre ans que je ne lui
envoie pas de lettre.
J. LOVY.
Noos nous empressons d'annoncer au public que M. Ro-
bin donnera le jeudi 29 courant, danB sa jolie salle du
boulevard du Temple, une matinée de physique et de
magie au profit de là souscription des ouvriers de l'indus-
trie cotonnière. Voulant rendre cette représentation aussi
productive que possible, M. Robin fera don de la totalité
de la recette, 'sans retenue d'aucuns frai» ni ordinaires ni
extraordinaires. Une telle décision honore tellement le
célèbre physicien, que nous né doutons pas de l'empres-
sement du public à répondre à son appel.
A dater d'aujourd'hui, on peut se procurer des places
au bureau de la location, boulevard du Temple, 49.
Les prochains numéros du Journal amusant contien-
dront :
;La suite des JVIISÉRABLES, par CHAM.
LE FILS DE GIBOYER RACONTÉ PAR TUR-
LURETTE, six pages, texte et dessins par GRÉVIN.
IMPRESSIONS DE VOYAGE A LONDRES D'UN
BOURGEOIS PARISIEN, — LES ÉTRANGLEURS,
— par RANDON.
LE BAL DU CASINO, par GRÉVIN.
Les personnes qui désirent recevoir les six premiers
numéros de la Parodie des Misérables, par CHAM, doi-
vent adresser au caissier du Journal amusant DEUX
FRANCS DIX CENTIMES en timbres-poste.
Le numéro du Journal amusant, consacré au BAL BOLMER
était complètement épuisé. Nous venons d'en faire un
nouveau tirage de mille exemplaires. — On peut, à partir
de ce jour, se procurer ce numéro moyennant trente-cinq
centimes, au bureau du journal, et chez les -principaux
dépositaires de journaux.
La Critique française, revue philosophique et littéraire, ren-
ferme, dans son numéro du 45 janvier, les articles suivants :
Salammbô, par M. Gustave Flaubert-, Albéric Clergier.-'-DroiJ
municipal au moyen âge, par M. Ferdinand Bi'chard ; Auguste
Cordier. — Études de politique et de philosophie religieuse, par
M. Ad. Guéroult; Hippolyle Destrem. — Un procès en 4T76. Le
maréchal de Richelieu et madame de Saint-Vincent, par M. Mary
Lafon; T. Campenon. — Rénovation religieuse, par M. Larrôquc;
Elias Regnault. — Les Poètes populaires: M. Savinien Lapointe;
Ernest Desmarest. —Les Moeurs indiennes : Résurrection d'un
fakir, André Vincent. — Chronique générale : Les Revues,
T. Campenon. — Les Livres, Frédéric Armand, Alph. Feillel,
Léon Godard, C. Bi. — Les Théâtres, C. Berne).
Abonnement : M fr. par an. — Bureau, 8, rue Garancière.
GRANDES Et MAGNIFIQUES PHOTOGRAPHIÉS ,
L'ASSOMPTION DE LA VIERGE, PAR WURILLO,
et 3LA DESCENTE SE CROIX, de IxESUEUR. I
Cet photographie», oeuvres de M. Michclez, sont deux des plus ■
belles productions de l'art photographique; ce «ont des épreuves bien
plus dignes d'être encadrées que toutes gravures ou lithographies qui
représenteraient les mêmes tableaux, car aucune gravure ou lithogra-
phie ne peut les représenter avec autant de fidélité, autant de vérité.
CHACUNE DE CES PHOTOGRAPHIES COUTE 20 FRANCS.
Pour nos abonnés, 8 francs seulement chaque photographie, et
10 francs expédiée franco. — Ceux de nos abonnés qui demande-
ront a la fois les deux photographies n'auront besoin de nous envoyer
que DIX-HUIT FRANCS, le port n'étant pas plus cher pour deux pho-
tographies que pour une seule. — On ne peut les expédier qu'à plat,
entre deux cartons, et par les chemins de fer ou les messageries. —
Toute personne dont là localité n'est pas desservie par les messageries
ou le chemin de fer, devra noua indiquer le bureau le plus rapproché
de sa demeure, et nous adresserons le colis à.ce bureau-là.
I Envoyer sa-demande accompagnée d'un bon de poste à M. PHI-
LIPON, 20, rue Bergère.
CARTES DE VISITES AMUSANTES semai aussi, dans les repas de famille
et d'amis, à marquera table la place des convives.
Ces cartes, qui ont obtenu un immense succès, sont dessinées par
MM. Maurisset et Grévin; elles sont coloriées à l'anglaise, c'est-à-dire im-
primées eh deux teintes. Dans une partie du dessin, l'artiste a réserve une
place restée blanche qui sert à inscrire son nom si l'on veut faire du dessin
une carte de visite, —:1e nom du convive si l'on emploie ces cartes à mar-
quer les places à table. — Comme les cent cartes.sont variées de. sujets,
on trouve toujours le moyen dé faire allusion au goût, aux habitudes, à la
• profession de son invité ; c'est un amusement pour les convives. — Les
cent cartes variées se vendent 5 fr. — Pour les abonnés du journal, 3 fr.
seulement, soit à Paris, soit franc de port pour les départements.
Adresser .un bon de poste de 3 fr. à M. PHILIPON, 20, rue Bergère.
UtS MOMES 1>*'»tT"*!MMr-*, JOURNAL DE LA BONNE COMPAGNIE.
— Les Mode» parùienna sont connues depuis quinze ans comme le journal
qui représente le plus fidèlement les costumes, le goût, les ajustements de
couleurs des toilettes du monde le plus élégant : c'est le journal de l'aristo-
cratie de Paris et de toutes les capitales de l'Europe. Il n'a aucun engage-
ment qui l'oblige à.vanter soit dès magasins, soit des ateliers; les rensei-
gnements qu'il fournit à ses lecteurs, les éloges qu'il donne à telles ou
telles maisons sont entièrement désintéressés. — 11 parait tous les samedis
(cinquante-deux fois dans l'année), et coûte par an 38 fr. ; — pour 6 mois,
1.4 fr. ; — pour 3 mois, 7 fr. — A ses abonnés d'un an il'donne en prime
un Album composé- de vingt costumes de la Bretagne. Ces costumes sont
coloriés, et ils représentent une valeur de plus de 30 fr.
On souscrit au bureau, en adressant un bon de poste, un bon à vue à
l'ordre de M. PHILIPON, 30, rue Bergère.
!• A TOILETTE SE PAB.IS parait le. PREMIER et le
QUINZE de chaque mois, et elle ne coûte que 8 fr. par an pour Paris et
les départements. Ce n'est pas 1, comme les Modes parisienne», un journal
de toilettes riches;—c'est un journal également de bon goût, mais faites
vue des fortunes bourgeoises. — On ne souscrit pas pour moins d'une année.
piLe journal se vend aussi au numéro,— 15 centimes chaque livraison, S
Paris, cher MM. Martinon, — Schultz, — Dutertre,— Calvet,— HavariTi
et chez tous les autres marchands de publications pittoresques.
Adresser un bon de poste de 5 Francs ou des timbrec-poste &
M. X. Ibilipon, 20, rue Bergère.
Paris. — Typographie Henri Pion, rue Garancière, 8.
L'un des propriétaires : EUGÈNE PHILIPON.
JOURNAL AMUSANT.
N' 369.
*
■* *
Le surlendemain du surlendemain du surlendemain, le
journal de théâtre recevait ces lignes :
« Monsieur,
» Tous vos correspondants sont des farceurs.
« Chateaubriand a inventé les Martyrs, M. Êrard a
inventé le piano, c'est donc à eux seuls que revient l'idée
en litige.
« UN ANONYME. »
* •
Cela a clos le débat. Mais il recommencera, allez!
PIERRE VÉRON.
MENUS PROPOS.
Le célèbre Mengin, qui tous les dimanches tient ses
grandes assises place de la Bourse, vient d'enrichir son
boniment d'une nouvelle annexe.
« On vous dit, messieurs, que les crayons de Nurem-
berg ont remporté le grand prix à l'Exposition de Lon-
dress.... C'est possible; mais qu'est-ce que ça prouve?
Des grands prix, j'en remporterai quand je voudrai. Puis
il y a beaucoup de choses à dire là-dessus.... Je ne. vous
les dirai pas Tenez, en voici un (tirant de sa poche un
crayon couleur pain d'épices de Nuremberg), je vous en
ai apporté un tout exprès : il m'arrive d'Allemagne par le
chemin de fer.... Ça se présente bien, mais ne vous fiez
pas à la mine!... (Puis entamant le crayon à coups de
couteau...) Ça n'a pas de mine du tout ! C'est une sarba-
cane (il souffle à travers). Voilà ce que c'est'.... (Rire
général.)
» Moi, je suis un charlatan, mais mes crayons sont
bons... Si vous en doutez, vous êtes des imbéciles! »
Thémistocle Solero, librettiste italien, à qui nous de-
vons le joli poëme d'i Lombardi, — quatre actes et quatre
cadavres, — vient d'être nommé sous-commissaire de
police à Palerme.
C'est bien fait ! Il n'a que ce qu'il mérite !
Le directeur d'un journal de Nèw-York s'égaye beau-
coup aux dépens d'un monsieur qui propose de lui donner
des leçons de danse contre des insertions d'annonces.
■—Ceci ne vaut pas^ dit M. Stephen de la Madelaine,
a proposition qui m'a été faite à moi-même par M. Gan-
nal, qui me demandait l'insertion de son prospectus, et
m'offrait de m'embaumer pour quittance. »
Calino, à qui on a fait acheter le fonds de Jocrisse, se
trouve depuis quelque temps à la tête d'un actif de naï-
vetés et de balourdises à faire tressaillir l'ombre de
Bruhet.
- On m'a raconté, au sujet de Calino, un de ces hauts
faits à jet continu qui méritent les honneurs de la publi-
cité. J'ignore si quelque confrère m'a devancé dans cette
tâche.
M. P..., un modeste rentier, possède un domestique
qui se charge de toutes les dépenses de la maison.
Jean ne marchandait jamais, et l'argent filait avec une
effrayante rapidité.
-r- Jean, lui dit le maître un beau matin, on te vend
tout trop cher; tu finiras par me ruiner!
— Les marchands, c'est des voleurs, monsieur.
— Je le sais bien, mon ami; voilà pourquoi il faut
marchander. N'offre jamais que la moitié du prix qu'on
te demande, ce sera toujours assez, entends-tu?
— Oui, monsieur.
Une heure après, le facteur apporte une lettre.
— C'est vingt centimes.
— J'en offre deux sous, dit Jean.
— Non, elle est de province, voyez le timbre bleu !
— Ça m'est égal, je n'en donne pas plus de dix cen-
times, c'est à prendre ou à laisser.
Le facteur hausse les épaules et remporte la lettré.
Jean remonte chez son maître et se vante de sa
prouesse.
— Animal! tu n'as pas pris la lettre? Cours après le
facteur!...
— 11 demande quatre sous, monsieur.
— Donne-les-lui, butor !
Au bout de quelques minutes, Jean revient avec deux
lettres.
— Vous êtes bien bon, monsieur, de lui donner ce
qu'il demande; moi, pas bête, je lui en ai escamoté une
autre avec, de sorte que j'en ai eu deux pour quatre sous.
— Triple pécore ! veux-tu bien vite lui rapporter cette
autre lettre, qui n'est pas pour moi !
Et son maître le pousse vivement dehors.
Jean descend lentement les escaliers.
— Plus souvent que je la lui rendrai, à ce filou de fac-
teur ! Je vais envoyer celle-ci à mon oncle, à Pont-Saihte-
Maxence ; il se plaint depuis quatre ans que je ne lui
envoie pas de lettre.
J. LOVY.
Noos nous empressons d'annoncer au public que M. Ro-
bin donnera le jeudi 29 courant, danB sa jolie salle du
boulevard du Temple, une matinée de physique et de
magie au profit de là souscription des ouvriers de l'indus-
trie cotonnière. Voulant rendre cette représentation aussi
productive que possible, M. Robin fera don de la totalité
de la recette, 'sans retenue d'aucuns frai» ni ordinaires ni
extraordinaires. Une telle décision honore tellement le
célèbre physicien, que nous né doutons pas de l'empres-
sement du public à répondre à son appel.
A dater d'aujourd'hui, on peut se procurer des places
au bureau de la location, boulevard du Temple, 49.
Les prochains numéros du Journal amusant contien-
dront :
;La suite des JVIISÉRABLES, par CHAM.
LE FILS DE GIBOYER RACONTÉ PAR TUR-
LURETTE, six pages, texte et dessins par GRÉVIN.
IMPRESSIONS DE VOYAGE A LONDRES D'UN
BOURGEOIS PARISIEN, — LES ÉTRANGLEURS,
— par RANDON.
LE BAL DU CASINO, par GRÉVIN.
Les personnes qui désirent recevoir les six premiers
numéros de la Parodie des Misérables, par CHAM, doi-
vent adresser au caissier du Journal amusant DEUX
FRANCS DIX CENTIMES en timbres-poste.
Le numéro du Journal amusant, consacré au BAL BOLMER
était complètement épuisé. Nous venons d'en faire un
nouveau tirage de mille exemplaires. — On peut, à partir
de ce jour, se procurer ce numéro moyennant trente-cinq
centimes, au bureau du journal, et chez les -principaux
dépositaires de journaux.
La Critique française, revue philosophique et littéraire, ren-
ferme, dans son numéro du 45 janvier, les articles suivants :
Salammbô, par M. Gustave Flaubert-, Albéric Clergier.-'-DroiJ
municipal au moyen âge, par M. Ferdinand Bi'chard ; Auguste
Cordier. — Études de politique et de philosophie religieuse, par
M. Ad. Guéroult; Hippolyle Destrem. — Un procès en 4T76. Le
maréchal de Richelieu et madame de Saint-Vincent, par M. Mary
Lafon; T. Campenon. — Rénovation religieuse, par M. Larrôquc;
Elias Regnault. — Les Poètes populaires: M. Savinien Lapointe;
Ernest Desmarest. —Les Moeurs indiennes : Résurrection d'un
fakir, André Vincent. — Chronique générale : Les Revues,
T. Campenon. — Les Livres, Frédéric Armand, Alph. Feillel,
Léon Godard, C. Bi. — Les Théâtres, C. Berne).
Abonnement : M fr. par an. — Bureau, 8, rue Garancière.
GRANDES Et MAGNIFIQUES PHOTOGRAPHIÉS ,
L'ASSOMPTION DE LA VIERGE, PAR WURILLO,
et 3LA DESCENTE SE CROIX, de IxESUEUR. I
Cet photographie», oeuvres de M. Michclez, sont deux des plus ■
belles productions de l'art photographique; ce «ont des épreuves bien
plus dignes d'être encadrées que toutes gravures ou lithographies qui
représenteraient les mêmes tableaux, car aucune gravure ou lithogra-
phie ne peut les représenter avec autant de fidélité, autant de vérité.
CHACUNE DE CES PHOTOGRAPHIES COUTE 20 FRANCS.
Pour nos abonnés, 8 francs seulement chaque photographie, et
10 francs expédiée franco. — Ceux de nos abonnés qui demande-
ront a la fois les deux photographies n'auront besoin de nous envoyer
que DIX-HUIT FRANCS, le port n'étant pas plus cher pour deux pho-
tographies que pour une seule. — On ne peut les expédier qu'à plat,
entre deux cartons, et par les chemins de fer ou les messageries. —
Toute personne dont là localité n'est pas desservie par les messageries
ou le chemin de fer, devra noua indiquer le bureau le plus rapproché
de sa demeure, et nous adresserons le colis à.ce bureau-là.
I Envoyer sa-demande accompagnée d'un bon de poste à M. PHI-
LIPON, 20, rue Bergère.
CARTES DE VISITES AMUSANTES semai aussi, dans les repas de famille
et d'amis, à marquera table la place des convives.
Ces cartes, qui ont obtenu un immense succès, sont dessinées par
MM. Maurisset et Grévin; elles sont coloriées à l'anglaise, c'est-à-dire im-
primées eh deux teintes. Dans une partie du dessin, l'artiste a réserve une
place restée blanche qui sert à inscrire son nom si l'on veut faire du dessin
une carte de visite, —:1e nom du convive si l'on emploie ces cartes à mar-
quer les places à table. — Comme les cent cartes.sont variées de. sujets,
on trouve toujours le moyen dé faire allusion au goût, aux habitudes, à la
• profession de son invité ; c'est un amusement pour les convives. — Les
cent cartes variées se vendent 5 fr. — Pour les abonnés du journal, 3 fr.
seulement, soit à Paris, soit franc de port pour les départements.
Adresser .un bon de poste de 3 fr. à M. PHILIPON, 20, rue Bergère.
UtS MOMES 1>*'»tT"*!MMr-*, JOURNAL DE LA BONNE COMPAGNIE.
— Les Mode» parùienna sont connues depuis quinze ans comme le journal
qui représente le plus fidèlement les costumes, le goût, les ajustements de
couleurs des toilettes du monde le plus élégant : c'est le journal de l'aristo-
cratie de Paris et de toutes les capitales de l'Europe. Il n'a aucun engage-
ment qui l'oblige à.vanter soit dès magasins, soit des ateliers; les rensei-
gnements qu'il fournit à ses lecteurs, les éloges qu'il donne à telles ou
telles maisons sont entièrement désintéressés. — 11 parait tous les samedis
(cinquante-deux fois dans l'année), et coûte par an 38 fr. ; — pour 6 mois,
1.4 fr. ; — pour 3 mois, 7 fr. — A ses abonnés d'un an il'donne en prime
un Album composé- de vingt costumes de la Bretagne. Ces costumes sont
coloriés, et ils représentent une valeur de plus de 30 fr.
On souscrit au bureau, en adressant un bon de poste, un bon à vue à
l'ordre de M. PHILIPON, 30, rue Bergère.
!• A TOILETTE SE PAB.IS parait le. PREMIER et le
QUINZE de chaque mois, et elle ne coûte que 8 fr. par an pour Paris et
les départements. Ce n'est pas 1, comme les Modes parisienne», un journal
de toilettes riches;—c'est un journal également de bon goût, mais faites
vue des fortunes bourgeoises. — On ne souscrit pas pour moins d'une année.
piLe journal se vend aussi au numéro,— 15 centimes chaque livraison, S
Paris, cher MM. Martinon, — Schultz, — Dutertre,— Calvet,— HavariTi
et chez tous les autres marchands de publications pittoresques.
Adresser un bon de poste de 5 Francs ou des timbrec-poste &
M. X. Ibilipon, 20, rue Bergère.
Paris. — Typographie Henri Pion, rue Garancière, 8.
L'un des propriétaires : EUGÈNE PHILIPON.
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