Presse et revues
12 pages
Titre : La Semaine vétérinaire : revue des travaux français & étrangers / publiée sous la direction de MM. Gaston Percheron,... rédacteur en chef, P. Dubreuil, administrateur
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1910-02-26
Contributeur : Percheron, Gaston. Fondateur de la publication. Éditeur scientifique
Contributeur : Dubreuil, Paul (1852-19..). Directeur de publication
Contributeur : Pion, Ernest (1847-1921). Éditeur scientifique
Contributeur : Alix, Eugène. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328671487
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 35785 Nombre total de vues : 35785
Description : 26 février 1910 26 février 1910
Description : 1910/02/26 (A25,N9). 1910/02/26 (A25,N9).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k54984788
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL T45 30
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
25e ANNEE.— N« 9.
20 Centimes le Numéro
SAMEDI 26 FEVRIEB 1910.
Fondateur : Gaston PERCHERON
PARAISSANT LE SAMEDI
SOMMAS": £
1. Obsèques du Vétérinaire principal Philippe Thomas.
2. DANS LES JOURNAUX: L. "M: .
3. DANS LA MÉDECINE : La Pièvfo de Malte, par L. M.
4. DANS LA JURISPRUDENCE : Convention relative à l'exercice de la pro-
fession (médecine humaine). . • . ■
5. DANS L'ÉLEVAGE : Le Billet Hippique, par G. Desgiiffes.
0. DANS LA VÉTÉIUNAIEE MILITAIRE : Les Cadres, des Vétérinaires mi-
litaires depuis 1870, par Vaudri: (Fin.) — Achats dirots de grains et
de fourrages pal' l'administration militaire. — Mutations.
7. DANS LES SOCIÉTÉS SCIENTIFIQUES : Société Vétérinaire d'Hle-ot-
Villaine.
S. DANS LES INTÉRÊTSPROFESSIONNELS : La déclaration des 'rnala?.
diés contagieuses.
9. EOUOS ET NOUVELLES.
10. OFFICE VÉTÉR[NAIRE. ;
ObSeqûeS dû Vétérinaire Prioupal PHILIPPE THOMAS
La Semaine Vétérinaire R, publié des notes-biogv^phi-
dues sur PHILIPPE THOMAS et, retracé la vie profession-
nelle de cet éminent vétérinaire. Nous avons annoncé
dans notre dernier numéro la mort de ce distingué
confrère et rendu brièvement
compte de ses obsèques. Un
oubli regrettable, mais bien in-
volontaire a fait omettre, dans
la relation de notre, correspon-
dant la présence de M. Pérou,
le vétérinaire départemental et
de la plupart des vétérinaires
civils du département, qui s'é-
taient l'ait un devoir de veuir
se joindre à leurs confrères mi-
litaires pour apporter leur tri-
but de sympathie et d'admira-
tion à la mémoire du défunt.
Les discours prononcés sur sa
tombe retracent la brillante
carrière de ce modeste savant
et, à ce titre, ils méritent la
première place dans un organe
professionnel comme le nôtre.
. Le principal de lre classe
M. Jacoulet, appelé par ordre
du ministre de la guerre à se
rendre d'urgence à Nancy, n'a
pu assister aux funérailles de
son ami. Il avait spécialement
chargé M. Joly, vétérinaire-major à l'Ecole de cava-
lerie de Saumur, de le représenter et d'exprimer à la.
famille ses vifs regrets.
mSGOUBS DU VETEBIFAIBE-MAJOB JOLY
MONSIEUR, LE PIUNCIPAL,
Je suis venu de Saumur vous dire un dernier aviieu, parce que
je. vous aimais.
Dès le jour où, en 1889, j'arrivai
au 10" Hussards pour vous sceon-
flej' dans les rades corvées ' profes-
sionnelles d'un régiment placé à la
frontière, j'étais conquis par votre
intelligence si belle, votre science
si grande, votre bonté si prenante
et je devenais bien vite un de vos
admirateurs les plus fidèles, dans
ce milieu naneéen ou vous en
comptiez tant.
Depuis, nos penséss ne se sont
plus quittées' ; j'ai reçu de vous les
confidences de votre belle âme, les
conseils de votre expérience et do
votre savoir, et, affectueux disciple,
j'étais venu silencieusement me
recueillir à la dernière 'demeure
du meilleur des maîtres et du plus
bienveillant, des chefs.
L'absence imprévue du chef de
la Vétérinaire militaire, votre ami
M. Jacoulet, me fait partager avec
M. le Vétérinaire principal .Pader
la douloureuse mission de dire
publiquement que nous perdons
avec vous notre plus belle illus-
tration professionnelle.
Vos anciens chefs vous ont ac-
cordé, en regrettant de ne pouvoir
mieux faire, les postes les plus
élevés de la Vétérinaire militaire
et les situations professionnelles les
plus recherchées ; au Ministère de
la Guerre, au Comité des Epizooties, au Conseil de perfec-
tionnement des Ecoles vétérinaires, au Comité do Cavalerie,
ot chose bien rare, chacun a applaudi à vos succès.
Je ne puis détailler ici votre belle carrière militaire, je me
rapellc, Monsieur le Vétérinaire principal, que vous détestiez
20 Centimes le Numéro
SAMEDI 26 FEVRIEB 1910.
Fondateur : Gaston PERCHERON
PARAISSANT LE SAMEDI
SOMMAS": £
1. Obsèques du Vétérinaire principal Philippe Thomas.
2. DANS LES JOURNAUX: L. "M: .
3. DANS LA MÉDECINE : La Pièvfo de Malte, par L. M.
4. DANS LA JURISPRUDENCE : Convention relative à l'exercice de la pro-
fession (médecine humaine). . • . ■
5. DANS L'ÉLEVAGE : Le Billet Hippique, par G. Desgiiffes.
0. DANS LA VÉTÉIUNAIEE MILITAIRE : Les Cadres, des Vétérinaires mi-
litaires depuis 1870, par Vaudri: (Fin.) — Achats dirots de grains et
de fourrages pal' l'administration militaire. — Mutations.
7. DANS LES SOCIÉTÉS SCIENTIFIQUES : Société Vétérinaire d'Hle-ot-
Villaine.
S. DANS LES INTÉRÊTSPROFESSIONNELS : La déclaration des 'rnala?.
diés contagieuses.
9. EOUOS ET NOUVELLES.
10. OFFICE VÉTÉR[NAIRE. ;
ObSeqûeS dû Vétérinaire Prioupal PHILIPPE THOMAS
La Semaine Vétérinaire R, publié des notes-biogv^phi-
dues sur PHILIPPE THOMAS et, retracé la vie profession-
nelle de cet éminent vétérinaire. Nous avons annoncé
dans notre dernier numéro la mort de ce distingué
confrère et rendu brièvement
compte de ses obsèques. Un
oubli regrettable, mais bien in-
volontaire a fait omettre, dans
la relation de notre, correspon-
dant la présence de M. Pérou,
le vétérinaire départemental et
de la plupart des vétérinaires
civils du département, qui s'é-
taient l'ait un devoir de veuir
se joindre à leurs confrères mi-
litaires pour apporter leur tri-
but de sympathie et d'admira-
tion à la mémoire du défunt.
Les discours prononcés sur sa
tombe retracent la brillante
carrière de ce modeste savant
et, à ce titre, ils méritent la
première place dans un organe
professionnel comme le nôtre.
. Le principal de lre classe
M. Jacoulet, appelé par ordre
du ministre de la guerre à se
rendre d'urgence à Nancy, n'a
pu assister aux funérailles de
son ami. Il avait spécialement
chargé M. Joly, vétérinaire-major à l'Ecole de cava-
lerie de Saumur, de le représenter et d'exprimer à la.
famille ses vifs regrets.
mSGOUBS DU VETEBIFAIBE-MAJOB JOLY
MONSIEUR, LE PIUNCIPAL,
Je suis venu de Saumur vous dire un dernier aviieu, parce que
je. vous aimais.
Dès le jour où, en 1889, j'arrivai
au 10" Hussards pour vous sceon-
flej' dans les rades corvées ' profes-
sionnelles d'un régiment placé à la
frontière, j'étais conquis par votre
intelligence si belle, votre science
si grande, votre bonté si prenante
et je devenais bien vite un de vos
admirateurs les plus fidèles, dans
ce milieu naneéen ou vous en
comptiez tant.
Depuis, nos penséss ne se sont
plus quittées' ; j'ai reçu de vous les
confidences de votre belle âme, les
conseils de votre expérience et do
votre savoir, et, affectueux disciple,
j'étais venu silencieusement me
recueillir à la dernière 'demeure
du meilleur des maîtres et du plus
bienveillant, des chefs.
L'absence imprévue du chef de
la Vétérinaire militaire, votre ami
M. Jacoulet, me fait partager avec
M. le Vétérinaire principal .Pader
la douloureuse mission de dire
publiquement que nous perdons
avec vous notre plus belle illus-
tration professionnelle.
Vos anciens chefs vous ont ac-
cordé, en regrettant de ne pouvoir
mieux faire, les postes les plus
élevés de la Vétérinaire militaire
et les situations professionnelles les
plus recherchées ; au Ministère de
la Guerre, au Comité des Epizooties, au Conseil de perfec-
tionnement des Ecoles vétérinaires, au Comité do Cavalerie,
ot chose bien rare, chacun a applaudi à vos succès.
Je ne puis détailler ici votre belle carrière militaire, je me
rapellc, Monsieur le Vétérinaire principal, que vous détestiez
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